511e régiment du train

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511e Régiment du Train
Période 1er août 1944
Pays France France
Branche armée de Terre
Type régiment du train
Garnison Auxonne
Couleurs vert et blanc.
Devise Passe Toujours
Inscriptions sur l'emblème INDOCHINE 1947-1954

Aujourd'hui basé à Auxonne, près de Dijon en Côte-d'Or, le 511e régiment du train est né en 1944 de la fusion entre les effectifs nécessaires à la constitution du nouveau groupe prélevés sur le 520e groupe de transport lui-même récemment créé.

Le 511e groupe de transport se forme à Clemenceau avec deux compagnies de transport, la 118e compagnie commandée par le lieutenant Labadie, issue du 28e escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train n°45, la 119e compagnie commandée par le lieutenant Valade, issue du 33e escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train n°48 du Maroc. Cette dernière unité mise sur pied à Fez le 16 août 1944 rejoint Clemenceau le 18 août 1944.

Sommaire

[modifier] Historique

Démantelé après la Seconde Guerre mondiale, il est reformé en 1947 en Indochine.
Il est composé des 1e et 2e compagnies de transport.
En 1956, le 511e s'installe à Auxonne.
Il devient en 1975 le 511e groupe de transport lourd et prend l'appellation de 511e régiment du train en 1978.
Son étendard lui est remis le 18 décembre 1980.

insigne de béret du train.
insigne de béret du train.

[modifier] Drapeau

Il porte l'inscription: [1]INDOCHINE 1947-1954

[modifier] Effectifs

Environ mille cent cinquante hommes et femmes (environ 60 officiers, 320 sous-officiers, 730 militaires du rang et 45 personnels civils), répartis en huit unités dont un unité de réserve opérationnelle. La composition du régiment est la suivante :

  • l'unité de commandement et de logistique,
  • deux unités de transport,
  • deux unités de ravitaillement,
  • l'unité d'appui-mouvement,
  • l'unité d'administration et de soutien
  • l'unité de réserve opérationnelle.

[modifier] Matériel

  • 70 motos ;
  • 100 véhicules légers de type P4 ;
  • 300 poids-lourds et assimilés.
  • 9 véhicules de l'avant blindé

[modifier] Subordination

  • Sur le plan territorial, le 511e régiment du train est rattaché à la région Terre Nord-Est dont l'état major est installé à Metz.
  • Sur le plan opérationnel, le 511 régiment du train est rattaché à la 1re brigade Logistique installé à Montlhéry en région parisienne.

[modifier] Mission et spécificité

Le 511e régiment du train est l'un des quatre régiment de transport et de soutien de l'Armée de Terre française. À ce titre, il assure des missions de transport logistique en temps de paix et sur les théâtres d'opérations.

  • La mission principale du régiment est d'assurer le soutien logistique d'une division de classe OTAN soit un effectif de 25 000 hommes d'une part et appuyer les mouvements d'une division à l'aide de l'unité de circulation routière.
  • le régiment assure deux missions spécifiques :
    • assurer le soutien logistique de la 27e brigade d'Infanterie de Montagne engagée en action autonome.
    • mettre en place un centre de regroupement et d'évacuation de ressortissant.

[modifier] Insigne et son évolution

La période de 1947 à 1956 explique la symbolique de notre insigne :
- L'étoile chérifienne à cinq branches sur fond rouge, marque le souvenir de la création du Groupe de Transport 801
Un détachement du Groupe de Transport 523 se rendra au Maroc à Aïn-Harouda où renforcé par des conducteurs et cadres Marocains, il permettra de former le GT 801 ; en souvenir les soldats et sous-officiers portent la Ceinture Rouge traditionnelle.
- La roue dentée rappelle l'Arme du Train.
- Les Armes de Paris soulignent la présence d'une forte proportion de cadres appartenant à l'époque au Groupe de Transport 523 stationné dans la région parisienne.
- Les épis de riz marquent la présence du Groupe de Transport 511 en Cochinchine, pays de deltas et de rizières.
- La tête de cheval rappelle que le groupe de Transport 511 a été constitué en 1945 à partir d'unités de Transport de l'Arme Blindée et Cavalerie.

[modifier] Particularité

Les sous-officiers et militaires du rang du 511e régiment du train portent la ceinture rouge lors des cérémonies militaires héritage historique.

[modifier] Historique détaillée du 511° régiment du Train

[modifier] Création du 511e Groupe de Transport

Le 511e Groupe de Transport est créé en Afrique du Nord à la date du 15 août 1944.
Par note de l'état-major général « Guerre » en date du 5 août 1944 il est prescrit au général commandant le 19e corps d'armée de mettre sur pied un Groupe de transport qui portera le n°511 et sera rattaché au Centre d'organisation du Train n°45 d'Alger[2]Les effectifs nécessaires à la constitution du nouveau groupe seront prélevés sur le 520e Groupe de transport lui-même récemment créé. Le 511e Groupe de transport se forme à Clemenceau avec deux compagnies de transport, la 118e Compagnie commandée par le Lieutenant Labadie, issue du 28e Escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train n°45. la 119e Compagnie commandée par le lieutenant Valade, issue du 33e Escadron de Tradition du Centre d'Organisation du Train n°48 du Maroc. Cette dernière unité mise sur pied à Fez le 16 août 1944 rejoint Clemenceau le 18 août 1944.

