Silly Symphonies

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Silly Symphonies
Image:Logo_Disney-SillySymphony.png
Logo d'une Silly Symphony
Translittération Symphonies idiotes
Genre courts-métrages animés
Noir & Blanc puis couleur
Créé par Walt Disney Productions
Produit par Walt Disney Productions
Pays d’origine États-Unis États-Unis
Chaîne d’origine Cinéma
Nombre de saisons N/A
Nombre d’épisodes 75
Durée N/A
Diffusion d’origine 1929
1939

Les Silly Symphonies[1] (parfois appelées Symphonies folâtres en France[2]) sont une série de courts-métrages animés produits entre 1929 et 1939 par les studios Disney. Chacun des courts métrages est une Silly Symphony. Contrairement aux dessins animés mettant en scène Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo ou encore Pluto, les Silly Symphonies n'avaient pas de personnages récurrents[3]. Les histoires prennent surtout leurs sources dans les contes populaires européens et américains. Cela permettait un monde plus diversifié et plus proche des contes populaires[4]

Les noms des séries animées des studios concurrents Warner Bros., Looney Tunes et Merrie Melodies[5] sont directement inspirés du concept de Disney.

Sommaire

[modifier] Historique

[modifier] La genèse

L'idée de départ des Silly Symphonies est souvent attribuée au compositeur Carl Stalling[6] engagé par les studios Disney pour réaliser les bandes sonores de deux des premiers films de Mickey Mouse, Plane Crazy et The Gallopin' Gaucho. Stalling etéait une connaissance de Walt lorsqu'il travaillait dans le studio Kansas City Film Ad Company à Kansas City au début des années 1920[7]. Les premières mentions de cette nouvelle série d'animation apparaissent dans deux lettres écrites par Walt à son frère Roy et à Ub Iwerks[6]. La première lettre est datée du 20 septembre 1928 et parle d'une "nouvelle musicale" en animation. La seconde, trois jours plus tard détaille un peu plus l'idée dont le scénario de base d'un nouveau film, une danse de squelette dans un cimetière., qui deviendra La Danse macabre (1929).

L'idée de ce film se transforma rapidement en une série dans l'esprit de Walt Disney, série qui permettait de s'affranchir d'un héros récurrent[6]. Le lancement des Silly Symphonies se fait moins d'un an après celle de Mickey Mouse, et moins de deux ans après la série Oswald le Lapin Chanceux. Pour ce faire, Walt Disney signe un contrat de distribution avec Columbia Pictures et non Pat Power, distributeur de Mickey Mouse[8]. C'est malgré tout avec le procédé Cinephone de Pat Powers que furent enregistré les six premières Silly Symphonies.

Le film La Danse macabre a été testé en pré-projection au Carthay Circle Theater en juin 1929 à Los Angeles avec le film Les Quatre Diables de Friedrich Wilhelm Murnau[8]. Suite à ce test fructueux, la société Columbia Pictures accepta de produire la série Silly Symphonies.

[modifier] 1929 à 1931 : Une série innovante et de qualité

La principale particularité associable à la série est la qualité des réalisations que ce soit l'animation, la musique ou le scénario. Merritt & Kaufman compare les Silly Symphonies à la gamme Haute Couture des studios Disney[9]. C'est en quelque sorte le fil conducteur de la série. En raison de cette qualité, la série a reçu une Oscar du meilleur court-métrage d'animation à chaque cérémonie entre 1932 et 1939, année de l'arrêt de la série officielle.

[modifier] La musique

A l'instar de la série Mickey Mouse, les Silly Symphonies utilisent le principe de "bande sonore synchronisée", initié avec le premier Mickey Mouse Steamboat Willie (1928). La partition musicale comprend des index associés à des séquences-clefs d'animation, principe attribué à Wilfred Jackson[10]. Sans ce système de synchronisation, l'animation des courts métrages de Disney n'aurait pas ce style musical distinctif[10]. Walt Disney avait signé un contrat avec Pat Powers pour utiliser son système le Cinephone.

