Samuel Beckett

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Samuel Beckett
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Naissance : 13 avril 1906
Décès : 22 décembre 1989
École/tradition : Théâtre de l'absurde
Œuvres principales : En attendant Godot, Fin de partie
Influencé par : Dante Alighieri, Arnold Geulincx, James Joyce, Buster Keaton, Sean O'Casey, Marcel Proust, Jean Racine, Arthur Schopenhauer, John Millington Synge, W. B. Yeats
A influencé : Edward Albee, Paul Auster, John Banville, William S. Burroughs, Marina Carr, Philip K. Dick, J. M. Coetzee, Václav Havel, Eugène Ionesco, Sarah Kane, Barry McCrea, David Mamet, Maguy Marin, Bruce Nauman, Edna O'Brien, Damian Pettigrew, Harold Pinter, Alberto Ruy-Sánchez, Sam Shepard, Tom Stoppard, David Warrilow

Samuel Beckett (Foxrock, près de Dublin, 13 avril 1906 - Paris, 22 décembre 1989) (Enterré au cimetière du Montparnasse) est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expressions anglaise et française.

S'il est l'auteur de romans, tels que Molloy, Malone meurt et l'Innommable et de textes brefs en prose, son nom reste surtout associé au théâtre de l'absurde, dont sa pièce En attendant Godot (1952) est l'une des plus célèbres illustrations. Son œuvre est austère, minimaliste ; elle est généralement interprétée comme l'expression d'un profond pessimisme quant à la condition humaine. Opposer ce pessimisme à l'humour omniprésent chez lui n'aurait guère de sens : il faut plutôt les voir comme étant au service l'un de l'autre, pris dans le cadre plus large d'une immense entreprise de dérision. Avec le temps, il traitera ces thèmes dans un style de plus en plus lapidaire, tendant à rendre sa langue de plus en plus concise et sèche. En 1969, il reçoit avec indifférence le prix Nobel de littérature, qui lui est attribué pour « son œuvre, qui à travers un renouvellement des formes du roman et du théâtre, prend toute son élévation dans la destitution de l'homme moderne ».

Sommaire

[modifier] Biographie

Samuel Beckett est né le 13 avril 1906. Bien que contestée, notamment par Deirdre Bair, la date est certaine, l'événement ayant été signalé dans la rubrique mondaine d'un journal irlandais (The Irish Times) du 16 avril. La demeure familiale, Cooldrinagh, située dans une banlieue aisée de Dublin, Foxrock, était une grande maison entourée d'un jardin, que le père de Beckett, William, avait fait construire en 1903. La maison, le jardin, la campagne environnante où Samuel, un long et sec jeune homme, un peu embarrassé de son corps, doté d’un œil bleu clair de rapace, se promenait souvent avec son père, le champ de courses voisin de Leopardstown, la gare de Foxrock sont autant d'éléments qui participent du cadre de nombre de ses romans et pièces de théâtre. Beckett est d'abord élève à l'Earlsford House School, dans le centre de Dublin, avant d'entrer à la Portora Royal School d'Enniskillen, dans le comté de Fermanagh - lycée qui avait auparavant été fréquenté par Oscar Wilde.

Beckett étudie ensuite le français, l'italien et l'anglais au Trinity College de Dublin, entre 1923 et 1927. Il suit notamment les cours de A.A. Luce, professeur de philosophie et spécialiste de Berkeley. Il obtient son Bachelor of Arts, et après avoir enseigné quelque temps au Campbell College de Belfast, il est nommé au poste de lecteur d'anglais à l'École normale supérieure, à Paris. C'est là qu'il est présenté à James Joyce par le poète Thomas MacGreevy, un de ses plus proches amis, qui y travaillait aussi. Cette rencontre devait avoir une profonde influence sur Beckett ; il aida notamment James Joyce dans ses recherches pendant la rédaction de Finnegans Wake.

