Silly Symphonies
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Silly Symphonies | |
Logo d'une Silly Symphony | |
Translittération | Symphonies idiotes |
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Genre | courts-métrages animés Noir & Blanc puis couleur |
Créé par | Walt Disney Productions |
Produit par | Walt Disney Productions |
Pays d’origine | États-Unis |
Chaîne d’origine | Cinéma |
Nombre de saisons | N/A |
Nombre d’épisodes | 75 |
Durée | N/A |
Diffusion d’origine | 1929– 1939 |
Les Silly Symphonies[1] (parfois appelées Symphonies folâtres en France[2]) sont une série de courts-métrages animés produits entre 1929 et 1939 par les studios Disney. Chacun des courts métrages est une Silly Symphony. Contrairement aux dessins animés mettant en scène Mickey Mouse, Donald Duck, Dingo ou encore Pluto, les Silly Symphonies n'avaient pas de personnages récurrents[3]. Les histoires prennent surtout leurs sources dans les contes populaires européens et américains. Cela permettait un monde plus diversifié et plus proche des contes populaires[4]
Les noms des séries animées des studios concurrents Warner Bros., Looney Tunes et Merrie Melodies[5] sont directement inspirés du concept de Disney.
Sommaire |
[modifier] Historique
[modifier] La genèse
L'idée de départ des Silly Symphonies est souvent attribuée au compositeur Carl Stalling[6] engagé par les studios Disney pour réaliser les bandes sonores de deux des premiers films de Mickey Mouse, Plane Crazy et The Gallopin' Gaucho. Stalling etéait une connaissance de Walt lorsqu'il travaillait dans le studio Kansas City Film Ad Company à Kansas City au début des années 1920[7]. Les premières mentions de cette nouvelle série d'animation apparaissent dans deux lettres écrites par Walt à son frère Roy et à Ub Iwerks[6]. La première lettre est datée du 20 septembre 1928 et parle d'une "nouvelle musicale" en animation. La seconde, trois jours plus tard détaille un peu plus l'idée dont le scénario de base d'un nouveau film, une danse de squelette dans un cimetière., qui deviendra La Danse macabre (1929).
L'idée de ce film se transforma rapidement en une série dans l'esprit de Walt Disney, série qui permettait de s'affranchir d'un héros récurrent[6]. Le lancement des Silly Symphonies se fait moins d'un an après celle de Mickey Mouse, et moins de deux ans après la série Oswald le Lapin Chanceux. Pour ce faire, Walt Disney signe un contrat de distribution avec Columbia Pictures et non Pat Power, distributeur de Mickey Mouse[8]. C'est malgré tout avec le procédé Cinephone de Pat Powers que furent enregistré les six premières Silly Symphonies.
Le film La Danse macabre a été testé en pré-projection au Carthay Circle Theater en juin 1929 à Los Angeles avec le film Les Quatre Diables de Friedrich Wilhelm Murnau[8]. Suite à ce test fructueux, la société Columbia Pictures accepta de produire la série Silly Symphonies.
[modifier] 1929 à 1931 : Une série innovante et de qualité
La principale particularité associable à la série est la qualité des réalisations que ce soit l'animation, la musique ou le scénario. Merritt & Kaufman compare les Silly Symphonies à la gamme Haute Couture des studios Disney[9]. C'est en quelque sorte le fil conducteur de la série. En raison de cette qualité, la série a reçu une Oscar du meilleur court-métrage d'animation à chaque cérémonie entre 1932 et 1939, année de l'arrêt de la série officielle.
[modifier] La musique
A l'instar de la série Mickey Mouse, les Silly Symphonies utilisent le principe de "bande sonore synchronisée", initié avec le premier Mickey Mouse Steamboat Willie (1928). La partition musicale comprend des index associés à des séquences-clefs d'animation, principe attribué à Wilfred Jackson[10]. Sans ce système de synchronisation, l'animation des courts métrages de Disney n'aurait pas ce style musical distinctif[10]. Walt Disney avait signé un contrat avec Pat Powers pour utiliser son système le Cinephone.
En raison de cette capacité musicale, de nombreux court métrages de cette série sont basés sur des danses. Au début les musiques sont simplement juxtaposées (Danse macabre) mais petit à petit les extraits sonores se suivent et des musiques originales permettent soit de faire des transitions soit d'animer des séquences pour lesquelles les compositions passés ne correspondent pas. La série utilise un florilège de thème connu, ou moins. Dans Nuit (1930), la sonate Clair de lune de Beethoven est associée à une valse de Strauss, une musique populaire et un ragtime (de Paul Lincke)[10].