En raison de cette capacité musicale, de nombreux court métrages de cette série sont basés sur des danses. Au début les musiques sont simplement juxtaposées (Danse macabre) mais petit à petit les extraits sonores se suivent et des musiques originales permettent soit de faire des transitions soit d'animer des séquences pour lesquelles les compositions passés ne correspondent pas. La série utilise un florilège de thème connu, ou moins. Dans Nuit (1930), la sonate Clair de lune de Beethoven est associée à une valse de Strauss, une musique populaire et un ragtime (de Paul Lincke)[10].

Walt Disney découvre un autre système sonore, le Photophone développé par RCA dès la fin des années 1920. Il constate que ce procédé a un rendu de meilleur qualité que le Cinephone[11].

En 1931, il commence à négocier avec RCA pour utiliser le procédé, mais en raison de ses contrats avec Power, ce n'est que fin 1932 qu'il applique ce système à ces films. L'Atelier du Père Noël (10 décembre 1932) est la première Silly Symphonies à utiliser le système RCA Photophone[12]. Mais c'est la Parade des nominés aux Oscars 1932 (18 novembre 1932) qui est le premier court métrage de Disney à utiliser ce système. Ensuite, le premier Mickey Mouse utilisant ce procédé est Building a Building (7 janvier 1933).

[modifier] Une série sans héros

Comme il a déjà été dit, la particularité de la série est de ne pas avoir un ou plusieurs héros récurrents. Elle contient toutefois quelques personnages récurrents ou célèbres (Cf Personnages récurrents ou célèbres). Il est possible de chercher des thèmes ou personnages récurrents comme les insectes ou les nains présents dans plusieurs Silly Symphonies que ce soit au début ou dans d'autres plus tardives mais cela n'est pas volontaire[13], en dehors de la simplicité d'utilisation, plutôt d'animation.

Avec cette absence de héros, la série se veut presque une version plus mure des Mickey Mouse de l'époque. Les Silly Symphonies avec entre autres les atmosphères des quatre saisons[14], ou la magie des objets qui s'animent durant la nuit[15] se retrouvent à l'opposé des scènes "fermières" de The Barn Dance, The Barnyard Battle, The Barnyard Concert ou Mickey laboureur[16].

[modifier] Un univers de contes

L'année 1931 est aussi marquée par la transition vers une utilisation scénaristique des contes, légendes et autres histoires. Le thème musical semblant avoir été cerné. La première Silly Symphony à utiliser une légende est Playful Pan (décembre 1930), basé sur la mythologie grecque. Mais c'est surtout avec Les Chansons de la mère l'oie (1931) que cette transition devient flagrante. Rappelons toutefois que Walt Disney avait déjà utilisé ces thèmes populaires avec les Laugh-O-Gram et quelques Alice Comedies. Les innovations, sonores puis graphiques, ont permis d'adapter les contes traditionnels avec une atmosphère unique.

Russel Merritt & JB Kaufman qualifient la série de « Premier Fantasyland de Walt Disney »[9], le monde de la fantaisie. On peut toutefois rétorquer que le monde décrit n'est qu'une extension du Cartoonland des Alice Comedies et des mondes entrevus dans les séries d'Oswald le Lapin Chanceux et de Mickey Mouse.

Les équipes de Disney adaptent les contes de manière plus ou moins libre. Le Vilain Petit Canard (1931) est une adaptation très libre surtout avec le personnage du canard. Mais rejoignant le souci de qualité, le traitement du personnage en fait. Russel Merritt & JB Kaufman déclarent que Disney, après les premières Silly Symphonies qui traitent des peurs primaires des enfants (chuter, être bruler, être dévorer, être frapper, être congeler,...), celles après 1931 abordent les peurs psychologiques de l'enfance et les éléments de la croissance[17], ce que font traditionnellement les contes. Disney est ainsi parfois qualifié de « maître conteur » des temps modernes, comme a pu le faire Michael Eisner[18] en 1992 dans sa dédicace au parc Disneyland Paris[19]. Ce traitement psychologique a été poursuivit dans les Silly Symphonies, les longs métrages et les autres séries.

