Olympique lyonnais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir OL.
Olympique lyonnais
Logo
Nom complet Olympique lyonnais
Surnom(s) L'OL ou les Gones
Nom(s) précédent(s) Lyon olympique 1899-1910
Lyon olympique universitaire 1910-50
Date de fondation 1899
Statut professionnel depuis juillet 1942
Couleurs Blanc à parements rouge et bleu
Stade Stade de Gerland
(41 044 places[1])
Projet "OL Land" (horizon 2010)
(nom non définitif)
(62 500 places)
Affluence record 48 552 spectateurs
(9 septembre 1980, AS Saint-Étienne)
Équipementier Umbro
Siège 350 avenue Jean Jaurès
69007 Lyon Cedex 07
Président Jean-Michel Aulas
Championnat actuel Ligue 1
Site web http://olweb.fr

Team colours Team colours Team colours
Team colours
Team colours
Domicile
Team colours Team colours Team colours
Team colours
Team colours
Extérieur
Team colours Team colours Team colours
Team colours
Team colours
Extérieur 2
Pour la saison en cours, voir :
Saison 2008-2009 de l'Olympique lyonnais
Consultez la documentation du modèle

L'Olympique lyonnais, ou OL, est un club de football français fondé en 1950, issu du Lyon olympique universitaire et du FC Lyon qui dataient de 1899, évoluant actuellement en Ligue 1. Le club, basé au stade de Gerland, est présidé depuis juin 1987 par Jean-Michel Aulas.

Avec sept titres de Champion de France consécutifs (record français et parmi les championnats européens majeurs[2]) entre 2002 et 2008, l'OL est l'un des clubs les plus titrés de France. La section féminine du club a en outre remporté cinq fois le championnat féminin (dont 4 fois sous le nom du FC Lyon). Sur le plan international, le club participe régulièrement aux coupes européennes, et était notamment membre du G14, organisation des clubs les plus importants et riches d'Europe, avant sa dissolution en janvier 2008.

En 2007, pour la première fois l'équipe championne de L1 masculine est la même que l'équipe victorieuse de Division 1 féminine. Le club réalise ainsi un doublé filles-garçons inédit qui a lieu également en 2008.

En 2008, l'Olympique lyonnais entre un peu plus dans l'histoire en remportant son premier doublé Championnat de France- Coupe de France en battant le Paris-SG avec un but de Sidney Govou, les féminines font également le même exploit en étant championne de France et vainqueur du Challenge de France mais aussi révolution à l'OL car l'entraineur devient manageur.

Sommaire

[modifier] Palmarès

[modifier] National

Champion (7) - 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008
Vice-champion (2) - 1995, 2001
Champion d'automne (4) - 2005, 2006, 2007, 2008
Champion (3) - 1951, 1954, 1989
Vice-champion de ligue 2 (2) - 1987[3], 1988[4]
  • Autres Championnats
Champion Zone Sud (1) - 1945[5]
Champion USFSA Lyonnais (4) - 1906, 1907, 1910, 1913[6]
Vainqueur (7) - 1973, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007
Finaliste (1) - 1967
Vainqueur (4) - 1964, 1967, 1973, 2008
Finaliste (3) - 1963, 1971, 1976
Vainqueur (1) - 2001
Finaliste (2) - 1996, 2007

[modifier] International

[modifier] Distinctions et trophées divers

[modifier] Féminines

Champion (6) - 1991, 1993, 1995, 1998, 2007, 2008
Vice-champion (4) - 1985, 1994, 2003, 2004
Vainqueur (3) - 2003, 2004, 2008
Finaliste (4) - 2002, 2005, 2006, 2007
Demi-finaliste - 2008

[modifier] Jeunes et réserves

  • Olympique Lyonnais 3
    • Championnat de Division d'Honneur
      • Vainqueur (1) - 2002

[modifier] Historique

[modifier] Les débuts du club

« Lyon olympique », club omnisports fondé en 1896 sous le nom de Racing Club de Lyon, se dote d'une section football en 1899. Premier club du Lyonnais qualifié en phases finales du championnat de France de football USFSA (1906), il affronte l'Olympique de Marseille en huitièmes de finale. Après un match nul 2-2, les lyonnais ne se rendent pas à Marseille pour rejouer la rencontre.