Walt Disney découvre un autre système sonore, le Photophone développé par RCA dès la fin des années 1920. Il constate que ce procédé a un rendu de meilleur qualité que le Cinephone[11].
En 1931, il commence à négocier avec RCA pour utiliser le procédé, mais en raison de ses contrats avec Power, ce n'est que fin 1932 qu'il applique ce système à ces films. L'Atelier du Père Noël (10 décembre 1932) est la première Silly Symphonies à utiliser le système RCA Photophone[12]. Mais c'est la Parade des nominés aux Oscars 1932 (18 novembre 1932) qui est le premier court métrage de Disney à utiliser ce système. Ensuite, le premier Mickey Mouse utilisant ce procédé est Building a Building (7 janvier 1933).
[modifier] Une série sans héros
Comme il a déjà été dit, la particularité de la série est de ne pas avoir un ou plusieurs héros récurrents. Elle contient toutefois quelques personnages récurrents ou célèbres (Cf Personnages récurrents ou célèbres). Il est possible de chercher des thèmes ou personnages récurrents comme les insectes ou les nains présents dans plusieurs Silly Symphonies que ce soit au début ou dans d'autres plus tardives mais cela n'est pas volontaire[13], en dehors de la simplicité d'utilisation, plutôt d'animation.
Avec cette absence de héros, la série se veut presque une version plus mure des Mickey Mouse de l'époque. Les Silly Symphonies avec entre autres les atmosphères des quatre saisons[14], ou la magie des objets qui s'animent durant la nuit[15] se retrouvent à l'opposé des scènes "fermières" de The Barn Dance, The Barnyard Battle, The Barnyard Concert ou Mickey laboureur[16].
[modifier] Un univers de contes
L'année 1931 est aussi marquée par la transition vers une utilisation scénaristique des contes, légendes et autres histoires. Le thème musical semblant avoir été cerné. La première Silly Symphony à utiliser une légende est Playful Pan (décembre 1930), basé sur la mythologie grecque. Mais c'est surtout avec Les Chansons de la mère l'oie (1931) que cette transition devient flagrante. Rappelons toutefois que Walt Disney avait déjà utilisé ces thèmes populaires avec les Laugh-O-Gram et quelques Alice Comedies. Les innovations, sonores puis graphiques, ont permis d'adapter les contes traditionnels avec une atmosphère unique.
Russel Merritt & JB Kaufman qualifient la série de « Premier Fantasyland de Walt Disney »[9], le monde de la fantaisie. On peut toutefois rétorquer que le monde décrit n'est qu'une extension du Cartoonland des Alice Comedies et des mondes entrevus dans les séries d'Oswald le Lapin Chanceux et de Mickey Mouse.
Les équipes de Disney adaptent les contes de manière plus ou moins libre. Le Vilain Petit Canard (1931) est une adaptation très libre surtout avec le personnage du canard. Mais rejoignant le souci de qualité, le traitement du personnage en fait. Russel Merritt & JB Kaufman déclarent que Disney, après les premières Silly Symphonies qui traitent des peurs primaires des enfants (chuter, être bruler, être dévorer, être frapper, être congeler,...), celles après 1931 abordent les peurs psychologiques de l'enfance et les éléments de la croissance[17], ce que font traditionnellement les contes. Disney est ainsi parfois qualifié de « maître conteur » des temps modernes, comme a pu le faire Michael Eisner[18] en 1992 dans sa dédicace au parc Disneyland Paris[19]. Ce traitement psychologique a été poursuivit dans les Silly Symphonies, les longs métrages et les autres séries.
Voici une liste récapitulative des contes, comptines et fables adaptés dans les Silly Symphonies :
- Hans Christian Andersen
- Les frères Jacob et Wilhelm Grimm.
- Jean de La Fontaine.
- La Cigale et la Fourmi (inspiré d'Ésope)
- Le Lièvre et la Tortue (inspiré d'Ésope)
- Le Rat des villes et le Rat des champs
- Les Deux Coqs
- Charles Perrault
- Mythologie grecque-romaine
- Le Roi Midas
- Pan
- Neptune
- Le mythe de Perséphone et Hadès/Pluton
- Autres comptines
- The Water Babies de Charles Kingsley
- The Little Red Hen and the Grain of Wheat
- Trois souris aveugles de Thomas Ravenscroft
- The Song of Hiawatha d'Henry Wadsworth Longfellow
- A Dutch Lullaby d'Eugene Field
- The Death and Burial of Cock Robin
[modifier] 1932 à 1937 : De nouveaux défis
A partir de 1930, Disney doit procéder à de nombreux changements dans son studio. Après le départ d'Ub Iwerks et Carl Stalling en janvier 1930, Disney rompt son contrat avec Pat Powers au profit de la société Columbia Pictures. Mais cette nouvelle association n'est pas sans problème. Bien que le prix payé par Columbia soit supérieur à celui de Power, les retours ne semblent pas plus bénéfiques à Disney. De plus Columbia n'hésite pas à proposer par exemple un dessin animé Krazy Kat à la place d'un dessin animé de Disney en raison d'un retard de production[11]. Cela força Disney en 1931 à menacer Columbia d'un procès, mais qui fut négocié en dehors du tribunal[11]. Le 27 décembre 1930, Disney avait réussi à signer un contrat avec RKO Pictures-United Artists mais à cause de celui avec Columbia, 11 films encore à produire; l'association avec UA ne commença donc qu'en janvier 1932[16]. C'est l'augmentation du coût de production des courts métrages qui a en partie forcé Disney à changer de distributeur.
