Wôlinak

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

46° 19′ 00″ N 72° 25′ 00″ W / 46.316672, -72.416672

Wôlinak
Aide:Importer un fichier
Ajouter une image

   
Administration
Pays
Province
Canada Canada
Québec Québec
Région {{{région}}}
Statut municipal Réserve indienne
Arrondissements {{{arrond}}}
Fondateur
Date de fondation
{{{fond}}}
{{{datefond}}}
Constitution s. o.
Maire
Mandat en cours

[ Site officiel de Wôlinak]
Démographie
Population 140 hab. (2006)
Densité 200 0 hab./km2
Gentilé
Langue(s) officielle(s) {{{lang}}}
Géographie
Altitudes minimale : {{{mini}}} m.
maximale : {{{maxi}}} m.
Superficie 0,70 km2
Fuseau horaire UTC{{{fuse}}}
Indicatif {{{tel}}}
Code géographique 38802
Latitude
Longitude
46° 19′ 00″ Nord
         72° 25′ 00″ Ouest
/ 46.316672, -72.416672
Localisation de Wôlinak
Lieux d’intérêts
{{{intérêts}}}

Wôlinak est une réserve indienne abénaquise canadienne du Québec située dans la municipalité régionale de comté Bécancour dans la région administrative du Centre-du-Québec. Wôlinak signifie "la rivière aux longs détours" en abénaqui. C'est la Nation Waban-Aki indienne.

La communauté de Wôlinak est située en bordure de la rivière Bécancour, entre Précieux-Sang et Bécancour.

Sommaire

[modifier] Histoire

Vers 1600, quelques familles d’Abénakis et de Sokokis allèrent s’établir sur la rivière Puante (nom donné après la bataille qui a opposé les Anglais aux Français) qui plus tard, porta le nom de M. de Bécancour, Baron de Portneuf, qui s’y était aussi établi.

De plus de 600 qu’ils étaient au début, leur nombre a diminué suite aux guerres, aux épidémies, à l’usurpation de leurs terres au profit des colons français ainsi qu’aux Jésuites qui se mirent de la partie sous prétexte de les éloigner du commerce de l’eau-de-vie. En 1812, profitant qu’un certain nombre d’Abénakis combattent pour la défense du Canada, on s’empresse de prendre une partie de leurs terres non occupées. À leur retour, choqués à bon droit de cette usurpation, ils prirent les armes pour défendre au moins leurs derniers biens.

La plupart des "sauvages" qui s’établirent à Bécancour, étaient venus de Namesokântsik (lieu où il y a beaucoup de poissons), connu maintenant sous le nom de Mégantic. En arrivant à Bécancourt, les sauvages se fixèrent sur une île, connue aujourd’hui sous le nom d’île Montesson. Ils sont les meilleurs partisans du pays et sont toujours disposés à faire des courses dans la Nouvelle-Angleterre, où leur seul nom a souvent jeté l’épouvante jusque dans Baston (Boston) . Ils sont tous chrétiens et on leur a bâti une jolie chapelle, où ils pratiquent avec beaucoup d’édification tous les exercices du christianisme.

Wôlinak fut fondée en 1704 à la suite de l'invitation faite par l'intendant Beauharnois à une bande abénaquise vivant au Maine. Les terres leur fut concédée en 1708. Ils perdirent l’île Montesson, avec le successeur du seigneur de Bécancour, Monsieur de Montesson. Celui-ci les maltraita, les accusa de s’être emparés d’un terrain qui ne leur appartenait pas, et les chassa de l’île qu’ils occupaient depuis plus de trente ans. Les sauvages, forcés d’abandonner leur premier village, allèrent se fixer sur une petite île de la rivière Bécancour, quelques arpents plus haut que l’église actuelle. Ils n’y restèrent que quelque temps, et se retirèrent ensuite sur une autre île, située vis-à-vis de la propriété qu’ils occupent aujourd’hui. Enfin, forcés par les maladies et les inondations de déloger une troisième fois, ils se retirèrent, vers 1735, sur le terrain qu’ils occupent actuellement, Ils y bâtirent une seconde église en bois, de 60' de long sur 30' de large. Le Père Eustache Lesueur en assurait le ministère. Comme il n’y avait pas encore d’église à Bécancourt, les Canadiens venaient à l’église des Abénakis. Après la construction de l’église de Bécancourt, en décembre 1757, l’église des Sauvages brûla, pendant une nuit fort obscure. La cause de ce désastre est demeurée inconnue. La croix du clocher, sauvée de l’incendie, a été conservée jusqu’à ce jour. Elle est actuellement érigée au milieu du village sauvage. Quant à la cloche, elle se retrouve au Parlement du Québec, à Québec.

En 1812, ils perdirent encore du terrain dont on s’empara injustement, pendant qu’ils combattaient aux frontières pour la défense de leur pays adoptif. Lorsqu’ils revinrent de cette célèbre campagne, où ils avaient combattu si courageusement, leur domaine, divisé par lots, était possédé par des blancs; et on ne leur avait pas même réservé un coin de terre pour se retirer. Irrités d’une pareille injustice, ils se jetèrent avec fureur sur les maisons, construites dans leur village, les détruisirent et défendirent, les armes à la main, ce morceau de terre. De cette manière, ils purent conserver deux petites îles de la rivière Bécancour et environ soixante arpents de terre. Voilà tout ce qu’ils ont pu conserver de leur domaine.

1 Tiré du "Ma paroisse - Bécancour", par Marcel Deshaies, C.S.V.

2 Tiré de "Histoire des Abénakis depuis 1605 jusqu’à nos jours", par l’abbé J.A. Maurault.


[modifier] Municipalités limitrophes

Wôlinak est enclavée par Bécancour.

Bécancour
Bécancour N Bécancour
O    Wôlinak    E
S
Bécancour
Enclave:

[modifier] Sources

[modifier] Liens externes

Bécancour (380)

Ville : Bécancour
Municipalités : Fortierville | Lemieux | Manseau | Sainte-Françoise | Sainte-Marie-de-Blandford | Saint-Pierre-les-Becquets | Saint-Sylvère
Municipalités de paroisse : Parisville | Sainte-Cécile-de-Lévrard | Sainte-Sophie-de-Lévrard


Réserve indienne : Wôlinak

Autres langues