Éclipsé par le FC Lyon en 1908 et 1909, l'Olympique retrouve le championnat de France en 1910. Écartant Besançon (4-1), les Lyonnais s'inclinent 5-0 face au Stade Helvétique de Marseille, en quarts de finale. Devenu « Lyon olympique universitaire », le club est encore présent en championnat de France USFSA en 1913 et se trouve éliminé en huitièmes de finale (5-1) par Saint-Raphaël. Le « LOU » évolue alors au stade des Iris en attendant la fin de la construction du Stade de Gerland en 1920.

Le LOU rejoint les rangs professionnels en 1942 et enlève, avec deux points d'avance sur Bordeaux, la poule sud du dernier championnat de guerre. La finale nationale du championnat oppose Lyon à Rouen. Les Rouennais s'imposent 4-0. Ces bons résultats récoltés en temps de guerre permettent au LOU d'être promu en Division 1 à la reprise de la saison 1945-1946. Le club, présidé alors par Félix Louot, est relégué en D2 à la fin de la saison.

En mai 1950, des dissensions fortes entre les sections football et rugby du LOU provoquent le départ de la section football, pros et amateurs. Cette dernière opte alors pour un nouveau nom : « Olympique lyonnais ». En réplique à cette guerre football-rugby, le LOU est interdit de football pendant deux saisons par la Ligue du Lyonnais. Après ces 24 mois d'interdit, libre au LOU de refonder une nouvelle section football en son sein, ce qu'il fit, en créant à l'occasion un nouveau club, avec nouveau numéro d'affiliation à la FFF, qui existe aujourd'hui encore. Cette section football LOU « 2 » ne peut en aucun cas prétendre récupérer l'histoire et les honneurs glanés par le LOU « 1 ».[réf. nécessaire]

« Lyon fondé en 1950 » est l'un des grands classiques de l'historiographie du foot français. Certains évoquent un dépôt de bilan pour expliquer la fracture de 1950, mais pas de trace de dépôt de bilan à Lyon en 1950. L'histoire est plus sulfureuse, avec un des épisodes de la guerre football-rugby entraînant le départ de la section football d'une structure omnisports. Dans ces cas, il n'y a pas « fondation » de club. C'est la section football qui seule compte ici et elle poursuit son existence sous un autre nom.

[modifier] Souvent placé, mais jamais gagnant

L'OL fait donc son entrée en D1 en 1951 pour redescendre aussitôt en D2 en 1952 après s'être classé à l'avant-dernière place. Promus en 1954, ils débutent alors une longue période en première division ponctuée par deux périodes fastes. Ils découvrent l'Europe en Coupe des villes de foire en 1958 à San Siro avec une élimination (0-7 ; 1-1) face à l'Inter de Milan. Puis en 1960 (cette compétition se joue alors sur 2 ans), ils sont battus (2-4 ; 2-1) par Hambourg et enfin en 1961 éliminés (4-2 ; 2-5) par Sheffield Wednesday.