[modifier] Campagne de France 1944 / 1945

Le Groupe de Transport 511 embarqué le 23 septembre à Oran sur les s/s « Marlon Bovard » et « Bancroff » débarque à Toulon à partir du 4 octobre 1944. Stationné à Toulon puis Marseille il assure les transports logistiques du grand port méditerranéen dans le cadre des unités de la base Delta. Au cours de ces missions le Groupe arrête deux prisonniers italiens évadés le 12 novembre 1944.
Le 24 novembre le G.T. 511 renforcé par la 109e Compagnie de transport de G.T. 510 mais laissant en subsistance à Marseille sa 119e Compagnie gagne la Franche-Comté et stationne à Besançon puis Serre-les-Sapins (Doubs). Le 1er décembre ses unités sont à Fontaine, Gondevans, Fontenelle et Uzelle (Doubs) puis à Soye (Doubs) à la fin de l'année. Le groupe est alors rattaché aux réserves générales « Train » de la 1re Armée. Les véhicules du groupe assurent pendant deux les transports de ravitaillement sur les arrières de l'Armée et notamment à destination de Belfort, Montbelliard, Ronchamp, Champagney.
Le 1er mars 1945, la 119e compagnie qui a été maintenue à Marseille depuis novembre 1944 est définitivement retirée du groupe et son personnel sert à constituer la 182e Compagnie de transport de matériel de la 14e division d'infanterie[3]. Cependant le souvenir de l'unité est maintenue au corps grâce à une section de la 118e Compagnie (la 4e aux ordres du lieutenant Fuchs) qui prend le 8 mars 1945 l'appellation de « section de tradition 1/119 » et reste en subsistance à la 118e Compagnie de transport. A compter du 19 mars 1945[4], l'état-major du 511e Groupe de transport disparaît, la 118e Compagnie de transport et la section de tradition 1/119 sont mis en subsistance au 510e Groupe de Transport. Elles sont en avril 1945 à Dalhenheim en Alsace.

[modifier] Campagne d'Allemagne 1945

A partir du 20 avril les sections de transport de la 118/511 et la section 1/119 opèrent en Allemagne à Bühl, Karlsruhe, Donaueschingen. Elles terminent la campagne à Hergensweiller près de Lindeau au bord du lac de Constance. Le 16 juillet 1945 les unités du 511e Groupe de transport sont dissoutes aux F.E.A.[5]

[modifier] Campagne d'Indochine 1947 /1954

Période mars 1947-décembre 1949

Embarqué à partir du 28 mars 1947 sur les s/s « Champollion » et « Abbeville », le groupe débarque à Saïgon entre le 20 avril et le 2 mai 1947. Son nouveau chef est le lieutenant-colonel Montintin. Les unités gagnent le camp Pétrus-Ky à Saïgon.
Le 3 mai suivant et à compter du 1er mai 1947 la compagnie hors rang est dissoute et les deux unités de transport s'administrent isolément. Le 5 juillet ces deux compagnies s'installent au Camp Meyer à Saïgon et elles sont rattachées pour emploi au Groupement des unités réservées du Train (GURT).
La 2e compagnie gère jusqu'au 1er janvier 1948, époque à laquelle elle confiera cette mission à la 1/511, l'état-major du GURT, le détachement « Train » du Sud Annam et celui de Ban-me-Thuot, le détachement « Train » des Infirmiers coloniaux de Cochinchine (DAIC-TRAIN) ; elle est alors commandée par le capitaine Lochereau.
Jusqu'à la fin de 1947, les deux unités du groupe assurent le service du port de Saïgon et exécutent de multiples convois vers Dalat, Ban-me-Thuot, Kratie, Savannakhet. Le 19 décembre 1947, un fort élément du groupe tombe dans une embuscade à Dong-Xoai au Nord de Saïgon et le 511 compte son premier mort au combat en Indochine. Le 31 décembre 1947, l'état-major du G. T. 511 est dissous et les deux compagnies de transport deviennent autonomes[6]. Pendant deux années la 1/511 et la 2/511 vont ainsi chacun de leur côté poursuivre leur action sur les différents territoires de l'Indochine.

[modifier] Compagnie autonome de transport 1/511

Elle assure l'exécution des convois réguliers vers les Haut-Plateaux, le Laos et le Cambodge puis à partir du 1er janvier 1948 administre le détachement de circulation routière n°73 (D. C. R 73) ainsi que le détachement « Train » des infirmiers coloniaux et celui de la compagnie de quartier général 72/29.
Au cours de ses multiples missions l'unité accomplit une tâche ingrate qui ne va pas sans réactions de l'adversaire notamment le 6 août 1947 à CU-CHI (Cochinchine), le 23 décembre 1947 à Dong-Xoi, le 26 juillet 1948 Cu-Chi et le 9 juin 1949 au sud de Mytho. Elle opère fréquemment en Cochinchine avec les unités d'intervention à Vinh-Long, Ssoctrang, dans la pointe de Camau, à Bien-Hoa, Llong–Than et au Cambodge. Elle obtient les félicitations écrites du général commandant le territoire français de l'Indochine sud le 1er août 1947 et 21 citations individuelles de 1947 à 1949.
Commandé par le capitaine Barre à compter du 10 octobre 1948, elle cesse de gérer le D. C. R. 73 le 1er janvier 1949. Ce dernier devenant unité autonome sous l'appellation de 73e Compagnie de Circulation Routière, administrera alors l'état-major du GURT. La 1/511 est dissoute le 30 septembre 1949, son personnel et ses matériels venant grossir ceux du Groupe de transport 801 qui débarque à Saïgon et va lui-même prendre l'appellation de 511e groupe de transport le 1. 1.

