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Artillerie navale en action : l'USS Iowa dans un exercice de tir près de Porto Rico.
Artillerie navale en action : l'USS Iowa dans un exercice de tir près de Porto Rico.
fonctionnement d'une tourelle d'artillerie sur un navire de ligne
fonctionnement d'une tourelle d'artillerie sur un navire de ligne

L'artillerie navale désigne l'artillerie qui est utilisée sur les navires de combat.

L'artillerie désigne les armes collectives ou lourdes servant à envoyer, à grande distance, sur l'ennemi ou sur ses positions et ses équipements, divers projectiles de gros calibre : obus, boulet, roquette, missile, pour appuyer ses propres troupes engagées dans une bataille ou un siège.

Sommaire

[modifier] Origines

L'idée d'utiliser le canon comme une arme navale apparut très tôt en Europe, sûrement dans la deuxième moitié du XIIIe siècle. On trouve par la suite des références à des canons à main, à vocation anti-personnelle, vers 1350. Le combat naval au Moyen Âge, se livre comme un siège sur la terre ferme. Les deux navires s'amarrent l'un à l'autre, puis on combat pour s'emparer du navire ennemi. Les bâtiments de l'époque sont les nefs, ou caraques, pourvues de deux grands châteaux, l'un à la proue, l'autre à la poupe, où les archers surplombant les ponts criblent de flèches les assaillants sur les ponts. Comme sur terre, le canon va s'intégrer à ce type de combat, des pièces légères, sortes de grosses arquebuses, vont seconder les archers, permettant de mieux combattre les fantassins cuirassés. Au XVe siècle, ces canons portatifs sont dotés d'un croc qu'on fiche sur la muraille pour tirer, ce qui absorbe une bonne partie du recul redoutable de ces armes. Progressivement, apparaissent aussi des pièces fixes de plus gros calibre, réparties sur les différents ponts et étages des châteaux. Le Christopher anglais possède par exemple vers 1410, trois canons en fer, le Grâce Dieu de 1485 en a vingt et un, et le Mary of the Tower, cinquante huit.

types de canons que l'on pouvait trouver sur les navires au XVe voire XVIe siècles. Il n'y a pas à l'époque de canons spécialement conçus pour la marine.
types de canons que l'on pouvait trouver sur les navires au XVe voire XVIe siècles. Il n'y a pas à l'époque de canons spécialement conçus pour la marine.

Les canons de cette époque sont en fer forgé, construits selon une méthode d'assemblage rappelant les tonneaux, des plaques de fer légèrement arrondies sont maintenues ensemble par des anneaux successifs extérieurs. Le chargement s'effectue par la culasse, la chambre étant amovible. Les affûts sont à deux roues, ou sans roues, le canon reposant dans un berceau de bois qui l'enserre. Les qualités balistiques sont très faibles, du fait du manque d'étanchéité des tubes et de la présence de jeux important entre le boulet et la paroi (vent de boulet). Les projectiles sont en fer, voire en pierre, pour les pierriers. De façon extrêmement rapide, les tubes ont tendance à éclater, se révélant ainsi très dangereux pour leurs servants. Les premiers canons construits en bronze par coulage commencent aussi à apparaître. Ils sont plus fiables, car moins soumis à l'éclatement, mais deux à trois fois plus chers, du fait du coût du bronze, que leur équivalent en fer.

[modifier] L'époque des galions

Une innovation va permettre une révolution dans le placement de l'artillerie, vers 1500, par le brestois Descharge. Le sabord, ce volet de bois qui peut obturer la position de la pièce en dehors du combat, va permettre de placer les canons sur les ponts inférieurs des navires car, jusque là, le risque d'embarquer de l'eau par grosse mer était trop important. L'artillerie étant plus basse sur l'eau, gêne moins la stabilité du navire, ce qui permet d'embarquer des canons plus lourds. Le nombre de canons, qui avait grandement augmenté vers la fin du XVe siècle, va diminuer, mais leur calibre va croître. Le Sovereign anglais, par exemple, qui, à son lancement en 1495, embarquait 141 pièces, va être reconstruit en 1509, avec 69 canons. Mais les calibres et les longueurs de tube augmentent.

Parallèlement, les navires changent aussi, notamment avec l'apparition du galion qui, plus stable et plus manœuvrable, supplante la caraque pour la guerre. Leur artillerie se dispose en outre sur deux ponts, bien que celui inférieur ne soit armé que sur la moitié arrière, car la courbure de la coque le rapproche trop de l'eau vers la proue. Avec l'expérience, les ponts seront construits de façon plus rectiligne, ce qui permettra le placement de canons sur toute la longueur de ce pont. À la fin du XVIe siècle, on voit donc apparaître des navires de guerre avec deux ponts-batteries complets. Les nouvelles tactiques, inaugurées par les anglais contre l'Invincible Armada, privilégient le tir à distance par des canons de travers. Le but de l'artillerie est moins de tuer l'équipage de l'ennemi, à courte portée, que de désemparer leur navire pour lui faire perdre toute valeur militaire. De nouveau canons, aux tubes plus longs, chargés par la bouche, commencent à apparaître pour armer les flancs des navires. Le Repulse de 1596 illustre cette tendance ; il porte seulement vingt couleuvrines de 18 livres , vingt demi-couleuvrines de 9 livres et huit fauconneaux de 5 livres 1/4 , tous disposés sur un pont de batterie et le pont principal. Ces galions, dérivés améliorés de ceux des espagnols, donnent naissance aux premiers vaisseaux de ligne.