Voici une liste récapitulative des contes, comptines et fables adaptés dans les Silly Symphonies :


[modifier] 1932 à 1937 : De nouveaux défis

A partir de 1930, Disney doit procéder à de nombreux changements dans son studio. Après le départ d'Ub Iwerks et Carl Stalling en janvier 1930, Disney rompt son contrat avec Pat Powers au profit de la société Columbia Pictures. Mais cette nouvelle association n'est pas sans problème. Bien que le prix payé par Columbia soit supérieur à celui de Power, les retours ne semblent pas plus bénéfiques à Disney. De plus Columbia n'hésite pas à proposer par exemple un dessin animé Krazy Kat à la place d'un dessin animé de Disney en raison d'un retard de production[11]. Cela força Disney en 1931 à menacer Columbia d'un procès, mais qui fut négocié en dehors du tribunal[11]. Le 27 décembre 1930, Disney avait réussi à signer un contrat avec RKO Pictures-United Artists mais à cause de celui avec Columbia, 11 films encore à produire; l'association avec UA ne commença donc qu'en janvier 1932[16]. C'est l'augmentation du coût de production des courts métrages qui a en partie forcé Disney à changer de distributeur.

[modifier] La couleur

L'année 1932 est marquée par l'utilisation de la couleur. Disney souhaitait le faire dès 1926 mais les procédés techniques d'alors étaient trop onéreux et pas adaptés à l'animation, en raison de la faible gamme de couleurs dipsonibles. Il avait malgré tout tenté des expériences comme avec les cellulos teintés (en 1930). C'est avec le procédé Technicolor que Disney se lance dans la production de courts métrages totalement en couleur.

Par exemple, pour le film Frolicking Fish (1930) les animateurs ont utilisé" des cellulos teintés en vert pour renforcer l'aspect sous-marin[20] tandis que pour Nuit (1930) ce sont des cellulos teintés en bleu pour l'effet nocturne[21]. Mais ce serait à nouveau Frolicking Fish qui serait responsable des courts d'animation organisés par le studio. D'après Russel Merritt & J.B. Kaufman, ce serait après avoir vu une scène de ce film, faite par Norman Fergusson dans laquelle des éléments se chevauchaient que Walt Disney aurait pris la décision de former ses animateurs au dessin[13].

Avec le budget plus conséquent octroyé par le contrat avec RKO, les équipes de Disney ont pu aller plus loin encore dans l'innovation et la qualité. Ces éléments ont toutefois étaient décuplé par la décision prise en 1934 par Walt Disney de produire un long métrage, Blanche-Neige et les Sept Nains sorti 1937. Les résultats des recherches pour faire un 'chef d'œuvre' de l'adaptation du conte sont nombreux. On parle souvent de la caméra multiplane.

Le premier résultat est Des arbres et des fleurs (1932). Ce film présenté à partir du 15 juillet au célèbre Grauman's Chinese Theater reçoit un accueil enthousiaste du la part du public, confirmé dans tous les lieux où il sera présenté par la suite[22]. Malgré cela United Artists est rétissant à poursuivre l'association avec Disney pour les Silly Symphonies en couleur. Pour un dessin animé entièrement en couleur, le budget associé aux impressions avec le procédé Technicolor augmente et les attentes d'UA étaient de 20 impressions à titre expérimental[22]. Les dirigeants d'UA autorisent en décembre 1932 la production de six Silly Symphonies en couleur supplémentaires. Ce n'est qu'en juillet 1933 que Disney parvient à signer un contrat de trois ans avec RKO-UA mais c'est surtout grâce au contrat d'exclusivité obtenu par Disney auprès de Technicolor pour l'utilisation de son procédé[22].