C'est en 1929 que Beckett publie son premier ouvrage, un essai critique intitulé Dante... Bruno. Vico... Joyce., dans lequel il défend la méthode et l'œuvre de Joyce dont certains critiquent le style obscur. Les liens étroits entre les deux hommes se relâchèrent cependant lorsque Samuel repoussa les avances de Lucia, la fille de Joyce. C'est aussi au cours de cette période que la première nouvelle de Beckett, Assumption, fut publiée par l'influente revue littéraire parisienne d'Eugène Jolas, Transition. L'année suivante, il est le lauréat d'un petit prix littéraire pour son poème Whoroscope, composé à la hâte, et inspiré par une biographie de Descartes que Beckett lisait alors.

En 1930, il revient au Trinity College en tant que lecteur. Il se lasse assez vite de la vie universitaire, et exprime ses désillusions d'une manière originale : il mystifie la Modern Language Society de Dublin en y lisant un article érudit au sujet d'un auteur toulousain nommé Jean du Chas, fondateur d'un mouvement littéraire appelé concentrisme ; bien entendu, ni du Chas ni le concentrisme n'ont jamais existé, sinon dans l'imagination de Beckett, lui permettant de se moquer du pédantisme littéraire. Pour marquer ce tournant important de sa vie, inspiré par la lecture des Années d'apprentissage de Wilhelm Meister, de Goethe, il écrit le poème Gnome, que publie le Dublin Magazine en 1934.

Après plusieurs voyages en Europe, notamment en Allemagne, il se fixe définitivement à Paris peu avant la Seconde Guerre mondiale. Son premier roman, Murphy, fit l'objet de trente-six refus avant d'être finalement publié.

Lors de la déclaration de la guerre, il se trouve en Irlande. Il regagne alors précipitamment la France, préférant « la France en guerre à l'Irlande en paix ». Il participe activement à la résistance contre l'occupation nazie. Il est recruté au sein du réseau Gloria SMH par son ami, le normalien Alfred Peron. Quand le réseau est dénoncé, Samuel Beckett, prévenu par la femme de son ami Peron, échappe de peu à la police allemande. Il se réfugie d'abord chez l'écrivain Nathalie Sarraute puis dans le midi de la France. Beckett apprend en 1945 que Peron est mort après la libération du camp de Mauthausen. Selon son biographe James Knowlson, l'œuvre de l'écrivain est profondément marquée par les récits de déportation des camarades de Peron et par la guerre.

Les années 1960 représentent une période de profonds changements pour Beckett, dans sa vie personnelle comme dans sa vie d'écrivain. En 1961, au cours d'une cérémonie civile discrète en Angleterre, il épouse Suzanne, principalement pour des raisons liées aux lois successorales françaises. Le triomphe que rencontrent ses pièces l'amène à voyager dans le monde entier pour assister à de nombreuses représentations, mais aussi participer dans une large mesure à leur mise en scène. En 1956, la BBC lui propose de diffuser une pièce radiophonique : ce sera All That Fall (Tous ceux qui tombent). Il continue à écrire de temps à autres pour la radio, mais aussi pour le cinéma (Film, avec Buster Keaton) et la télévision. Il recommence à écrire en anglais, sans abandonner pour autant le français.

Le prix Nobel de littérature lui est attribué en 1969 : il considère cela comme une "catastrophe"[1] ; en fait, il rejette par là une certaine "industrie beckettienne", au sens où cette récompense accroît considérablement l'intérêt de la recherche universitaire pour son œuvre. D'autres écrivains s'intéressent à lui, et un flot constant d'étudiants, de romanciers et de dramaturges, de critiques littéraires et de professeurs passe par Paris dans l'espérance de rencontrer le "maître". Son refus de recevoir le prix Nobel s'explique aussi par son dégoût des mondanités et des devoirs qui y sont liés ; son éditeur Jérôme Lindon ira tout de même chercher le prix.

Son épouse décède le 17 juillet 1989. Beckett, atteint d'emphysème et peut-être de la maladie de Parkinson, part en maison de retraite où il meurt le 22 décembre de la même année. Ils sont tous deux enterrés au cimetière du Montparnasse, à Paris. Sa tombe est une dalle massive de granit noir poli, devant laquelle se trouve un arbre isolé, souvenir du décor de l'une de ses pièces.