[modifier] L'époque des vaisseaux de ligne

[modifier] Les types de pièces d'artillerie.

Type de canon, fin XVIIIe (?). Calibre indéterminable, probablement pas canon de marine ? Canon en bronze.
Type de canon, fin XVIIIe (?). Calibre indéterminable, probablement pas canon de marine ? Canon en bronze.
  • Les canons longs.

Comme pour l'artillerie terrestre, on va progressivement standardiser les types et les calibres des canons. Les anglais, au milieu du siècle, n'ont plus que dix modèles de canons: 42, 32, 24, 18, 12, 9, 6, 4, 3 et 1/2 livres[1]. Les français choisiront le canon de 36 livres de balle pour garnir les batteries basses de leurs vaisseaux de ligne à compter des années 1660. Mais on pourra trouver, sur certains vaisseaux de prestige, des pièces de 48. Les autres calibres, pour les vaisseaux du roi de France, sont de 24, 18, 12, 8, 6 et 4 livres[2].

Les canons pèsent environ 200 fois le poids de leur boulet[3]. En ce qui concerne la longueur de ce genre de canons, nous préciserons que le canon de 32 espagnol, tel qu'il arme la Santissima Trinidad, à la bataille de Trafalgar, fait 3 mètres de long.







  • Les mortiers.
Mortier de La Foudroyante.
Mortier de La Foudroyante.

Les mortiers[4]; il y en a de plusieurs diamètres, quelques uns avec une concavité, ou chambre particulière au fond de l'âme qui fait qu'ils chassent la bombe plus loin que les autres... (cité par Jean Peter, Artillerie et Fonderies, page 129).) sont déjà connus dans l'artillerie terrestre et les premiers modèles adaptés pour la marine (1681) sont des mortiers à tourillons de 6 à 12 pouces de diamètre. Ils utilisent une charge de 5 à 12 livres de poudre et le choc rend nécessaire un renforcement des structures du navire.

En 1682, Pierre Landouillette conçoit un nouveau modèle, le mortier à plaque. Ici, le mortier repose sur une base qui absorbe mieux, ou transmet mieux le choc du tir à la structure sur laquelle elle repose. Ce nouveau système se révèle rapidement comme plus résistant que les mortiers à tourillons qui posent problème au niveau des affuts.

En 1681, les français conçoivent un nouveau type de bateau spécifiquement destiné au bombardement des côtes et des fortifications, la galiote à bombe ou Bombarde[5], armée d'un ou de plusieurs mortiers, montés directement sur le pont principal, généralement en avant du grand mât. Ces navires, aux ponts solidement construits pour supporter l'embase du mortier et le choc du tir, sont gréés en Ketch. Ils seront utilisés dés 1686 lors d'une expédition contre Alger.

Bombardement de Baltimore (1814).
Bombardement de Baltimore (1814).

La Royal Navy les imite très rapidement. Dès 1687, elle lance le Salamander, copié sur le modèle français. Par la suite, elle fait évoluer le concept en montant les mortiers en ligne mais sur pivot, ce qui permet de les pointer en azimut et en gréant les navires en phares carrés. Les mortiers fixés en site à environ 45°, réglaient leur portée en dosant la masse de la charge propulsive. Les britanniques employèrent trois calibres de mortiers 13, 10 et 6 pouces, les français des 32, 27 et 15 cm.

Un mortier de 13 pouces pouvait envoyer une bombe de 200 livres à une distance de 4200 yards, le temps de vol était d'environ 30 secondes, la fusée préalablement coupée à la bonne longueur mettait le feu à une charge de plus de six livres de poudre, contenue dans le projectile.

  • Les caronades.

A l'automne 1778, une fonderie écossaise, la Carron Iron Company, sur les bords de la rivière Carron, réalise un nouveau modèle de canon. Il est court, de gros calibre, et assez léger (1 tonne environ) par rapport aux canons classiques. Il n'exige qu'une équipe réduite pour le servir (3 personnes au lieu d'une dizaine). Cette nouvelle bouche à feu est nommée caronade.

De par ses dimensions, une caronade ne tire qu'à une portée réduite. En revanche, son calibre (jusqu'à 68 livres, à comparer aux 32 livres des canons britanniques les plus lourds placés sur les vaisseaux de ligne) lui permet de lancer des charges importantes et dévastatrices. Elles sont particulièrement redoutables en combat à courte portée, tactique prisée par les britanniques.

Les anglais seront les premiers à l'utiliser. En juillet 1779, le Navy Board accepte l'installation de ces nouveaux engins. Les français ne les imiteront qu'à compter de 1794. Ces caronades iront même jusqu'à constituer la totalité de l'artillerie de certaines frégates ou corvettes. Ce sera le cas, par exemple du vaisseau de 44 canons, HMS Rainbow, qui rencontrera la frégate française L'Hébé, le 4 septembre 1782. La première bordée des caronades sera suffisamment puissante pour que le français baisse immédiatement pavillon.[6]

[modifier] Utilisation.

Disposition de l'artillerie sur un vaisseau de ligne (de premier rang ?), XVIIIe. C'est un trois-ponts.
Disposition de l'artillerie sur un vaisseau de ligne (de premier rang ?), XVIIIe. C'est un trois-ponts.
  • Disposition.