[modifier] Le programme d'apprentissage

Les premières années avec United Artist sont aussi marquées par la mise en pratique des groupes animateur/apprenti[23] ainsi que des équipes dédiées à certaines scènes sous la responsabilité d'animateurs expérimentés. C'est surtout Ben Sharpsteen et David Hand qui seront en charge de telles équipes. Ce système avait été initié dès 1931[23].

Le principe est assez simple, certaines séquences au lieu d'être attribuées à des animateurs confirmés sont attribuées à un groupe de jeune animateurs. Ainsi dans Des arbres et des fleurs, les oiseaux, les marguerites, les flammes et des arbres assortis sont l'œuvre commune de Charles Hutchinson, Hardie Gramatky, Fred Moore, Bill Mason, Joe D'Igalo, Frank Tipper, Hamilton Luske, Frank Kelling, Ed Love sous la direction de David Hand[24]. Le film Rien qu'un chien (1932) compte lui trois équipes dont deux d'apprentissages[25]. C'est l'un des rares dans ce cas.

Peu après Walt Disney engage Don Graham, un professeur du Chouinard Art Institute pour aller plus loin dans l'enseignement.

En parallèle des séances avec des modèles sont organisés afin d'améliorer la ressemblance avec la nature. Ainsi pour Trois Petits Orphelins (1935), les chats des environs sont réquisitionnés tandis que pour Histoire de pingouins (1934), ce sont des manchots qui sont amenés dans un studio pour étude[26], comme l'atteste les articles des magazines New York Times et Woman's Home Companion[27].

[modifier] Les premiers dérivés

Alors que la série Mickey Mouse est adaptée en bande dessinée dès 1930, sans compter les produits dérivés, la série Silly Symphonies ne se voit adaptée qu'en 1932[26] d'abord sous la forme de comics. Mais c'est un personnage nouveau qui apparaît sous le titre des Silly Symphonies Bucky Bug à partir du 10 janvier 1932[28]

Ensuite les histoires des courts métrages sont adaptés et parraissent en comic strip le dimanche :

Des produits dérivés sont aussi édités tel que des enregistrements ou des livres[26].

[modifier] Autres technologies d'animation

Au-delà de son intérêt artistique, la série a servi aux animateurs des studios Disney de véritable laboratoire. À partir du milieu des années 1930, la série permet de mettre au point différentes techniques d'animation (comme la caméra multiplane) et de les tester avant leur réutilisation dans les longs-métrages.

[modifier] 1937 à 1939 : La fin de la série officielle

A partir de 1936-1937, la production des Silly Symphonies s'essouffle et devient parfois chaotique.

Ainsi, le court métrage Les Bébés de l'océan est une production du studio Harman-Ising pour Disney. C'est la seule Silly Symphony (officielle) dans ce cas et l'une des rares production sous-traités du début des Studios Disney. La raison est assez simple, le studio Disney devait produire encore quelques Silly Symphonies pour RKO, mais la production de Blanche-Neige et les Sept Nains (décembre 1937) requérait de plus en plus d'animateurs[33]. En octobre 1937, Disney fit donc sous-traiter la production de Les Bébés de l'océan à d'anciens animateurs de son studio, Hugh Harman et Rudolf Ising. En échange de ce contrat financier pour le studio Harman-Ising qui en manquait alors, Disney put utiliser les employés du studio pour renforcer ses équipes sur Blanche-Neige et les Sept Nains[33].