[modifier] Compagnie autonome de transport 2/511

Passée aux ordres du lieutenant Le Cornec le 25 février 1948, la compagnie poursuit pendant deux mois ses missions de transport en Cochinchine, au Cambodge et au Laos. Le 1er mai suivant fixe à la disposition du Train des troupes françaises d'Indochine du Nord (TFIN), elle quitte Saïgon trois jours plus tard sur le LST « 347 » à destination du Tonkin. Débarqué à Haiphong le 9 elle s'implante à Khe-Tu en zone Frontière, assurant de là de multiples convois sur la route coloniale n°4.
Relevé par la 1re compagnie coloniale de transport du G. T. 515 le 8 octobre 1948, elle gagne Hanot. Elle opère alors en renforcement des troupes de secteur du delta, participe aux opérations « Ondine 1et 2 », « Pégase », « pin parasol », « Diane », « Pomone », « Bastille », subit plusieurs attaques dont le 11 juillet 1949 dans le secteur d'Hoa-Binh et perd deux camions qui sautent sur des mines. Elle comprend outre ses trois sections de camions, une section de véhicule amphibie. Elle obtient 43 citations individuelles durant les années 1948 et 1949. Dissoute le 31 décembre 1949, la 2/511 donne alors naissance à la 2e Compagnie du Groupe de transport 515.

[modifier] Période 1950 / 1954

Le 1er janvier 1950 le 511e Groupe de Transport est reformé à partir du Groupe de transport 801 qui débarque à Saïgon le 28 septembre 1949 et change d'appellation[7]. Sous le commandement du chef d'escadron Fremiot existent alors : - l'état-major du groupe - la compagnie 1/511 (ex 1re compagnie du G. T. 801 basée à Phu-My dans la banlieue de Saïgon - la compagnie 2/511 (ex 2e compagnie du G. T. 801 stationnée au camp Meyer). Le groupe va exécuter essentiellement les convois réguliers à longue distance à partir de Saïgon vers le Cambodge, le Laos, les Hauts-Plateaux et le Centre Annam subissant de sévères attaques qui se soldent par des pertes sérieuses mais aussi par de beaux titres de gloire.
Le 3 janvier 1950, le convoi Saïgon-Ban Me Thuot est attaqué entre PK 73 et PK 75. Au cours de l'engagement le lieutenant Leccia est porté disparu, un conducteur est tué, cinq camions sont brûlés et deux fusils perdus. Le dégagement du convoi n'est possible qu'après un vif combat.
Entre le 17 janvier et le 26 janvier 1950, trois attaques ont encore lieu contre le même convoi, généralement au nord de Dong-Xot, entraînant des pertes d'hommes et de matériel.
Le 23 février 1950, trois groupes de combat rebelles disposant d'armes automatiques montent une embuscade contre l'élément de dépannage lourd du groupe qui de rendait au devant de la colonne de transport faisant mouvement de Savannaket à Saïgon. L'affaire a lieu à dix kilomètres au nord de Kratie. Grâce à une riposte immédiate de l'officier chef de l'élément, les Viet-Minh sont repoussés et perdent plusieurs tués et blessés.
Du 25 février 1950 au 30 avril suivant en deux mois d'opérations, les véhicules du groupe subissent six nouvelles attaques par tirs d'armes automatiques ou assauts de rebelles sur des camions isolés. Chaque fois ils réussissent à se dégager aux prix de pertes négligeables grâce à la rapidité de riposte des soutiens portés. Toutefois un officier est assassiné le 30 avril 1950 à Savannaket d'une rafale de pistolet mitrailleur.
Le 5 juillet 1950, un chef de section force avec six véhicules le passage d'une embuscade dans la région de Stung-Treng au Cambodge, ses conducteurs combattant à pied. Le 24 août 1950 c'est le serre-file du convoi de Ban-Me Thuot déjà durement accroché le 26 avril précédent sur la route coloniale n°13 qui disperse avec l'aide du soutien porté et de son « scout-car » un fort élément rebelle ayant monté une embuscade de deux kilomètres entre les ponts de Phuoc-Vinh et du Song-Be.