[modifier] La couleur
L'année 1932 est marquée par l'utilisation de la couleur. Disney souhaitait le faire dès 1926 mais les procédés techniques d'alors étaient trop onéreux et pas adaptés à l'animation, en raison de la faible gamme de couleurs dipsonibles. Il avait malgré tout tenté des expériences comme avec les cellulos teintés (en 1930). C'est avec le procédé Technicolor que Disney se lance dans la production de courts métrages totalement en couleur.
Par exemple, pour le film Frolicking Fish (1930) les animateurs ont utilisé" des cellulos teintés en vert pour renforcer l'aspect sous-marin[20] tandis que pour Nuit (1930) ce sont des cellulos teintés en bleu pour l'effet nocturne[21]. Mais ce serait à nouveau Frolicking Fish qui serait responsable des courts d'animation organisés par le studio. D'après Russel Merritt & J.B. Kaufman, ce serait après avoir vu une scène de ce film, faite par Norman Fergusson dans laquelle des éléments se chevauchaient que Walt Disney aurait pris la décision de former ses animateurs au dessin[13].
Avec le budget plus conséquent octroyé par le contrat avec RKO, les équipes de Disney ont pu aller plus loin encore dans l'innovation et la qualité. Ces éléments ont toutefois étaient décuplé par la décision prise en 1934 par Walt Disney de produire un long métrage, Blanche-Neige et les Sept Nains sorti 1937. Les résultats des recherches pour faire un 'chef d'œuvre' de l'adaptation du conte sont nombreux. On parle souvent de la caméra multiplane.
Le premier résultat est Des arbres et des fleurs (1932). Ce film présenté à partir du 15 juillet au célèbre Grauman's Chinese Theater reçoit un accueil enthousiaste du la part du public, confirmé dans tous les lieux où il sera présenté par la suite[22]. Malgré cela United Artists est rétissant à poursuivre l'association avec Disney pour les Silly Symphonies en couleur. Pour un dessin animé entièrement en couleur, le budget associé aux impressions avec le procédé Technicolor augmente et les attentes d'UA étaient de 20 impressions à titre expérimental[22]. Les dirigeants d'UA autorisent en décembre 1932 la production de six Silly Symphonies en couleur supplémentaires. Ce n'est qu'en juillet 1933 que Disney parvient à signer un contrat de trois ans avec RKO-UA mais c'est surtout grâce au contrat d'exclusivité obtenu par Disney auprès de Technicolor pour l'utilisation de son procédé[22].
[modifier] Le programme d'apprentissage
Les premières années avec United Artist sont aussi marquées par la mise en pratique des groupes animateur/apprenti[23] ainsi que des équipes dédiées à certaines scènes sous la responsabilité d'animateurs expérimentés. C'est surtout Ben Sharpsteen et David Hand qui seront en charge de telles équipes. Ce système avait été initié dès 1931[23].
Le principe est assez simple, certaines séquences au lieu d'être attribuées à des animateurs confirmés sont attribuées à un groupe de jeune animateurs. Ainsi dans Des arbres et des fleurs, les oiseaux, les marguerites, les flammes et des arbres assortis sont l'œuvre commune de Charles Hutchinson, Hardie Gramatky, Fred Moore, Bill Mason, Joe D'Igalo, Frank Tipper, Hamilton Luske, Frank Kelling, Ed Love sous la direction de David Hand[24]. Le film Rien qu'un chien (1932) compte lui trois équipes dont deux d'apprentissages[25]. C'est l'un des rares dans ce cas.
Peu après Walt Disney engage Don Graham, un professeur du Chouinard Art Institute pour aller plus loin dans l'enseignement.
