Utilisateur:~Pyb/À faire/Classique

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L'école classique marque l'avènement de l'économie moderne. Cette pensée est historiquement développée en France et en Grande Bretagne au XVIIIe et XIXe siècle. Adam Smith est généralement considéré comme le père de l'économie moderne avec la publication en 1776 de son ouvrage majeur Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations. Il s'est inspiré de David Hume (1711-1776) ainsi que de Turgot. Les économistes britanniques Malthus, David Ricardo, et plus tard John Stuart Mill ont contribué au développement de la pensée classique.

Karl Marx invente le terme de classique, puis sera repris par Keynes dans sa Théorie Générale[1].

L'école Classique dominera le champ intellectuel économique entre la pensée physiocratique et jusqu'à la révolution marginaliste conduit par William Stanley Jevons (1871), Carl Menger et Leon Walras (1874).

Plusieurs thèmes regroupent les penseurs classiques, parmi lesquels la défense de la propriété privée, de l'initiative individuelle et de la concurrence, le rôle limité de l'État dans l'activité économique.

Marx est considéré par certains historiens de la pensée économique comme le dernier des classiques, il fit dans Le Capital une analyse approfondie et critique de cette pensée.

Parmi les nombreux auteurs mercantilistes, on peut citer notamment Adam Smith, David Ricardo, W. Jevons, Jean-Baptiste Say, John Stuart Mill, Pigou, et Alfred Marshall.

Sommaire

[modifier] Idées

Il existe entre ces auteurs une grande communauté de pensée. Libéraux, contemporains de la Révolution Industrielle en Grande-Bretagne, ils assistent à la naissance du capitalisme industriel et en sont les fervents défenseurs.

Plusieurs principes et postulats sont au centre de la pensée de cette école :

  • Tout d'abord, il existe un ordre social universel déterminé par la nature, dont les lois sont immuables et doivent être découvertes par les économistes. Toute intervention de l'État ne ferait qu'empêcher d'être cet ordre universel. Les libéraux prônent donc le « laissez faire, laissez passer », qui signifie en réalité « laissez les producteurs produire, laissez les marchandises circuler ». L'État n'a plus à être le régulateur de l'économie (le marché assure mieux que lui cette fonction), mais doit se limiter à ses fonctions régaliennes, ainsi qu'à la fourniture de biens publics.
  • Le moteur de l'activité économique est l'intérêt individuel : en ce sens, le libéralisme économique est un individualisme. Pour Adam Smith ou Turgot, l'intérêt de la collectivité est la somme des intérêts individuels ; mais surtout les intérêts particuliers, par le jeu de leurs interactions, concourent à l'intérêt général sans que ce soit leur objectif initial (phénomène que Smith désigne sous le terme de « main invisible »).
  • Enfin, l'individu est rationnel ; il recherche la réalisation de ses intérêts par l'enrichissement et permet donc l'accumulation des richesses, moteur du progrès de la société. Le marché harmonise de façon spontanée ces rationalités individuelles. Par ailleurs, l'individu n'est pas parfaitement égoïste : en plus de son intérêt personnel, il possède un « sens moral inné » qui favorise la coopération et la vie en société.

La différence essentielle entre les classiques anglais et les classiques français est dans leur conception de la valeur. Pour l'école anglaise, le travail est la seule source de la valeur (théorie de la valeur travail. Pour l'école française, la valeur est l'expression du désir que les hommes éprouvent pour les choses (théorie de la valeur subjective).

[modifier] Penseurs classiques

Les principaux économistes classiques et leurs ouvrages phares[2] :

Anne Robert Jacques Turgot (1727-1781), Réflexions sur la formation et la distribution des richesses (1766)
Adam Smith (1723 - 1790), Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776)
James Anderson (1739-1808)
Jeremy Bentham (1748-1832)
James K. Maitland, Earl Lauderdale (1759-1838)
Jane Haldimand Marcet (1769-1858)
Thomas Malthus (1776 - 1834), Essai sur le principe de population (1798)
Thomas Tooke (1774-1858)
Robert Torrens (1780-1864)
Sir Edward F. West (1782-1828)
David Ricardo (1772 - 1823), Principes de l'économie politique et de l'impôt (1817)
James Mill, (1773-1836)
John Ramsay McCulloch 1789-1864)
Thomas de Quincey (1785-1859)
Harriet Martineau (1802-1876)
Nassau William Senior (1790-1864)
John Stuart Mill (1806 - 1873), Principes d'économie politique (1848)
Harriet Taylor
Karl Marx (1803-1883)
Charles Hall (1745-1825)
Thomas Hodgskin (1787-1869)
John Gray (1799-1850)
John Francis Bray (1809-1895)
Antoine-Louis-Claude Destutt de Tracy (1754-1836)
Jean-Baptiste Say (1767 - 1832), Traité d'économie politique (1803)
Jean-Claude-Leonard Simonde de Sismondi (1773-1842)
Karl Heinrich Rau (1792-1870)
Friedrich B.W. Hermann (1795-1868)
John Elliot Cairnes (1824-1875)
Henry Fawcett (1833-1884)
Millicent Garrett Fawcett (1847-1929)
Henry Sidgwick (1838-1900)
John Shield Nicholson (1850-1927)
Charles Francis Bastable (1855-1945)
Ladislaus von Bortkiewicz (1868-1931)
Vladimir K. Dmitriev (1868-1913)
John von Neumann (1903-1957)
Michal Kalecki (1899-1970)
Piero Sraffa
Maurice H. Dobb
François Perroux (1903-1987)

[modifier] Illustrations

Adam Smith
Adam Smith
Turgot
Turgot
David Ricardo
David Ricardo

[modifier] Références

  1. http://www.theshortrun.com/classroom/doctrines/classicals.html
  2. http://cepa.newschool.edu/het/schools/ricardian.htm

[modifier] Sources

[modifier] Archives

L'école classique en économie regroupe des économistes du XVIIIe siècle siècle. Ses membres les plus important sont Adam Smith (1723-1791), David Ricardo (1766-1834), Thomas Malthus (1772-1823), John Stuart Mill, Thomas Malthus...

Ce courant est libéral. Les classiques sont d'accord sur le fait que l'économiste doit trouver des lois invariables (indépendantes du comportements des hommes), valables à toutes époques et à toutes régions du monde. Les principales règles qui le régissent sont:

  • Une intervention minimale de l'État dans le fonctionnement de l'économie;
  • La valeur des marchandises doit être la valeur d'échange (faculté d'une marchandise à être échangée contre une autre marchandise), dont la mesure va être le coût du travail (plus le coût du travail sera important, plus la valeur d'échange augmentera);
  • La division du travail, ou spécialisation. Chaque individu, plutôt que de fabriquer un objet entièrement va se spécialiser dans une tâche particulière de sa fabrication. Cela permet une augmentation de la production et donc une favorisation des économies d'échange.

[modifier] Voir aussi

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