Les différents ponts de la batterie sont dotés d'un calibre unique, ce qui tend à simplifier l'approvisionnement des pièces. Les plus gros calibres, donc les plus lourds, sont placés sur le pont inférieur pour nuire le moins possible à la stabilité du navire, puis les ponts supérieurs embarquent des calibres de plus en plus petits. Les pièces disposées pour le tir en chasse et en retraite disparaissent, mais on conserve des sabords où une pièce peut être rapidement mise en batterie. Les navires français, en particulier, ayant à combattre des galères en Méditerranée, gardèrent longtemps cette caractéristique, leur permettant de se défendre, même si l'absence de vent empêchait de manœuvrer.

    • Equipement type d'un 3 ponts.

Exemple du Soleil-Royal, 3 ponts, 1691. A Béveziers, il est équipé, à sa batterie basse, de 8 canons de 48 et 22 de 36; deuxième batterie de canons de 24 et de 18 à la troisième batterie. Sur la dunette et les gaillards, des pièces de 12 et des mortiers de 48, Etant vaisseau amiral, ses canons sont en bronze et non en fer.

Exemple du vaisseau La Bretagne, 3 ponts, 1762. A sa construction, il est équipé de 30 canons de 36 à sa première batterie, 32 canons de 24 à sa deuxième batterie et 32 canons de 12 à sa troisième batterie. Sur les gaillards, 6 canons de 6.

    • D'un 2 ponts.







    • D'une frégate.







    • D'une galère.







  • Mise en oeuvre.
    • organisation d'une batterie,







    • les différents modes de tir,







    • La procédure de tir,

Ce n'est qu'au branle-bas de combat que les charges de poudre sont sorties de la sainte-barbe. Leur transport est effectué dans des étuis que les mousses sont chargés d'amener aux canons. La charge de poudre a été dosée par le maître-canonnier et placée dans un étui de papier ou de tissu.

Une charge pour un 36 livres, c'est jusqu'à 6 kg de poudre.

Pour la cadence de tir, on peut compter sur un coup toutes les 8 minutes pour un canon de 36, 5 minutes pour un 18 et 4 pour une pièce de 8[7].







    • Le pointage,







Lors du tir, la pièce recule brutalement. Son recul est limitée par les bragues, gros cordages, et poulies reliés de part et d'autre du canon à la muraille du navire. Ce recul, pour une pièce de 36, est compté à l'époque pour 12 ou 13 pieds[8]. Son poids, 4,5 tonnes pour une pièce de 36[9], limite aussi son recul. Reculée, la pièce peut être rechargée par la gueule facilement. Puis les servants la replacent au sabord en utilisant des palans, ainsi que des anspects.

La batterie basse du HMS Victory. Pièces de 32 livres. La couleur jaune n'est pas d'époque (???) . Bragues; il manque la plupart des câbles pour manoeuvrer le canon. Tables et sièges pour le repas disparaissent au branle-bas de combat.
La batterie basse du HMS Victory. Pièces de 32 livres. La couleur jaune n'est pas d'époque (???) . Bragues; il manque la plupart des câbles pour manoeuvrer le canon. Tables et sièges pour le repas disparaissent au branle-bas de combat.
  • Les canonniers.
    • Les canonniers et maîtres canonniers.

Les servants d'un canon sont comptés à raison d'un par 600 livres de poids du canon.[10]

Pour un 36 livres, on aura donc, 14 servants et un mousse pour l'approvisionnement en poudre; 11 pour un 24 livres et 9 pour un 18[11]

Sur un navire de 74 canons, on compte 43 officiers mariniers de canonnage (à savoir 3 mâitres canonniers, 3 second-canonniers et 37 aides canonniers ou chefs de pièces[12].

Disposition typique à la fin de l'époque de la marine à voile (XIXe). Les différents éléments seraient à détailler, cette maquette est très pédagogique.
Disposition typique à la fin de l'époque de la marine à voile (XIXe). Les différents éléments seraient à détailler, cette maquette est très pédagogique.







      • disposition des servants.







[modifier] Fabrication.

Le chargement par la culasse, hérité des premiers temps, disparaît progressivement, malgré l'allongement des pièces. La méthode de construction par assemblage de pièces forgées aussi. Les canons sont dorénavant - qu'ils soient en bronze ou en fonte de fer - coulés dans un moule.

  • Canon de bronze et canons de fer.
  • Comment les fabriquer ?


  • La matière première.

Les fonderies utilisent le minerai de fer local. Mais il est parfois impropre à la fabrication des canons. Ainsi en est-il des minerais bretons. Généralement phosphoreux, ils donnent une fonte sujette à éclatement. C'est pour cela que les fonderies de canons ne se trouvent pas en Bretagne. On les trouvera plutôt en Berry, en Angoumois. Et encore; pour la fabrication des mortiers à plaque, on préférera, en Angoumois, les fonderies de La Rochefoucaud, Planchemenier ou Etouars, plutôt que celles de La Feuillade ou Cussac dont le fer est jugé trop aigre".[13].

  • Les techniques de fonte.
Principe de fonte de pièces d'artillerie en Espagne. Systèmes similaires chez les français et les anglais.
Principe de fonte de pièces d'artillerie en Espagne. Systèmes similaires chez les français et les anglais.

