Varennes-sur-Allier

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Varennes-sur-Allier

Pays	France
Région	Auvergne
Département	Allier
Arrondissement	Arrondissement de Vichy
Canton	Canton de Varennes-sur-Allier
Code Insee	03298
Code postal	03150
Maire Mandat en cours	Pierre Courtadon 2001-2008
Intercommunalité	Communauté de communes Varennes Forterre
Coordonnées géographiques	46° 18′ 50″ Nord 3° 24′ 08″ Est / 46.3138888888889, 3.40222222222222
Altitudes	moyenne : 248 m minimale : 228 m maximale : 292 m
Superficie	2 410 ha = 24,1 km²
Population sans doubles comptes	4 072 hab. (1999)
Densité	168 hab./km²

Varennes-sur-Allier est une commune française, située dans le département de l'Allier et la région Auvergne.

[modifier] Géographie

[modifier] Accès

par la route: route nationale 7 entre Moulins et Roanne par le train: ligne TER Nevers/Moulins sur Allier/St Germain des Fossés/Clermont Ferrand

[modifier] Histoire

VENUS, déesse romaine des Jardins, de l’Amour et de la Beauté, avait, avant la christianisation de la GAULE, ses fidèles à VARENNES-SUR-ALLIER.

C’est ce que nous apprennent les fouilles – encore très incomplètes - entreprises depuis le XIXe siècle, tant dans le quartier actuel de VOUROUX (jadis VOROCIUM), que sur le plateau de BEAUPUY sur lequel s’étend une nécropole de plusieurs hectares.

Les vestiges trouvés (des centaines d’objets déposés au musée départemental de MOULINS) démontrent l’existence sur le site de notre ville d’une agglomération gallo-romaine, dont les habitants semblent avoir joui d’un niveau de vie assez élevé, peut-être dû à l'exploitation du calcaire de FORTERRE (four à chaux, production de céramiques fines à glaçure plombifère et de statuettes de terre blanche).

D’autre part, l'archéologue David LALLEMAND a démontré, en 2002, que le site était déjà celui d’un gros village celte 250 ans avant Jésus-Christ.

[modifier] Le Moyen-âge

Après la chute de l’empire romain, l’Histoire reste muette sur le destin de VARENNES-SUR-ALLIER jusqu’en 1203, date à laquelle le connétable d’AUVERGNE lui octroya une charte de franchise au nom du roi PHILIPPE-AUGUSTE.

On a, néanmoins, trouvé des monnaies de l'époque mérovingienne marquées VOROCIO (VOUROUX) provenant des ateliers monétaires de DRUCTUALDUS et EBROALDUS, ainsi q'un sarcophage pouvant indiquer l'existence de la paroisse St-PIERRE de VOUROUX dès le haut Moyen-Âge.

Il semble que, plus tard, la ville ait été donnée en fief à la maison de BOURBON, puisque c’est au duc LOUIS II (1336-1410) que l’on doit les fortifications du XIVe siècle, dont subsiste la tour de la Poterne au-dessus de la rive droite du VALENÇON.

Cette qualité de ville close, sur l’une des routes les plus importantes du royaume, n’offrait pas que des avantages, et valut par la suite à VARENNES de figurer dans l’histoire de plusieurs guerres civiles, et dans la chronique des grandes épidémies.

[modifier] La Renaissance

En 1440, la ville dut être assiégée par le roi CHARLES VII contre lequel s’était rebellé le cinquième duc de BOURBON.

En 1591, inversement, c’est par sa fidélité au roi HENRI IV que VARENNES se distingua au terme des guerres de Religion ; le souverain offrit quatre ans plus tard aux habitants la cloche qui sonne toujours les heures du haut du beffroi de l’Hôtel-de-Ville.

A la fin du XVIIe siècle., la population du bourg n’était plus que de 400 personnes, et l’intendant LE VAYER pouvait décrire notre cité comme " une petite ville ruinée par les grands passages de gens de guerre, qui ont fait déserter la plupart de ses habitants ".

Le "Passage", en temps de paix, amenait de nombreux hôtes, parfois royaux (Charles VII, Louis XI, François 1er, Henri II, Catherine de MEDICIS), et plusieurs auberges s'étaient ouvertes pour les accueillir, tel le Logis des Trois Maures mentionné en 1617 dont l'enseigne a vraisemblablement donné son nom à la rue étroite reliant le quartier du FRAGNE à notre place de l'Hôtel-de-Ville.

Varennes, cela se sait peu, était connue d'un des plus célèbres écrivains français du XVIe siècle, François Rabelais qui écrit, en 1534, dans la "Vie inestimable du grand GARGANTUA, père de PANTAGRUEL": " Un pied sur les coteaux de BRIAILLES, l'autre sur celui de CHAZEUIL, GARGANTUA a bu le trop plein de l'ALLIER. Il a même avalé deux bateaux de poudre destinés à Jeanne d'Arc pour le siège d'Orléans."

[modifier] Le XVIIIe siècle

Il semble qu’une certaine prospérité soit revenue au XVIIIe siècle : on en trouve un indice dans l’ouverture d’un bureau de poste dès 1747, et quelques belles maisons du centre-ville en portent aussi témoignage.

C’est au début de la Révolution que la commune fut formée, par la réunion à VARENNES des agglomérations voisines de VOUROUX et CHAZEUIL, et devint, dès 1790, un chef-lieu de canton.

Elle reçut à cette époque deux augustes visites : Le 22 novembre 1804, les habitants en procession accueillirent le pape PIE VII " allant à PARIS sacrer empereur des Français Napoléon BONAPARTE " ; ce dernier, à son tour, accompagné de l'impératrice JOSÉPHINE , dîna et coucha à l’Hôtel de la Poste (aujourd’hui cabinet dentaire 24, rue JEAN-JAURES) le 10 juillet 1805, alors qu’il venait d'être couronné roi d'Italie et regagnait PARIS.

[modifier] Administration

Période	Identité	Parti
Liste des maires successifs
mars 2001	Pierre Courtadon	communiste
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006
4020	4712	4907	4751	4413	4072	3872
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Chaque année une importante foire agricole se tient à Varennes au cours de laquelle un grand nombre de vaches charolaises sont vendues pour être consommées dans tout le pays. C'est le concours agricole qui a lieu 15 jours avant Pâques.

Varennes possède une base militaire