En parallèle des séances avec des modèles sont organisés afin d'améliorer la ressemblance avec la nature. Ainsi pour Trois Petits Orphelins (1935), les chats des environs sont réquisitionnés tandis que pour Histoire de pingouins (1934), ce sont des manchots qui sont amenés dans un studio pour étude[26], comme l'atteste les articles des magazines New York Times et Woman's Home Companion[27].
[modifier] Les premiers dérivés
Alors que la série Mickey Mouse est adaptée en bande dessinée dès 1930, sans compter les produits dérivés, la série Silly Symphonies ne se voit adaptée qu'en 1932[26] d'abord sous la forme de comics. Mais c'est un personnage nouveau qui apparaît sous le titre des Silly Symphonies Bucky Bug à partir du 10 janvier 1932[28]
Ensuite les histoires des courts métrages sont adaptés et parraissent en comic strip le dimanche :
- Woody goguenarde en mars 1934[29]
- Les Trois Petits Cochons a été publié en mai 1934[30]
- Histoire de pingouins parut, avant la sortie du film, entre le 1er juin et le 9 septembre 1934[31].
- Une petite poule avisée mettant en scène Donald Duck[32].
Des produits dérivés sont aussi édités tel que des enregistrements ou des livres[26].
[modifier] Autres technologies d'animation
Au-delà de son intérêt artistique, la série a servi aux animateurs des studios Disney de véritable laboratoire. À partir du milieu des années 1930, la série permet de mettre au point différentes techniques d'animation (comme la caméra multiplane) et de les tester avant leur réutilisation dans les longs-métrages.
[modifier] 1937 à 1939 : La fin de la série officielle
A partir de 1936-1937, la production des Silly Symphonies s'essouffle et devient parfois chaotique.
Ainsi, le court métrage Les Bébés de l'océan est une production du studio Harman-Ising pour Disney. C'est la seule Silly Symphony (officielle) dans ce cas et l'une des rares production sous-traités du début des Studios Disney. La raison est assez simple, le studio Disney devait produire encore quelques Silly Symphonies pour RKO, mais la production de Blanche-Neige et les Sept Nains (décembre 1937) requérait de plus en plus d'animateurs[33]. En octobre 1937, Disney fit donc sous-traiter la production de Les Bébés de l'océan à d'anciens animateurs de son studio, Hugh Harman et Rudolf Ising. En échange de ce contrat financier pour le studio Harman-Ising qui en manquait alors, Disney put utiliser les employés du studio pour renforcer ses équipes sur Blanche-Neige et les Sept Nains[33].
D'autre part, des courts métrages comme Moth and the Flame (1938) et Au pays des étoiles (1938) sont en réalité des projets des années 1934-1935 qui ont subi de nombreux aléas de production. Le second a été mis en chantier en janvier 1934 et détient la palme de la Silly Symphony ayant la plus longue production[34]. La première, débutée durant l'été 1935 a eu trois réalisateur successif sans compter les changements de scénario[35].
On peut toutefois noter que Symphonie d'une cour de ferme (1938) fait honneur à la série en proposant pas moins de seize extraits de musique classique, ce qui est de loin le maximum pour la série officielle. D'un autre coté, Mother Goose Goes Hollywood (1938) est le plus couteux de la série en raison d'une tentative durant la production de le réaliser sur deux bobines au lieu d'une seule[36].
La fin de la série coïncide avec le ralentissement de la série Mickey Mouse. Cet arrêt est principalement du à :
- la production des longs métrages
- le développement de plusieurs séries dont Donald Duck, Dingo, Pluto,...
[modifier] La tradition des courts métrages de qualité
Toutefois la production de courts métrages, souvent de qualité, non liés aux séries se poursuit après l'arrêt de la série Silly Symphony.
Le premier film non lié à aucune série est The Hot Chocolate Soldiers (1934). Il ressemble par son atmosphère aux Silly Symphonies mais n'est jamais sorti autrement que comme une séquence du film Hollywood Party (MGM, 1934) de Roy Rowland[37].
C'est surtout à partir de 1938, que Disney produit des courts-métrages n'étant pas plus estampillés Silly Symphonies.
La série télévisée Mickey Mouse Works (1999-2001) a régulièrement réutilisé le nom Silly Symphonies comme titre de certains courts-métrages mais à la différence des originaux, ceux-ci contenaient des personnages récurrents.
[modifier] Analyse
[modifier] Personnages récurrents ou célèbres
Les plus connus sont :
- Nif-Nif, Naf-Naf et Nouf-Nouf (les Trois Petits Cochons) et Grand Loup
- Max Hare et Toby Tortoise (Le Lièvre et la Tortue)
On peut noter
- Elmer l'éléphant qui est le premier personnage de Disney après ceux de la série Mickey Mouse et les Trois Petits Cochons à avoir été utilisé sur des produits de consommation[38].