Après s'être classé entre la 8e et la 16e place du championnat pendant près de 10 ans, ils atteignent la 5e place en 1963 et même la quatrième en 1964. C'est surtout cette année-là qu'ils remportent leur premier trophée. En effet, après avoir échoué l'année précédente en finale face à l'AS Monaco auteur du doublé Coupe-Championnat, ils remportent la Coupe de France 1964 en battant en finale les Girondins de Bordeaux 2-0 après avoir éliminé le RC Lens en quarts et le Valenciennes FC en demi-finales. Cette même année, finaliste de la précédente Coupe de France — et étant donné que le vainqueur, l'AS Monaco, participe à la Coupe d'Europe des clubs Champions —, l'OL fait ses grands débuts en Coupe des Coupes. L'arrivée du club rhodanien dans la compétition est fracassante : Après avoir éliminé Boldklubben 1913 (3-1 ; 3-1), ils éliminent l'Olympiakos (4-2 ; 1-2) puis réussissent l'exploit en quarts face à Hambourg qu'ils éliminent (1-1 ; 2-0). En demi-finale, ils sont tenus en échec à Gerland par le Sporting Club du Portugal 0-0 avant d'aller chercher un match nul 1-1 à Lisbonne. Mais, malheureusement pour les Lyonnais, la règle du but à l'extérieur ne sera mise en application que quelques années plus tard (pour l'anecdote, dans les archives de l'UEFA [7], il est indiqué que l'OL est qualifié en finale grâce au but marqué à l'extérieur). Ils doivent donc jouer un match d'appui à Madrid où ils sont défaits 0-1, laissant les Portugais aller en finale, qu'ils gagnent face au MTK Budapest. Cette première épopée européenne ne se reproduit pas lors de l'édition suivante où ils sont éliminés dès le premier tour par le FC Porto (0-3 ; 0-1).

Sixièmes en 1965, ils retrouvent les années suivantes la monotonie du milieu de classement. Monotonie qui sera troublée en 1967 par une deuxième victoire en Coupe de France (3-1 face à Sochaux en finale). Cette victoire leur permet de retrouver la Coupe des Coupes dans laquelle ils éliminent Aris Bonnevoie (3-0 ; 2-1) puis Tottenham (1-0 ; 3-4) avant de tomber sur Hambourg en quarts de finale (0-2 ; 2-0 ; 0-2 en match d'appui).

Un nouveau cycle démarre durant les années 1970 où ils atteignent à nouveau la 5e place en 1972 et se placent pour la première fois de leur histoire sur le podium du championnat de France en 1974 et 1975, loin derrière l'ASSE, champion de France ces deux années-là. Ils remportent l'édition 1973 de la Coupe de France en battant en finale le FC Nantes 2 buts à 1, les empêchant du même coup de réaliser le doublé Coupe-Championnat qui leur était promis. Malgré ces coups d'éclat, jamais l'OL n'est en mesure de se mêler à la lutte pour le titre même si le club commence à devenir un habitué de la Coupe des Coupes dont il atteint encore les huitièmes de finales en 1974.

À la fin des années 1970, le cycle s'achève et l'équipe retrouve les dernières places du championnat avec notamment une 18e place en 1980 qui lui fait frôler la relégation. Un barrage victorieux face à Avignon (0-2 ; 6-0) sauve, pour un temps, la situation, juste un an avant que l'ASSE ne remporte son 10e titre de champion. Jamais, la célèbre phrase prononcée par le président des Verts dans les années 1970, Roger Rocher « En matière de football, Lyon a toujours été la banlieue de Saint-Étienne » n'a alors autant de sens qu'à cet instant. Finalement relégués à l'issue de la saison 1982-1983, les Lyonnais, qui détiennent alors le record de la plus longue période consécutive dans l'élite avec 29 saisons, commencent un long purgatoire de 6 ans.

[modifier] L'apogée en Ligue 1

En 1987, après quelques années passées en D2, Jean-Michel Aulas s'investit dans le club et en prend la direction. Il ambitionne une « qualification européenne dans les 5 ans ». Bien qu'il surprenne en débarquant presque d'entrée l'entraîneur Robert Nouzaret, un des symboles du club, la remontée en D1 est acquise dès 1989, grâce entre autres au coaching gagnant de Raymond Domenech, aujourd'hui sélectionneur de l'équipe de France.

La qualification européenne annoncée est même atteinte après seulement deux saisons dans l'élite, le président Aulas réalisant alors le pari d'« Europe en cinq ans » qu'il avait lancé à son arrivée. Mais le club frôle la relégation la saison suivante.