D'autre part, des courts métrages comme Moth and the Flame (1938) et Au pays des étoiles (1938) sont en réalité des projets des années 1934-1935 qui ont subi de nombreux aléas de production. Le second a été mis en chantier en janvier 1934 et détient la palme de la Silly Symphony ayant la plus longue production[34]. La première, débutée durant l'été 1935 a eu trois réalisateur successif sans compter les changements de scénario[35].
On peut toutefois noter que Symphonie d'une cour de ferme (1938) fait honneur à la série en proposant pas moins de seize extraits de musique classique, ce qui est de loin le maximum pour la série officielle. D'un autre coté, Mother Goose Goes Hollywood (1938) est le plus couteux de la série en raison d'une tentative durant la production de le réaliser sur deux bobines au lieu d'une seule[36].

La fin de la série coïncide avec le ralentissement de la série Mickey Mouse. Cet arrêt est principalement du à :

  • la production des longs métrages
  • le développement de plusieurs séries dont Donald Duck, Dingo, Pluto,...

[modifier] La tradition des courts métrages de qualité

Toutefois la production de courts métrages, souvent de qualité, non liés aux séries se poursuit après l'arrêt de la série Silly Symphony.

Le premier film non lié à aucune série est The Hot Chocolate Soldiers (1934). Il ressemble par son atmosphère aux Silly Symphonies mais n'est jamais sorti autrement que comme une séquence du film Hollywood Party (MGM, 1934) de Roy Rowland[37].

C'est surtout à partir de 1938, que Disney produit des courts-métrages n'étant pas plus estampillés Silly Symphonies.

La série télévisée Mickey Mouse Works (1999-2001) a régulièrement réutilisé le nom Silly Symphonies comme titre de certains courts-métrages mais à la différence des originaux, ceux-ci contenaient des personnages récurrents.

[modifier] Analyse

[modifier] Personnages récurrents ou célèbres

Les plus connus sont :

On peut noter

  • Elmer l'éléphant qui est le premier personnage de Disney après ceux de la série Mickey Mouse et les Trois Petits Cochons à avoir été utilisé sur des produits de consommation[38].
  • Bucky Bug une coccinelle, seul personnage des Silly Symphonies apparu uniquement en bande dessinée.

[modifier] Incursion des personnages de l'univers de Mickey Mouse

À l'origine, la série présente des sujets non liés à l'univers de Mickey Mouse. Pourtant, deux des personnages les plus célèbres de Disney vont y faire des apparitions marquantes.

La première apparition a lieu en 1932 avec Rien qu'un chien. Ce film offre à Pluto son premier rôle sans Mickey Mouse[39].

C'est dans une Silly Symphony de 1934, Une petite poule avisée, qu'une future star fait ses débuts à l'écran : Donald Duck.

En septembre 1936, Pat Hibulaire joue le rôle d'un capitaine des mousquetaires, le Capitaine Katt dans Three Blind Mouseketeers.

En novembre 1936, Papa Pluto présente pour la seconde fois le personnage de Pluto sans Mickey. C'est le seul personnage de l'univers de Mickey Mouse à avoir été présent dans plusieurs Silly Symphonies[40].

Don Donald, sorti en janvier 1937, devait être aussi une Silly Symphony. Mais Walt Disney ayant autorisé la création de nouvelles séries (autres que les Mickey Mouse et Silly Symphonies), ce film marque la naissance de la série Donald Duck[40]. Pluto acquiert quant à lui sa propre série en novembre 1937 avec Les Quintuples de Pluto.

Certains des personnages des Silly Symphonies rejoindront, eux, l'univers de Mickey Mouse par l'intermédiaire des bandes dessinées. C'est le cas des Trois petits chochons et de Grand Loup.

[modifier] Des traitements variés

Malgré le fait que la série soit de grande qualité sur plusieurs niveaux, cette qualité n'est pas homogène durant la production de la série.

On peut remarquer qu'en 1932, entre la sortie de The Bird Store le 16 janvier et celle de The Bears and the Bees le 9 juillet, plusieurs mois se sont écoulés. Ce délai est en partie du au changement de distributeur pour le studio Disney, de Columbia Pictures à RKO-United Artists.

