91e régiment d'infanterie de ligne

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Le 91e Régiment d'Infanterie a pour origine le 16e Léger qui s'est distingué sous le Premier Empire à Iéna (14 octobre 1806), à Eylau (8 février 1807), Talavera de la Reina (27 juillet 1809)

91e Régiment d'Infanterie

insigne régimentaire du 91e R.I
Période
Pays France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie
Devise Tué oui - Vaincu Jamais / Sans Peur et Sans Reproche
Inscriptions sur l'emblème IENA 1806
EYLAU 1807
SEBASTOPOL 1855
SOLFERINO 1859
LA MARNE 1914
ARGONNE 1915
L'AISNE 1917-1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Décorations sa cravate porte la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
insigne de béret d'infanterie
insigne de béret d'infanterie

Sommaire

[modifier] Création et différentes dénominations

[modifier] Colonels/Chef de brigade

  • Colonel Daguerre (1870)


[modifier] Historique des garnisons, combats et batailles du 21e RI

[modifier] Ancien Régime

[modifier] Guerres de la Révolution et de l'Empire

[modifier] 1815 à 1848

[modifier] Second Empire

Faits d'armes

« A l'assaut de Malakoff, le drapeau avait été planté au-dessus d'une poudrière. Tout à coup retentit une terrible explosion, la poudrière venait de sauter. Le parapet est renversé dans le fossé et le drapeau enseveli dans le gouffre. Neuf officiers disparaissent sous cette avalanche qui écrase également une partie des défenseurs de la courtine. Dès qu'il fit jour, les survivants creusèrent le sol pour déterrer le drapeau. L'aigle reparut enfin entre les main crispées du porte-drapeau Ganichon qui, même en mourant, n'avait pas voulu s'en dessaisir »[réf. nécessaire].


« Prenant comme objectif la tour de Solférino, le 91° refoule les tirailleurs ennemis. Le sous-lieutenant de Guiseuil venait de planter le drapeau du régiment sur le terrain conquis lorsque l'arrivée des réserves autrichiennes arrête les progrès de nos troupes. Le porte-drapeau tombe grièvement blessé ; le drapeau, brisé par la mitraille, est ramassé par le sous-lieutenant Tollet qui est aussitôt frappé à mort. Le brave sergent Bourraqui, dit "La Guerre", prend des mains du mourant le précieux trophée mais il est blessé à son tour. Une lutte corps à corps avec les Autrichiens s'engage autour du drapeau qui est enfin sauvé grâce au dévouement des quelques hommes qui l'entouraient » [réf. nécessaire].


[modifier] 1870 à 1914

« Le 91ème se maintient toute la journée au nord de Vionville et tient en respect les Allemands qui tentent de déboucher de ce village. À la fin de la journée, le régiment, chargé par des masses de cavalerie, soutient bravement leur choc. Un moment, entouré par un gros de cavaliers, le drapeau allait être arraché des mains du sous-lieutenant Vial. Ce brave officier, qui devait mourir le lendemain à Saint-Privat, abat d'un coup de révolver le hussard qui a saisi l'aigle, pendant que la garde du drapeau repousse à la baïonnette les cavaliers qui l'entourent. Le régiment eut 10 officiers et 300 hommes hors de combat. Le colonel Daguerre reçut deux blessures » [réf. nécessaire]

[modifier] Drapeau du régiment

Son drapeau porte les inscriptions suivantes[1]:

Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
sa cravate porte la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée.

Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

[modifier] Première Guerre mondiale

[modifier] Entre-deux-guerres

[modifier] Seconde Guerre mondiale

  • 49e BATAILLON DE CHARS DE COMBAT LE 13 MAI 1940 - 8 JUIN 1940. A 20h45, le bataillon est établi en stationnement gardé au sud de Stonne, lorsqu'il est avisé que l'ordre primitif est annulé. Le bataillon est mis à la disposition du 91e RI (sous-secteur ouest de la 3e DIM) dans les conditions suivantes

Une Compagnie (1ère), doit se porter dans la région nord-est de la ferme de la Tuilerie (route Tanay-Chemery).

Une Compagnie (2e) vers le château du Mont-Dieu. LE 18 MAI. - Des missions d'appui sur les bois du Mont-Dieu sont effectuées au profit du 91eRI.

Une Compagnie (3e), vers la Grange au Mont.

P.C. B.C.C., Ferme de la Tuilerie avec P.C. 91e R.I.

Le bataillon reçoit le renfort de cinq chars du 45e BCC (trois de la 1ère et deux de la 2e).

LE 22 MAI. - Au matin le bataillon reçoit l'ordre d'occuper défensivement le bois du Mont-des-Grues (2 km est de Brieulles-sur-Bar).

Dans l'après-midi la 2e Cie exécute plusieurs contre-attaques locales avec les 51e, 67e et 91e RI empêchant leur encerclement et infligeant à l'ennemi des pertes sévères.

[modifier] 1945 à nos jours

91eRI (Beynes-Camp de Frileuse), dérivé du 5eRI.

[modifier] Fait d'armes faisant particulierement honneur au régiment

[modifier] liens

[modifier] sources

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007