La principale et meilleure biographie de Samuel Beckett est celle de James Knowlson publiée en français par Actes Sud.

[modifier] Analyse de l'œuvre

Toute l'œuvre de Beckett est traversée par une appréhension aiguë de la tragédie qu'est la naissance: « vous êtes sur terre, c'est sans remède! » dit Hamm, le protagoniste principal de Fin de partie. Cette vie doit tout de même être vécue. Car, ainsi qu'il est écrit à la fin de L'Innommable, « il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer ».

L'œuvre est un témoignage sur la fin d'un monde. Témoin perspicace de son époque, Samuel Beckett a annoncé la fin de l'art (En attendant Godot) et la fin d'une époque marquée par la prééminence, en Europe, de la culture française (Fin de partie), bien avant que ces thèmes ne deviennent à la mode. L'art ne peut plus chercher à embellir le monde comme dans le passé. Une certaine idée de l'art arrive à sa fin. Beckett souligne cette hypocrisie dans Oh les beaux jours. Winnie s'enchante d'un monde qui connaît chaque jour un "enrichissement du savoir", tandis que dans sa main, son compagnon Willie tient une carte postale pornographique.

On peut grosso modo diviser la vie d'écrivain de Beckett en trois parties : la première, les premières œuvres, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale ; la deuxième, de 1945 à 1960, au cours de laquelle il écrit ses pièces les plus connues ; et enfin, de 1960 à sa mort, période qui voit la fréquence de ses publications diminuer, et son style devenir de plus en plus minimaliste.

[modifier] Premières œuvres

Elles traduisent notamment l'influence capitale qu'à cette époque James Joyce a sur Beckett. Très érudites, elles relèvent en grande partie d'une volonté d'exhiber des connaissances et un savoir-faire d'auteur déjà indéniable. Cela les rend souvent difficilement accessibles. On peut citer, à titre d'exemple de son style d'alors, les premières lignes de More Pricks than Kicks (1934) :

« It was morning and Belacqua was stuck in the first of the canti in the moon. He was so bogged that he could move neither backward nor forward. Blissful Beatrice was there, Dante also, and she explained the spots on the moon to him. She shewed him in the first place where he was at fault, then she put up her own explanation. She had it from God, therefore he could rely on its being accurate in every particular. »
    — [2]

Le passage fait abondamment référence à la Divine Comédie de Dante, ce qui déstabilise tout lecteur qui n'en aurait pas une connaissance approfondie. Cependant, on peut déjà y voir l'annonce de certaines caractéristiques futures de l'œuvre de Beckett : l'inaction de Belacqua, l'un des personnages du Purgatoire, récurrent dans toute l'œuvre de Beckett ; son immersion dans ses propres pensées ; l'irrévérence à visée comique de la dernière phrase.

Des éléments semblables sont présents dans le premier roman publié par Beckett, Murphy (1938) : il y explore le thème de la folie et celui des échecs, qui reviendront souvent par la suite. La première phrase du roman révèle le ton pessimiste et l'humour noir qui animent nombre de ses œuvres : « The sun shone, having no alternative, on the nothing new ».[3]. Watt, écrit alors que Beckett se cachait sur Roussillon, pendant la Seconde guerre mondiale, traite des mêmes thèmes, dans un style moins exubérant.

C'est aussi pendant cette période que Beckett se lance dans la création littéraire en langue française. À la fin des années 1930, il écrit un certain nombre de poèmes courts dans cette langue, ainsi que les Nouvelles et Textes pour rien; l'économie de moyens qui y est visible - surtout si on les compare aux poèmes en anglais qu'il compose à la même époque, dans le recueil Echo's Bones and Other Precipitates (1935) - semble prouver que le passage par une autre langue fut avant tout un procédé lui ayant permis de simplifier son style en le purifiant des automatismes de la langue maternelle; évolution que vient confirmer quelques années plus tard Watt.

