LCL

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Logo de LCL
Repères historiques
Création : 6 juillet 1863
Dates clés : 1946 Nationalisation,
1993 Quasi-faillite,
1999 Privatisation,
2005 Le Crédit lyonnais devient LCL.
Personnages clés : Paulin Talabot
Fiche d’identité
Slogan(s) : « Demandez plus à votre argent »
Siège social : 18, rue de la République
69002 Lyon
Siège central
19, boulevard des Italiens
75002 Paris
Actionnaires : Crédit agricole SA
Activité(s) : Banque de details
Société mère : Crédit agricole SA
Site corporatif : http://www.lcl.com
Principaux concurrents
Société générale, BNP Paribas, HSBC, Caisse d'épargne, Banque populaire
Consultez la documentation du modèle

LCL, anciennement le Crédit lyonnais, est une banque française fondée à Lyon en 1863 par François Barthélemy Arlès-Dufour et Henri Germain. Considérée comme l'un des trois piliers de l'industrie bancaire française - avec BNP Paribas et la Société générale (les trois vieilles) - elle est maintenant la propriété du Crédit agricole.

Sommaire

[modifier] Création

[modifier] Nationalisation

  • 1946 - Nationalisation
  • 1973 - Ouverture du capital au personnel
  • 1982 - Nationalisation complète
  • 1986 - La privatisation annoncée est ajournée
  • 1999 - Après une grave crise en 1993, le Crédit Lyonnais cède une grande partie de son réseau international. Il est privatisé le 15 juillet 1999.

[modifier] Slogans

  • "Le pouvoir de dire oui." (début des années 1990)
  • "Votre banque vous doit des comptes." (1994)
  • "Nous vous devions une nouvelle banque."
  • "Aujourd'hui, qui peut se passer d'une bonne banque ?" (2003)
  • "Demandez plus à votre argent." (2005)

[modifier] Grosses difficultés et incendie du siège central parisien

  • 1993 - Quasi-faillite notamment à cause d'investissements massifs (dont ceux faits par le truchement d'une filiale aux Pays-Bas) perdus dans la Metro-Goldwyn-Mayer. Un rapport parlementaire dénonce le système des avances et prêts à risques faits aux spéculateurs, notamment dans le domaine immobilier, qui anticipaient la plus-value envisagée sur ces opérations immobilières. L'affaire du Crédit lyonnais a mis en valeur certaines des causes financières de la crise du logement liées à l'utilisation de crédits publics dans cette spéculation. Le montant des pertes (130 milliards de francs) en ont fait l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire, au même titre que l'affaire du canal de Panama. Ce scandale a touché également plusieurs filiales du Crédit lyonnais (CLBN, Société de banque occidentale (SDBO), IBSA, Altus Finance).
  • 5 mai 1996 - Incendie du siège central parisien, le siège social est à Lyon. Le Crédit lyonnais sauve toutefois ses activités de marché grâce à une salle de marché de secours prête à fonctionner. Sérieux doutes sur le caractère "accidentel" du sinistre, en particulier du fait des multiples foyers et de l'incendie au Havre d'une partie des archives du groupe.
  • 2005 - Le Consortium de réalisation (CDR), héritier du passif de la banque, accepte de payer 525 millions de dollars au département des Assurances de Californie pour mettre fin aux poursuites judiciaires dans le cadre de l'affaire Executive Life. Cette compagnie d'assurances américaine, au bord de la faillite, avait été rachetée dans les années 90 par la MAAF grâce à un financement du Crédit lyonnais, mais la justice américaine considère que la mutuelle n'était qu'un prête-nom pour la banque, or, à cette époque, il était interdit pour une banque d'acquérir une compagnie d'assurance américaine.

