Trévou-Tréguignec

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Trévou-Tréguignec
Carte de localisation de Trévou-Tréguignec
Pays France France
Région Région Bretagne Bretagne
Département Côtes-d'Armor Côtes-d'Armor
Arrondissement Arrondissement de Lannion
Canton Canton de Perros-Guirec
Code Insee 22379
Code postal 22660
Maire
Mandat en cours
Alain Ernot
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Lannion Trégor
Latitude
Longitude
48° 48′ 56″ Nord
         3° 21′ 26″ Ouest
/ 48.815555556, -3.357222222
Altitude 0 m (mini) – 92 m (maxi)
Superficie 6,52 km²
Population sans
doubles comptes
1 371 hab.
(2004)
Densité 210 hab./km²

Trévou-Tréguignec est une commune française située dans le Trégor, dans l'actuel département des Côtes-d'Armor, en Bretagne. Les habitants de cette commune s'appellent les Trévousiens.

Sommaire

[modifier] Géographie

La commune de Trévou-Tréguignec est traversée par une vallée qui débouche au nord sur la plage de Trestel : une grande plage de sable blanc. Sur le coteau ouest, se trouve le bourg de Trévou et sur le coteau est, Tréguignec. Dans la vallée se trouve le château de Boisriou au milieu des étangs et des bois. Le rivage de la commune est très diversifié avec quelques rochers curieux. Le littoral s'étend du Port Le Goff à la limite de Trélévern pour aller au Port du Royau près des dunes de Port-Blanc. Deux plages sont situées à Trestel : la plage du « Royau » et la « Grande plage ». Cette dernière arbore depuis 1998 le Pavillon Bleu d'Europe. Un centre de rééducation hélio-marin y est également installé. Une autre petite plage est surnommée « plage aux choux » en raison des choux de mer (brocolis sauvages) qui poussent sur la grève de galets qui la surplombe. La plage de Trestel est particulièrement bien exposée pour la pratique de la planche à voile. Elle a d'ailleurs accueilli le championnat de France de funboard en octobre-novembre 1990.

[modifier] Particularités

  • Le littoral de Trévou-Tréguignec compte de nombreux espaces sensibles décrits par le professeur Jean-Pierre Pinot dans son ouvrage : La Gestion du littoral (Tome I - Littoraux tempérés : côtes rocheuses et sableuses ; Paris, Institut océanographique, 1998). Le professeur a étudié un ensemble de « queues de comète » caractéristiques du littoral trévousien. Une queue de comète est une accumulation de sédiments en position d'abri derrière un écueil, un îlot ou une île.
  • Le marais de Trestel est aussi un milieu original qui a fait l'objet d'une étude pour le compte du conseil général dans un mémoire de Mohamed Alhassan : Le Marais de Trestel : un milieu original - Contribution au diagnostic écologique et projet de valorisation par la création d'itinéraires de promenade (années 2002-2004). Ces marais ont également été étudiés au moment de l'enquête Natura 2000 (existence d'habitats d'intérêt communautaire à préserver).
  • À l'ouest de la plage de Trestel, on peut observer une formation géologique très caractéristique : un filon de dolérite.

[modifier] Municipalités

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1947 1965 Henri de Boisriou SE
1965 1971 Robert Tourneux SE
1971 1976 Henri de Boisriou SE
1976 1977 Louis Le Roy SE
1977 1990 Yves de Boisriou SE
1990 1997 Hervé de Boisriou SE
1997 2001 Paul Zampèse SE
2001 2008 Marie-Louise Le Morzadec PS
2008 2014 Alain Ernot
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Histoire

[modifier] Incendie au château de Boisriou

Dans la nuit de Noël 1713, Marguerite Le Goff, servante au château de Boisriou, s’éclairant avec un tison (en l’absence de ses maîtres et en dépit de leur interdiction d'utiliser ce procédé) met le feu dans le pavillon neuf. L’incendie cause de gros dégâts.[1]

[modifier] Le Comte Du Trévou enfermé au Château du Taureau

En 1902, Prosper Hémon publie une brochure sur Sébastien du Trévou[2], un lieutenant de vaisseau, commandant de la corvette Le Papillon en 1787 et 1788. Les démêlés du Comte du Trévou avec son équipage le firent enfermer au château de Taureau[3] d’où il voulut s’évader. Son corps fut retrouvé fracassé sur les rochers de Plougasnou.[4],[5]

