Émile-Marie Bodinier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Émile-Marie Bodinier, né à Vaiges le 21 février 1842, mort dans sa résidence de Kouy-Yang, le 2 février 1901, religieux et botaniste français.

[modifier] Biographie

Il partit en 1849 pour Sablé, commune où ses parents allaient tenir l'hôtel de Notre-Dame. Il quitta en 1862 le séminaire du Mans pour celui des Missions Etrangères. Il est ordonné prêtre le 17 décembre 1864, et part pour les missions étrangères. Il se rend l'année suivante à Kouy-Tchéou où il travailla pendant 35 années et eut la charge de provicaire apostolique. En 1880, le père Boisseau[1] écrivait de lui qu'il avait dû armer ses chrétiens pour repousser les attaques des Pavillons noirs. Il est envoyé auprès du ministre plénipotentiaire à Pékin où il reste quelque temps.

Le lieutenant de Vaulserre, le rencontre en 1899, et a publié dans Le Tour du Monde (1901), le récit d'un voyage effectué en 1899 pour attirer le commerce du Kouy-Tchéou vers le Tonkin, et le bon accueil et les utiles renseignements qu'il reçut des missionnaires et spécialement du Père Bodinier[2]. Il est également reconnu comme botaniste[réf. nécessaire].

[modifier] Notes et références

  1. Son compatriote et son confrère dans la missions.
  2. A la photographie du Père, accompagné des 12 élèves de son séminaire, il joint ces mots :

    « Le père Bodinier est grand, distingué, une longue barbe blanche ajoute à son air vénérable. Il fut avant la création du Consulat de France à Tchong-Ting, envoyé auprès de notre ministre plénipotentiaire à Pékin pour les affaires de la Mission et dut y rester quelque temps. Il est botaniste remarquable. »

[modifier] Source partielle

« Émile-Marie Bodinier », dans Alphonse-Victor Angot, Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910 ([détail édition])