Émile et Jean Louis Bertrand
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Frères, et tout deux combattants de la Résistance
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[modifier] Emile Bertrand
Il est le symbole de la Resistance à Décines-Charpieu, à l'âge de 23 ans seulement il dirigeait une groupe de combat de Francs-tireurs et partisans français (F.T.P.F) de la région Lyonnaise, il fit de nombreuses et audacieuse actions contre l'occupant et leurs complices. Il fut arrêté le 6 octobre 1943. Après avoir subi d'odieuses tortures sans parler il comparut devant le Tribunal d'État et fut condamné à mort à la prison St Paul de Lyon. Le 3 novembre, Elie Mignot, commandant militaire F.T.P.F pour dix-sept départements du Sud-Ouest, emprisonné de puis le 6 août, put apercevoir de la fenêtre grillagée de sa cellule, le jeune patriote enchaîné au poignet et aux chevilles conduit jusqu'au lieu du supplice. Aussitôt il alerta ses compagnons de cellules et une vibrante "Marseillaise" accompagna le jeune F.T.P avant de monter à l'échafaud. Emile Bertrand refusa la dernière cigarette et le dernier verre de rhum et déclara : "Je n'ai jamais rien accepté des ennemis des travailleurs, et de la France, ce n'est pas au moment de mourir que je le ferai" et il joignit sa voix à celles de ses camarades : "Au armes, citoyens ..." Le couperet du bourreau arrêta sa "Marseillaise".
[modifier] Jean Louis Bertrand
Né en 1913, engagé volontaire dans les brigades internationales pour défendre l'Espagne républicaine contre le nationalisme de Franco, dès le début de l'Occupation, il s'engage dans la Résistance pour lutter contre le régime de Vichy complice d'Adolf Hitler, il trouve la mort dans un combat de maquis le 19 mars 1944
[modifier] Hommage
- Au cimetière de Décines-Charpieu a été érigé une stèle où reposent les deux héros avec leur sœur, Virginie Didier qui fût elle-même condamnée aux travaux forcés en raison de son action dans la Résistance.
- A Décines, il y a une rue Émile et Jean Louis Bertrand
