12e régiment de cuirassiers
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12e Régiment de Cuirassiers | |
insigne régimentaire du 12e régiment de cuirassiers. |
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Période | 1668 |
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Pays | France |
Branche | armée de terre |
Type | Régiment de Cavalerie |
Rôle | Cavalerie |
Devise | Ils jouent dans le danger Au danger mon plaisir |
Inscriptions sur l'emblème | AUSTERLITZ 1805 IENA 1806 LA MOSKOVA 1812 SOLFERINO 1859 L'YSER 1914 L'AVRE 1918 SAINT-MIHIEL 1918 PARIS 1944 STRASBOURG 1944 |
Décorations | Croix de Guerre 1914-1918 2 palmes Croix de Guerre 1939-1945 3 palmes et 1 étoile d'argent Médaille d'or de la Ville de Milan Presidential Unit Citation |
Le 12e Régiment de Cuirassiers est un régiment français formé sous l'Ancien Régime (en 1668). Il se distingua pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire notamment aux batailles d'Austerlitz (1805), Iéna (1806) et de la Moskowa (1812); après avoir longtemps tenu garnison en Allemagne, à Tübingen (1946-1968) et Müllheim (1968-1991), il est de nos jours amalgamé avec le 6e régiment de cuirassiers pour former le 6e-12e régiment de cuirassiers, basé à Olivet dans le Loiret. L'écrivain Louis Ferdinand Céline y fut engagé volontaire en 1912.
[modifier] Création et différentes dénominations
- 1668 : Levée du régiment sous le nom de Régiment Dauphin - Cavalerie
- 1791 : Devient 12e Régiment de Cavalerie
- 1803 : Devient 12e Régiment de Cuirassiers
- 1815 : Licencié à Niort
- 1854 : Devient Régiment de Cuirassiers de la Garde Impériale
- 1855 : Devient 1er Régiment de Cuirassiers de la Garde Impériale suite à la création d'un second régiment de cuirassiers de la Garde
- 1865 : Fusionne avec le 2e Régiment de Cuirassiers de la Garde Impériale pour former de nouveau le Régiment de Cuirassiers de la Garde Impériale
- 1871 : redevient le 12e Régiment de Cuirassiers à la suite de la chute du Second Empire
- Août 1914 : le 12e Régiment de Cuirassiers appartient à la 6e brigade de Cavalerie, elle même appartenant à la 7e DC.
- Janvier 1918: devient 12e Régiment de Cuirassiers à Pied et est rattaché à la 2e DCP
[modifier] Colonels/chef de Brigade
- 1791 : Charles Michel de Lanay de Vallerie - colonel
- 1792 : Francois Durand Tauzia de la Litterie - colonel
- 1793 : Vrigny - chef de brigade.
- 1793 : Jean-Baptiste Colart - chef de brigade.
- 1795 : Jean Verreaux - chef de brigade.
