Élection présidentielle du Chili de 1970

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L'élection présidentielle du Chili de 1970 eût lieu le 4 septembre 1970, et le vainqueur, par la majorité relative en fut Salvador Allende. Le 24 octobre de la même année, il fut élu président par le Congrès Pleno, comme il est stipulé dans la Constitution de 1925.

L'élection présidentielle de 1970 se joua entre trois partis, représentants ce qu'on appelle les trois tiers de la politique chilienne, droite, centre et gauche.

Sommaire

[modifier] Élections

[modifier] Candidats

[modifier] La gauche

La gauche s'était unie sous le nom de Unidad Popular, qui réunissait l'ancien FRAP (Frente de Acción Popular) des socialistes et des comunistes, plus le Partido Radical, le MAPU et la API (Acción Popular Independiente). Chacun de ces partis avait son pré-candidat, Salvador Allende pour el PS, le poète Pablo Neruda pour le PC, Jacques Chonchol pour le MAPU, Alberto Baltra pour le PR y Rafael Tarud pour el API.

Pour Salvador Allende, qui allait devenir le candidat definitif, il ne fût pas difficile d'obtenir la nomination comme candidat de la Unidad Popular malgré ces trois défaites antérieures en 1952, 1958 y 1964, et le fait que beaucoup à l'intérieur de son parti ne croyaient pas à la possibilité d'une voie pacifique vers le socialisme.

Il réussit cependant à s'imposer sur les autres précandidats de son parti (même si, au Comité Central, il y eut moins de votes en sa faveur que d'abstentions), en ratissant des voies dans toutes les tendances. Ensuite, grâce au soutien du Parti Communiste (Neruda n'avait aucune intention d'être président), il réussit à être désigné candidat de la UP.

Allende se vit obligé a signer un pacte de gouvernement, selon lequel, s'il était élu, l'administration du Chili serait partagée entre lui-même et les partis de la UP, représentés par un comité, qui comporterait un représentant de chaque groupe. Ceci impliquait le renoncement à certaines des prérogatives du président de la république, car celui-ci ne pouvait agir sans l'accord du comité et ce dernier fonctionnait à l'unanimité.

[modifier] La droite

La droite représentée par le Partido Nacional, présenta celui qui paraissait être une garantie de succès, l'ex-président Jorge Alessandri. Même si sa présidence avait été jonchée de difficultés, sa popularité était beaucoup plus élevée que celle des autres prétendants. Beaucoup le considérèrent comme vainqueur depuis le début, de fait, les premiers sondages lui donnaient la majorité absolue.

Les États-Unis qui avaient appuyé très fermement la candidature deEduardo Frei Montalva en 1964,investirent beaucoup moins d'argent dans la campagne d'Alessandri,qu'il voyaient déjà vainqueur. 350.000 dollars seulement furent envoyés par l'intermédiaire de la compagnie ITT pour la candidature d'Alessandri.

[modifier] Le centre

La démocratie chrétienne (DC) présenta Radomiro Tomic, candidat qui s'éloignait de la ligne centriste prônée par Frei Montalva, se situant plus à gauche, pensant même, à un moment, à une alliance avec la UP, qui ne se concrétisa pas. Frei ne soutint pas activement Tomic, qu'il ne croyait pas capable de poursuivre son oeuvre, mais ne lui refusa pas son appui pour ne pas rompre une amitié de toute une vie et pour faire front à Allende.

La proximité avec la UP se traduisit par un pacte secret, selon lequel on reconnaitrait la victoire de l'adversaire si celui-ci l'emportait par plus de 5000 votes à la majorité relative. On reconnaitrait, par contre, la victoire d'Alessandri que si sont avance dépassait les 100 000 votes. L'orientation de la démocratie chrétienne vers la gauche lui fit perdre beaucoup d'électeurs du centre et centre droit, qui lui avaient donné la victoire en 1964.

[modifier] Campagne

La campagne fut tendue sans qu'il y ait d'actes de violence. Les candidats de la UP et la DC organisèrent des rassemblement de plusieurs milliers de personnes, par contre les conseillers d'Allessandri lui évitèrent les grands rassemblements, qu'ils considéraient comme néfastes étant donné ces 74 ans. Cependant, il fit quelques tournées limitées à travers le Chili. Son unique grand meeting eut lieu à la fin de la campagne et fut boycotté par la Télévision Nationale Chilienne TVN qui le présenta comme un échec.

Allessandri, bien qu'étant en bonne santé, vu son image ternie par un film réalisé par son équipe où on voyait une de ses mains agitée de tremblements, ce film fut utilisé contre lui par ses adversaires. Les partis de droite attaquèrent également leurs adversaires signalant le danger que constituerait ce qu'ils considéraient comme une dictature marxiste léniniste, qui détruirait les bases de la société, visant également la démocratie chrétienne qui se montrait tant ouverte aux idées de gauche.

Comme une bonne partie de l'équipe d'Alessandri était sûre d'une victoire, au moins à la majorité relative, ils s'irritèrent quand dans une entrevue, un journaliste de El Mercuriodemande au Commandant en Chef de l'Armée René Schneider quelle serait l'attitude de l'armée si aucun des deux candidats n'obtenait la majorité absolue,ce à quoi il répondit que le congrès pleno devraient décider comme il est établi dans la constitution et que l'armée se conformerait totalement aux postulats de la charte fondamentale(cela serait la base de la doctrine Schneider). Les partisans d'Allessandri s'irritèrent car la tradition voulait que celui qui obtient la majorité relative soit élu président.