En 1995, l'OL revient sur le podium, finissant 2e derrière des Nantais intouchables cette année-là, grâce à une génération de joueurs formés au club, dont le symbole est l'attaquant Florian Maurice. L'année suivante, le club prend goût à la Coupe d'Europe, éliminant notamment la Lazio de Rome.

Il retrouve les compétitions continentales en 1997, par la petite porte, celle de l'Intertoto.

L'équipe se renforce chaque année et monte en puissance : 6e en 1997-1998, puis 3e en 1998/1999 et 1999/2000. En 1999, l'apport de 15 millions d'euros du groupe Pathé qui devient actionnaire à hauteur de 34 % permet à Jean-Michel Aulas de faire entrer le club dans une nouvelle ère en s'offrant un attaquant de renom : Sonny Anderson. Le buteur brésilien en provenance du FC Barcelone deviendra l'un des joueurs les plus emblématiques de l'histoire de l'Olympique lyonnais. En 2000/2001 le club termine 2e derrière le FC Nantes (comme 6 ans auparavant), mais remporte la Coupe de la Ligue.

C'est en 2002 que l'Olympique lyonnais finit par obtenir son premier titre de Champion de France, en remportant la première « finale du championnat de France » : en effet avant la dernière journée, l'OL est second du championnat deux points derrière le RC Lens, qu'il accueille à Gerland et bat 3-1. Commence alors une série inédite de sept titres consécutifs. L'Olympique lyonnais prend donc de l'ampleur, tant sur le plan national que sur la scène européenne (même si jusqu'à aujourd'hui le club n'a jamais passé le cap des quarts de finale de la Ligue des Champions). Le club gonfle son budget et vient s'installer dans le G14 (lobby des 18 clubs les plus importants d'Europe). Entre le titre de 2002 et celui de 2007, l'effectif a été renouvelé à 80 % et la succession (sans limogeage) des trois entraîneurs que sont Jacques Santini, Paul Le Guen et Gérard Houllier n'a pas remis en cause la stabilité garantie par le duo Bernard Lacombe / Jean-Michel Aulas qui explique en grande partie le succès actuel du club.

L'autobus du club en février 2007 qui arbore les couleurs de ses 5 titres nationaux
L'autobus du club en février 2007 qui arbore les couleurs de ses 5 titres nationaux

L'OL chute à Rennes, le 4 novembre 2006, ce qui l'empêche de glaner un nouveau record, à savoir gagner 10 matchs de suite dans le championnat de France, record codétenu par l'AS Saint-Etienne, les Girondins de Bordeaux et le Stade de Reims, trois clubs au passé glorieux. Mais Lyon bat tout de même le record de la meilleure entame de saison : 16 victoires, 2 nuls pour 1 défaite. Après un tel début de saison le club se met à rêver d'atteindre les 100 points dans l'année, mais un mauvais mois de janvier (ponctué par une élimination en coupe de France face à l'OM) le fait rapidement déchanter.

Le 6 mars 2007, l'OL se fait éliminer en 1/8 de finale de la Ligue des champions par l'AS Rome, ce qui constitue son plus mauvais résultat depuis 4 ans. Le 31 mars, l'OL perd la finale de la coupe de la ligue contre Bordeaux.

Dès le 21 avril, performance rare, l'OL est champion de France 5 matchs avant la fin de la saison. Le club égale son record du plus grand nombre de victoires à l'extérieur, toutefois suite à une fin de saison en roue libre il finit à 3 points de son record du plus grand nombre de points marqués.

[modifier] Records en Ligue 1

Record général :

  • Meilleure affluence sur un match - Saison 2007-08, 77 840 spectateurs pour le match de la 32e journée, Lille OSC - OL (0-1) au Stade de France[8]

Clubs :

  • Plus grand nombre de titres consécutifs - 7 titres, de 2002 à 2008
  • Plus grand nombre de points sur une saison avec 3 pts pour une victoire - Saison 2005-06, 84 points
  • Plus grand nombre de points d'écart établi avec le vice-champion (3 pts pour une victoire) - Saison 2006-07, 17 points
  • Plus grand nombre de points à la trève (3 pts pour une victoire) - Saison 2006-07, 50 points
  • Plus grand nombre de victoires à l'extérieur - Saisons 2005-06 et 2006-07 avec Saint-Étienne (1969-70) et Marseille (1971-72), 12 victoires