- 1er mai 1796 : Jacques Renard Belfort - chef de brigade puis colonel en 1803 (*)
- 27 décembre 1805 : Joseph Dornes - colonel (*)
- 1809 : Jean-Louis Matheron de Curnieu - colonel
- 1813 : Michel Jean Paul Daudies - colonel
- 1815 : Charles Nicolas Thurot - colonel
(*) Ces officiers sont devenu généraux de brigade par la suite
[modifier] Historique des garnisons, combats et bataille du 12e Cuirassier
[modifier] Guerres de la Révolution (affecté à l'armée du Rhin, 1792-1800)
- 1793 : Stromberg, Alzey, Brumpt, Haguenau, et Gambsheim
- 1794 : Rebutte, Spire et Schweigenheim
- 1795 : Frankenthal
- 1796 : Mindelheim, Friedberg, Ulm, bataille de Biberach, combat de Müllheim
- 1797 : Passage du Rhin
- 1799 : blocus de Philippsbourg
- 1800 : batailles d'Engen, Moeskirch et Hohenlinden
[modifier] Empire
- 1805 : Wertingen, Elchingen, Hollabrunn, et bataille d'Austerlitz (*)
- 1806 : bataille d'Iéna (*)
- 1807 : Heilsberg et bataille de Friedland
- 1809 : Eckmühl, Ratisbonne, Essling, et bataille de Wagram
- 1812 : Mohilev, bataille de la Moskowa (*), et Winkowo
- 1813 : Bautzen, Reichenbach, Jauer, Dresde, Wachau, et Leipzig
- 1814 : La Rothière, Rosnay, Champaubert, Vauchamps, Valjouan, Athies, Reims, Fere-Champenoise, et Paris
- 1815 : Ligny et Waterloo (au sein de la 2e brigade, dite brigade Travers, du 13e division de cavalerie, dite division Wathier, du IVe corps de cavalerie du général de division comte Edouard Jean Baptiste Milhaud, de l'armée de réserve)
(*) Bataille porté au drapeau
Colonels tués et blessés en commandant le 12e Cuirassiers
- Colonel de Curnier : blessé le 21 novembre 1812
Officers tués et blessés pendant qu'ils servaient au 12e Cuirassiers durant la période 1805-1815 :
- Officiers tués : 25
- Officiers morts des suites de leur blessure : 9
- Officiers blessés : 57
[modifier] Première Guerre mondiale
- Garnison de Départ : Rambouillet
- Transformé en 12e régiment de cuirassiers à pied
[modifier] 1914
[modifier] 1915
[modifier] 1916
[modifier] 1917
[modifier] 1918
[modifier] Entre deux guerres
[modifier] Seconde Guerre mondiale
- Janvier 1940 : Régiment de Découverte de la 3e DLM (automitrailleuses Panhard P178 et motocyclettes Gnome et Rhône)
- Été 1940 : Conservé dans le cadre de l'Armée d'Armistice, Garnison à Orange
- 1942 : Dissolution de l'armée d'Armistice
- 1943 : Reconstitution comme Régiment de Chars, en Afrique du Nord par dédoublement du 12e régiment de chasseurs d'Afrique, entre dans la composition de la 2e Division Blindée.
[modifier] De 1945 à nos jours
[modifier] Devise du régiment
« In periculo ludunt » (« Ils jouent dans le danger ») «Au danger mon plaisir»
[modifier] Batailles portées à l'Etendard en lettres d'or [1]
- AUSTERLITZ 1805
- IENA 1806
- LA MOSKOVA 1812
- SOLFERINO 1859
- L'YSER 1914
- L'AVRE 1918
- SAINT-MIHIEL 1918
- PARIS 1944
- STRASBOURG 1944
[modifier] Décorations
- sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes , de la croix de guerre 1939-1945 avec 3 palmes et 1 étoile d'argent, de la Médaille d'or de la Ville de Milan 1859-1909, de la Presidential Unit Citation décoration américaine (1945).
- Il porte la Fourragère Croix de guerre 1914-1918 avec olive croix de guerre 1939-1945
[modifier] Insignes
- Dauphin blanc sur un écu bleu.
[modifier] Regards des contemporains
- 1776 : Prince de Beauvau :
- « Ce régiment, qui depuis longtemps passe pour l'un des mieux exercés de la cavalerie, mérite toute la réputation qu'il s'est acquise dans ce genre. »
- 1918 : Général Debeney :
- « Régiment d'un moral très élevé et d'une superbe tenue au feu. »
- 1940 : Général Weygand :
- « Grâce à un personnel d'élite et malgré de lourdes pertes, a su conserver un moral élevé et une ardeur combative magnifique. »
- « Régiment de chars imprégné des plus pures traditions de la cavalerie, qui s'est distingué par la rapidité et l'audace de ses actions. »
[modifier] Notes et références
- ↑ Service Historique de la Défense, Décision N° 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007