Entre septembre et novembre 1950 les convois du groupe subiront trois autres attaques et le 7 novembre 1950 entre Phuoc–Hoa et Ann-Binh au PK 73 un brigadier bien que cinq fois blessé réussira à sauver son véhicule de la destruction. Il sera cité à l'ordre de l'Armée.
Pour toutes ces actions, cadres et conducteurs du 511e Groupe de transport recevront 46 citations individuelles entre mars 1950 et décembre 1950.
L'année 1951 voit se poursuivre l'exécution des convois réguliers à longue distance qui amènent les véhicules du 511 de Saïgon vers Phnom-Penh, Savannaket, Kratie, Pakse, Ban Me Thuot, Pleiku, Dalat. Au cours de ces longs déplacements qui durent plusieurs jours pendant lesquels les véhicules civils sont fréquemment incorporés aux rames militaires, le danger est permanent et les attaques rebelles incessantes. On en compte trois pour le seul mois de janvier 1951 dont celle du 23 entre Phuoc-Hoa et Ann-Binh qui coûte au groupe 2 blessés et 2 véhicules détruits. Cinquante huit citations viendront récompenser ces durs efforts. C'est le 31 décembre 1951, que le général d'Armée De Lattre de Tassigny cite le 511e Groupe de transport à l'ordre de la division par ordre général n°2608. En 1952 tout en poursuivant les mêmes missions, le 511 est transformé en groupe de transport de réserve général. A ce titre il va participer plus étroitement aux transports opérationnels avec les unités de légion, de parachutistes, d'infanterie coloniale. Ce sont d'abord, des petits éléments de transport qui sont mis à la disposition des Forces Terrestres du Sud Vietnam. Puis, le 1er décembre 1953, la 1re Compagnie du Groupe de transport 511 constitue un détachement opérationnel placé en renforcement des moyens du Train du Laos. Pendant trois mois ce détachement accomplit, dans des conditions difficiles, de nombreux transports participant à l'incessante montée des approvisionnements, sur la R. C. 13, de Pakse à Seno, malgré les destructions sur des itinéraires contrôlés par les rebelles.
Le 26 janvier 1954, sur la RC 9, à 8 km de Phalane au milieu d'une jungle de broussailles, un élément de transport opérationnel formé de véhicules appartenant à la 1re Compagnie du Groupe de transport 517, la 1re Compagnie de Transport Laotienne et la 1re Compagnie du Groupe de transport 511, subit une puissante attaque viet-minh. L'élément se dégage après une vraie bataille rangée, au cours de laquelle plus de vingt véhicules sont détruits. A peine rentrée à sa base, la 1/511e GT forme un nouveau détachement opérationnel et participe à l'opération « Atlante » au Centre Vietnam. Après le débarquement sur les plages de Nha-Trang, puis de Qui-Nhon, le détachement assure, pendant cinq mois, au profit de la base opérationnelle « W », les transports de ravitaillement des plages de débarquement aux lieux de stationnement des différents services.
Le 27 juillet 1954, cessent les hostilités.
En huit années d'opérations ininterrompues, le 511e Groupe de Transport aura perdu au combat 32 officiers, sous-officiers et hommes de troupe tués et 55 blessés, recevant pour fait de guerre en plus d'une citation collective, 579 citations individuelles, 11 médailles militaires et 1 croix de chevalier de la légion d'honneur.
Après le « cessez-le feu », le Groupe est renforcé d'une troisième compagnie commandée par le capitaine Vigouroux, créée le 1er régiment de transport d'Extrême-Orient formé à la date du 1er novembre 1954.

[modifier] Période 1955 / 1956

Le Groupe va désormais appliquer son effort aux transports de troupes, et de réfugiés rassemblés dans le sud Viêt Nam ainsi qu'à l'acheminement de matériels divers à destination du Laos et du Cambodge. Il participe également au service du port de Saïgon. En quatorze mois, malgré les difficultés dues à la compression des effectifs les compagnies inscrivent à leur actif près de 4 millions de kilomètres parcourus, 210 000 tonnes de matériel transporté et 230 000 personnes véhiculées.
Le 10 avril 1956, commence le reversement des camions à l'établissement du matériel d'Hang-Thong-Tay dans la banlieue de Saïgon et le 3 mai le personnel embarque sur le « Tasmania »à destination de l'Afrique du Nord. Après une escale à Alger et le départ de la plupart des hommes de troupe marocains en congé de fin de campagne, le groupe arrive à Marseille le 10 juillet 1956. Acheminé par voie ferrée il rejoint sa nouvelle garnison métropolitaine à Auxonne où il s'installe au quartier Marey-Monge.

[modifier] 7e régiment du Train

Le 17 mai 1958, en vue de réaliser une centralisation administrative des Corps de l'Arme du Train stationnés à Auxonne, le ministre décide de créer dans cette garnison à compter du 1er juillet 1958 le 7e régiment du Train. Ce régiment est formé au quartier Bonaparte à partir du 511e Groupe de transport et du Centre d'Instruction du Train n°157 qui conservent toutefois leurs structures.
Le 31 décembre 1962, le 7e Régiment du Train est dissous ce qui permet au 511e Groupe de transport et au Centre d'Instruction n°157 de retrouver leur autonomie. Le G. T. 511 s'installe définitivement au Quartier Bonaparte.

[modifier] Implantation à Auxonne et évolution (1956-1993)

Caserne Bonaparte à Auxonne
Caserne Bonaparte à Auxonne

Le 10 juin 1956, acheminé par voie ferrée, le reliquat du personnel marocain et les Européens du GT 511, sous les ordres du chef d'escadron Mario, arrivent à Auxonne. Le groupe de transport 511 est rapidement équipé de véhicules rénovés (GMC). Il s'installe d'abord au quartier Marey-Monge. Des personnels marocains ayant suivi leur unité, les traditions demeurent : en septembre 1956, le Mouloud est fêté à Auxonne.