Plus grand nombre de but dans une saison (2008)

Joueurs :

  • Joueurs les plus titrés consécutivement - Grégory Coupet, Juninho et Sidney Govou avec l'Olympique lyonnais, 7 fois champions (2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008)

Plus grand nombre de but dans une saison (2008)

[modifier] Bilan saison par saison

Voir Bilan saison par saison de l'Olympique lyonnais. La page Historique de l'Olympique lyonnais en coupes de football donne le détails des résultats pour les matchs de coupes nationales ou d'Europe.

[modifier] Historique de l'Olympique lyonnais année par année

[modifier] Joueurs emblématiques


La liste suivante est limitée à des joueurs qui ne sont plus en activité à l'Olympique lyonnais.

années 50:

années 60:

années 70:

années 80:

années 90:

années 2000:

[modifier] Les entraîneurs depuis 1950

  • juillet 1950-décembre 1954 : Oscar Heisserer
    • Champion de D2 en 1954
    • 1/8 de finale de la coupe de France 1953 et 1955)
  • décembre 1954-juin 1955 : Julien Darui
  • juillet 1955-juin 1959 : Lucien Troupel
    • Demi-finaliste de la coupe de France 1956
    • quart de finaliste de la Coupe de France 1959)
  • juillet 1959-juin 1961 : Gaby Robert
    • 1/8 de finale de la Coupe de France 1961)
  • juillet 1961-juin 1962 : Manu Fernandez
  • juillet 1962-juin 1966 : Lucien Jasseron
    • Vainqueur de la Coupe de France 1964
    • finaliste de la Coupe de France 1963
    • demi-finaliste de la Coupe des Coupes 1964)
  • juillet 1966-juin 1968 : Louis Hon
    • Vainqueur de la Coupe de France 1967
    • quart de finaliste de la Coupe des Coupes 1968)
  • juillet 1968-février 1976 : Aimé Mignot
    • (3e du Championnat 1974 et 1975
    • vainqueur de la Coupe de France 1973
    • finaliste de la Coupe de France 1971
    • vainqueur du Trophée des Champions 1973
    • 1/8 de finale de la Coupe des coupes 1974)
  • février 1976-juin 1980 : Aimé Jacquet
    • Finaliste de la Coupe de France 1976
  • juillet 1980-novembre 1981 : Jean-Pierre Destrumelle
    • 1/8 finale de la coupe de France 1982 et 1983
  • novembre 1981-février 1982 : Vladimir Kovacevic
  • février 1982-juin 1984 : Robert Herbin
  • juillet 1984-octobre 1987 : Robert Nouzaret
  • octobre 1987-mars 1988 : Denis Papas
  • mars 1988-juin 1988 : Marcel Leborgne
  • juillet 1988-juin 1993 : Raymond Domenech
    • Champion de D2 en 1989
    • 1/16 finale de la coupe UEFA 1992)
  • juillet 1993-juin 1995 : Jean Tigana
    • Vice-champion de France en 1995
  • juillet 1995-octobre 1996 : Guy Stéphan
    • Finaliste de la Coupe de la Ligue 1996
    • 1/8 finale de la coupe UEFA 1996)
  • octobre 1996-juin 2000 : Bernard Lacombe
    • Vainqueur de la Coupe Intertoto 1997
    • 1/2 finale de la coupe de France 1998
    • 1/4 finale de la Coupe UEFA 1999
  • juillet 2000-juin 2002 : Jacques Santini
    • Champion de France 2002
    • Vainqueur de la Coupe de la Ligue 2001
  • juillet 2002-juin 2005 : Paul Le Guen
    • Champion de France 2003, 2004 et 2005
    • 1/4 finale de la Ligue des Champions 2004 et 2005
    • Vainqueur du Trophée des Champions 2002, 2003 et 2004
  • juillet 2005-mai 2007 : Gérard Houllier
    • Champion de France 2006 et 2007
    • 1/4 finale de la Ligue des Champions 2006
    • 1/8 finale de la Ligue des Champions 2007
    • Vainqueur du Trophée des Champions 2005 et 2006
    • finaliste de la Coupe de la Ligue 2007
  • mai 2007-juin 2008 : Alain Perrin
    • Champion de France 2008
    • Vainqueur de la Peace Cup 2007
    • Vainqueur du Trophée des Champions 2007
    • Vainqueur de la Coupe de France 2008
    • 1/8 finale de la Ligue des Champions 2008
  • depuis juin 2008 : ???