[modifier] Le dernier évêque de Tréguier se réfugie au château de Boisriou

Auguste-Louis-Marie Le Mintier naît à Sévignac le 28 décembre 1728. Docteur en théologie en 1757, grand-vicaire à Saint-Brieuc de 1766 à 1769, puis à Rennes de 1769 à 1786 il sera le dernier évêque de Tréguier (en 1786). Il publie à Morlaix le 14 septembre 1789 un mandement qui sera considéré comme réactionnaire. Il prend aussi position contre la constitution civile du clergé et doit émigrer à Jersey en 1791. En février 1791, il se réfugie au château de Boisriou[6] à Trévou-Tréguignec avant de s’embarquer pour Jersey à bord d’un bateau de pêche. Il meurt à Londres, chez Mme de Catuélan Le Merdy, le 21 janvier 1801.[7],[8]

[modifier] Trévou, succursale de la cure de Perros-Guirec

Par ordonnance royale du 23 juin 1842, Trévou-Tréguignec a été érigé en succursale de la cure de Perros-Guirec et ainsi enlevé au territoire de la succursale de Trélévern.

[modifier] Trestel 1900

Au début du XXe siècle, la plage de Trestel, va changer de visage avec la construction de nombreux hôtels et villas.

L'inauguration du Grand Hôtel Casino de la Mer, le 7 août 1910, a fait l'objet d'une série de cartes postales éditées par Eugène Lageat. Ce jour là, il y a foule sur la plage de Trestel pour assister aux nombreuses animations : courses de bicyclettes, mât de cocagne, feu d'artifice et bal populaire. Cet hôtel, parfois appelé Hôtel Thomas, Hôtel Kermor ou encore Grand café de la Mer, a été détruit dans les années 50 pour permettre l'extension du sanatorium.

L'imposante « villa Postel » construite au bord de la plage du Royau a été occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale et détruite avant leur départ.

L'Hôtel des Flots exploité par la famille Feuillet a été racheté par la ville de Vincennes pour y installer une colonie de vacances pendant de très nombreuses années.

Le Grand Hôtel de la Plage exploité par la famille Nédélec a été détruit récemment pour permettre la construction du nouveau Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles en milieu marin. C'est dans cet hôtel que s'était déjà installé le sanatorium en 1921.

[modifier] Incendie à l'église de Trévou

Dans la nuit du 7 au 8 septembre 1914, la foudre détruisit l’église Saint-Samson construite en 1848. Voici ce qu’écrit Benjamin Jollivet en 1856 : « L’église est un gracieux édifice gothique, construit de nos jours au moyen de dons tout spontanés des habitants peu riches de cette petite paroisse. Mais il était temps de remplacer l’ancien temple, ou plutôt cette sorte de crypte sombre, aux murs lézardés, qui en tenait lieu. Tout est parfaite harmonie dans cette église, dont l’unique transept est éclairé par deux élégantes verrières flamboyantes. Le portail ouvrant sur la façade orientale de la tour est remarquable par sa hauteur, par la profondeur et le relief de ses moulures. À l’intérieur, on admire le maître-autel dont le coffre est orné de niches avec clochetons, dans lequel l’artiste a placé Notre-Seigneur et les Évangélistes. Le retable n’est pas moins remarquable par ses dais, ses frises et ses tympans gothiques. Il s’élève gracieusement jusqu’à la hauteur du lambris, sans masquer la maîtresse-vitre. Enfin la chaire, les bancs, le catafalque, les grilles, tout en un mot dans cette petite église mérite de fixer les regards. » Le 16 mars 1924 fut bénie la première pierre de la nouvelle église. Le 14 mars 1926, fut bénie la nouvelle église Saint-Samson.
La paroisse de Trévou-Tréguignec, enclavée dans l'évêché de Tréguier faisait partie du doyenné de Lannion relevant de l'évêché de Dol-de-Bretagne et était sous le vocable de saint Samson.

[modifier] Sanatorium marin de Trestel

Le 24 décembre 1921, le sanatorium marin de Trestel ouvrit dans un hôtel déjà existant. Il est fondé par « L'Œuvre antituberculeuse pour le traitement des tuberculoses externes et les affections relevant de la cure hélio-marine ».

Le 20 avril 1929 eut lieu la réception définitive des bâtiments dont la construction avait commencé en 1924.