[modifier] Années 1958 - 1962

Le 1er juillet 1958, avec le centre d'instruction N° 157, sis au quartier Bonaparte, il forme le 7° Régiment du Train, sous les ordres du lieutenant-colonel Coujitou.
Sa composition est alors la suivante :
Une compagnie de commandement et des services, un centre FRAC, un groupe de transport de deux compagnies.

[modifier] Années 1963-1975

Le 1er janvier 1963, le Groupe de Transport 511 retrouve son autonomie. Il demeure au quartier Bonaparte. Il se compose d'un escadron de commandement et des services auquel appartient un petit centre d'instruction, et de deux Escadrons de transport.
De novembre 1967 à avril 1968, l'escadron commandé par le capitaine Hubert, est mis à la disposition du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques de Grenoble. Stationné caserne De Beaune, naguère Centre d'Instruction Armes Spéciales, il participe au soutien logistique de cette manifestation. En 1971, Groupe de Transport de « Réserve ministérielle » il perçoit des camions SIMCA 4X4 tous chemins.

[modifier] Années 1975-1978

Le 1er janvier 1975, il prend l'appellation de 511° Groupe de Transport Lourd. Simultanément, il est doté d'ensembles gros porteurs UNIC P.270 A 2M, de 20 tonnes de charge utile. Cette transformation confirme sa vocation de temps de guerre, comme de temps de paix : l'accomplissement de transports routiers à longue distances.

[modifier] Années 1978-1984

Suite à la réorganisation de l'Armée de Terre, en 1977, le 511° Groupe de Transport lourd devient 511° Régiment du Train du corps d'armée le 1er juillet 1978. Il est doté des camions tactiques 4 tonnes et remorques 3,5 tonnes. Il reçoit la mission de participer au fonctionnement de la chaîne des ravitaillements au sein de la 1° Brigade Logistique, en coopération avec les deux autres Régiments du Train de corps d'armée, les 516° RTCA et 508° RTCA. Responsable de l'organisation et du fonctionnement du Groupement de Ravitaillement Arrière (GRAR), le 511° RTCA a la mission de :
réceptionner - transborder - allotir - réguler et acheminer les ravitaillements du 10 corps d'armée.

Il est renforcé en temps de guerre par des unités des services destinées à tenir les zones techniques (ZTQ), à identifier et éventuellement, à allotir les ravitaillements. Pour remplir ses missions, le 511° RTCA dispose d'un potentiel utile de :
200 attelages de 7,5 tonnes, 40 camions citernes de 5 m3, 15 chariots élévateurs, 9 grues légères et moyennes.

Le peloton 511RT-BFE, unité formant corps aux ordres de l'état-major de l'armée de Terre, est créé le 12 juin 1980. Doté de 4 véhicules de transport d'éléments sensibles de systèmes d'armes nucléaires, il remplit sa mission au profit des trois armées. Le lieutenant-colonel Charue est chef de corps ; le lieutenant Dornier est chef de peloton ; 19 personnels d'active lors de son homologation début 1982 ; la moitié sont des sous-officiers certifiés auto-engins-blindés (AEB). Le sigle BFE n'a pas de signification particulière.

  • Le 18 décembre 1980, le 511° Régiment du Train de corps d'armée reçoit son étendard des mains du général de corps d'armée Lemattre, commandant le 10 corps d'armée et la 6° Région Militaire.
  • L'emblème du Régiment porte dans ses plis la mention « Indochine 47-54 » et sur sa cravate la Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec étoile d'argent.

En 1982, le 511° RTCA reverse la majeure partie de ses camions GBC 8 KT. Il perçoit des TRM 4000 SAVIEM, poursuivant son évolution. Du 22 avril au 14 octobre 1982, il participe au sein de la Force d'Intervention des Nations unies au Liban (FINUL) au 9° mandat fixé par l'ONU avec 4 officiers, 16 sous-officiers et 65 militaires du rang du 3° Escadron de Transport aux ordres du capitaine Bidzinski.

[modifier] Années 1984 et suivantes

Avec la création de la Force d'Action Rapide, le Régiment perd sa vocation de RTCA et est intégré, le 1er juillet 1984, à la Brigade Logistique de la Force d'Action Rapide. Cette transformation en Régiment de transport-circulation de la FAR, lui permet, tout en se professionnalisant, d'être doté d'un matériel moderne et opérationnel. Il met en œuvre la chaîne des ravitaillements de la BL de la FAR avec un escadron de commandement et des services et 4 escadrons de transport, renforce la chaîne santé avec un Escadron de transport sanitaire et participe à l'appui mouvement des divisions de la FAR avec un escadron de circulation est le digne héritier de la 61° compagnie de circulation routière (61°CCR) et prend l'appellation de : 61° Escadron de Circulation. Dès le 12 juin 1984, il prend part à l'opération Manta au Tchad avec un détachement composé d'un sous-officier et de 14 militaires du rang. Les personnels posent le pied à N'Djamena le 21 juillet 1984, parcourent 20 000 km, transportent 900 tonnes de matériel et retrouvent le sol Français le 22 novembre 1984. Dans le même temps, il fournit des personnels en République Centre Africaine à Bouar et à Bangui, relevés tous les 4 mois.

