Nicolas Baverez

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Nicolas Baverez le 15 septembre 2007, au forum Vive la politique du journal Libération à Grenoble.
Nicolas Baverez le 15 septembre 2007, au forum Vive la politique du journal Libération à Grenoble.

Nicolas Baverez Baverez.ogg écouter, né le 8 mai 1961, est un avocat et essayiste économique de tendance libérale. Il est normalien de la rue d'Ulm (promotion 1980), énarque (promotion 1988), docteur en histoire et agrégé de sciences sociales[1].

Sommaire

[modifier] Parcours

Nicolas Baverez entre à l'École normale supérieure (Ulm) en 1980 et en obtient le diplôme en 1984 ; entretemps, il obtient un diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris (1982), un DEA d'histoire à l'Université de Paris I (1983), et passe avec succès le concours d'agrégation en sciences sociales (1983). En 1986, il soutient sa thèse de doctorat-ès-lettres en Histoire sur le thème Chômages et chômeurs dans les années 1930. Il intègre l'ÉNA dont il obtient le diplôme en 1988.

En 1988, Nicolas Baverez est nommé auditeur à la Cour des comptes, puis conseiller référendaire trois ans plus tard. De 1993 à 1995, il est membre du cabinet de Philippe Seguin, alors Président de l'Assemblée nationale, chargé des problèmes économiques et sociaux. De 1995 à 1998, il occupe chez Fimalac le poste Directeur de la communication et du développement. En 1998, il rejoint le barreau de Paris et devient associé chez Brandford-Griffith & Associés, en charge de l'activité de droit public économique. En 2004, il quitte ce cabinet pour Gibson, Dunn & Crutcher LLP[2], pour qui il gère les intérêts, entre autres, des compagnies de chemin de fer française et britannique dans le conflit qui les oppose à Eurotunnel. Il est également inscrit au Barreau de Los Angeles.

Depuis 2002, Nicolas Baverez est membre du comité d'éthique entrepreneuriale du MEDEF (Mouvement des entreprises de France)[3]. Il est également membre du comité directeur de l'Institut Montaigne [4], et y préside le groupe de travail Affaires étrangères et défense.

Nicolas Baverez est chroniqueur pour Le Monde et pour l'hebdomadaire Le Point, et il intervient régulièrement dans l'émission télévisée N'ayons pas peur des mots sur I-Télé; il est membre du Comité de direction de la revue Commentaire, du comité international de parrainage de la revue Politique américaine, du comité éditorial de la revue Géoéconomie. Ses chroniques sont parfois assassines; ainsi a-t-il titré l'une d'elles, à propos de Jacques Chirac : « Debout devant Bush, couché devant Blondel »[5]

Depuis 1995, il enseigne à l'École nationale d'administration. En 2008, Nicolas Baverez est membre du Conseil d'administration de l'Université de Lyon III («Jean-Moulin») auquel il a été nommé par le président Hugues Fulchiron au titre des personnalités extérieures.

[modifier] Pensée

Nicolas Baverez est libéral (il écrit : « L’antilibéralisme est un fléau qui se trouve au principe du déclin et de la régression de la France »[6]). Il est l'un des principaux représentants d’un « courant décliniste »[7],[8] : il dénonce un déclin français dont il situe les causes dans l'intervention de l'État, la fiscalité trop lourde (il déclare ainsi « que le système de prélèvements [français] euthanasie le travail et l'investissement »[réf. nécessaire]), une protection sociale étouffante[réf. nécessaire] et l'absence de réformes d'ouverture au marché.

[modifier] Publications

[modifier] Distinctions

[modifier] Notes et références

  1. Sa fiche de présentation par son cabinet d'avocat
  2. page de N. Baverez sur le site]
  3. CV site premier-ministre.gouv.fr
  4. Institut Montaigne
  5. « Debout face à Bush, couché devant Blondel », chronique parue dans Le Point, 14 mars 2003.
  6. in Que faire ? Agenda 2007, Perrin, 2006
  7. Bertrand Schneider, 2007, France: La grande transition du XXe au XXIe siècle, L'Harmattan, p. 25
  8. Philippe Bernard, Le pouvoir des idées. Comment vivent et se transforment les sociétés contemporaines, L'Harmattan, p. 152