Voilà ce que l'on peut lire dans la plaquette de présentation réalisée en septembre 1929 : "Sont admis les enfants des deux sexes âgés de 3 à 17 ans inclus atteints de lésions tuberculeuses des os, articulations, ganglions ne présentant aucune lésion pulmonaire. La toiture de l'établissement forme une vaste terrasse qui domine toute la région et la plage. Elle sert pour les cures d'insolation totale et pour les exercices de culture physique. L'ancien sanatorium (l'ancien hôtel) devenu annexe sert de lazaret. L'établissement est en outre pourvu de magasins d'approvisionnement, d'une porcherie, d'un poulailler, etc.. De vastes terrains de culture permettent les approvisionnements en légumes frais. Un service d'eau spécial avec captation de nappes souterraines amène l'eau jusque sur les terrasses. La construction est entièrement en ciment armé. La classe a lieu en plein air dans la belle saison ou lorsqu'il fait mauvais dans un local vaste et aéré avec de larges baies ouvrant sur la mer"

L'établissement fonctionnera en tant que tel jusqu'au milieu des années 50 où s'amorce une reconversion des activités.

Le groupe scolaire Henri-Avril sera pour sa part inauguré le 5 novembre 1950.

En 1957, le "sana" devient Centre Hélio-Marin. Il s'oriente vers la rééducation avec la construction d'une piscine d'eau de mer chauffée.

En 1968, l'établissement est rattaché au Centre Hospitalier de Saint-Brieuc. Le service de rééducation adultes se développe.

le 1er janvier 1989, l'établissement est rattaché au Centre Hospitalier Pierre Le Damany de Lannion

Depuis, l'établissement est devenu Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles en milieu marin. Une nouvelle architecture est venue donner à la plage de Trestel un autre visage à partir de 1995. L'établissement est doté aujourd'hui d'un plateau technique moderne.

[modifier] Le cinéma Charlot

Charles Le Carvennec dit Charlot a débuté sa vie professionnelle dans la menuiserie. Mais la crise des années 30 et le chômage vont le contraindre rapidement à changer de voie. Alors, en 1933, il décide d'ouvrir un estaminet au bord de la plage de Trestel. Un an après, il ouvre une piste de danse. Quelques temps après, une équipe de projectionnistes allemands employés par une grande firme viennent y projeter Les Enfants du paradis. Charlot décide alors d'acheter lui même un projecteur : un appareil Pathé Nathan pour passer des film en 17,5 mm, le format de l'époque. Ainsi commencent 30 années de cinéma ambulant dans le Trégor. À la Libération, Charlot échange son vieil appareil contre un projecteur 16 mm Debrie. Jusqu'en 1969, il va projeter ce qui allaient devenir par la suite les grands classiques du cinéma et cela à travers les campagnes trégorroises.[9]

[modifier] Personnalités liées à la commune

Icône de détail Article détaillé : Eugène Lageat.
Icône de détail Article détaillé : Lucien-Marie Le Gardien.
  • Joseph Le Gorrec ( ? , décédé à Lannion vers 1926 suite à un accident de la route) plus connu sous le nom de "Canan" (cf : cartes postales Eugène Lageat) ou encore Kanamm (cité par Jarl Priel). Personnage de légende sourd et muet et qui devait son nom à son grognement. Il allait de pardons en pardons et vivait de la charité publique. Édouard Ollivro lui a consacré un chapitre de son roman "Picou fils de son père". Le personnage a été également cité dans "Sophie de Tréguier", le roman d'Henri Pollès.
  • Gustave Prigent, Violoneux, musicien aveugle : "Dal an Treou" décédé en 1940 (cité dans Ma'm bije bet kreion" - Chroniques musicologiques du Trégor et autres pays de Bretagne - un ouvrage de Bernard Lasbleiz - aux éditions "dastum" ). Gustave Prigent habitait au bourg du Trévou et animait bals et mariages. Il jouait souvent du violon non loin de chez lui, assis près du calvaire, ou encore à l'entrée de la plage. Il vivait principalement de la charité publique.

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Allée couverte du Coat-Mez

La ferme de Coat-Mez non loin du château de Boisriou conserve les reste d'une allée couverte. Iconographie : carte postale de la série des monuments mégalithiques de Bretagne de l'éditeur Émile Hamonic de Saint-Brieuc : « 4069 : Allée couverte du Bois-Péou à Trévoux-Tréguignec (sic), sert de grange ».