Il y a deux techniques. La première utilise une tige centrale autour de laquelle est fondu le canon. De la sorte, il n'y a plus qu'à rectifier l'âme déjà présente pour s'assurer qu'elle a la bonne dimension. Mais cette technique est compliquée, car il est plus difficile de bien couler le métal et de s'assurer que l'âme reste bien dans l'axe du tube;

Aussi la seconde technique est préférée. Elle consiste à couler d'un seul bloc le canon, ce n'est qu'ensuite que le tube est foré. Cette technique peut sembler compliquée, mais elle est imposée par l'état de la technique. Le tube du canon est soumis, lors du tir, à des pressions énormes, et le moindre défaut dans le métal, comme une bulle, ce que l'on ammelle "une chambre", risque d'entraîner un éclatement du tube, généralement fatal à la plupart des servants. Il est plus facile de couler un simple cylindre de métal que de remplir un moule plus compliqué. Ainsi en 1776, les anglais, à la suite d'une série d'éclatement de canons, va imposer cette technique du forage pour toutes les nouvelles pièces[14].

La fonderie de Planchemenier a ainsi la capacité de forer 8 à 10 canons par jour[15]








  • Le forage des tubes.

Le forage du tube est assuré par des "machines à forer". Comme à Indret, c'est généralement le tube que l'on fait tourner autour du foret. L'énergie est fournie par un moulin, mais on trouve aussi des manèges de chevaux. Pour donner un exemple, en 1788, la fonderie d'Indret, aligne 4 forets hydrauliques, 6 à manège et 11 à vapeur[16]. Cette fonderie a alors une capacité de 30 canons par mois[17]. En juin 1692, les 17 fonderies d'Angoumois disposent de 31 foreries couchées et une verticale[18]

  • L'essai des pièces et leur recette.

Avant d'être acceptés, et payés, les nouveaux canons sont éprouvés. Les méthodes sont similaires dans chacune des grandes nations européennes. Les tests sont menés par un inspecteur, indépendant du maître de forge.

L'ordonnance du 7 octobre 1738, dans son article 11, expose comment il est procédé. <quote>L'épreuve des canons sera faite de la manière suivante. Les pièces seront mises à terre, appuyées seulement sous la volée, près les tourillons, sur un morceau de bois ou chantier; elles seront tirées trois fois de suite avec des boulets de leur calibre, la première fois chargées de poudre à la pesanteur du boulet, la seconde au trois-quarts, & la troisième aux deux-tiers. Si la pièce soutient cette épreuve, on y brûlera de la poudr pour la flamber; et, aussitôt, en bouchant la lumière, on la remplira d'eau que l'on pressera avec unbon écouvillon, pour connaître si elle ne fait point eau par quelque endroit. Après ces deux épreuves, on examinera avec le chat et une bougie allumée, ou le miroir lorsqu'il fera soleil, s'il n'y a point de chambre dans l'âme de la pièce, si les métaux sont bien exactement partagés, et si l'âme de la pièce, qui doit être droite et concentrique, n'est point égarée et ondée.</quote>

En Angleterre, on effectue un tir avec double charge de poudre. On cherche ensuite les fissures avec le même test de l'eau que chez les français.

Un autre contrôle est aussi de peser le canon, pour s'assurer qu'il reste bien dans une fouchette définie. Un poids trop léger ou trop lourd conduisant à sa mise au rebut.

Quantité de mises au rebut ?








  • Les fonderies.

Les arsenaux, les fonderies privées.







Les fondeurs.







Les modes de commande.

  • Combien coûte un canon ?

Equiper un vaisseau de ligne est très onéreux. En prenant l'exemple de la Bretagne, vaisseau de premier rang construit en 1762. Sa construction est estimée à 857,958 livres, 9 sols et 9 deniers. Dans ce prix, l'artillerie entre pour 109,704 livres[19], soit environ 13%.

  • Les affûts.

Les affûts évoluent vers un modèle à quatre petites roues qui va devenir classique pour plus de deux siècles, sur lequel le canon repose maintenant par l'intermédiaire de ses tourillons.







Les affûts de carronade.







Les affûts de mortier.







  • Les projectiles.
Différents types de projectiles. A traduire.
Différents types de projectiles. A traduire.
    • Le boulet.

Un boulet de 36, c'est 18 kg.







    • Autres types.
      • La mitraille.

Il s'agit d'un sac de balles, identiques aux balles de fusil. De portée assez courte, c'est l'arme anti-personnel de l'artillerie navale de l'époque. Dans certains cas, on rajoutera une charge de mitraille sur le boulet (tir dit "à double charge").







      • La "grappe de raisin".

Il s'agit d'une boite à mitraille contenant des balles de plus gros calibre. Les balles sont maintenues en couches par un transfilage. La portée de ce projectile serait, selon Bonnefoux et Paris[20], similaire à celle du boulet plein.

L'usage de cette arme peut être aussi contre l'équipage, mais plus généralement contre la mâture pour en hâcher les manoeuvres.

la "grappe de raisin"
la "grappe de raisin"







      • Le boulet-ramé.

Sous ce nom, se trouve toute une famille de projectiles dont le caractère commun est de se déployer pour détruire le gréément de l'adversaire. Selon les projectiles que l'on peut trouver dans les musées et ceux représentés sur les encyclopédies du temps, on peut touver 2 boulets reliés par une barre (aspect assez semblable à celui d'une haltère), reliés par une chaîne. Il peut aussi s'agir de demi-boulets portant chacun une tige qu'un anneau relie à leur extrémité. Lors du tir, les 2 parties s'écartent pour tournoyer et détruire ce qu'elles rencontreront. D'autres projectiles curieux peuvent être décrits[21].

La portée de ce type de projectile est, toujours selon Paris et Bonnefoux, du tiers de la portée d'un boulet plein.







    • La bombe.







  • La poudre.
    • Composition.







    • Origine.

La fabrication des poudres pour la marine du roi.







    • Stockage.

La sainte-barbe d'un vaisseau.







