Plébiscite
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Un plébiscite (du latin plebs (signifiant peuple), et scitum (signifiant décision)), selon un système analogue à la décision prise par les concilia plebis = assemblée de la plèbe) est une consultation sur le désir d'une population à propos d'une importante décision, comme celle de relever d'un État ou d'un autre. Au sens latin du terme, le plébiscite est donc conçu comme un instrument véritablement démocratique, et non comme celui du césarisme[1].
Son acception moderne le définirait plutôt comme un dérivé du référendum qui consisterait à approuver ou non la politique d’une personne par l’intermédiaire de la question posée.
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[modifier] Le plébiscite dans l'Histoire
[modifier] Divers
- Plébiscite au duché de Parme en 1860
- Plébiscite pour le rattachement de la Savoie (22 et 23 avril 1860) et de Nice (15 et 16 avril 1860) à la France en 1860, faisant suite au Traité de Turin
- Plébiscite en Sarre le 13 janvier 1935
[modifier] Histoire française
Le plébiscite est souvent associé au bonapartisme. En effet, les Ier et IInd Empires connurent un certain nombre de plébiscites :
[modifier] Sous Napoléon Ier
- en décembre 1799, après le 18 Brumaire, pour instaurer le Consultat[1]
- en mai 1802, pour instaurer le Consulat à vie[1]
- en mai 1804, pour l'installation de l'Empire[1]
- en mai 1815, pour l'approbation de l'Acte additionnel aux Constitutions de l'Empire[1]
[modifier] Sous Napoléon III
- en décembre 1851, pour ratifier son coup d'Etat[1] [2].
- en novembre 1852, pour le retour à l'Empire[1] [2]
- le plébiscite du 8 mai 1870[1] [2]
[modifier] Ve République
[modifier] Chez le général de Gaulle
La connotation plébiscitaire chez de Gaulle était assez prégnante. C'est ainsi que l'on vit ce dernier démissionner le 28 avril 1969, soit le lendemain de l'échec du référendum portant sur le transfert de certains pouvoirs aux régions et la transformation du Sénat.