Érasme-Louis Surlet de Chokier

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Baron Surlet de Chokier
Régent de Belgique
Baron Surlet de Chokier

Règne

6 février 1831 - 24 juillet 1831

Couronnement {{{couronnement}}}
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Investiture {{{investiture}}}
Intronisation {{{intronisation}}}
Prestation de serment 6 février 1831
Ère {{{ère}}}
Dynastie {{{dynastie}}}
Titre complet Régent du Royaume de Belgique
Hymne royal {{{hymne}}}
Hymne impérial {{{hymne_imp}}}
Devise royale {{{devise}}}
Prédécesseur Royaume des Pays-Bas
Successeur Léopold Ier
(Roi des Belges)
Héritier {{{héritier}}}
Ministre(s) d'État Charles Rogier
Paul Devaux
Chef(s) de Cabinet Baron de Gerlache
Joseph Lebeau
Premier(s) ministre(s) {{{premier ministre}}}
Président(s) du Conseil {{{président du conseil}}}
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Ministre(s)-président(s) {{{ministre-président}}}

Biographie
Nom de naissance Érasme-Louis Surlet de Chokier
Naissance 27 novembre 1769
Gingelom, Belgique
Décès 7 août 1839
Gingelom, Belgique
Maison royale {{{maison royale}}}
Père {{{père}}}
Mère {{{mère}}}
Consort(s) {{{consort}}}
Conjoint(s) {{{conjoint}}}
Descendance {{{descendance}}}
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Descendance
illégitime
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Résidence(s) {{{résidence}}}
Signature {{{signature}}}

Autres fonctions
Président du Congrès national
Mandat
6 février 1831 - 2 septembre 1831
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Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
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Successeur Baron de Gerlache
(Président de la Chambre des Représentants)

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Mandat
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Rois des Belges

Érasme-Louis, baron Surlet de Chokier, né à Gingelom le 27 novembre 1769 et mort à Gingelom le 7 août 1839, est un homme politique liégeois (du Comté de Looz), puis français, néerlandais et finalement belge.

Sommaire

[modifier] Période liégeoise

Lors de la Révolution liégeoise, contrepartie de la Révolution française, il s’engage à 20 ans dans l’armée des patriotes liégeois qui chasse le prince-évêque de Liège en 1789. Il fuit à Breda, aux Provinces-Unies lors du retour des Autrichiens et du prince-évêque. À la libération de la Principauté de Liège par les troupes françaises, il retourne à Gingelom dans le Limbourg.

[modifier] Période française

Il fut un grand partisan de la Révolution française et ensuite de Napoléon Ier. Il fut, sous la période française, bourgmestre de Gingelom et député, à partir de 1812, du département de la Meuse-Inférieure à l'Assemblée nationale française.

[modifier] Période hollandaise

Suite à la défaite de Napoléon à Waterloo, les départements « belges » sont offerts au Royaume des Pays-Bas. Surlet de Chokier devient député à l’Assemblée nationale néerlandaise en tant que chef de l’opposition des Pays-Bas du Sud. Il est fait baron en 1816 mais est tellement critique et véhément dans son opposition au régime de Guillaume Ier qu’on le surnomma rapidement Surlet le Choquant. À tel point que Guillaume Ier veilla personnellement à ce qu’il ne soit plus membre de l’Assemblée nationale néerlandaise jusqu’en 1828.

[modifier] Période belge

Après la révolution de 1830, il est choisi pour présider le Congrès national qui élit un prince français, le duc de Nemours, pour régner sur la Belgique. Face à la pression de l'Angleterre, le roi Louis-Philippe refuse de laisser son fils accéder au trône de Belgique, ce qui entraîne la chute du gouvernement provisoire. Le Congrès national l'élit alors régent du Royaume de Belgique, poste qu'il occupe jusqu'en 1831 et l'accession au trône de Léopold Ier.

Sa politique extérieure s'appuyait uniquement sur l'alliance avec la France, raison pour laquelle il soutenait la candidature du duc de Nemours au trône de Belgique. Il s'opposait en cela à Joseph Lebeau ou Paul Devaux. Suite au refus du roi des Français de laisser son fils accèder à la fonction royale, il est incapable de déterminer la politique à suivre. Il forme un premier gouvernement qui s'évapore instantanément. Il fait ensuite appel à Étienne de Sauvage pour former son deuxième gouvernement et celui-ci impose Joseph Lebeau et son ami Paul Devaux.

Il se retire ensuite dans son domaine de Gingelom, où il occupe la fonction de bourgmestre jusqu'à la fin de sa vie.

[modifier] Liens internes


Précédé par
Aucun
Régent du Royaume de Belgique

1830 – 1831
Suivi par
Léopold Ier
roi des Belges