Saline royale d'Arc-et-Senans

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saline royale d'Arc-et-Senans 1
Patrimoine mondial de l’UNESCO

Saline royale d'Arc-et-Senans

Latitude
Longitude
47° 1′ 59″ Nord
         5° 46′ 52″ Est
/ 47.03306, 5.78111
Pays France France
Type Culturel
Critères (i)(ii)(iv)
Superficie 8,57 ha
Subdivision Franche-Comté
N° identification (ID) 203
Région 2 Europe et Amérique du nord
Année d’inscription 1982 (6e session)

1 Descriptif officiel (UNESCO)
2 Classification UNESCO

Projet initial
Projet initial
Plan d'ensemble (haute résolution)
Plan d'ensemble (haute résolution)

La saline royale d'Arc-et-Senans située sur la commune d'Arc-et-Senans (Doubs) est une œuvre de Claude Nicolas Ledoux, célèbre architecte visionnaire. Elle avait pour but la production de sel, et devait remplacer les salines vieillissantes de Salins-les-Bains et de Lons-le-Saunier.

Sommaire

[modifier] Le contexte au XVIIIe siècle

À cette époque, le sel était utilisé pour la conservation de certains aliments comme la viande ou le poisson. C'était donc à ce titre une denrée relativement essentielle. Un impôt était basé sur sa consommation, la gabelle, et était perçu par la ferme générale. La Franche-Comté était une région relativement riche en gisements de sel gemme dans son sous-sol. En conséquence, on trouvait de nombreux puits salés dont on extrayait le sel par ébullition dans des chaudières chauffées au bois. On trouvait à l'époque de nombreux puits à Salins-les-Bains et à Montmorot. On avait construit les chaudières près de ces puits et l'on amenait le bois des forêts voisines. Cependant, après de nombreuses années d'exploitation, ces forêts s'appauvrissaient de plus en plus rapidement, et le combustible devait en conséquence parcourir des distances de plus en plus importantes pour être acheminé, ce qui coûtait de plus en plus d'argent. De plus, au fil des années, la teneur en sel de la saumure diminuait. Durant une période, les experts du Roi cherchèrent même à exploiter les « petites eaux », mais ceci fut stoppé par un arrêt du conseil du Roi en avril 1773[1]. Enfin, la construction d'un bâtiment de graduation était impossible, du fait de la position de Salins-les-Bains dans un vallon, ce qui n'était pas adéquat.

[modifier] La construction et sa décision

Claude-Nicolas Ledoux fut nommé « Commissaire aux salines de Lorraine et de Franché-Comté » le 20 septembre 1771 par Louis XV. En 1773, Mme du Barry appuie sa nomination en tant que membre de l'Académie royale d'architecture, ce qui permet à Claude-Nicolas Ledoux de porter le titre d'Architecte du Roi car il était déjà auparavant architecte de la Ferme générale[2]. C'est ainsi que la construction de la saline royale d'Arc-et-Senans est confiée à Ledoux.

En tant que Commissaire, il a pour mission d'inspecter les différentes salines de l'est de la France. Ceci lui permettra de se forger une opinion quant à la physionomie d'une usine efficace. Cette réflexion lui permis de mettre sur pied un premier projet, avant même que Louis XV ne lui en fasse la demande. Il s'inspira sans-doute des autres salines de la région, et en particulier celles de Salins-les-Bains et Lons-le-Saunier.

