Discuter:Élection présidentielle française de 1974

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'article Élection présidentielle française de 1974 a été choisi par Touriste (d · c · b) pour participer au Wikiconcours 2006, qui s'est tenu du 15 novembre au 15 décembre 2006.

Sommaire

[modifier] Références requises

Lors de l'examen de passage en AdQ, d'honorables contributeurs me demandent de préciser les références d'un certain nombre de points. Pour certains je vais le faire dans l'article, pour d'autres je préfère ouvrir le débat ici. Exécutons ! Touriste 9 février 2007 à 15:27 (CET)

[modifier] Sur Chaban-Delmas

« toujours fringant » ? Portrait par André Laurens publié dans Le Monde pendant la campagne et repris dans Les présidents de la Vème République,Librio (ISBN 2290318574) page 59. Deux premières phrases de l'article : « Ah! l'heureux homme : toujours jeune, toujours bondissant, toujours séduisant. Nous allons le revoir, montant les escaliers quatre à quatre avec ce qu'il faut de désinvolture, de simplicité et de gravité, selon la situation. »


« fidélité au gaullisme qui ne se résout pas au passéisme » Difficile de trouver une source précise, mais ça évoque les tensions au sein de l'UDR entre la tendance Chaban (et sa "Nouvelle Société") et un « courant gaulliste intégriste » (je cite là Serge Berstein) ; voir par exemple les phrases suivantes extraites d'Histoire du Gaullisme de Serge Berstein, p. 371 : « On ne saurait parler d'une dissidence à l'intérieur de l'UDR, mais de la manifestation d'une méfiance, de la constitution d'un courant gaulliste intégriste dont le véritable inspirateur est Pierre Messmer (...) L'"ouverture" promise par Georges Pompidou, mise en oeuvre par Jacques Chaban-Delmas inquiète les fidèles du Général. » ou p. 373 « Les acclamations qui accueillent Michel Debré, symbole de la fidélité au Général, contrastent avec la froideur glaciale réservée à Jacques Chaban-Delmas, champion de l'ouverture. » Faut-il revoir ma formulation pour rendre cette idée, qui évoque aussi indirectement la candidature « archéo-gaulliste » de Christian Fouchet ?


« cacophonie ». Là je le vois comme une critique du style plutôt que du sourçage, peut-être bien fondée ; le mot tend à décrire ce qui suit (le trop-plein de candidats potentiels). S'il ne paraît pas judicieux, je ne le défends pas particulièrement.


« Mais sa légitimité est minée par le trop-plein de candidatures déclarée au cours de la semaine » -> je n'ai pas de source précise, ça me semble être sous-jacent dans les analyses de la plupart des sources (évidemment c'est facile de décider qu'il va dans le mur une fois que les résultats de l'élection sont connus !). Je ne défens pas spécialement cette formulation.


« assez insipide » et « langue de bois ». Le texte de l'appel est publié dans le livre de Patrick Girard. Sa faiblesse stylistique et son vide total d'idées ne fait guère de doute si on le lit. Je suis certain qu'une au moins (voire deux) des sources consultées pointent cette médiocrité du texte, mais je n'ai pas noté de référence précise. Je mets ça en réserve pour une prochaine visite en bibliothèque.


« C’est encore une initiative du groupe mené par Jacques Chirac ». Voir par exemple Serge Berstein, histoire du gaullisme, p. 401 « Or, le 13 avril, Jacques Chirac lui lance la flèche du Parthe en révélant qu'il ne jouit pas du soutien de la totalité du mouvement gaulliste. Il prend en effet l'initiative de faire signer un texte qui sonne comme un désaveu envers le candidat officiel de l'UDR. Avec l'aide de Pierre Juillet, Marie-France Garaud, Jacques Toubon et Pierre Lelong (...) »


« l’apparition de ce vieil homme qui tient un discours prophétique où il invoque les mânes de Jules Ferry n’est guère pour redresser l’image du malheureux Chaban-Delmas » -> Pour le style du personnage et l'allusion à Jules Ferry, visionner l'émission (référence dans le texte) ! Plusieurs allusions à cette intervention ont été vues dans les sources, mais je n'ai noté que celle du Chastenet p.468 avec la pittoresque confession a posteriori de Chaban-Delmas que j'ai citée en note ("J'entendais mes voix tomber comme des pièces dans une machine à sous") ; j'ai souvenir qu'une de celles que j'ai consultées apportait des précisions (parkinsonien, Malraux était particulièrement peu en forme le matin, et la prise de vues a eu lieu le matin) donc la source existe même si je ne sais la citer avec précision. On notera en visitant l'historique qu'une version précédente était erronée (allusion à Jaurès et Jeanne d'Arc) l'erreur venant (je crois) d'une source consultée pour une allusion à Jeanne d'Arc (ou de moi ?) et du site de l'INA pour une à Jaurès que je ne crois pas avoir entendue dans la bande son. Si on peut me permettre une source "non académique" pour l'importance de ce spot non tant historique que dans le souvenir populaire de cette campagne, voir le premier commentaire sur cette entrée de blog : comme les tee-shirts de Giscard, les tremblements de Malraux, c'est quelque chose dont on se souvient ! Ah tiens voilà la phrase qui en parle dans la biographie de Mitterrand par Lacouture (p. 383) « dès avant une désastreuse prestation à la télévision en compagnie d'un Malraux hagard, et qui semble n'être venu que pour prononcer une oraison funèbre (...) »