[modifier] Les présidents depuis 1950

  • Les neuf présidents de l'OL :
    • Armand Groslevin (1950-59),
    • Ferdinand Maillet (1959-65),
    • Édouard Rochet (1965-1977),
    • Roger Michaux (1977-1981),
    • Jean Perrot (janvier 1981-mai 1982),
    • Raymond Ravet (mai 1982-janvier 1983),
    • Charles Mighirian (janvier 1983-juin 1987),
    • Jean-Michel Aulas (depuis 1987).

[modifier] Le club aujourd'hui

[modifier] Infrastructures

L'OL se développe depuis plusieurs années sous la houlette de son président. Maintenant, l'OL c'est OL Phone, OL Voyages, OL Conduite, OL café, OL Gourmet, OL Boissons, OL Music, OL Coiffure, OL Taxi. On peut ajouter à cela, un restaurant et un partenariat avec le club de boule lyonnaise CRO LYON.

Le stade actuel est le stade de Gerland. Inauguré en mai 1926, il fut rénové en 1984 à l'occasion de l'Euro de football, ainsi qu'en 1998 à l'occasion de la coupe du monde de football. Avec une capacité déclarée de 41 044 places (mais une capacité réelle de 39 514 à 41 044 pour les matchs de football, suivant l'emplacement des supporters adverses), le taux de remplissage est, pour la saison 2005/2006, de 96,11 % en championnat et de 100 % en Ligue des Champions.

En 2007, Jean-Michel Aulas, président de l'OL, a lancé le projet OL Land, destiné à remplacer le stade de Gerland par un nouveau stade de 60 000 places, associé à un complexe commercial, à Décines, en banlieue est de Lyon. Le complexe accueillerait un musée, un centre de sport, un centre de fitness, une piscine et un centre commercial. Le futur centre d'entrainement devrait être déplacé à côté du nouveau stade. Ce complexe devrait voir le jour d'ici 2010 à côté de Lyon, à Décines.

Le centre d'entraînement actuel est le Tola Vologe. On y retrouve aussi le siège du club et la billetterie.

[modifier] Les supporters

Le club compte aussi plusieurs groupes de supporters au statut plus ou moins officiel. Le plus important est celui des

  • « Bad Gones », créé en 1987, qui occupe le Virage Nord Inférieur du stade de Gerland. L'Olympique lyonnais était alors un modeste club de D2. En 2007, contre Strasbourg, ce groupe a fêté ses 20 ans d'existence. C'est le « cœur » du stade et c'est à lui, ainsi qu'à la
  • « Cosa Nostra Lyon » au Virage Sud Inférieur, que Gerland doit son ambiance. Le groupe de la « Cosa Nostra Lyon » a vu le jour en 2007 et est issue du regroupement de deux groupes qu'étaient les « Lugdunum's », créé en 1993, alors que l'OL végétait en milieu de classement de Division 1, et les « Nucléo Ultra », créé en 2000, qui occupaient déjà le Virage Sud, afin de donner plus d'homogénéité à la tribune.

Il existe également d'autres associations :

  • « Hex@gones » au Virage Sud
  • « Rouge et Bleu » de la tribune Jean Bouin,
  • « Gastrogones » de la tribune Jean Bouin,
  • « O'Elles Club » de la tribune Jean Jaurès.
  • « Handi-Sup-OL », créé en 2005, placés aux places handicapées de la tribune Jean Bouin.