[modifier] XIXe siècle

L'artillerie navale va profondément évoluer à compter de 1823. A cette époque, un français, Paixhans invente le concept des "canons-obusiers". Il s'agit de canons, destinés à remplacer les carronades, tirant des obus explosifs. Jusqu'alors, les seuls projectiles explosifs sont tirés par des mortiers, en tirs courbes. Les canons, à trajectoire tendue, tirent des projectiles pleins. L'idée de Paixhans est de faire tirer des projectiles explosifs en trajectoire tendue.

le canon "à la Paixhans" et un affût dit "à échantignolles".
le canon "à la Paixhans" et un affût dit "à échantignolles".

Son projet est présenté au ministre de la Marine et 2 prototypes sont aussitôt commandés aux fonderies Indret. Deux séries d'essais ont lieu en janvier et septembre-octobre 1824, en utilisant comme cible le vieux vaisseau Le Pacificateur. Ces essais montrent les effets dévastateurs des projectiles explosifs contre les navires à coque en bois.

A partir de 1827, on commence à commander des canons "à la Paixhans" et, à compter de 1835, ces canons sont embarqués à raison de 4 pour les vaisseaux et 2 pour les frégates. Toutes les marines vont rapidement adopter ce type de canon qui vont avoir pour conséquence d'imposer la construction de navires cuirassés.

La première application au combat de cette nouvelle artillerie sera le fait des russes à la bataille de Sinope, en 1853.

Pour percer ces cuirasses, il va falloir obtenir une puissance plus importante. Pour cela on peut en théorie agir soit sur la vitesse du projectile, soit sur sa masse. La première solution n'est pas possible tant que la poudre noire utilisée n'a pas été remplacée par autre chose. On va donc assister à une course au calibre.

[modifier] La course au calibre

modèle réduit d'un canon de marine français de 164mm. 1864 environ. Chargement par la culasse; frettage; affût à commenter.
modèle réduit d'un canon de marine français de 164mm. 1864 environ. Chargement par la culasse; frettage; affût à commenter.
  • étapes de cette course







  • évolution de la fabrication des canons







    • frettage,







    • usage de l'acier







    • exemple des procédés Whitworth, Armstrong







    • canons "en fils d'acier"







  • évolution des projectiles







  • évolution des poudres







[modifier] La Guerre de Sécession

A la veille de ce conflit, l'artillerie navale a encore évolué et atteint des calibres de plusieurs dizaines de livres. Les principales innovations sont dues à Dahlgren, Robert P Parrot.

Dahlgren et un des canons qu'il a conçu.
Dahlgren et un des canons qu'il a conçu.

L'augmentation des calibres liées à l'augmentation des charges de poudre conduit à épaissir les tubes en leur donnant un aspect caractéristique de "bouteille de soda". Un autre méthode prisée consiste à renforcer le tube avec des bandes en acier forgé.

La controverse sur les canons rayés.

canon type Dahlgren
canon type Dahlgren
Canon type Parrot
Canon type Parrot

Le système de Parrot sera repris et adapté par les Sudistes (en particulier par John M Brooke).

Il y a encore très peu de pièces se chargeant par la culasse, principalement pour des raisons de sécurité.

  • La disposition de l'artillerie sur les monitors.

L'apparition de la tourelle.







  • La disposition de l'artillerie sur les autres navires (exemple du Kearsarge et du corsaire Alabama).

Canons en bordée et pièces sur affût circulaire.







[modifier] Après ACW

  • La disposition de l'artillerie sur les navires de combat.







  • L'automatisation du tir à la mer.







  • La concurrence de l'éperon.

Les leçons tirées de la Bataille de Lissa sur l'artillerie navale et son utilisation.







  • Les enseignements du Yalu et Tsushima (portée, cadence de tir, les faiblesses de la conduite de tir).
Dans la batterie d'un Ironclad. Ce dessin gagnerait à être détaillé, commenté. Il fourmille de détails intéressants mais peu visibles.
Dans la batterie d'un Ironclad. Ce dessin gagnerait à être détaillé, commenté. Il fourmille de détails intéressants mais peu visibles.

[modifier] XXe siècle

canons-revolvers, arme contre les torpilleurs
canons-revolvers, arme contre les torpilleurs
  • La situation de l'artillerie navale à la veille de la guerre.

Les 3 types d'artillerie (lourde, moyenne et légère contre les torpilleurs).







La disposition des tourelles.







Les obus de rupture, de "semi-rupture", à grande capacité d'explosifs.







  • le cuirassé, capital-ship et le retour de la ligne.







  • La révolution du dreadnought.







[modifier] La Première Guerre mondiale

[modifier] Les armes

  • Les canons.







  • Les tourelles.







  • Les munitions.







  • La mise en oeuvre (approvisionnement, cadences, méthodes de tir).







[modifier] La conduite de tir

L'efficacité de l'artillerie embarquée ne réside pas simplement dans la taille des canons. Il s'agit de viser vite et bien. Pour cela se développe la "conduite de tir", que d'aucuns iront jusqu'à présenter comme une science. (Les exemples seront pris dans la Bataille du Jutland).

La conduite de tir est confiée à un officier[22]. Pour lui assurer la meilleure visibilité, il sera installé en hauteur, parfois dans la mâture[23]. Une hune, blindée, un vrai blockhaus, doit lui permettre d'observer, à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, en dépit de la fumée des canons, des rideaux de fumée, des gerbes des tirs, des cibles se déplaçant à des vitesses de 40 à 50 kilomètres / heure. Et ces cibles ne sont en général visibles que par leur propre mâture. Au niveau des tourelles, l'adversaire est alors totalement hors de vue.