[modifier] Le premier projet

Plan du premier projet proposé par Ledoux en avril 1774 et refusé par le roi. Planche 12 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804
Plan du premier projet proposé par Ledoux en avril 1774 et refusé par le roi. Planche 12 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804

Avant même de recevoir une demande de la part du roi, Ledoux planche sur un projet de saline. Il n'a aucune idée de la topographie du lieu où cette saline serait réalisée, ni aucune indication. Ledoux laissera donc libre court à son imagination, n'ayant pas à s'affranchir de quelconques difficultés. Ce projet sera présenté en avril 1774 au roi Louis XV.[3]

Ledoux verra grand dans ce premier projet : c'est un projet ambitieux, novateur et rompant avec les constructions traditionnelles. En effet, auparavant, les constructions et les bâtiments ne sont pas liés, ils sont construits de manière éparse. Ledoux rompt en mettant en place un projet fait d'une géométrie implacable : l'enceinte est organisée autour d'une immense place carrée. Les différents bâtiments sont placés tout autour de cette cour, reliés par des portiques. Ainsi, il n'y a en quelque sorte qu'un unique bâtiment. De même, afin « d'accélérer les services », la cour est découpée en diagonale par des galeries couvertes, formant une circulation abritée de forme octogonale. Les bâtiments devaient être faits de nombreuses colonnes, ainsi que les galeries couvertes qui devaient être soutenues par 144 colonnes doriques.

La cour carrée centrale était destinée au stockage du bois de chauffe de la saline. On pouvait trouver au niveau des coins et au centre de chacun des côtés des pavillons carrés de deux étages. Ils abritaient les fonctions vitales et nécessaires au fonctionnement de la saline : corps de garde, chapelle et boulangerie devant; ateliers des maréchaux-ferrants et tonneliers se trouvaient sur les ailes; et enfin la fabrique se trouvait au fond. Il y avait aussi des jardins tout autour de la manufacture, destinés à apporter un complément de salaire aux employés, ainsi qu'une imposante muraille afin de protéger la saline des vols.[4]

C'est justement cette vision grandiose et luxueuse qui mènera ce projet à l'échec : aucun bâtiment industriel de l'époque n'était si imposant, ce qui étonnait les contemporains de Ledoux. Le roi refusera le projet, en précisant : « Pourquoi tant de colonnes, elles ne conviennent qu'aux temples et aux palais des rois ». De même, il était choquant à l'époque de placer une chapelle dans un coin.

Plus tard, Ledoux fera une autocritique de ce projet : il est surtout appesantit sur « les besoins et les convenances d'une usine productive », au détriment du symbolisme. Le projet présente une symétrie bi-latérale, ce qui est relativement plat et uniforme, au détriment d'une symbolique de masse, beaucoup plus marquée.[2]

Le plan était globalement calqué sur les habitations communautaires classiques de l'époque : hôpitaux, couvents, grandes fermes... De plus, un plan carré avait des défauts mis en avant dès l'Antiquité par l'architecte romain Vitruve : un tel plan favorisait la propagation des incendies, était relativement peu hygiénique et la cour avait forcément une de ces parties ombragée au cours de la journée.

Il fut aussi reproché à Ledoux que le projet ne répondait pas aux contraintes géographiques et géologiques, ce à quoi il répondit :

«  Un prospectus dicté par des agents subalternes, qui préparent l'obscurité des décisions, avait circonscrit le travail. Tel est le despotisme des délégués de Plutus, ils passent une partie du jour à tailler leurs plumes, l'autre à neutraliser l'encre qu'elles contiennent »

[modifier] La décision officielle

Carte générale des environs de la Saline de Chaux. Planche 14 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804
Carte générale des environs de la Saline de Chaux. Planche 14 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804

La décision de construire la nouvelle saline fut prise par un arrêt du Conseil du 29 avril 1773.[2] Le lieu de la construction de la saline fut défini par une commission technique désignée par la ferme générale : ce sera entre les villages d'Arc et de Senans. Ce site présentait plusieurs intérêts : c'était une plaine dégagée, située à proximité de la Loue et de la forêt royale de Chaux, forêt de plus de 40 000 arpents. De plus, il se trouvait au centre du continent : il pouvait communiquer avec la Méditerranée par le canal de Dole, et avec la mer du Nord et le port d'Anvers par le Rhin. Enfin, la Suisse était relativement proche, ce qui était à l'époque un atout important du fait de la forte demande de ce pays en sel.

