Richard Desjardins

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Richard Desjardins est un chanteur québécois né à Rouyn-Noranda le 16 mars 1948.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né à Rouyn-Noranda (Abitibi-Témiscamingue) le 16 mars 1948, Richard Desjardins est le quatrième d'une famille de cinq enfants. Sa mère lui enseigne le piano. A partir de 16 ans, il accompagne son frère aîné, en tournée dans la région. Il jouera ensuite dans différents orchestres.

De 1975 à 1982, il est le chanteur et leader de la formation Abbittibbi, qui a fait paraître un seul disque, Boom Town Café. Ils jouent des tubes anglophones et des chansons écrites par Richard Desjardins. Devant le relatif insuccès le groupe cesse peu à pui son activité et Richard déménage à Montréal.

En 1989, grâce aux souscriptions de 400 personnes, il produit Les Derniers humains, son premier disque solo. Ce disque sera réenregistré en 1992 à la Chapelle du Bon Pasteur après le succès obtenu par son second effort solo Tu m'aimes-tu (125 000 exemplaires vendus) et la bande originale du film Le Party de Pierre Falardeau. En 1990 il reçoit le Prix miroir de la chanson francophone par le Festival d’été de Québec , et les prix Félix 1991 de l'auteur-compositeur de l’année et de l'album populaire de l'année.

Il joue trois soirs au Théâtre de la Ville à Paris, et jouera par la suite de nombreuses fois en France (Bataclan, Olympia). Fin 1993, sa tournée se conclut par le disque Richard Desjardins au Club Soda. En 1994 sort l'album Chaude était la nuit fait avec les membres d’Abbittibbi. Un album Abbittibbi live sera enregistré à Magog et concluera la tournée. En 1998, il y aura un troisième album solo (studio) intitulé Boom Boom. Suivra une nouvelle tournée québécoise qui s’échelonnera sur près de deux ans.

Il devient co-réalisateur avec Robert Monderie de deux documentaires, notamment L'Erreur boréale en 1999, film sur la mauvaise gestion forestière québécoise qui forcera le gouvernement libéral à mettre sur pied en 2003 la Commission Coulombe, une Commission d’étude scientifique, technique, publique et indépendante, chargée d’examiner la gestion des forêts du domaine de l’État. L'Erreur boréale recevra le Prix Jutra du meilleur documentaire en 1999.

En 2003 sort son dernier album studio intitulé Kanasuta. Une tournée suivra. En 2005, le DVD Kanasuta – Là où les diables vont danser contient un enregistrement du spectacle suivi du documentaire L'Erreur boréale.

En 2004, avec l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières et son directeur Gilles Bellemare, Richard Desjardins présente le spectacle Desjardins symphonique, enregistré et diffusé par Radio Canada.

Fin 2007, sort son documentaire Le peuple invisible consacrée à la nation algonquine[1].

Il a reçu de nombreux prix au cours de sa carrière, récompensant aussi bien son œuvre musicale (Prix Félix, Académie Charles-Cros, etc.) que documentaire (Prix Jutra, etc.). En 2006, Richard Desjardins a fait son entrée dans Le Petit Larousse illustré.

[modifier] Discographie

[modifier] Albums

[modifier] Participations

[modifier] DVD

  • 2005 : Kanasuta - Là où les diables vont danser
    • Le spectacle Kanasuta (enregistré salle J.-A. Thompson à Trois-Rivières le 22 mars 2005)
    • Entrevue réalisée en avril 2005
    • L'Erreur boréale

[modifier] Compilations

  • 2005 : Anthologie (compilation)

[modifier] Bandes sonores

[modifier] Filmographie

[modifier] Bibliographie

  • Richard Desjardins, Paroles de chansons, V.L.B., 1992 (ISBN 2890054497)
  • Carole Couture, Richard Desjardins : la parole est mine d'or, Montréal, Éditions Triptyque, 1999 (ISBN 2890313298)
  • Richard Desjardins, La Mer intérieure, recueil, éditions Docteur Sax, 2000
  • Marcel Saucier, matin de guerre, Les 400 coups, 2005 (ISBN 2-89540-276-0) (livre accompagné d'un CD audio - préface et lecture par Richard Desjardins)
  • Jacques Julien, Richard Desjardins, l'activiste enchanteur, Triptyque, 2007 (ISBN 2890316076)

[modifier] Prix et récompenses

[modifier] Pour L'Erreur boréale

  • 1999 : Grand prix du festival, mention environnement, Festival international du film nature et environnement de Grenoble, France
  • 1999 : Prix du reportage magazine, Festival international du film d'environnement de Paris, France
  • 1999 : Prix du développement durable en milieu rural, Festival international du film environnemental Ecofilm, Lille, France
  • 1999 : Prix Robert-Claude Bérubé, décerné par l'Office des communications sociales
  • 1999 : Prix Gémeaux (Québec), Meilleur montage
  • 1999 : Prix Jutra (Québec), Meilleur documentaire
  • 2000 : Prix Frederick Todd, pour la contribution exceptionnelle à l'avancement de l'architecture de paysage au Québec, décerné par l'Association des architectes paysagistes du Québec
  • 2000 : Prix Solidarité Canada-Sahel, décerné à une personne ayant contribué de manière significative à la lutte contre la désertification

[modifier] Pour Le Peuple invisible

  • 2008 : Prix Jutra (Québec), Meilleur documentaire

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Fiche du film sur le site de l'office nationale du film
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