L'officier de conduite de tir utilise un ou des télémètres pour déterminer les distances. Les Britanniques utilisent des télémètres à coïncidence, les Allemands des télémètres stéréoscopiques. Il semble que ces derniers aient été plus précis. En plus de l'officier, il y a dans la "hune de tir" plusieurs marins accomplissant chacun une tâche précise. Par exemple, régler continuellement un télémètre, ou recevoir les ordres du commandant.

L'officier de tir est obligé à une telle concentration qu'il ignore même ce qui se passe autour de lui. Ainsi, un Britannique mettra plusieurs heures à se rendre compte que deux des six navires de sa division ont coulé.

Les indications de l'officier de tir sont transmises au poste de calcul, local abrité au fond du navire. Là seront calculés les deux éléments indispensables aux tourelles, l'élévation (pointage en hauteur des canons) et le gisement (pointage en direction des canons). Pour déterminer ces paramètres, sont pris en compte la distance du but, sa route, sa vitesse relative, mais aussi le vent, l'hygrométrie, la durée du trajet des projectiles, voire la qualité des poudres. Rappelons qu'il n'existe pas d'ordinateurs et les calculs sont faits à la main.

Le résultat des calculs est transmis aux tourelles et renvoyé à l'officier de tir pour observation des résultats. Il n'y a pas de télécommande. Dans les tourelles, l'élévation et le gisement calculés par le poste central de calcul sont affichés et leurs indications sont répétées par les marins en manœuvrant les volants de réglage. Rappelons que, dans leur tourelle fermée, les marins ne savent pas sur quoi ils tirent.

Les erreurs de transmission sont inévitables avec une telle procédure. L'officier de tir du SMS Derfflinger racontera ainsi que ses corrections de tir transmises au poste de calcul semblaient sans effet. Il multiplia par deux les données transmises et eut alors la satisfaction de voir les gerbes encadrer son but[24].

Le tir est déclenché par l'officier de tir. Il est fréquent que les canons tirent successivement et non ensemble, d'une part pour ménager la structure du navire, d'autre part pour apprécier plus facilement le résultat du tir.

Il y a deux sortes de tir. Le "tir de réglage" et le "tir d'efficacité". Le premier permet de déterminer les bons paramètres de tir. Pour cela, l'officier de tir surveille l'arrivée des obus qu'il vient de lancer. Pour l'aider, des horloges sont réglées sur le temps de vol prévu. Elles sonnent alors, autant pour réveiller l'attention des marins que pour permettre de faire la distinction avec les gerbes des tirs des autres navires[25].

En fonction des résultats observés, l'officier de tir va effectuer des "bonds" en gisement et en distance. Quand les gerbes encadreront la cible, il déclenchera le "tir d'efficacité", où tous les canons tireront le plus rapidement possible. Il peut aussi choisir le type d'obus. Les navires de ligne de l'époque emportent des "obus explosifs", qui éclatent au contact, et des "obus de rupture" qui doivent pénétrer le blindage avant d'exploser. L'efficacité de ces derniers décroît avec la portée. Ce sont trois obus de ce type, envoyés par SMS Von der Tann, qui couleront HMS Indefatigable.

Ceci ne doit pas faire oublier le faible pourcentage de coups au but, 3%[26].

[modifier] L'entre deux guerres (1919-1938)

Les conséquences des Traités de Washington sur l'artillerie navale.







Exemples de marines : F, USA, Japon.







[modifier] La Seconde Guerre Mondiale

schéma d'une tourelle triple de 406 mm
schéma d'une tourelle triple de 406 mm

[modifier] Les armes

  • contre navires.







  • contre avions (le 127mm, le 40mm Bofors, le 20 mm Oerlikon).
Affut double de 40mm Bofors sur HMS Belfast
Affut double de 40mm Bofors sur HMS Belfast

[modifier] La conduite de tir

  • Le radar.







  • La direction de tir (contre navire, contre avion).







  • Quelques exemples (Matapan, Savo).







[modifier] La guerre froide

[modifier] La situation actuelle

  • Les armes.
Le système d'arme Phalanx CIWS à vocation antimissile.
Le système d'arme Phalanx CIWS à vocation antimissile.

Exemples : France, USA, Russie.







  • Les missions actuellement dévolues à l'artillerie navale.







    • Appui-feu des troupes débarquées (conséquences sur les types de canons nécessaires).







    • Défense rapprochée (AA ou mer).

[modifier] Le futur

L'artillerie navale devrait toujours disposer d'une place dans l'armement des futurs navires de combat. En premier lieu, certaines missions, comme l'autodéfense à très courte portée ou le traitement de petites cibles, seront toujours remplies de manière plus efficace par le canon. Le prix d'un missile, associé à la quantité transportée, rend aussi attractif le projectile d'artillerie.

Cependant, d'autres missions pourraient requérir une artillerie différente des canons actuels de moyen calibre. C'est le cas de l'appui-feu de troupes débarquées. Cet appui, pour être efficace, suppose une capacité de destruction importante. Il convient aussi d'assurer la protection des navires d'appui contre le feu adverse; par exemple, en effectuant des tirs hors de portée des armes de l'ennemi.

Ceci ouvre plusieurs voies à la recherche. On donnera deux exemples.

  • Les canons sans poudre et à projectiles auto-propulsés.