- Bucky Bug une coccinelle, seul personnage des Silly Symphonies apparu uniquement en bande dessinée.
[modifier] Incursion des personnages de l'univers de Mickey Mouse
À l'origine, la série présente des sujets non liés à l'univers de Mickey Mouse. Pourtant, deux des personnages les plus célèbres de Disney vont y faire des apparitions marquantes.
La première apparition a lieu en 1932 avec Rien qu'un chien. Ce film offre à Pluto son premier rôle sans Mickey Mouse[39].
C'est dans une Silly Symphony de 1934, Une petite poule avisée, qu'une future star fait ses débuts à l'écran : Donald Duck.
En septembre 1936, Pat Hibulaire joue le rôle d'un capitaine des mousquetaires, le Capitaine Katt dans Three Blind Mouseketeers.
En novembre 1936, Papa Pluto présente pour la seconde fois le personnage de Pluto sans Mickey. C'est le seul personnage de l'univers de Mickey Mouse à avoir été présent dans plusieurs Silly Symphonies[40].
Don Donald, sorti en janvier 1937, devait être aussi une Silly Symphony. Mais Walt Disney ayant autorisé la création de nouvelles séries (autres que les Mickey Mouse et Silly Symphonies), ce film marque la naissance de la série Donald Duck[40]. Pluto acquiert quant à lui sa propre série en novembre 1937 avec Les Quintuples de Pluto.
Certains des personnages des Silly Symphonies rejoindront, eux, l'univers de Mickey Mouse par l'intermédiaire des bandes dessinées. C'est le cas des Trois petits chochons et de Grand Loup.
[modifier] Des traitements variés
Malgré le fait que la série soit de grande qualité sur plusieurs niveaux, cette qualité n'est pas homogène durant la production de la série.
On peut remarquer qu'en 1932, entre la sortie de The Bird Store le 16 janvier et celle de The Bears and the Bees le 9 juillet, plusieurs mois se sont écoulés. Ce délai est en partie du au changement de distributeur pour le studio Disney, de Columbia Pictures à RKO-United Artists.
La production de Le Roi Midas (1935) dénote par le fait que ce court métrage n'a été animé que par deux animateurs, Norman Ferguson et Fred Moore[41], alors que les Silly Symphonies précédentes et suivantes comptent entre une demi-douzaine et plus d'une vingtaine d'animateurs (parfois réparties en trois équipes).
[modifier] Filmographie
[modifier] La série officielle
[modifier] 1929
- La Danse macabre (The Skeleton Dance), réalisé par Ub Iwerks et sorti le 29 août 1929.
- El Terrible Toreador réalisé par Walt Disney et sorti le 26 septembre 1929.
- Springtime, réalisé par Ub Iwerks et sorti le 24 octobre 1929.
- Les Cloches de l'Enfer (Hell's Bells) réalisé par Ub Iwerks et sorti le 21 novembre 1929. Avec Satan, le Faucheur d'âmes (Grim Reaper), Cerbère et plusieurs démons des enfers anonymes.
- The Merry Dwarfs réalisé par Walt Disney et sorti le 19 décembre 1929.
[modifier] 1930
- Summer, réalisé par Ub Iwerks et sorti le 6 janvier 1930.
- Autumn, réalisé par Ub Iwerks et sorti le 13 février 1930.
- Cannibal Capers réalisé par Burton Gillett et sorti le 13 mars 1930.
- Frolicking Fish réalisé par Burton Gillett et sorti le 8 mai 1930.
- Arctic Antics réalisé par Ub Iwerks et sorti le 5 juin 1930.
- Midnight in a Toy Shop réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 3 juillet 1930.
- Nuit (Night), réalisé par Walt Disney et sorti le 31 juillet 1930.
- Monkey Melodies réalisé par Burton Gillett et sorti le 10 août 1930.
- Winter, réalisé par Burton Gillett et sorti le 5 novembre 1930.
- Playful Pan réalisé par Burton Gillett et sorti le 28 décembre 1930. Avec le dieu grec Pan.
[modifier] 1931
- Woody goguenarde (Birds of a Feather), réalisé par Burton Gillett et sorti le 10 février 1931.
- Les Chansons de la mère l'oie réalisé par Burton Gillett et sorti le 17 avril 1931. Comprenant entre autres les comptines de Humpty Dumpty, Jack and Jill, Little Bo Peep, Little Boy Blue, Little Jack Horner, Mother Goose, Old King Cole et Simple Simon.
- L'Assiette de porcelaine (The China Plate), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 25 mai 1931.