Le projet prévoyait la production d'environ 60 000 quintaux de sel par an, ce qui représentait environ 100 000 tonnes d'eau à évaporer par an à raison d'une concentration de 30 grammes de sel par litre de saumure. [1]

Le projet d'édification sera validé par Louis XV le 27 avril 1774[2], peu de temps avant de mourir le 10 mai 1774. En 1773, le roi, en quête d'argent, fait entrer dans la « Manutention générale des Salines » une société d'entrepreneurs auquel il fut accordé une autorisation d'exploitation de 24 ans. Cette société, dirigée par Jean-Roux Monclar, avait des volontés financières et donc de rentabilité. C'est ainsi que l'entrepreneur refusa le premier projet proposé par Ledoux.[1] Le projet d'édification approuvé par le roi confiait donc et le financement et la construction de la saline à l'entrepreneur Jean-Roux Monclar, en échange de l'autorisation d'exploitation qui lui fut accordée. Claude-Nicolas Ledoux profitera de la remise en cause de son premier projet pour en présenter un second profondément différent.

Le plan-masse du projet était signé par Trudaine le 28 octobre 1774.

[modifier] La construction

Le chantier et la construction de la saline sont mal renseignés par les archives. L'acquisition des terrains et les terrassements se firent peu de temps après.

La première pierre fut posée lors d'une cérémonie le 15 avril 1775, jour du samedi saint et les travaux se poursuivirent jusqu'en 1779. Ceci indiquait donc, comme le veut la coutume, que le gros œuvre et les fondations étaient déjà établies.

Le gros œuvre fut rapidement réalisé, et les premiers essais de fabrication commencèrent dès l'automne 1778, malgré le fait que certains intérieurs ne soient pas totalement terminés.

Comme le stipulait le contrat passé entre M. Monclar et la ferme générale, l'exploitation de la saline commença en 1779.[5]

Le réseau routier alentours fut étudié par de jeunes stagiaires envoyés sur place par l'École nationale des ponts et chaussées. La route reliant les villages d'Arc et de Senans fut lentement empierrée par de la main-d'œuvre corvéable à merci. De plus, cette route assurant d'importants débouchés vers la Suisse, l'entrepreneur Monclar mis à la disposition des ponts et chaussées les terrassiers de la saline durant les mois d'hiver. D'après le fermier général Haudry, les dépenses étaient doubles par rapport aux prévisions dès 1778. [6]

[modifier] L'architecture

[modifier] Le saumoduc

Afin d'approvisionner la saline en « petites eaux » depuis les puits de Salins-les-Bains, un saumoduc fut construit. Il formait une double canalisation en sapin, longue de 21 kilomètres, qui traversait collines, routes et forêts, en suivant le cours de la Furieuse et de la Loue. Cette canalisation était enterrée afin de la rendre moins vulnérable aux dégâts du temps, du gel et des pillards.

Afin de le sécuriser plus fortement, 10 postes de garde furent construits le long du tracé du saumoduc, formant ainsi le « chemin des gabelous ». L'écoulement et la teneur en sel de la saumure étaient mesurés à chaque poste, et les résultats étaient relevés chaque samedi et portés à la saline. Les gabelous étaient à l'époque des douaniers responsables du commerce du sel, et donc responsable de la gabelle. Ils devaient faire face à des « faux-sauniers », qui perçaient les canalisations afin de récupérer une partie du liquide chargé de sel.[7]