Cinq autres groupes répartis de part et d'autre du stade. Il s'agit des

  • « OL Muséum », créé en 2006, association de supporter collectionnant des produits estampillés "OL"[9], des
  • « Gones 58 », créé en 2006, qui regroupe les supporters du département de la Nièvre (58), des
  • « Gones 26 », créé en 2007, qui regroupe les supporters du département de la Drôme (26), des
  • « Septimagones », créé en 2008, implantée à Hérépian (Hérault, 34), contraction de Septimanie, (ancienne province désignant le Languedoc-Roussillon et Gones), et des
  • « Loups Marchois », créé en 2008, qui regroupe les supporters du département de la Creuse (23).

[modifier] Effectif 2008-2009

Nom[10] Poste Naissance Nationalité sportive Sélection Transfert / Prêt
1 Gregory Coupet Gardien 31/12/1972 France France France
30 Rémy Vercoutre Gardien 26/06/1980 France France
25 Joan Hartock Gardien 17/02/1987 France France France (18 ans)
35 Frédéric Roux Gardien 27/06/1973 France France
99 Hugo Lloris Gardien 26/12/1986 France France France (20 ans) acheté 8,5 millions d'€ (dont incentives) pour 5 ans
20 Anthony Réveillère Arrière droit 10/11/1979 France France France
4 Patrick Müller Arrière droit 17/12/1976 Suisse Suisse Suisse
2 François Clerc Arrière droit 18/04/1983 France France France
3 Cris Arrière central 03/06/1977 Brésil Brésil Brésil
29 Sébastien Squillaci Arrière central 11/08/1980 France France France
22 Anderson Cléber Beraldo Arrière central 27/04/1980 Brésil Brésil Brésil
32 Jean-Alain Boumsong Arrière central 14/12/1979 France France France acheté 3 millions d'€ au mercato d'hiver 2007/2008
33 Mickaël Charvet Arrière central 31/03/1988 France France
11 Fabio Grosso Arrière gauche 28/11/1977 Italie Italie Italie
5 Mathieu Bodmer Milieu défensif 22/12/1982 France France France A'
17 Jean II Makoun Milieu défensif 29/05/1983 Cameroun Cameroun Cameroun acheté 15 millions d'€ pour 4 ans
28 Jérémy Toulalan Milieu défensif 10/09/1983 France France France
24 Romain Beynié Milieu défensif 05/06/1987 France France France (18 ans)
26 Fábio dos Santos Barbosa Milieu défensif 09/10/1980 Brésil Brésil
6 Kim Källström Milieu offensif 24/08/1982 Suède Suède Suède
8 Juninho Pernambucano (Capitaine) Milieu offensif 30/01/1975 Brésil Brésil Brésil
12 Miralem Pjanic Milieu offensif 02/04/1990 Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine acheté 7,5 millions d'€ (dont incentives) pour 5 ans
19 César Delgado Milieu offensif 08/08/1981 Argentine Argentine Argentine acheté 7,25 millions € au mercato d'hiver 2007/2008
21 Marc Crosas Milieu offensif 08/01/1988 Espagne Espagne Espagne (20 ans) prêt de 6 mois par le FC Barcelone
?? Ederson Milieu offensif 13/01/1986 Brésil Brésil acheté 14 millions d'€ au mercato d'hiver 2007/2008
14 Sidney Govou Ailier droit 27/07/1979 France France France
23 Kader Keita Ailier droit 06/08/1981 Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire
7 Milan Baroš Avant-centre 28/10/1981 République tchèque République tchèque République Tchèque
9 Fred Avant-centre 03/10/1983 Brésil Brésil Brésil
10 Karim Benzema Avant-centre 19/12/1987 France France France
18 Hatem Ben Arfa Ailier gauche 07/03/1987 France France France
27 Anthony Mounier Ailier gauche 27/09/1987 France France

Remarque : le numéros 16 n'est pas attribué en mémoire de Luc Borrelli.