La production de Le Roi Midas (1935) dénote par le fait que ce court métrage n'a été animé que par deux animateurs, Norman Ferguson et Fred Moore[41], alors que les Silly Symphonies précédentes et suivantes comptent entre une demi-douzaine et plus d'une vingtaine d'animateurs (parfois réparties en trois équipes).

[modifier] Filmographie

[modifier] La série officielle

[modifier] 1929

[modifier] 1930

[modifier] 1931

[modifier] 1932

[modifier] 1933

[modifier] 1934

[modifier] 1935

[modifier] 1936

[modifier] 1937

[modifier] 1938

[modifier] 1939

[modifier] Les « non-officiels »

À partir de 1938, Disney produit des courts-métrages n'étant pas estampillés Silly Symphonies. Les amateurs d'animation assimilent pourtant ces productions aux Silly Symphonies et en parlent comme de "successeurs" ou encore de "non-officielles". La plus grand partie de ces films date des années 1950. Par la suite, d'autres courts-métrages " atypiques" ont également été assimilés aux Silly Symphonies.

La liste suivante ne doit donc pas être considérée comme "officielle" :

[modifier] 1934

[modifier] 1938

  • Ferdinand le taureau (Ferdinand the Bull), réalisé par Dick Rickard et sorti le 25 novembre 1938. Premier court-métrage sans mention d'appartenance à une série.

[modifier] 1943 - 1944

[modifier] 1950 à 1959

[modifier] 1960 à 1961

[modifier] Le saviez-vous ?

En août 1948, le film Midnight in a Toy Shop (1930) a été vendu sur des bandes 16 mm par la société Hollywood Film Entreprises. C'est le seul court métrage noir et blanc de la série Silly Symphony a avoir été vendu sous ce format[43].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

  • Walt Disney Treasures, une collection de DVDs Disney dont certains comprennent de nombreuses Silly Symphonies

[modifier] Liens et documents externes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et références

  1. litt. "Symphonies idiotes"
  2. Nom utilisé pour les adaptations en bandes dessinées dans le Journal de Mickey d'avant-guerre (par ex. n° 1 de 1934).
  3. À quelques exceptions près, comme par exemple Les Trois Petits Cochons, Le Lièvre et la Tortue et certains courts avec Pluto.
  4. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.3
  5. Que l'on peut traduire respectivement par "Airs lunatiques" et "Joyeuses mélodies".
  6. abc (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.5
  7. Notre Ami Walt Disney, Christopher Finch p 24
  8. ab (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.31
  9. ab Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.4
  10. abc (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.8
  11. abc (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.35
  12. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 118
  13. ab (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.34
  14. Springtime, Summer (1930), Autumn (1930), Winter (1930)
  15. Midnight in a Toy Shop (1930), The Clock Store (1931)
  16. ab (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.9
  17. Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.10
  18. PDG de Disney de 1984 à 2005.
  19. Once upon a time... a master storyteller, Walt Disney - Michael D. Eisner, April 11, 1992
  20. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.70
  21. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.72
  22. abc (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.36
  23. ab (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.37
  24. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 110
  25. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 108
  26. abc (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 137
  27. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 148
  28. Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 33-11-12 Bucky Makes His Name
  29. Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-03-11 Birds of a Feather, publié en français sous le titre La famille Vole-au-vent
  30. Base I.N.D.U.C.K.S : W GH 3405-?1 The Big Bad Wolf
  31. Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-07-01 Peculiar Penguins, publiée en français sous le titre Les deux pingouins
  32. Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-09-16 The Wise Little Hen
  33. ab (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 201
  34. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 193 à 195
  35. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 196-197
  36. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 204-205
  37. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 215 à 217
  38. (en) Disney A to Z : The updated official Encyclopedia, Dave Smith p 181
  39. Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.108-109
  40. ab Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.182-183
  41. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 154
  42. Certaines sources indiquent que Max Hare aurait inspiré aux créateurs de la série Looney Tunes, le personnage-vedette Bugs Bunny, créé en 1940.
  43. (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.76