Union générale cinématographique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Union générale cinématographique (UGC)
Importez le logo de cette entreprise
Repères historiques
Création : 1971
Personnages clés : Alain Sussfeld, Directeur général
Fiche d’identité
Activité(s) : Exploitation, production et distribution cinématographiques ; droits audiovisuels
Site corporatif : UGC
Principaux concurrents
Europalaces (Pathé-Gaumont) - Cinéville - CGR - MK2 - Kinepolis
Consultez la documentation du modèle

L'Union générale cinématographique (ou UGC) est l'un des plus importants groupes européen d'exploitation cinématographique, et le 2e en France. C'est aussi un acteur majeur dans les domaines de la production, de la distribution et du négoce de droits audiovisuels.

[modifier] Historique

UGC Ciné Cité de Strasbourg
UGC Ciné Cité de Strasbourg

Suite à la cession par l'Etat d'un réseau de 18 salles, UGC est créé en 1971.

  • 1973 - 1982 : augmentation du nombre de salles
  • 1983 - 1993 : développement sur le marché des droits audiovisuels (UGC DA puis UGC International). Début de son implantation à l'étranger (1992 à Bruxelles).
  • 1995 - 2008 : augmentation du nombre de salles. Début de son implantation en Espagne (1997) et en Italie (2002). Politique de fidélisation de la clientèle avec une carte d'abonnement (2000).

[modifier] Etat du réseau des salles

En 2008, l'ensemble des activités d'exploitation, regroupé sous la bannière UGC Ciné Cité, compte 49 cinémas, totalisant 589 écrans, répartis dans 4 pays (France, Espagne, Belgique et Italie) qui totalisent plus de 40 millions d'entrées.

Par la vente des affaires au Royaume-Uni et en Irlande en 2004, ces deux pays ne sont actuellement plus dans la chaîne de distribution de UGC.

Avec des salles à Paris, Bordeaux, Caen, Lille, Lyon, Nancy, Nantes, Orléans, Rouen, Strasbourg et Toulouse, UGC occupait 6,8% du parc des salles françaises en 2005.

Pour se différencier des multiplexes, le groupe ne souhaite pas notamment implanter de complexes cinématographiques sur les parkings de centres commerciaux.

UGC privilégie une double implantation : - localisation sur un espace en renouvellement urbain, dans une recherche de complémentarité entre le centre-ville et la proche périphérie. - situation dans les centres villes des grandes villes.

Le chiffre d'affaires de UGC se répartit entre 90% du total provenant de la vente des tickets et 10% par les activités annexes (confiserie, etc.).

UGC suscite la controverse en 2000 en lançant la "carte illimitée" qui remplace le paiement à la séance par un abonnement mensuel. Cependant, son exemple est rapidement suivi par les groupes MK2 et EuroPalaces. Modèle:Cette carte compte 200 000 abonnés et représente un quart du chiffre d'affaires des entrées. Modèle:Precnec[1]. Suite à une brouille entre MK2 et Europalaces, le groupe de Karmitz s'allie au printemps 2008 à UGC pour proposer une même carte[2].

En 2007, UGC a porté plainte contre des cinémas municipaux pour concurrence déloyale : Épinal, Noisy-le-Grand et Montreuil (avec MK2) et le Comœdia de Lyon (via Uniciné, syndicat professionnel auquel UGC adhère). MK2 a été débouté à Lyon, puis à Épinal par le Conseil d'Etat.[3]

[modifier] Notes et références

  1. France-Culture, émission Masse Critique du 29 mars 2008
  2. Alliance MK2-UGC, Politis
  3. Les Echos, 28 décembre 2007, page 18
commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur l'Union générale cinématographique.

Autres langues