[modifier] Joueurs prêtés

Nom Poste Naissance Nationalité sportive Club Ligue Sélection Fin du prêt
Sandy Paillot Arrière central 27/02/1987 France France Grenoble Ligue 2 Orange France Espoirs juin 2008[11]

[modifier] Sponsors

L'Olympique lyonnais est équipé par l'équipementier Umbro et sponsorisé sur ses maillots, depuis la saison 2006-07 et pour les cinq saisons suivantes, par le groupe hôtelier Accor qui est le principal sponsor du club. Ainsi, le club porte sur ses maillots les marques Novotel pour tous les matchs de Ligue des Champions et de Ligue 1 à domicile, et Ticket restaurant pour ses matches de Ligue 1 à l'extérieur. Lors des matches en Coupe de la Ligue, les sponsors Speedy et Triangle sont imposés par la LFP; tandis que lors des matchs en Coupe de France, ce sont SFR, Caisse d'Epargne et Pitch qui sont imposés en tant que sponsors maillot par la FFF.
Accor et Umbro paient pour chaque saison 9 et 6 millions d'euros chacun de participation à l'Olympique lyonnais[12].

[modifier] Introduction en bourse

Le 26 janvier 2007 le club a précisé les modalités de son introduction en bourse. L'action OL Groupe est proposée entre 21 et 24,40 euros dont la part pour les petits porteurs est de dix pour cent. Depuis le vendredi 8 février 2007 l'Olympique lyonnais est entré en bourse. L'action OL Groupe (code OLG) est définitivement proposée à 24 euros. Conformément à la loi du 30 décembre 2006 (article 68)[13], l'ouverture du capital intègre un projet de nouveau stade détenu en propre par le club. Quinze mois après son entrée en bourse, l'action a perdu 12% de sa valeur (21,20 euros au 28 mai 2008)

[modifier] Notes et références

  1. Capacité du stade de Gerland, sur olweb.fr
  2. Aucun club n'a fait mieux dans les championnats d'Espagne, d'Italie, d'Allemagne, d'Angleterre et de France ; en Europe Rosenborg BK (Norvège), avec 13 fois, et le Celtic FC (Ecosse), avec 9 fois, ont réalisé des séries plus importantes.
  3. Le club termine la saison 1986-87 à le deuxième place du groupe B de division 2 et s'incline en match de barrage.
  4. Après avoir obtenu la deuxième place du groupe A de division 2, le club s'incline en match de barrage.
  5. Le championnat de la saison 1944-45, dit « championnat de guerre » au même titre que ceux des saisons 1939-40 à 1943-44, est divisé en une Zone Nord et une Zone Sud remportée par le club sous la dénomination Lyon O.U.. Le FC Rouen s'adjuge la finale nationale entre les vainqueurs des deux championnats.
  6. Ces titres sont obtenus sous la dénomination F.C. Lyon.
  7. UEFA Cup Winners' Cup, sur uefa.com
  8. Rapport du match sur le site officiel de la Ligue
  9. OL Muséum, sur olweb.fr
  10. Effectif officiel lyonnais, ainsi que le poste respectif de chacun des joueurs, sur olweb.fr
  11. Prêt de Sandy Paillot, sur mercato365.com
  12. Accor s'affiche avec l'OL, sur lequipe.fr
  13. Texte de loi sur l'actionnariat, sur legifrance.gouv.fr


Olympique lyonnais
Palmarès • Historique • Stade de Gerland • Centre Tola Vologe • OL Land • OL TV
Saison en cours • Bilan saison par saison en championnat • Bilan saison par saison en coupe
Le Derby • Réserve • Féminines • L'ensemble des joueurs ayant joué au club
Saisons : 1998-99 • 1999-2000 • 2000-01 • 2001-02 • 2002-03 • 2003-04 • 2004-05 • 2005-06 • 2006-07 • 2007-08 • 2008-09