[modifier] L'œuvre bilingue

A partir de 1944 et jusqu'à sa mort, Beckett écrira en fait une œuvre bilingue; il ne s'agit pas d'un passage définitif au français mais à une coexistence assez équilibrée entre les deux langues, avec toutefois une certaine prédilection pour le français, en particulier jusqu'au milieu des années soixante. Une grande partie des textes sera traduite dans les deux sens par l'auteur lui-même, ou par Édith Fournier, pour la traduction de l'anglais; la quasi-totalité de l'œuvre existait dans les deux langues avant la mort de l'auteur.

En raison notamment de la découverte du français, la fin des années quarante est une période d'intense activité, avant tout narrative (les Nouvelles et Textes pour rien, la Trilogie - Molloy, Malone meurt, L'Innommable); c'est aussi le moment de l'écriture d'En attendant Godot.

C'est en français que Beckett écrit ses œuvres les plus connues; en quinze ans, trois pièces de théâtre connaissent un grand succès : En attendant Godot (1948-1949), Fin de partie (1955-1957) et Oh les beaux jours (1960). Elles sont souvent considérées comme représentatives du « théâtre de l'absurde », terme rejeté par Beckett - qui ne souhaitait pas être assimilé aux existentialistes - et sujet à débat. Ces pièces traitent du désespoir et de la volonté d'y survivre, tout en étant confronté à un monde incompréhensible.

C'est l'œuvre théâtrale qui aura donné la célébrité à l'écrivain : après bien des échecs auprès des éditeurs, c'est Suzanne qui, en 1953, apporte le manuscrit d'En attendant Godot à Roger Blin, qui le met en scène. La première cause un véritable scandale, qu'il faut sans doute regarder comme une des causes inattendues du succès de Beckett.

Ces quatre grandes pièces connues masquent une autre réalité de l'œuvre de Beckett. Au théâtre, elle va plus loin encore, à partir des années soixante, dans de courtes pièces (les Dramaticules, Comédie et actes divers, par exemple) qui tiennent parfois plus de l'installation et de la chorégraphie que du théâtre traditionnel...

Mais il est encore une autre réalité : celle de l'œuvre "narrative", considérable, tout aussi expérimentale et toujours plus minimale au fil du temps : les excès formels, d'érudition ou d'obscurité, presque délirants dans More Pricks than Kicks (Bande et Sarabande) ou Murphy, ont progressivement cédé la place à l'aride sobriété du Dépeupleur ou de Compagnie. Il s'agit toujours de textes qui examinent, d'une manière ou d'une autre, leurs propres conditions de possibilité et les mettent en crise, depuis les mécaniques habituelles de la narration, littéralement pulvérisées dans la Trilogie, à la fin des années quarante, jusqu'à la possibilité même de « proférer », dans le dernier poème écrit en 1988, intitulé Comment dire.

[modifier] Liste des œuvres

Les œuvres de Samuel Beckett sont publiées aux Éditions de Minuit pour leur édition française. Elles sont publiées en anglais chez Faber and Faber (théâtre) ou chez John Calder Publishers (romans) et chez Grove Press aux Etats-Unis.

[modifier] Œuvres en français

(Entre parenthèses après le titre, la date d'écriture, si elle peut être précisée.)

