Langues iroquoiennes
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Les langues iroquoiennes sont une famille de langues parlées en Amérique du Nord. Elles incluent les langues de la confédération iroquoise, ainsi que le cherokee.
Sommaire |
[modifier] Liste des langues iroquoiennes
- langues iroquoiennes du Nord
- Langues iroquoiennes des lacs
- langues des Cinq Nations
- langues mohawk-oneida
- mohawk ou agnier
- oneida ou onneiout
- langues seneca-cayuga (sénèques)
- seneca ou tsonnontouan
- cayuga ou goyogouin
- onondaga ou onontagué
- susquehannock ou andaste (éteinte)
- langues mohawk-oneida
- langues Huron-Wendat
- Laurentien
- langues des Cinq Nations
- langues tuscarora-nottoway
- tuscarora ou toscaroras
- nottoway (éteinte)
- Langues iroquoiennes des lacs
- langues iroquoiennes du Sud
[modifier] Caractéristiques des langues iroquoiennes
[modifier] Les racines
Les langues iroquoiennes sont des langues polysynthétiques. Elles organisent leur vocabulaire en trois catégories grammaticales : les verbes, les noms et les particules.
Le trait le plus remarquable de ces langues est, sans doute, que verbes et noms sont tous réductibles à une racine qui ne peut apparaître qu'avec préfixe et suffixe.
- En sénéca, kakáwihsaʔ - pelle a pour racine nominale /-kahwis-/.
En tuscarora, la racine nominale de uhwaríːteh - fardeau, enveloppe corporelle est /-hwarit-/.
En onondaga, /-ihn-/ est la racine nominale de kihnų́hneh - (sur) ma peau (mot à mot : ma peau sur). - En oneida, layʌ’thos - il plante, se rapporte à une racine verbale /-yʌthw-/ - planter.
[modifier] Composition
Un locuteur d'une langue iroquoienne peut normalement incorporer deux racines dans son discours. C'est même souvent le moyen le plus normal.
- En oneida, (c'est un) pain frais se dit onáːtalaseʔ qui est composé de la racine nominale /-naʔtal-/ pain et de la racine verbale /-ase-/ être frais, nouveau. Même si le locuteur analyse une telle forme comme étant une seule unité, il reste conscient que deux éléments sont présents.
- Certaines formes composées anciennes ne sont plus comprises. En sénéca la racine verbale /-atanyo-/ pêcher à la ligne, hatáːnyoaʔ il pêche , ne peut s'analyser que par l'étymologie. Elle se décompose en /-at-/ réflexif /-any-/ hameçon qui n'existe pas en sénéca mais en mohawk (/-ahry-/ áːrya) et /-o-/ mettre dans l'eau.
[modifier] Bibliographie
- (en) Wallace L. Chafe, Seneca Morphology and Dictionary. Smithsonian Contributions to Anthropology no. 4. Washington D.C : Smithsonian Institution, 1967
- (en) Wallace L. Chafe, Michael K. Foster, Prehistoric Divergences and Recontacts between Cayuga and the Other Northern Iroquoian Languages. International Journal of American Linguistics 47: p.121-142, 1981
- (en) Frances Froman, Alfred Keye, Lottie Keye, Carrie Dick, English-Cayuga / Cayuga-English Dictionary. Gayogǒho:nǫʔ / Hnyoʔǫhneha:ʔ Wadęwęnaga:da:s Ohyadǫhsrǫ:dǫʔ. Toronto : University of Toronto Press, 2002 (ISBN 0-8020-3618-X)
- (en) Floyd G. Lounsbury Oneida Verb Morphology. Publications in Anthropology no.48. New Haven : Yale University, 1953 (réimpression: Human Relations Area Files Press, 1976).
- (en) Gunther Michelson, A Thousand Words of Mohawk. Mercury Series paper no. 5. Ottawa : National Museum of Man, National Museums of Canada, 1973
- (en) Blair A. Rudes, Tuscarora-English / English-Tuscarora Dictionary. Toronto : University of Toronto Press, 1999 (ISBN 0-8020-4336-4)
- (en) Hanni Woodbury, Onondaga-English / English-Onondaga Dictionary. Toronto : University of Toronto Press,2003 (ISBN 0-8020-3733-X)