Du 23 septembre 1985 au 3 avril 1986, le régiment a fourni à la Force d'Intervention des Nations unies au Liban pour le 16°mandat :
1 officier,
4 sous-officiers,
26 militaires du rang.

Jusqu'en 1991, le 511° RT fournira sous-officiers et militaires du rang en relève de postes individuels pour chacun des mandats de la FINUL.

En 1989, le 511° Régiment du Train, poursuivant son équipement, se voit doter des Peugeot P4 remplaçant les Jeep et du nouveau véhicule de transport logistique à plateau déposable (VTL) avec remorque de 26 tonnes de charge utile.

Le 14 juillet 1989, le 511° RT, sous les ordres du colonel El Iman, participe au défilé sur les Champs-Elysées à Paris. Au cours de l'exercice FARTEL, en septembre 1989, il expérimente le nouveau concept de ravitaillement. Le régiment est, alors, commandé par le Lieutenant Colonel Roux.

L'année 1990 allait être marquée par le plus grand engagement de l'armée Française depuis la guerre d'Algérie : la Guerre du Golfe.

Le 17 septembre 1990, le 511° Régiment du Train est engagé dans l‘opération SALAMANDRE. Le 20 septembre, le 2° Escadron de Transport renforcé de personnel de l'Escadron de Commandement et de services, du 1° Escadron de Transport et du 61° escadron de circulation, embarque à Toulon pour l'Arabie saoudite sur le Corse avec à son bord :
5 officiers,
24 sous-officiers
89 militaires du rang.

Le 2° Escadron de Transport est alors commandé par le capitaine Régis; 120 matériels roulants dont 26 VTLR, 40 TRM 4000 avec attelages sont embarqués sur l'Atlas et le Sainte-Baume.
9 jours plus tard, hommes et matériels sont débarqués à Yambu, port situé sur la mer Rouge et incorporent le Groupement de Soutien Logistique (GSL) créé pour les besoins de l'opération. Bientôt, Salamandre change d'appellation et devient l'opération Daguet. D'emblée, le 511°RT participe aux convois logistiques en direction de la Cité du roi Khaled (CRK) distante de 1200 km.. Le 17 décembre 1990, le régiment fournit un renfort de 2 officiers, 4 sous-officiers et 17 militaires du rang ainsi que près de 150 véhicules dont 56 VTLR supplémentaires. Le 18 janvier 1991, totalement intégré à la zone d'appui logistique prés de la frontière irakienne, il poursuit ses ravitaillements au profit de la division Daguet. L'opération « Tempête du Désert » débute le 23 février 1991 par le franchissement de la frontière Irakienne avec les pelotons de VTLR des lieutenants Enfru et Fohrer notamment.

Pendant 3 jours, le 511° RT, constamment sur la brèche, avec tous ses moyens, sur un terrain difficile et sous menace chimique, au plus prés de l'action offensive terrestre, donne une brillante démonstration de ses capacités.

Le 28 février 1991 à 6 heures, l'offensive terrestre se termine, l'opération Daguet est un succès.
Concrétisant ses services pour la libération du Koweït, le 2° Escadron de Transport est cité à l'ordre du corps d'armée et se voit attribuer la Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec étoile de vermeil. Ses personnels reçoivent les récompenses individuelles suivantes :

62 Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures dont :

24 à l'ordre de la division avec étoile d'argent 33 à l'ordre de la Brigade avec étoile de bronze 5 à l'ordre du Régiment avec étoile de bronze

Cette opération de guerre éclair a exigé de parcourir 3 700 000 kilomètres et n'a entraîné aucune perte humaine.

Le 8 juin 1991, les derniers personnels et le reste des matériels quittent le sol Saoudien mettant ainsi fin à l'opération Daguet. Parallèlement au démontage de l'opération Daguet, le 6 mai 1991, le 511° Régiment du Train fournit 6 TRM 4000 avec attelages conduits par des personnels du 1° Escadron de Transport pour l'opération humanitaire LIBAGE au Kurdistan.
Les personnels assurent au sein de la base logistique le ravitaillement et le fonctionnement des relais humanitaires entre Silopi (Turquie) et le territoire Irakien sur un terrain montagneux et très accidenté. Cette mission de courte durée, achevée le 19 juillet 1991, aura permis, s'il était encore besoin de le démontrer, la haute valeur des transporteurs du 511° RT.

Le 30 juin 1991, le 61° Escadron de Circulation, digne successeur de la 61° Compagnie de Circulation Routière, est dissous.

Le 1er juillet 1991, le 511° Régiment du Train change de structure, et crée, en lieu et place du 61° EC. dissous, le 3° Escadron de Transport. Il comprend alors un Escadron de commandement et des services et quatre escadrons de Transport. Il est doté de 200 VTLR 36 citernes 5 m3, 48 sanitaires, 12 grues moyennes et lourdes, 12 chariots élévateurs et 12 canons de 20mm.