Le saumoduc suivait la déclivité du terrain (143 mètres de dénivelé), et était formé par des troncs de sapins taillés en forme de crayons pour s'emboîter facilement, et dont le cœur avait été évidé à l'aide d'une tarrière. Les sapins furent choisis du fait de leur grande taille, et aussi du fait de la relative tendresse de leur cœur. Ces troncs de sapins évidés étaient appelés « bourneaux ». L'emboîtement des troncs évidés entre eux devait être solidifié grâce à l'usage de « frettes » en fer. Malgré les nombreux travaux effectués sans interruption sur le saumoduc, de nombreuses fissures apparaissaient, ce qui entraînaient de nombreuses fuites (les coûteux travaux étaient effectués sur l'une des canalisations pendant que l'autre assurait le transport de la saumure). Elles étaient estimées à 30%. Ainsi, des 135 000 litres de saumure envoyés quotidiennement depuis Salins, une partie non négligeable était perdue. À partir de 1788, les conduits en bois étaient progressivement remplacées par des conduits en fonte.[8] On trouve encore aujourd'hui le long de ce chemin le poste de la Petite Chaumière, le deuxième après Salins-les-Bains.

[modifier] Les bâtiments

[modifier] Le bâtiment de graduation et le bassin

Vue du bâtiment de graduation de la Saline de Chaux. Planche 9 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804
Vue du bâtiment de graduation de la Saline de Chaux. Planche 9 de « L'architecture considérée sous le rapport de l'art, des mœurs et de la législation », Paris, 1804

Le bâtiment de graduation a été détruit en 1920. Il avait pour objectif à l'époque d'augmenter la concentration en sel de la saumure par évaporation. Il était à l'époque formé d'une immense ossature ouverte en bois, longue de 496 mètres, haute de 7 mètres, ce qui permettait le passage du vent. On trouvait à 5 mètres de hauteur un tuyau percé de trous qui laissait s'échapper l'eau salée qui pouvait alors se répandre sur de très nombreux fagots d'épines. Une évaporation avait alors lieu et était facilitée par le passage du vent. Chaque goutte de saumure était alors collectée par un madrier de sapin rainuré légèrement penché. Ce procédé était répété plusieurs fois afin d'augmenter la salinité de la saumure jusqu'à obtenir une salinité d'environ 24 degrés. C'est à ce moment que la saumure était alors dirigée dans un immense bassin de 5 mètres de profondeur et d'une capacité de 200 000 litres (soit 200 m³). Ce bassin était recouvert d'une couverte de 2000 m³, et était accompagné d'un poste de garde.

[modifier] Le bâtiment des gardes

Ce sont de magnifiques batiments avec des colonnes doriques situés près des entrées pour pouvoir les controler. Elles possédaient des ornements et pas de cheminées comme le reste de la saline. Elles etaient très spacieuses et luxueuses. Ledoux attachait beaucoup d'importance à cela car pour lui la protection de la saline était capitale contre des possibles attaques étrangères.

[modifier] La maison du directeur

Maison du directeur
Maison du directeur

[modifier] Les écuries

[modifier] Les bâtiments des commis et de la gabelle

[modifier] Les bernes

[modifier] Les berniers

[modifier] La maréchalerie et la tonnellerie

[modifier] Les jardins

[modifier] Le style et la symbolique

Ledoux conçut l'ensemble architectural en forme de demi-cercle (370 m de diamètre), comprenant les installations techniques et les logements des ouvriers.

La maison du directeur avec son fronton en forme de péristyle imposait une certaine idée de l'ordre. Elle rappelle la villa La Rotonda de Palladio, près de Vicence (Italie).

Emprisonné sous la Révolution, Ledoux imagine la cité idéale de Chaux, qui devait entourer la saline, projet qui restera dans les cartons de l'architecte tombé en disgrâce.

[modifier] La vie de la saline

[modifier] La vie après le sel

L'activité périclita car le rendement n'était pas celui escompté. La concurrence du sel marin acheminé par chemin de fer et la pollution du puits alimentant le village d'Arc amenèrent la fermeture de la saline en 1895, ce qui favorisa sa ruine. Un incendie se déclara en 1918 dans la maison du directeur et dans la chapelle suite à la tombée de la foudre.