- En plein boulot (The Busy Beavers), réalisé par Burton Gillett et sorti le 22 juin 1931.
- The Cat's Nightmare réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 28 juillet 1931.
- Mélodies égyptiennes (Egyptian Melodies), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 21 août 1931.
- The Clock Store réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 30 septembre 1931.
- The Spider and the Fly réalisé par Wildred Jackson et sorti le 16 octobre 1931.
- The Fox Hunt réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 20 novembre 1931.
- Le Vilain Petit Canard (The Ugly Duckling), réalisé par Wildred Jackson et sorti le 16 décembre 1931. D'après le conte Le Vilain Petit Canard de Hans Christian Andersen.
[modifier] 1932
- The Bird Store réalisé par Wildred Jackson et sorti le 16 janvier 1932.
- The Bears and the Bees réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 9 juillet 1932.
- Rien qu'un chien (Just dogs), réalisé par Burton Gillett et sorti le 30 juillet 1932. Premier rôle-vedette de Pluto.
- Des arbres et des fleurs (Flowers and Trees), réalisé par Burton Gillett et sorti le 30 juillet 1932. Premier dessin animé en couleurs (Technicolor).
- King Neptune réalisé par Burton Gillett et sorti le 10 septembre 1932.
- Bugs in Love réalisé par Burton Gillett et sorti le 1er octobre 1932.
- Les Enfants des bois (Babes in the Woods), réalisé par Burton Gillett et sorti le 19 novembre 1932. Avec Hansel et Gretel.
- L'Atelier du Père Noël (Santa's Workshop), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 10 décembre 1932. Avec le Père Noël.
[modifier] 1933
- Birds in the Spring réalisé par David Hand et sorti le 11 mars 1933.
- L'Arche de Noé (Father Noah's Ark), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 8 avril 1933. Avec Noé, Cham, Japhet, Sem et leurs femmes respectives.
- Les Trois Petits Cochons (The Three Little Pigs), réalisé par Burton Gillett et sorti le 27 mai 1933. Basé sur le conte folklorique homonyme.
- Old King Cole réalisé par David Dodd Hand et sorti le 29 juillet 1933.
- Au pays de la berceuse (Lullaby Land), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 19 août 1933. Avec le Marchand de sable.
- The Pied Piper réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 16 septembre 1933. D'après le conte Le Joueur de flûte de Hamelin.
- The Night Before Christmas réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 9 décembre 1933.
[modifier] 1934
- The China Shop réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 13 janvier 1934. D'après Hans Christian Andersen, La Bergère et le Ramoneur.
- La Cigale et la Fourmi (Grasshopper and the Ants), réalisée par Wilfred Jackson et sorti le 10 février 1934. D'après Ésope et Jean de la Fontaine.
- Les Petits Lapins joyeux (Funny Little Bunnies), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 24 mars 1934. Avec le lapin de Pâques.
- Le Grand Méchant Loup (The Big Bad Wolf), réalisé par Burton Gillett et sorti le 14 avril 1934. Suite des Trois Petits Cochons.
- Une petite poule avisée (The Wise Little Hen), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 9 juin 1934. Débuts de Donald Duck.
- La Souris volante (The Flying Mouse), réalisé par David Dodd Hand et sorti le 14 juillet 1934.
- Histoire de pingouins (Peculiar Penguins), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 1er septembre 1934.
- The Goddess of Spring réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 3 novembre 1934. Avec Perséphone et Hadès/Pluton, confondu ici avec Satan.
[modifier] 1935
- Le Lièvre et la Tortue (The Tortoise and the Hare), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 5 janvier 1935. D'après Ésope et La Fontaine. Avec Max Hare et Toby Tortoise[42].
- Le Roi Midas (The Golden Touch), réalisé par Walt Disney et sorti le 22 mars 1935. Avec Midas et Goldie l'elfe.
- Le Petit Chat voleur (The Robber Kitten), réalisé par David Dodd Hand et sorti le 13 avril 1935.
- Bébés d'eau (Water Babies), réalisé par Wilfred Jacksom et sorti le 11 mai 1935.
- Carnaval des gâteaux (The Cookie Carnival), réalisé par Ben Sharpsteen et sorti le 25 mai 1935.
- Qui a tué le rouge-gorge? (Who Killed Cock Robin?), réalisé par David Dodd Hand et sorti le 26 juin 1935.
- Jazz Band contre Symphony Land (Music Land), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 5 octobre 1935.
- Trois Petits Orphelins (Three Orphan Kittens) réalisé par David Dodd Hand et sorti le 26 octobre 1935.
- Cock o' the Walk réalisé par Ben Sharpsteen et sorti le 30 novembre 1935.