Le 14 juillet 1991, le 511° Régiment du Train participe avec les VTLR couleur sable, au sein du GSL reconstitué pour la circonstance, et, ainsi qu'avec toutes les troupes ayant contribué au succès de l'opération Daguet, au grand défilé sur les Champs-Elysées à Paris.

Le 15 février 1992, le Régiment fournit, dans le cadre de la Mission Préparatoire des Nations unies au Cambodge (MIPRENUC) 5 militaires du rang et quelques véhicules légers. Le 14 mai 1992, le capitaine Patureau-Mirand rejoint le Cambodge en qualité d'observateur des Nations unies.

Du 13 au 21 juin 1992, le 511° RT participe à l'exercice FARFADET et expérimente la mise sur pied et le fonctionnement d'un Centre d'Evacuation des ressortissants appelé CENTREVAC. Cette mission nouvelle est confiée au 1° Escadron de Transport. Des milliers de Français séjournent dans des pays étrangers et dans le cas d'une brusque tension où les ressortissants Français en danger, seraient amenés à évacuer leur pays d'accueil, la Force d'Action Rapide ordonnerait au régiment d'installer un CENTREVAC qui traiterait à ce moment-là 500 évacuations par jour : hommes, femmes et enfants.
Le 1er juillet 1992, l'escadron de commandement et des services devient, comme tous les ECS de l'arme, l'escadron de commandement et de logistique.

Le 29 septembre 1992, le Régiment met à la disposition de l'Autorité Provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC) 4 militaires du rang. Le même jour, il donne à la Force de Protection des Nations unies (FORPRONU) en ex-Yougoslavie 4 militaires du rang au sein du Détachement de Soutien Logistique.
Le 16 novembre 1992, le chef d'escadron Florit rejoint à son tour, le Cambodge pour une durée de 8 mois, comme observateur des Nations unies.
Le 14 décembre 1992, l'ONU déclenche l'opération « Rendre l'espoir » en Somalie, le 511° régiment du Train, commandé par le lieutenant-colonel Clerc, fournit son plus fort contingent de professionnels depuis la Guerre d'Algérie pour l'opération baptisée « ORYX ».

9 officiers, 37 sous-officiers et 184 militaires du rang débarquent à Mogadiscio entre le 25 et le 27 décembre 1992 avec près de 150 matériels roulants. Les personnels du 511° RT représentent le plus important détachement de tous les Régiments Français présents en Somalie et remplissent, outre les missions de transport au profit des forces et des organismes humanitaires, le soutien du bataillon de soutien logistique (BSL) et de la Base Logistique Aéroportuaire (BLAP). Sur des pistes cassantes, et dans des conditions climatiques éprouvantes, le 2° Escadron de Transport aux ordres du Capitaine Bodlenner assure sans discontinuer le ravitaillement des forces entre Mogadiscio et Hoddur distant de 450 kilomètres, livre le carburant, l'eau très rare dans ce pays, les équipements, la nourriture dans les sites les plus reculés du territoire somalien.
Le 6 mars 1993, au cours d'une mission de transport, entre Mogadiscio et BAIDOA distant de 250 km, les conducteurs de 1° classe Nunes Carlos et Dueme Ronnie du 1° escadron de transport se tuent dans un accident de la circulation, au volant d'un TRM 4000.

Dans la première quinzaine d'avril, la majorité des personnels terminent l'opération et rejoignent la métropole.
Le 2 avril 1993, le régiment fournit la relève d'un peloton. Commandé par le lieutenant Thierry-Marjollet, 4 sous-officiers et 37 militaires volontaires actions extérieures (AVAE) participent à l'opération Organisation Nations unies en Somalie (ONUSOM II) et poursuivent à partir d'HODDUR puis BAIDOA les ravitaillements des casques bleus en Somalie.

Les derniers éléments de l'opération « Oryx » quittent l'océan Indien et Mogadiscio le 15 mai 1993.
Le 2 août 1993, le 511° RT assure la relève du peloton en Somalie avec 2 officiers, 6 sous-officiers et 33 militaires du rang. Le chef d'escadron Buisson, le lieutenant Pere et leurs personnels poursuivent les missions humanitaires dans le cadre d'ONUSOM II et continuent l'œuvre entreprise depuis décembre 1992.

Le peloton 511RT-BFE est dissous le 31 août 1993. La majorité de l'effectif rejoint l'école d'application du Train à Tours afin de renforcer l'autre peloton BFE.

[modifier] Devise du 511° régiment du Train

  • "PASSE TOUJOURS"

[modifier] Liste des chefs de corps

[modifier] Groupe de Transport 511

LES CHEFS DE CORPS DU GROUPE DE TRANSPORT 511

Du 1er mai 1947 au 31 décembre 1949, l'État-Major et la compagnie Hors Rang du Groupe de Transport 511 étant dissout, n'ont subsisté que deux compagnies autonomes de Transport du TRAIN : la 1/511°GT et la 2/511° GT.