Franchement il faudrait peut être arrêter de réclamer des références tous les 3 mots. D'une part parceque la très grande majorité des gens s'en fichent, d'autre part parceque certains référencement réclamés sont inutiles et parfois même compensé par d'autres insérés plus loins dans le texte... On peut quand même bien parler de Chaban sans avoir besoin de justifier ses propos 3 fois par ligne, non ?
@lankazame

[modifier] Sur Giscard d'Estaing

Je me sens nettement plus sur la défensive que pour Chaban. En grande partie en l'absence de biographie de qualité de Giscard... J'ai feuilleté celle d'Abadie et Corcelette, et c'est franchement pas ça. Il a aussi existé des ouvrages de journalistes écrits pendant son septennat mais je ne les ai pas vus. Je sens que je vais sous peu retirer des formulations que j'ai apportées et qui sont pour le moins maladroites ou mal fondées... Allons lançons nous à l'eau.


« Son positionnement politique a rapidement évolué ». Mmmouais en effet pas bien fondé. Je me suis laissé entraîner par la différence d'image entre le CNIP de 1960 et les RI de 1970, mais ça ne fonde pas une réflexion sur le parcours de Giscard lui-même. Je supprime moi-même cette maladresse indéniable. Idem d'ailleurs pour le « haï de certains gaullistes historiques » qui est très vraisemblable lui mais tout à fait non sourcé.


« en déclarant vouloir « regarder la France au fond des yeux » » -> euh là la référence est-elle vraiment nécessaire ? Le discours de Chamalières est évoqué partout (son texte est en annexe dans Le pouvoir et la vie par exemple) et cette citation précise me semble se passer de référence. Enfin si quelqu'un insiste, je peux en ajouter une sans mal.


« fédérer derrière son nom presque tout ceux qui ne sont pas gaullistes à droite et au centre droit, de l’extrême-droite anti-gaulliste nostalgique de l’OAS aux modérés du Centre démocrate de Jean Lecanuet » -> ben là c'est la suite de l'article qui donne des détails. J'ai l'impression que c'est un résumé assez exact de l'aire d'influence de Giscard en 1974, et ça me semble sourcé par la suite de l'article. Il faut vraiment quelque chose de plus précis ?


« Contre Mitterrand, il s’agit de jouer sur la différence de génération. L’idée force de la campagne, c’est qu’il s’agit d’un homme de la défunte Quatrième République » et —ça va bien avec le final « l’objectif reste le même : convaincre les derniers électeurs hésitants qu’il est un homme d’avenir face à l’homme du passé et de proposer aux Français un « changement sans risque » »—Ah je suis plus embêté sur ceux-là mais je crois pouvoir les défendre. Je ne vois rien de très net dans mes notes qui appuie précisément ces phrases, si ce n'est les citations mises en relief des divers débats (le "vous avez été onze fois ministres" du débat radio et le fameux "vous êtes un homme du passé" du débat télé, avec des compléments dans Giesbert p. 392 : "vous êtes un homme qui êtes lié au passé par toutes vos fibres"). En revanche ça apparaissait très nettement dans la tonalité des ouvrages détaillés sur la campagne et notamment ceux de Berne et Colliard, sans que je puisse pointer une page précise. Je peux quand même m'appuyer sur ce télégramme déclassifié de l'ambassadeur US, voir page 3 «Giscard and his statagists have studied the 1960 Kennedy campaign carefully (...) improving Giscard's image as the youthful and vigorous contender and fifth Republic technocrat, contrasting Mitterrand as a fourth Republic figure and member of and older generation». J'ajouterai avoir lu en diagonale le chapitre sur la présidentielle de 1974 du Séguéla-Saussez sorti ce mois et qu'il me semble aussi (au pifomètre) confirmer que la tonalité générale de la campagne de Giscard est correctement rendue dans l'article.


« sa posture attentiste » pour la position du parti radical, seul à ne pas se prononcer avant que le premier tour n'ait eu lieu ? Je ne vois pas ce qu'il y aurait à "sourcer" peut-être le style est-il mauvais, corrigez sans pitié, mais que dire de plus que signaler que le parti ne se prononce que le 14 mai ... oh y'avait un typo j'avais écrit "avril" en pensant "mai" ça explique sans doute que j'ai eu une question. Je corrige et je suppose le problème réglé.


[modifier] Sur Le Pen

« pour la droite nationaliste, les années 70 sont décidément une période d'étiage ». Euh je suppose que c'est une critique de style sous forme de "référence nécessaire" parce que ça me paraît découler directement de la lecture des résultats électoraux faisable par n'importe quel profane, avec les bosses de Poujade puis Tixier-Vignancour, le creux, la bosse de Le Pen à partir de 1984... Si c'est le style, modifiez modifiez si c'est autre chose je ne vois pas le problème.

[modifier] == Sur le débat TV ==

Il me semble avoir entendu ou lu (mais où et quand?) qu'à la fin du duel TV, en off, Miterrand a confié à Giscard qu'il était sûr de la victoire de son rival grâce au « monopole du cœur ». Je ne sais pas si c'est une nième légende miterandienne ou si ça peut être sourcé - Éclusette 3 mars 2007 à 03:35 (CET)

C'est VGE qui relate dans une interview télévisée et dans un de ses livres ce passage. Jef-Infojef 11 avril 2007 à 06:22 (CEST)