- Broken Toys réalisée par Ben Sharpsteen et sorti le 14 décembre 1935.
[modifier] 1936
- Elmer l'éléphant (Elmer Elephant), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 28 mars 1936.
- Les Trois Petits Loups (Three Little Wolves), réalisé par David Dodd Hand et sorti le 18 avril 1936. Avec les personnages des Trois Petits Cochons.
- Le Retour de Toby la tortue (Toby Tortoise Returns), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 22 août 1936. Suite du Lièvre et de la Tortue, avec Max Hare et Toby Tortoise.
- Three Blind Mouseketeers réalisé par David Dodd Hand et sorti le 26 septembre 1936.
- Cousin de campagne (The Country Cousin), co-réalisé par David Dodd Hand et Wilfred Jackson et sorti le 31 octobre 1936. D'après la fable de La Fontaine, Le Rat des villes et le Rat des champs.
- Papa Pluto (Mother Pluto), réalisé par David Dodd Hand et sorti le 14 novembre 1936. Avec Pluto maternant un grand nombre de chiots.
- More Kittens co-réalisé par David Dodd Hand et Wilfred Jackson et sorti le 19 décembre 1936.
[modifier] 1937
- Cabaret de nuit (Woodland Café), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 13 mars 1937.
- Le Petit Indien (Little Hiawatha) réalisé par David Dodd Hand et sorti le 15 mai 1937.
- Le Vieux Moulin (The Old Mill), réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 5 novembre 1937. Oscar 1937 du "Meilleur court-métrage d'animation".
[modifier] 1938
- Moth and the Flame réalisé par Burton Gillett et sorti le 1er avril 1938.
- Au pays des étoiles (Wynken, Blynken and Nod), réalisé par Graham Heid et sorti le 27 mai 1938.
- Symphonie d'une cour de ferme (Farmyard Symphony) réalisé par Jack Cutting et sorti le 14 octobre 1938.
- Les Bébés de l'océan (Merbabies) co-réalisée par Rudolf Ising et Vernon Stallings et sorti le 9 décembre 1938.
- Mother Goose Goes Hollywood réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 23 décembre 1938.
[modifier] 1939
- Le Cochon pratique (The Practical Pig) réalisé par Dick Rickard et sorti le 24 février 1939.
- Le Vilain Petit Canard (The Ugly Duckling), réalisé par Jack Cutting et sorti le 7 avril 1939. Nouvelle version en couleurs de la Silly Symphony de 1931.
[modifier] Les « non-officiels »
À partir de 1938, Disney produit des courts-métrages n'étant pas estampillés Silly Symphonies. Les amateurs d'animation assimilent pourtant ces productions aux Silly Symphonies et en parlent comme de "successeurs" ou encore de "non-officielles". La plus grand partie de ces films date des années 1950. Par la suite, d'autres courts-métrages " atypiques" ont également été assimilés aux Silly Symphonies.
La liste suivante ne doit donc pas être considérée comme "officielle" :
[modifier] 1934
- The Hot Chocolate Soldiers, sorti le 1er juin 1934 comme une séquence du long métrage Hollywood Party de Roy Rowland
[modifier] 1938
- Ferdinand le taureau (Ferdinand the Bull), réalisé par Dick Rickard et sorti le 25 novembre 1938. Premier court-métrage sans mention d'appartenance à une série.
[modifier] 1943 - 1944
- Education for Death réalisé par Clyde Geronimi et sorti le 15 janvier 1943. Court-métrage de propagande anti-nazie.
- Reason and Emotion réalisé par William O. Roberts et sorti le 27 août 1943.
- Chicken Little réalisé par Clyde Geronimi et sorti le 17 décembre 1943.
- The Pelican and the Snipe réalisé par Hamilton Luske et sorti le 7 janvier 1944.
[modifier] 1950 à 1959
- The Brave Engineer réalisé par Jack Kinney et sorti le 3 mars 1950. Comprenant Casey Jones.
- Morris the Midget Moose réalisé par Charles A. Nichols et sorti le 24 novembre 1950.
- How to Catch a Cold sorti le 1er août 1951.
- Lambert le lion peureux (Lambert the Sheepish Lion), réalisé par Jack Hannah et sorti le 8 février 1952.
- Susie, le petit coupé bleu (Susie the Little Blue Coupe) réalisé par Clyde Geronimi et sorti le 6 juin 1952.
- The Little House réalisé par Wilfred Jackson et sorti le 8 août 1952.
- Adventures in Music : Melody réalisé par Ward Kimball et Charles August Nichols et sorti le 28 mai 1953.
- Football Now and Then réalisé par Jack Kinney et sorti le 2 octobre 1953.