  • 1. - Chef d'escadron PROSNIER 1er août 1944 au 30 novembre1944
  • 2. - Chef d'escadron de la VILLE MOYSAN 1er décembre 1944 au 30 juin 1946
  • 3. - Chef d'escadron PAQUIER 1er juillet 1946 au 3 juillet 1946
  • 4. - Lieutenant-colonel MONTINTIN 1er août 1946 au 30 avril 1947
  • 5. - Chef d'escadron FREMIOT 1er janvier 1950 au 30 mars 1952
  • 6. - Chef d'escadron MUNINGER 31 mars 1952 au 15 janvier 1953
  • 7. - Chef d'escadron MONSANG 1er mars 1953 au 9 octobre 1953
  • 8. - Chef d'escadron CARASSOU 10 octobre 1953 au 9 juin 1954
  • 9. - Chef d'escadron JEGOU 10 juin 1954 au 30 septembre 1954
  • 10. - Chef d'escadron CAMUS 1er octobre 1954 au 30 juin 1955
  • 11. - Chef d'escadron MARIO 1er juillet 1955 au 15 mai 1957
  • 12. - Chef d'escadron CLAUSSE 16 mai 1957 au 12 janvier 1960
  • 13. - Chef d'escadron CHAUMONT 13 janvier 1960 au 31 décembre 1961
  • 14. - Chef d'escadron VEYRAC 1er janvier 1962 au 15 octobre 1962
  • 15. - Chef d'escadron ODINOT, (p v t) 16 octobre 1961 au 3 septembre 1963
  • 16. - Chef d'escadron HAUGADES 4 septembre 1963 au 1er février 1966
  • 17. - Chef d'escadron GROS 2 février 1966 au 16 mars 1969
  • 18. - Chef d'escadron ESCALIER (p i) 17 mars 1969 au 20 juillet 1969
  • 19. - Chef d'escadron MICHEL-LEVY 21 juillet 1969 au 22 juillet 1971
  • 20. - Chef d'escadron MALARD 23 juillet 1971 au 30 juin 1972
  • 21. - Lieutenant-Colonel MALARD 1er juillet 1972 au 22 juillet 1973
  • 22. - Chef d'escadron THOMAS 23 juillet 1973 au 30 juin 1975
  • 23. - Lieutenant-colonel THOMAS 1er juillet 1975 au 3 octobre 1975
  • 24. - Chef d'escadron LASCARAY 4 octobre 1975 au 31 décembre 1975
  • 25. - Lieutenant-colonel LASCARAY 1er janvier 1976 au 15 septembre 1977
  • 26. - Lieutenant-colonel JOULAIN 15 septembre 1977 au 10 août 1979

[modifier] 511° régiment du Train

LES CHEFS DE CORPS DU 511° REGIMENT DU TRAIN

  • 1. - Lieutenant-colonel Michel CHARUE 10 août 1979 au 11 août 1981
  • 2. - Lieutenant-colonel Yves RENAUDIN 11 août 1981 au 29 août 1983
  • 3. - Lieutenant-colonel CHENAVAS 30 août 1983 au 5 septembre 1985
  • 4. - Lieutenant-colonel DUMONT 6 septembre 1985 au 3 septembre 1987
  • 5. - Lieutenant-colonel EL IMAN 4 septembre 1987 au 1er juillet 1989
  • - Colonel EL IMAN 2 juillet 1989 au 8 septembre 1989
  • 6. - Lieutenant-colonel ROUX 9 septembre 1989 au 9 septembre 1991
  • 7. - Lieutenant-colonel CLERC 10 septembre 1991 au 30 septembre 1993
  • - Colonel CLERC 1er octobre 1993 au 30 juin 1994
  • 8. - Lieutenant-colonel LEROUX 30 juin 1994 au 30 novembre 1995
  • - Colonel LEROUX 1er décembre 1995 au 25 juin 1997
  • 9. - Lieutenant-colonel HABART 26 juin 1997 au 30 novembre 1999
  • - Colonel HABART 1er décembre 1999 au 30 juin 2000
  • 10. - Lieutenant-colonel ETIENNE 1er juillet 2000 au 30 septembre 2000
  • - Colonel ETIENNE 1er octobre 2000 au 1er juillet 2003
  • 11. - Lieutenant-colonel GILBERT 2 juillet 2000 au 30 juin 2003
  • - Colonel GILBERT 1er juillet 2003 au 30 juin 2004
  • 12. - Colonel JACQUEMENT 1er juillet 2004 au 30 juin 2006
  • 13. - Colonel C. MOORES 1er juillet 2006

[modifier] Notes et références

  1. Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007
  2. Le centre d'organisation du Train n°45 a été créé le 1er décembre 1943. Il comprend quatre unités territoriales et quatre compagnies de passage et administre toutes les formations du Train nouvellement créées en Algérie.
  3. D.M. n° 1552 EMGG/I du 9 février 1945.
  4. Note de service n°732/2 du colonel commandant le Train de la 1re Armée en date du 19 mars 1945.
  5. D.M n°10238/EMA/I du 18 juillet 1945.
  6. Note n°20564 T/P du 31 décembre 1947 du commandant du Train en Extrême-Orient.
  7. Le 801e Groupe de transport est lui-même directement issu, du 523e Groupe de transport stationné au quartier Mortier à Paris, désigné collectivement le 26 avril 1949 comme groupe de transport de « renfort spécial » aux TOE. Un détachement du G. T. 523 se rendra au Maroc à Ain-Harouda où renforcé par des cadres et conducteurs marocains il permettra de mettre sur pied en juillet 1949 le G. T. 801.

[modifier] Liens externes

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