L'ambiance resta très politisée car les oppositions étaient très marquées. Allende proposait une transition pacifique vers le socialisme, “ la voie chilienne vers le socialisme, avec un gout d'empanadas et de vin rouge”, qui reposait sur la nationalisation du cuivre et des entreprises clés du pays, la création d'un “pouvoir populaire”, la radicalisation de la réforme agraire, une politique internationale anti-impérialiste et une série de mesures qui menaient à la transition du capitalisme au socialisme.

Tomic avait un plan similaire, mais basé sur un humanisme chrétien, en opposition à l'athéisme marxiste-léniniste. Sur le sujet délicat du cuivre, il proposait une nationalisation concertée conforme à celle projetée à la fin du gouvernement de Frei, laissant de côté la chilenisation (51% du cuivre au main de l'état) sans écarter une nationalisation plus traditionnelle (51% du cuivre au main de l'état).

Allessandri promettait par contre à ses électeurs le retour au système économique libéral pratiqué pendant ses six années de gouvernement, le rétablissement de l'ordre, en plus d'un retour en arrière sur les thèmes tels que la réforme agraire, la réforme universitaire.


[modifier] Resultats

Le 4 septembre eu lieu l'élection présidentielle, dans une atmosphère de calme et d'ordre, et après minuit on connut le résultat du scrutin: Allende: 36,3% Alessandri: 34,9% Tomic: 27,8%. L'assurance des allessandristes se transforma en crainte d'un gouvernement socialiste tandis que les allendistes et même quelques démocrates-chrétiens descendirent dans la rue pour exprimer leur joie.

Allende fit son premier discours en tant que président élu à l'Alameda, où il fut accueilli par les ovations de ses partisans. Le lendemain matin Tomic le reconnu comme président élu, appliquant ainsi le pacte qu'ils avaient secrètement conclu.

   Candidats   Parti/Coalition Votes  %
Salvador Allende Gossens Unidad Popular (UP) 1.075.616 36,3%
Jorge Alessandri Rodríguez Independiente de derecha 1.036.278 34,9%
Radomiro Tomic Democracia Cristiana 824.849 27,9 %
Total votes exprimés et conformes 2.946.743

source: Journal El Mercurio, 5 de septembre 1970

[modifier] Élection Du Congrès plein

L'annonce de la victoire d'Allende fit le désespoir de certains. Certaines personnes qui craignaient que le nouveau régime ferme les frontières et saisisse leurs richesses, cachèrent leurs bien et fuirent du pays.Cependant Sin embargo algunos hablaban de una forma de evitar que Allende llegara a La Moneda, pues faltaba que el Congreso dirimiera entre las dos más altas mayorías el día 24 de octubre.

No eran los únicos que pensaban en esa opción. En Washington D.C., el presidente Richard Nixon ordenó evitar por cualquier medio que Allende asumiera la presidencia. La CIA organizó deux plans pour detener la elección de Allende en el Congreso Pleno, los que serían conocidos como Track One y Track Two. El Track One consistía en que el Congreso eligiese a Alessandri; éste renunciaría y se llamaría a nuevas elecciones en que la derecha apoyaría a Eduardo Frei. El plan es conocido también como «gambito Frei». El plan, sin embargo, no funcionó. La DC y la UP llegaron a un entendimiento tras el triunfo de Allende, y se reveló la existencia de un pacto secreto entre los dos candidatos. Finalmente la DC exigió para su apoyo en el Congreso una reforma constitucional, el Estatuto de Garantías Constitucionales, que aseguraría que Allende no se saldría de la constitución.

[modifier] Assassinat de Schneider

Le Track One ayant échoué à cause du pacte, restait le Track Two. Ce dernier doit mettre en place un climat d'instabilité politique, afin que les forces armées interviennent et annullen l'élection. Se encargó su ejecución al general Roberto Viaux, cuyo plan era secuestrar al Comandante en Jefe del Ejército, le général René Schneider, ocultarlo y provocar la situación de inestabilidad que obligara a intervenir a las fuerzas armadas y evitar la asunción de Allende. El 22 de octubre se ejecutó el plan, pero, al intentar defenderse, el comandante en jefe fue baleado por sus asaltantes, quienes huyeron al instante. son chauffeur l'emmène à l'hopital militaire où, il meurt le 25 octobre.

[modifier] Vote du Congrès

Le 24 octobre, à 10 heures trente neuf minutes, commença le vote du congrès, dirigé par le président du sénat Tomás Pablo. 195 parlementaires votèrent.

A la fin du dépouillement, le secrétaire de l'assemblée Pelagio Figueroa annonça au microphone: Salvador Allende Gossens, 153 voix; Jorge Alessandri Rodríguez, 35 voix; , votes blanc. Le député socialiste Mario Palestro répondit à cette annonce en crient Viva Chile, mierda

Tomás Pablo clotura la séance en déclarant: En accord avec les articles 64 et 65 de la Constitution le Congreso Pleno proclame le citoyen Salvador Allende Gossens, Président de la République du Chili pour la durée comprise entre le 3 novembre 1970 et le 3 novembre 1976, la séance est levée.

[modifier] Résultats

Candidats Votes
Salvador Allende Gossens 153
Jorge Alessandri Rodríguez 35
Blanc 7
Total votes exprimés 195
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