- Les Instruments de musique (Adventures in Music : Toot, Whistle, Plunk and Boom), réalisé par Ward Kimball and Charles August Nichols. et sorti le 10 novembre 1953.
- Pigs is Pigs réalisé par Jack Kinney et sorti le 21 mai 1954.
- Casey Bats Again réalisé par Jack Kinney et sorti le 18 juin 1954.
- Social Lion réalisé par Jack Kinney et sorti le 15 octobre 1954.
- Jack and Old Mac réalisé par Willam Justice et sorti le 18 juillet 1956.
- A Cowboy Needs a Horse réalisé par William Justice et sorti le 6 novembre 1956.
- The Story of Anyburg U.S.A. réalisé par Clyde Geronimi et sorti le 19 juin 1957.
- The Truth About Mother Goose réalisé par William Justice et Wolfgang Reitherman et sorti le 28 août 1957.
- Paul Bunyan réalisé par Les Clark et sorti le 1er août 1958.
- Noah's Ark réalisé par William Justice et sorti le 10 novembre 1959. Avec Noé, Cham, Japheth, Sem et leur femmes respectives. Inspiré du dessin animé de 1933.
[modifier] 1960 à 1961
- Goliath II réalisé par Wolfgang Reitherman et sorti le 21 janvier 1960.
- The Saga of Windwagon Smith réalisé par Charles August Nichols et sorti le 16 mars 1961.
[modifier] Le saviez-vous ?
En août 1948, le film Midnight in a Toy Shop (1930) a été vendu sur des bandes 16 mm par la société Hollywood Film Entreprises. C'est le seul court métrage noir et blanc de la série Silly Symphony a avoir été vendu sous ce format[43].
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Walt Disney Treasures, une collection de DVDs Disney dont certains comprennent de nombreuses Silly Symphonies
[modifier] Liens et documents externes
- (en) The Encyclopedia of Disney Animated Shorts
- (en) Toonopedia: Silly Symphonies
- (en) A listing of all 75 Silly Symphonies
[modifier] Bibliographie
- (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, La Cinecita del Friuli, 2006, ISBN 88-86155-27-1
- (it) Settant'anni di fiabe animate Silly Symphony, ed. Comic Art, Andrea Felice, 1999. Contient de nombreux documents ainsi qu'une liste détaillée de toutes les Silly Symphonies, et biographies de la majorité des auteurs.
[modifier] Notes et références
- ↑ litt. "Symphonies idiotes"
- ↑ Nom utilisé pour les adaptations en bandes dessinées dans le Journal de Mickey d'avant-guerre (par ex. n° 1 de 1934).
- ↑ À quelques exceptions près, comme par exemple Les Trois Petits Cochons, Le Lièvre et la Tortue et certains courts avec Pluto.
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.3
- ↑ Que l'on peut traduire respectivement par "Airs lunatiques" et "Joyeuses mélodies".
- ↑ a b c (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.5
- ↑ Notre Ami Walt Disney, Christopher Finch p 24
- ↑ a b (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.31
- ↑ a b Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.4
- ↑ a b c (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.8
- ↑ a b c (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.35
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 118
- ↑ a b (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.34
- ↑ Springtime, Summer (1930), Autumn (1930), Winter (1930)
- ↑ Midnight in a Toy Shop (1930), The Clock Store (1931)
- ↑ a b (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.9
- ↑ Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.10
- ↑ PDG de Disney de 1984 à 2005.
- ↑ Once upon a time... a master storyteller, Walt Disney - Michael D. Eisner, April 11, 1992
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.70
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.72
- ↑ a b c (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.36
- ↑ a b (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.37
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 110
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 108
- ↑ a b c (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 137
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 148
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 33-11-12 Bucky Makes His Name
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-03-11 Birds of a Feather, publié en français sous le titre La famille Vole-au-vent
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : W GH 3405-?1 The Big Bad Wolf
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-07-01 Peculiar Penguins, publiée en français sous le titre Les deux pingouins
- ↑ Base I.N.D.U.C.K.S : ZS 34-09-16 The Wise Little Hen
- ↑ a b (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 201
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 193 à 195
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 196-197
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 204-205
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 215 à 217
- ↑ (en) Disney A to Z : The updated official Encyclopedia, Dave Smith p 181
- ↑ Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.108-109
- ↑ a b Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & JB Kaufman, p.182-183
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p 154
- ↑ Certaines sources indiquent que Max Hare aurait inspiré aux créateurs de la série Looney Tunes, le personnage-vedette Bugs Bunny, créé en 1940.
- ↑ (en) Walt Disney's Silly Symphonies, Russel Merritt & J.B. Kaufman p.76