[modifier] Plage de Trestel

La plage de Trestel semble avoir été une conquête faite par la mer. On y trouve en effet des restes d'une forêt devenue sous marine. Benjamin Jollivet (1859) explique que la plage était plantée autrefois d'arbres de haute fûtaie. « Partout, en effet, à de très petites profondeurs (de 60 à 80 centimètres) on découvre des troncs d'aulnes ou de chênes que les habitants exploitent et vendent. Chaque jour, une population malheureuse, la pioche à la main, fouille la plage en tous sens et en retire tantôt des fragments, tantôt des arbres séculaires tout entiers. Les prairies qui avoisinent la grève et qui sans doute touchaient à ce bois ou forêt, s'appellent pen-ar-guern, trois mots bretons qui signifient tête ou commencement de l'aulnaie. Tout confirme donc l'existence d'un bois, dans les temps reculés, là où la mer règne aujourd'hui en souveraine ».

[modifier] Manoir de Baloré (XVe – XVIe siècle)

Le manoir de Baloré fut à l’origine le fief des seigneurs du même nom qui blasonnaient « De sable à un château d’or, sommé de trois tourillons de même » (Le Borgne, armorial, 1667). Cette famille se fondit dans celle du Trévou, seigneurs du manoir voisin du Trévou-Bras. Celle-ci portait « d’argent au léopard de sable, accompagné de six merlettes du même posées en orle ». La devise de la famille est « Pa garro Doué » (Quand il plaira à Dieu). Plusieurs personnages ont illustré l’histoire de cette famille. Pour des informations supplémentaires sur la famille du Trévou voir la généalogie de la famille de Carné.

  • En 1418, Yves du Trévou accompagne le duc de Bretagne dans son voyage en France.
  • En 1477, Olivier épouse Guillemette de Quélen.
  • En 1629, Jean du Trévou, conseiller du Roy, sénéchal de Lannion.
  • En 1642, René du Trévou, son fils, est lieutenant général de l’Amirauté, au siège de Lannion.
  • En 1670, le Père du Trévou, jésuite, est confesseur de Monsieur, frère de Louis XIV.
  • En 1689, un du Trévou est page du Roy.
  • En 1753, un du Trévou est lieutenant aux gardes françaises.
  • En 1758, Joseph du Trévou combat à Saint-Cast.
  • Deux lieutenants de vaisseau de cette famille prennent part à la guerre d’indépendance de l’Amérique : l’un à bord du « Vaillant », l’autre à bord du « Jason ».
  • Sébastien du Trévou commande « Le Papillon » (voir sous-section du chapitre histoire).
  • La famille du Trévou habite le château de Traofeunteuniou, à Ploujean, en 1755, lorsqu’elle met en vente le manoir de Baloré. Le manoir est acquis –fonds et droits convenanciers – par Monsieur Louis Pasquiou, notaire royal à Kergouanton, manoir voisin de Trélévern. Le manoir est depuis resté dans la même famille.
  • En 1795, un du Trévou, lieutenant de vaisseau, est fusillé à Quiberon.
    Note : Le manoir de Baloré possédait autrefois sa propre chapelle du nom de Saint-Thérézien. En 1389, le pape accorda, par bulle, des indulgences à tous ceux qui aideraient à la restauration de cette chapelle endommagée par les guerres.

Pour en savoir plus : Archives départementales - Liasses E 846 et 853 (réunies à Trévou-Braz) et liasse A 31 Art 8-883.
La silhouette de ce manoir fut pendant longtemps assez connue des écoliers. En effet,plusieurs éditions des manuels de géographie de Schrader et Gallouédec montrent une gravure du manoir avec pour légende : Une Ferme bretonne. La Bretagne de Gallouédec fait figurer la même illustration avec une légende plus précise : Le Manoir du Trévoux.
Le manoir s'ouvre sur une porte cochère de granite et sur une voûte massive adjacente à la belle teinte grise. Un peu plus loin en parallèle, d'autres voûtes et une porte cochère constituent l'entrée de la cour intérieure près du puits. Les bâtiments sont construits en équerre avec une tourelle centrale qui abrite un escalier en colimaçon desservant les différentes salles du manoir.
Une très ancienne statue de Saint-Yves décorait autrefois le vestibule d'entrée. De temps immémorial, le bail stipulait qu'une bougie devait brûler devant « le protecteur du lieu », le 19 mai, jour de sa fête.
Les intérieurs sont simples avec une cheminée de granite pratiquement dans chaque pièce.
Derrière le manoir, dans le jardin délimité par un mur construit en 1819, se dresse le colombier seigneurial. Non loin de là, il reste un socle où reposait un cadran solaire, du XVIIIe siècle, aujourd'hui disparu. Ce cadran portait cette mélancolique inscription : SICUT FUGIUNT HOROE, SIC VITA MEA FUGIT (Comme fuient les heures, ainsi fuit la vie).

