École française de luth
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Au XVIIe siècle, en France, le luth est par excellence l'instrument noble et raffiné. Il est extrêmement prisé par le roi (qui était un bon joueur de luth) ainsi que par les grands de la cour et de la noblesse.
L'école française de luth éclipse à cette époque celles des autres nations, notamment l'Italie et l'Angleterre, et s'illustre par plusieurs artistes de grand renom, notamment :
- Charles Bocquet
- René Mézangeau vers 1568-1638
- Ennemond Gaultier dit le Vieux Gaultier 1575-1651
- Denis Gaultier 1603-1672
- François du Fault avant 1604-vers 1670
- Jacques Gallot ?-après 1696
- Charles Mouton vers 1626-vers 1710
- Germain Pinel vers 1600-1664
- Robert de Visée vers 1658-1725
Le luth passe de mode, comme le théorbe et la guitare, en France dès le début du XVIIIe siècle, supplanté dans ses fonctions d'instrument soliste ou accompagnateur, par le clavecin.
C'est au luth que la suite de danses doit principalement son apparition et certaines de ses caractéristiques. C'est aussi d'après lui que les clavecinistes français adaptent à leur instrument le « style luthé » ou « style brisé » qui caractérise le répertoire français.