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Chefchaouen (Maroc)

Région septentrionale de l'Afrique, le Maghreb - de l'arabe Al-Maghrib signifiant « Le Couché de Soleil » - est la partie occidentale du monde dessiné par l'expansion de l'islam.

Le Maroc Maroc est également désigné par le nom Al-Maghrib. En cas d'ambiguïté, on l'appelle Al-Maghrib Al-Aqsa (« Al-Aqsa = lointain »).

Le Maghreb regroupe le Maroc Maroc, l'Algérie Algérie et la Tunisie Tunisie. L'espace du Grand Maghreb rattache à cet ensemble la Mauritanie Mauritanie, et la drapeau de la Libye Libye, et forme avec l'Égypte Égypte l'Afrique du Nord.

La partie orientale du monde arabo-musulman est nommée Machrek (c'est à dire « Le Levant » ou « L'Orient »).


Article de la quinzaine Article de la quinzaine

Abdelaziz Bouteflika (عبد العزيز بوتفليقة [[Media:Bouteflika.ogg|]] écouter) est un homme d’État algérien qui exerce les fonctions de président de la république d’Algérie depuis le 15 avril 1999. Il est depuis février 2005 président d'honneur du FLN (Front de libération nationale).

Le père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen. Il quitte l'Algérie suite à la répression coloniale et trouve refuge au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah qui est la mère d’Abdelaziz. Elle était gérante d’un hammam. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.

Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc). Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée.

En septembre 1962, il devient, à l'âge de 25 ans, ministre de la jeunesse et du tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième élections législatives. Après le congrès du FLN d’avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.

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Troupe folkorique des Kerkennah

La musique tunisienne est fortement marquée par le métissage d'une population majoritairement arabophone d'origine Berbère avec les différents envahisseurs ou immigrants (puniques, vandales, romains, turcs, andalous, français, italiens, russes, etc.) ayant occupé la Tunisie à un moment de son histoire.

Sur le plan musical, la Tunisie est réputée pour son répertoire classique arabo-andalou, le malouf, importé de l'Andalousie musulmane d'où fuient les musiciens juifs et musulmans devant la reconquête espagnole (principalement à la chute de Grenade au XVe siècle). Le malouf, musique de tradition orale qui se métisse d'éléments berbères, turcs ou persans, faillit pourtant être perdu à jamais au début du XXe siècle s'il n'y eut une grande initiative de lettrés, de musiciens et de mécènes pour fonder une institution réputée dans le monde arabe : La Rachidia. C'est dans ce cadre que sont transcrites et enregistrées pour la première fois les plus grandes noubas, sortes d'œuvres complètes répertoriées par modes ou maqâms, qui servent de charpente, codifiées de façon précise avec des suites de maqâms, de rythmes et de genres poétiques apprises et connues des mélomanes, permettant à l'interprète de s'exprimer.

En effet, l'interprète est le personnage le plus important du trio compositeur-poète-interprète à l'origine des compositions le plus souvent anonymes. Ces interprètes, souvent aussi compositeurs, sont rassemblés au sein de La Rachidia dans un immense travail d'archivation des très nombreuses tendances de la musique classique tunisienne. La plupart d'entre eux continuent leur œuvre en la modernisant, en opérant une symbiose d'éléments occidentaux, comme le piano ou la guitare électrique, ou de rythmes comme le tango ou la rumba.

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