(D'après un article paru dans "La dépêche trégorroise" en octobre 1981 et à partir des notes de l'Abbé Goardou, ancien recteur de Tréduder et membre de la Société d'émulation des Côtes du Nord. La famille Goardou a tenu la ferme de Baloré pendant de nombreuses années jusqu'en 1954)

[modifier] Château du Boisriou

« Cette terre noble appartenait au XVIe siècle, à François de Carnavalet, sieur du Bois-Riou, en Trévou-Tréguignec. Ce personnage se rendit célèbre à la cour d'Henri II et de ses fils dont il avait été gouverneur. Il fut chevalier de l'ordre, grand écuyer de France, lieutenant de la compagnie des gens d'armes d'Henri III, gouverneur d'Anjou, du Bourbonnais et du Foretz. Cette même famille Carnavalet du Bois-Riou a fourni un des quatre lieutenants des gardes de Louis XIV. Elle portait : argent à trois faces, accompagné de dix merlettes, le tout de sable. Au XVIIe siècle, le château du Bois-Riou passa aux mains de Madame de Villeneuve du Louët, qui fut, à cause de cette terre, reconnue comme fondatrice de la paroisse par l'information de 1695 ».[10] Ce lieu a aussi donné son nom à la famille Le Borgne de Boisriou. Cette famille est issue d'un frère de Guy Le Borgne, l'auteur de l'Armorial de Bretagne (1667). Cette famille a hérité du domaine du Boisriou à la suite d'un mariage de 1677 et le possède depuis cette époque. (source : Bulletin d'information des maires - communes de l'arrondissement de Lannion - Saint-Brieuc - 1979)

[modifier] Chapelle de Saint-Guénolé

La chapelle de Saint-Guénolé se situe sur le territoire de Tréguignec. Elle a été construite au XIXe siècle sur les fondations d'un édifice déjà existant. Elle renferme de très belles statues de bois polychromes dont une Vierge à l'enfant (fin du XVe), une Sainte Barbe (XVIe siècle), une Sainte Marguerite (XVIe siècle) et une Crucifixion (fin du XVe, début XVIe).[11]

[modifier] Références

  1. Pierre de la Haye et Yves Briand, Histoire de Lannion des origines au XIXe siècle ; Impram, 1986, pour la réédition.
  2. Revue critique d’histoire et de littérature – 1er semestre 1903 - page 276.
  3. Prosper Hémon : Le Comte du Trévou : la Révolution en Bretagne : notes et documents (Paris , Champion, 1902, 24 cm, 85 p.). Ouvrage tiré à 100 exemplaires.
  4. Source site gallica.bnf
  5. Charles Le Goffic : Mes entretiens avec Foch – Paris, Editions SPES ; 1929. Le manoir de Traofeunteuniou (Ploujean), résidence d’été du Maréchal Foch avait appartenu aux du Trévou. Page 13 et 14 : évocation de l’épisode Sébastien du Trévou.
  6. Pierre de la Haye : Histoire de Tréguier , ville épiscopale, Armor-Éditeur, 1977
  7. Source site gallica.bnf
  8. Source site gallica.bnf
  9. Trente ans de cinéma ambulant ; Les mémoires du Cinéma Charlot - Le Trégor n° 249 du 8 octobre 1988 - un article de Jean-Pierre Tréguier)
  10. Source Benjamin Jollivet - 1859 - Côtes-du-Nord (Lannion et Loudéac) volume IV - réimpression en 1991- Benjamin Jollivet est un écrivain-éditeur-imprimeur de Guingamp. Il fut en 1851 le fondateur de la Presse Bretonne qui deviendra plus tard L'Écho de l'Armor et de l'Argoat.
  11. Sources : Le Patrimoine des communes des Côtes-d'Armor - Flohic Editions - 1998

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Liens externes

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