En 1923, les Beaux-Arts émettent le vœu de voir classés aux monuments historiques de la région le pavillon central et le portail d'entrée. Après une longue instruction, une décision favorable est rendue le 30 février 1926 par la commission des Monuments. La société des Salines de l'Est, alors à l'époque propriétaire de la saline, ne voit pas d'un bon œil cette proposition. Le 29 avril 1926, une partie des bâtiments sera dynamitée. En sus, de nombreux arbres séculaires de l'esplanade furent rasés.

Le 10 juin 1927, le département du Doubs fait l'acquisition de la saline et entreprend sa restauration en 1930.

La saline a abrité durant l'année 1938 un camp de réfugiés républicains espagnols. De même, en octobre 1939, suite au début de la Seconde Guerre mondiale, une batterie de DCA est installée dans la cour et des troupes du génie logent dans les bâtiments.

En juin 1940, la saline passe côté allemand et des troupes continuent d'y séjourner. À la suite d'une requête formulée quelques mois plus tard par les Allemands, un Centre de Rassemblement des tziganes et nomades de la région est installé dans la saline par les autorités françaises de mai 1941 à septembre 1943.

C'est le 20 février 1940 que l'arrêté classant la saline et son mur d'enceinte aux monuments historiques est publié au journal officiel.

Il y eut ensuite une vaste campagne de presse menée par des artistes, journalistes et écrivains de la région afin d'alerter l'opinion publique et les autorités de l'urgence de sauvegarder ce site.[9]

En 1965, Marcel Bluwal utilisa la maison du directeur comme décor pour la tombe du Commandeur dans son adaptation télévisée de Dom Juan de Molière. Michel Piccoli incarnait Don Juan et Claude Brasseur interprétait Sganarelle.

Depuis 1973, la saline royale, Institut Claude-Nicolas Ledoux, est membre du réseau européen des centres culturels de rencontre. (40 membres en Europe aujourd'hui)

En 1982, la saline fut placée dans la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Aujourd'hui, largement ouverte au public, elle abrite, entre autres :

  • dans le bâtiment des Tonneliers, le musée Ledoux présente par de nombreuses maquettes, des œuvres à la rondeur futuriste, dont beaucoup ne furent jamais réalisées.
  • dans les bâtiments des sels, des expositions temporaires.

[modifier] Galerie

Les jardins :

[modifier] Notes

  1. abc Jean-François Bergier, L'étonnante histoire des salines royales d'Arc-et-Senans, dans « Une histoire du sel », Office du livre, Fribourg, 1985, (ISBN 2130378218).
  2. abcd Daniel Rabreau, Du sel et de l'utilité d'une saline royale, dans « La saline royale d'Arc-et-Senans; un monument industriel : allégorie des Lumières », Belin Herscher, Paris, 2002, (ISBN 2701125588)
  3. Plans et projets pour la saline royale, dans « La Saline royale d'Arc-et-Senans », Sefrioui A., Éditions Scala, Paris, 2001 (ISBN 2-86656-272-0)
  4. Architecture de production, dans « Ledoux », Anthony Vidler, Fernand Hazan, Paris, 1987 (ISBN 2850251259)
  5. Daniel Rabreau, L'architecture du roi et les monuments du progrès, dans « Claude-Nicolas Ledoux », Éditions du patrimoine, Paris, 2005, (ISBN 2858228469)
  6. Michel Galler, L'usine royale, dans Catalogue de l'exposition « Ledoux et Paris », Éditions Rotonde de la Vilette, Paris, 1979, (ISBN 729900195)
  7. Les contrebandiers du sel, dans « Pays Comtois », novembre 2003 [lire en ligne]
  8. Acheminer l'eau, d'après le « Service éducatif de la saline » [lire en ligne]
  9. De l'utopie à la réalité, dans « La fabuleuse histoire du sel », André Besson, Collection Archives vivantes, éd. Cabédita, 1998, (ISBN 2882952317)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur la saline royale d'Arc-et-Senans.