[modifier] Œuvres en anglais

  • 1930 : Whoroscope (poème)
  • 1934 : More Pricks than Kicks (recueil de contes)
  • 1935 : Echo's Bones and Other Precipitates (poèmes)
  • 1938 : Murphy (roman)
  • 1953 : Watt (roman)
  • 1957 : All That Fall (Tous ceux qui tombent) (captation TV de Michel Mitrani en 1963)
  • 1957 : From an Abandoned Work (D'un ouvrage abandonné)
  • 1958 : Krapp's Last Tape (La Dernière Bande - pièce)
  • 1959 : Embers (Cendres)
  • 1961 : Happy Days (Oh les beaux jours - pièce)
  • 1962 : Words and Music (Paroles et musique)
  • 1963 : Play (Comédie - pièce)
  • 1967 : Eh Joe (pièce pour la télévision, écrite en avril-mai 1965)
  • 1969 : Breath (Souffle - pièce)
  • 1973 : Not I (Pas moi - pièce écrite en 1972)
  • 1976 : That Time (Cette fois - pièce écrite entre juin 1974 et août 1975)
  • 1976 : Footfalls (Pas - pièce)
  • 1976 : Ghost Trio (Trio fantôme - pièce pour la télévision, accompagnée du Largo du 5e Trio pour piano (The Ghost) de Beethoven)
  • 1977 : ...But the Clouds... (pièce pour la télévision)
  • 1982 : A Piece of Monologue (pièce, écrite en 1979 pour David Warrilow)
  • 1981 : Ohio Impromptu (pièce)
  • 1981 : Rockaby (Berceuse - pièce écrite entre l'automne 1979 et juin 1980)
  • 1983 : Worstward Ho (Cap au pire Traduction française d'Edith Fournier (1991))
  • 1984 : Quad (pièce), réédité aux Éditions de Minuit en 1992 avec un texte de Gilles Deleuze, « L'Épuisé »
  • 1984 : Nacht und Traüme (pièce, accompagnée des sept dernières mesures du Lied de Schubert Nacht und Traüme)
  • 1984 : What Where (pièce)
  • 1989 : Stirrings Still (Soubresauts, prose rédigée entre 1983 et 1986)
  • 1992 : Dream of Fair to Middling Women (publication posthume d'un roman inédit rédigé en 1931-1932, repris en partie dans les nouvelles de More Pricks than Kicks)

[modifier] Notes

  1. Knowlson, James, Damned to Fame: The Life of Samuel Beckett, New York, Grove Press, 1996, p.505
  2. More Pricks than Kicks, 9
  3. Murphy, 1

[modifier] Bibliographie

[modifier] Biographies

  • Anne Atik : Comment c'était. Éditions de l'Olivier, 2003 (souvenirs, l'original anglais date de 2001).
  • James Knowlson : Samuel Beckett, Actes Sud, 1999 (biographie de référence, l'original anglais date de 1996).
  • Deirdre Bair : Samuel Beckett, Fayard, 1990 (biographie controversée, l'original anglais date de 1978).

[modifier] Essais, lectures, anthologies

  • Ludovic Janvier : Beckett par lui-même, Seuil, 1969.
  • Bruno Clément, L'œuvre sans qualité. Rhétorique de Samuel Beckett, Seuil, 1994.
  • Alain Badiou: Beckett, l'increvable désir, Hachette, 1995. Réédition 2006.
  • Pascale Casanova, Beckett l'abstracteur : Anatomie d'une révolution littéraire, Le Seuil, 1997.
  • Didier Anzieu : Samuel Beckett, Gallimard, 1999, ISBN 2070407764
  • Evelyne Grossman, L'esthétique de Samuel Beckett, Sedes, 1998.
  • Charles Juliet : Rencontre avec Samuel Beckett, P.O.L.
  • Nathalie Léger : Les Vies silencieuses de Samuel Beckett. Allia, 2006.
  • Gérard Piacentini : Samuel Beckett mis à nu par ses auteurs, même. Nizet, 2006.
  • Gérard Durozoi : Samuel Beckett : irremplaçable, Hermann, 2006.
  • Marie Depussé, Beckett corps à corps, Hermann, 2007.
  • (en) Anthony Cronin : Samuel Beckett : The Last Modernist, New York, Da Capo Press, 1997.
  • (en) Christopher Ricks : Beckett's Dying Words, Oxford University Press, 1995.
  • (en) Elizabeth Knowlson & James Knowlson : Beckett, Remembering: Remembering Beckett, Bloomsbury, 2006.
  1. L'Expulsé ; Le Calmant, Editions Thélème, Paris, 2005.
  2. Premier Amour, Editions Thélème, Paris, 2005.

[modifier] Filmographie

[modifier] Liens externes



Précédé de :
Yasunari Kawabata
Prix Nobel de littérature
1969
Suivi de :
Alexandre Soljenitsyne