[modifier] Privatisation

Ancien logo du Crédit lyonnais
Ancien logo du Crédit lyonnais
  • 1999 - Privatisation partielle après recapitalisation. Après avoir placé la moitié du capital en bourse, l'État conserve 20 % des parts du capital et met en place avec des investisseurs institutionnels entrant au capital un « Groupement d'actionnaires partenaires », qui de fait est un pacte d'actionnaires, pour assurer l'indépendance de la banque. Les plus gros actionnaires sont le Crédit agricole, Axa et Allianz, notamment via les AGF, aucun ne pouvant détenir plus de 10 % (cas du Crédit Agricole) du Crédit Lyonnais sans l'autorisation du gouvernement.
  • 2003 - Après un achat surprise par BNP Paribas de près de 17 % du capital du groupe , le groupe Crédit agricole SA se décide tardivement à prendre le contrôle du Crédit lyonnais. Jean Peyrelevade, PDG de la banque, manifestant sa préférence pour ce dernier, l'État cède au Crédit Agricole sa participation. La banque victorieuse fusionne la partie banque d'entreprise (BFI) avec Indosuez de la banque verte pour former Calyon et la société de gestion CLAM (société de gestion la plus récompensée d'Europe) avec CAAM.
  • 29 août 2005 : Le Crédit lyonnais, précédemment abrégé couramment en CL change ses identités de communication et visuelles et devient LCL avec un nouveau logo.

[modifier] Partenariat

[modifier] Partenariat d'image

  • LCL est partenaire du Tour de France, depuis 1987. Le vainqueur du tour est porteur du maillot siglé du logo de la banque.

[modifier] Partenariat d'affaire

LCL est partenaires de banques étrangères. Ces partenariats d'affaire se traduisent par des frais réduits pour les virements, retraits et autres transactions interbancaires.

[modifier] Les présidents du Crédit lyonnais

  1. Henri Germain (1863-1905)
  2. Adrien Mazerat (1905-1907)
  3. Émile Béthenod (1907-1922)
  4. Georges Brincard (1922-1945)
  5. Édouard Escarra (1946)
  6. Louis Escallier (1946-1949)
  7. Édouard Escarra (1949-1955)
  8. Olivier Moreau-Néret (1955-1961)
  9. Marcel Wiriath (1961-1967)
  10. François Bloch-Lainé (1967-1974)
  11. Jacques Chaine (1974-1976), mort sous les balles d'un déséquilibré le 14 mai 1976
  12. Claude Pierre-Brossolette (1976-1982)
  13. Jean Deflassieux (1982-1986)
  14. Jean-Maxime Lévêque (1986-1989)
  15. Jean-Yves Haberer (1989-1993)
  16. Jean Peyrelevade (1993-2003)
  17. Jean Laurent (2003-2005)
  18. Georges Pauget (2005-Présent)

[modifier] Les directeurs généraux du Crédit lyonnais

  1. Jacques Letourneur (1863-1882)
  2. Adrien Mazerat (1882-1905)
  3. Georges Brincard (1905-1922)
  4. Edmond Fabre-Luce (1905-1919)
  5. Eugène Lefebvre (1922-1926)
  6. Édouard Escarra (1926-1949)
  7. Robert Masson (1926-1946)
  8. Olivier Moreau-Néret (1949-1955)
  9. Marcel Wiriath (1955-1961)
  10. Marcel Cazes (1961-1967)
  11. Maurice Schlogel (1967-1972)
  12. Jean Saint-Geours (1969-1975)
  13. Jacques Roche (1974-1987)
  14. Bernard Thiolon (1985-1992)
  15. François Gille (1992-1994)
  16. Pascal Lamy (1994-1999)
  17. Dominique Ferrero (1999-2003)
  18. Georges Pauget (2003-2005)
  19. Christian Duvillet (2005-Présent)

[modifier] Des questions touchant au fonctionnement du capitalisme français et de l'État

À travers les affaires qui ont secoué la banque au cours des années 1990, se sont posées des questions touchant au fonctionnement du capitalisme français, notamment des relations consanguines entre ses sphères dirigeantes avec les élites étatiques supposées les contrôler, qui à travers le « pantouflage », peuvent passer du public au privé, avec tous les risques de conflits d'intérêt inhérents.

Ces élites publiques, notamment l'Inspection des finances et le Trésor, ont été mises en cause dans leur rôle de surveillance, et dans la perméabilité qu'elles connaissaient aux intérêts privés, du fait de leur situation duale.

Un ensemble de textes concernant l'examen des risques déontologiques au départ des fonctionnaires vers le secteur privé a été arrêté, et notamment le décret n°95-168 du 17 février 1995 modifié prévoyant l'instauration de commissions chargées d'examiner les dossiers individuels des fonctionnaires des trois fonctions publiques.

[modifier] Annexes

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe

[modifier] Filmographie

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