Les projectiles auto-guidés, comme le ERGM (Extended Range Guided Munition) existent déjà, comme pour les destroyers de classe Arleigh Burke. Equipés de GPS et d'une centrale inertielle, ces obus ont une précision de 10-20 mètres. Le calibre est du 127mm.

L'étape suivante consiste à allonger la distance de tir, en passant à un calibre de 155mm (au lieu du 127mm) et une vitesse initiale de 4000 m/s (au lieu de 900 m/s actuelle). Ces nouveaux canons, entièrement automatiques, avec un tube de 14 calibres (9,6 mètres), auraient une cadence de tir de 12 coups minute et seraient refroidis par eau. C'est le type de canons qui serait prévu pour équiper les destroyers US de classe Zumwalt, dont la mise en service est prévue pour 2011.

Ce type de canon comprend l'AGS (Advanced Gun System), développé pour l'US Navy et la Royal Navy. Il s'agit de tourelles automatiques monotube, d'un calibre de 155 mm, pouvant tirer des projectiles auto-propulsés comme le LRLAP (Long Range Land Attack Projectile). D'un poids de 102 kg, ces obus devraient atteindre une portée de 180 km[27], utilisant un système de correction de trajectoire (CCF, Course Correcting Fuses). Le début de la production industrielle des LRLAP est donné pour 2011.

Les munitions intelligentes coûtent environ dix fois plus cher qu'un obus classique (on annonce 50 000 dollars américain pour un ERGM et 35 000 $ pour un LRLAP). Mais leur prix reste bien en deça de celui d'un missile.


  • Les canons électriques et électro-magnétiques.
Test d'un railgun de l'US Navy en janvier 2008. Le projectile de 3,5 kg a atteint Mach 7.
Test d'un railgun de l'US Navy en janvier 2008. Le projectile de 3,5 kg a atteint Mach 7.
Icône de détail Articles détaillés : Canon magnétique et Canon électrique.

Ces armes n'ont plus grand chose à voir avec les canons classiques. Leur concept vient des recherches pour l'Initiative de défense stratégique lancé par le président des États-Unis Ronald Reagan dans les années 1980.

Le principe est simple : un courant électrique de très forte puissance passe le long de 2 rails parallèles entre lesquels est placé le projectile. Le courant génère un puissant champ magnétique qui propulse le projectile.

Si le principe est simple, la réalisation est compliquée. Il faut d'abord être capable de fournir une puissance de l'ordre du million d'ampères. Les navires actuels sont bien entendu incapables de générer une telle puissance électrique. Il faut ensuite être en mesure de dissiper la chaleur produite sous peine d'endommager les rails et le tube. Ceux-ci étant de plus soumis à des forces énormes qui chercheront à les écarter.

Les avantages d'une telle arme sont cependant importants. Il n'existe plus le besoin de transporter d'explosifs pour lancer les obus. Elle permet un tir à très longue distance.

Le projectile, d'une vingtaine de kilos, aura, selon les attentes du programme de recherches de l'US Navy, une portée attendue de 320-400 km qu'il franchira en moins de 6 minutes avec une précision terminale de 5 mètres [28]; La parabole qu'il décrit le fait monter à une altitude de l'ordre de 150 km, c'est à dire qu'il sort de l'atmosphère terrestre. Dans sa redescente, il pourra corriger sa trajectoire pour percuter sa cible et la détruire par sa seule énergie cinétique, sans recours à une charge explosive.

[modifier] Gallerie d'images utilisables

canon de 6 livres hollandais, 1720 environ. Intéressant pour le coin qui sert au pointage
canon de 6 livres hollandais, 1720 environ. Intéressant pour le coin qui sert au pointage
canon Armstrong de 9 pouces. Intéressant pour le frettage et la forme à comparer aux canons plus anciens.
canon Armstrong de 9 pouces. Intéressant pour le frettage et la forme à comparer aux canons plus anciens.
type de caronade. L'affût ne correspond pas.
type de caronade. L'affût ne correspond pas.
Comment est chargé un canon. Il faudrait rajouter les valets et traduire.
Comment est chargé un canon. Il faudrait rajouter les valets et traduire.
canon de "38 tonnes" (?), à identifier. Intérêt : les frettes et les dimensions.
canon de "38 tonnes" (?), à identifier. Intérêt : les frettes et les dimensions.
canon de "38 tonnes" (?), à identifier. Intérêt : les frettes et les dimensions.
canon de "38 tonnes" (?), à identifier. Intérêt : les frettes et les dimensions.
à identifier (30 mm ?).
à identifier (30 mm ?).
type de caronade. L'affût à glissière est d'un modèle naval classique.
type de caronade. L'affût à glissière est d'un modèle naval classique.
Pièce de 36 en batterie. Notez les coins qui permettent le pointage. les bragues pour limiter le recul, et les palans de retrait et de mise en batterie.
Pièce de 36 en batterie. Notez les coins qui permettent le pointage. les bragues pour limiter le recul, et les palans de retrait et de mise en batterie.

