Roland Garros
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- Cet article traite de l'aviateur. Pour le tournoi de tennis, voir Internationaux de France de Roland-Garros.
Roland Adrien Georges Garros, né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis de la Réunion, mort pour la France le 25 octobre 1918 à Saint-Morel près de Vouziers dans les Ardennes, lieutenant pilote, un des pionniers de l'aviation française.
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[modifier] Un recordman
Champion de France de cyclisme en 1906, Roland Garros est passé à la postérité pour avoir réussi, le 23 septembre 1913, la première traversée de la Méditerranée en avion en partant de Fréjus, en 7 heures et 53 minutes. À bord de son Morane-Saulnier H, malgré un moteur qui subit deux pannes, au large de la Corse et au-dessus de la Sardaigne. Il lui restait 5 litres d'essence quand il se posa à Bizerte.
Il avait auparavant remporté trois records d'altitude, fait aux États-Unis, au Mexique et à Cuba une tournée d'exhibition de plus de six mois, volé en Espagne, en Italie, en Belgique, en Hollande, en Grande-Bretagne, en Tunisie, au Brésil où il fut l'un des initiateurs de l'aviation militaire de ce pays, en Argentine, et en Allemagne.
[modifier] Un inventeur
La Première Guerre mondiale le fit naturellement pilote de guerre : il remporta quatre victoires.
Dès novembre 1914, il fut le premier spécialiste à définir dans un rapport au G.Q.G. l'avion de chasse tel qu'il sera utilisé dans les décennies suivantes et participa à la mise au point du tout premier chasseur de l'histoire avec le tir de mitrailleuse à travers le champ de l'hélice, dispositif qui lui permit d'obtenir début avril 1915 trois victoires consécutives en quinze jours. Mais une panne le contraignit bientôt d’atterrir en territoire occupé et il fut fait prisonnier avant d'avoir pu détruire son avion ; son système fut aussitôt étudié et amélioré par Anthony Fokker qui en équipa le « Fokker E1 » avec lequel l’aviation allemande acquit dans les airs une suprématie absolue, jusqu’à la fin de 1915.
Il ne parvint à s'évader qu’au bout de trois ans, fut à cette occasion le co-fondateur de l'Union Nationale des Évadés de Guerre et reprit vite sa place dans l'escadrille « SPA26 » de la fameuse Escadrille des Cigognes, où il fut fait officier de la Légion d'Honneur dans le village d'Hétomesnil le 6 mars 1918.
Il fut tué lors d'un combat aérien le 5 octobre 1918 à Saint-Morel dans les Ardennes, près de Vouziers où il est enterré.
[modifier] Sa postérité
Il avait adhéré au Stade Français en 1906 avec le parrainage de son condisciple d'HEC Émile Lesieur, et c’est ce dernier qui en 1927, devenu président de la prestigieuse association, exigea fermement que l’on donnât le nom de son ami Garros au stade de tennis parisien qu’il fallait construire pour accueillir les épreuves de la coupe Davis ramenée en France par les « Mousquetaires ».
L'aéroport principal de la Réunion, à Gillot, porte également son nom. L'aéroclub Roland Garros le porte également (il y a même un avion qui porte ses initiales F-OPRG).
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
- Stade Roland-Garros à Paris
- Tournoi de tennis Roland-Garros
- Dix francs Roland Garros : Une pièce commémorative de dix francs français a été émise en 1988 à l'occasion du centenaire de la naissance de l'aviateur.
- Jacques Mortane lui consacre un ouvrage en 1919 : Roland Garros virtuose de l'aviation
[modifier] Liens externes
- Article du Journal de l'Île de la Réunion sur Roland Garros
- Biographie de Roland Garros sur http://www.vieillestiges.com/
- sa généalogie sur geneanet