[modifier] Notes

  1. Les calibres des canons sont, à l'époque, désignés par le poids de leur projectile. Un canon qui lance un boulet pesant 24 livres sera nommé canon de 24. pour compliquer le tout, la valeur de la livre n'est pas constante. Ainsi, 10 livres anglaises donnent un poids équivalent à 9,1 livres de Paris, 11,2 livres espagnoles ou 8,9 livres danoises Chiffres tirés de Universal Military Dictionnary, in english and french, de Charles James, Londres, 1816, cité par Terence Wise dans son ouvrage ''Artillery equipment of Napoleonic Wars, Osprey, Londres, 1979.
  2. M Acerra et A Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes 1680-1790, 1997, SEDES, page 49.
  3. J Boudriot, Artillerie et vaisseaux royaux in Les marines de guerre européennes XVII-XVIIIe siècles de M Acerra, J Merino et J Meyer, 1985, presses Universitaires de la Sorbonne, page 91.
  4. Pour reprendre la définition de Surirey de Saint-Rémy, un mortier est une manière de canon très court et très large à son ouverture et qui sert à jeter des bombes et des carcasses (Sorte de bombe incendiaire; elle est reconnaissable aux quatre trous qu'elle porte.
  5. Nommée aussi Bombe chez les anglais.
  6. B. Lavery, p. 104-109.
  7. J Boudriot, Le vaisseau de 74 canons, op. cit., tome 4, page 136.
  8. J Boudriot, Artillerie et vaisseaux royaux, op. cit., page 92.
  9. M Acerra et A Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes 1680-1790, 1997, SEDES, page 280.
  10. J Boudriot, Artillerie et vaisseaux royaux op. cit., page 91.
  11. M Acerra et A Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes 1680-1790, 1997, SEDES, page 48.
  12. J Boudriot, Le vaisseau de 74 canons, page 40.
  13. J Peter, op.cit., page ???
  14. Lavery, op.cit. Page 84.
  15. J Peter, op. Cit. Page 174.
  16. La machine à vapeur en question est installée cette année 1788.
  17. M Acerra et A Zysberg, L'essor des marines de guerre européennes 1680-1790, 1997, SEDES, page 55.
  18. J Peter, op. Cit. Page 171.
  19. C Forrer et CY Roussel, La Bretagne, vaisseau de 100 canons pour le roi et la république 1762-1796, Keltia-Graphic, 2005, page 25.
  20. Bonnefoux et Paris, Dictionnaire de la marine à voile, 1848, réédité 1987, Editions EFR, Modèle:→ß”n
  21. Voir, par exemple, la planche G de Napoleonic Naval Armement, chez Osprey.
  22. Par exemple, sur le SMS Derfflinger, il s'agira du KorvettenKapitan Georg von Hase, sur HMS Invincible, du Capitaine de Frégate Dannreuthers.
  23. , ce qui explique la réapparition, sur les navires de ligne, de mâts qui avaient disparu lors du passage à la vapeur.
  24. . Pour illustrer les difficultés rencontrées, précisons qu'il est persuadé de tirer sur HMS Princess Royal alors qu'il tire sur HMS Queen Mary.
  25. . D'autres systèmes sont utilisés. Ainsi les français utiliseront parfois des colorants. La couleur des gerbes indiquant immédiatement l'origine du tir.
  26. F-E Brezet, page 130.
  27. En juin 2005, un tir d'essai à 59 milles nautiques a été annoncé.
  28. Défense & Sécurité Internationale, n° 35, mars 2008

[modifier] Sources

En dehors des articles parus dans la Revue Maritime et Coloniale, puis la Revue Maritime (consultable en partie sur le site Gallica), les sources suivantes ont été utilisées.

  • J. Peter, L'artillerie et les fonderies de la marine sous Louis XIV, Economica, 1995, Modèle:Isbn
  • J. Peter, Les artilleurs de la marine sous Louis XIV, Economica, 1995, (ISBN 2-7178-2821-4)
  • (en) B. Lavery, The arming & fitting of english ships of war, 1600-1815, Conway, 1987, (ISBN 0-85177-451-2)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes.

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Artillerie navale.

  • Guerre de Sécession
    • (en) [1] une mine de renseignements et d'illustrations, entre autre sur l'artillerie navale.
  • Première Guerre Mondiale

Pour en savoir plus.

[modifier] Bibliographie

[modifier] =Ouvrages généraux.

  • M. Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire Maritime, R. Laffont, coll. Bouquins, 2002, Modèle:Isbn
  • G. Piouffre, L'artillerie de marine, des origines à nos jours, (ISBN 2951828330)

[modifier] Epoque de la voile.

  • J. Peter, L'artillerie et les fonderies de la marine sous Louis XIV, Economica, 1995, Modèle:Isbn
  • J. Peter, Les artilleurs de la Marine sous Louis XIV, Economica, 1995, Modèle:Isbn
  • (en) B. Lavery, The arming & fitting of english ships of war, 1600-1815, Conway, 1987, (ISBN 0-85177-451-2)
  • Articles de la revue Neptunia.
    • n° 89 à 97, L'artillerie de mer de la marine française, 1674-1856, par Jean Boudriot.
    • n° 96, Les canons-obusiers à la [[Henri-Joseph Paixhans|Paixhans, par Jean Boudriot.
    • n° 185, Les caronades dans la marine française, par Jean Boudriot.
    • n° 195, Le service de la pièce de 36 sur le vaisseau de 74, par René Burlet.
  • Martine Jaouen, Approche archéologique de l'artillerie navale à l'époque moderne : étude des 42 bouches à feu de la cour des victoires au Musée de l'Armée, Mémoire de DEA , Université Paris I Panthéon-Sorbonne, 2001.
  • (en)C Henry, Napoleonic naval armement, 2004, Osprey Publishing, New vanguard 90, (ISBN 1-84176-635-6)
  • J. Gay, L'adolescence de l'artillerie de marine, in L'invention du vaisseau de ligne, dir. M. Acerra, SPM, 1997, (ISBN 2-901952-25-9)

[modifier] Du XIXe à nos jours

Liens externes.