Lakers de Los Angeles

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Lakers de Los Angeles
Fondé en 1947
Couleurs pourpre et or
Salle Staples Center
(18 997 places)
Titres de champions 1948 (NBL)
1949, 1950, 1952, 1953, 1954, 1972, 1980, 1982, 1985, 1987, 1988, 2000, 2001, 2002 (NBA)
Manager général Mitch Kupchak
Entraîneur Phil Jackson

Les Lakers de Los Angeles (Los Angeles Lakers en anglais) sont une franchise de basket-ball de la NBA basé à Los Angeles en Californie. Les Lakers détiennent l'un des plus beaux palmarès de la NBA et possèdent de nombreux records comme le nombre total de victoires (2 621), le plus grand nombre de participation aux finales NBA (28). C'est la seconde franchise la plus titrée (14 titres) à deux longueurs de leurs rivaux historiques de Boston. C'est sûrement l'équipe la plus mythique de la NBA avec les Celtics de Boston comme beaucoup des joueurs les plus talentueux de tous les temps y ont joué!

Sommaire

[modifier] Historique de la franchise

[modifier] Detroit Gems

La franchise est fondée en 1946, a Dearborn, Michigan sous le nom de Detroit Gems et évolue dans la National Basketball League (NBL). L'unique saison se fini par un triste bilan de 4 victoires pour 40 défaites. L'année suivante l'équipe est racheté par Ben Berger et Morris Chalfen qui délocalisent la franchise à Minneapolis. Il en profite pour renommer l'équipe en Lakers se référant aux nombreux lacs dans la région de Minneapolis (Lakers signifiant en anglais les habitants des lacs).

[modifier] Minneapolis Lakers

Il faut alors reconstruire totalement équipe. En ayant le pire bilan de la National Basketball League, Les Lakers obtiennent le premier tour de draft en 1947 de la Professional Basketball League of America. Le choix se porte sur George Mikan. Ce dernier montre tout de suite son grand talent et permet à l'équipe de remporter, cette même saison son premier titre NBL. L'année suivante, la franchise change de ligue et intègre la Basketball Association of America (BAA). Grâce à Mikan et à une bonne alchimie, les Lakers remportent un nouveau titre, moins d'un an après être arrivée dans la ligue. Le mouvement dans les ligues est important à l'époque car chacune tente d'attirer les meilleurs joueurs, d'où une forte concurrence.

Cependant en 1949 la NBL et la BAA s'unissent pour former la NBA. Ce qui n'empêche pas Les Lakers de conservé encore leur titre de champion un an plus tard. cependant, ils ne réussiront pas le Four-Ever: le titre leurs échappe en faveur des Rochester Royals. Les Lakers se consoleront en remportant trois titres consécutifs les trois saisons suivantes. En 1954, Mikan prend sa retraite à cause d'une blessure. Ce départ se fait cruellement ressentir sur le jeu des hommes du lac. Ajouté à cela, l'équipe rencontre des problèmes d'adaptation aux nouvelles règles instaurées par la NBA (possessions de 24 secondes et nombre de faute limité à six). Même avec une brève tentative de retour de Mikan, qui finira par définitivement abandonner les parquets en 1956, les Lakers n'y arrivent pas. Minneapolis n'est plus la terreur des parquets.

Après cette courte période dans l'ombre (1954-1957), les Lakers reviennent au sommet en 1957, même si leur épopée se terminera par une défaite en finale contre les Saint-Louis Hawks. Suite à cet échec, Mikan devient le coach de l'équipe. Le résultat est désastreux, à tel point qu'il sera limogé en cours de saison. Minneapolis, avec un bilan de 19 victoires pour 53 défaites ne participe pas aux play-offs. Néanmoins ce triste bilan leurs permet d'obtenir le premier choix lors de la draft de 1958. Les Lakers choisissent Elgin Baylor, excellent scoreur qui leur permettra d'atteindre la finale la saison suivante, face à une certaine équipe des Boston Celtics.

Aux débuts des années soixante, l'intérêt pour la franchise diminue du au fait que Mikan ne soit plus dans l'équipe. La franchise avait déjà failli déménager à Kansas City en 1957 après le rachat par Bob Short. Voyant que l'intérêt des fans est toujours aussi bas, la franchise s'exile définitivement de Minneapolis en 1960 pour rejoindre Los Angeles. La NBA ne reviendra dans le Minnesota qu'en 1989 avec la nouvelle franchise des Minnesota Timberwolves.

[modifier] Los Angeles Lakers

[modifier] Les débuts : longue course vers le titre (1960-1972) et période d'accalmie (1972-1980)

Les Lakers arrivent donc à Los Angeles, après avoir écartés des villes comme San Francisco ou Chicago. Les Lakers deviennent la première équipe de la côte ouest. Los Angeles voit alors l'arrivée du meneur talentueux Jerry West. Le duo West-Baylor redonne de grands espoirs de titre au fans de la franchise. Cependant le duo va être séparé car Baylor est appelé pour son service militaire, ce qui lui fera manquer une grande partie de la saison. Malgré cela, l'équipe atteint les finales mais perd lors du dernier match face aux Celtics. C'est le point de départ d'une grande rivalité sportive entre ces deux formations. Le Rendez-vous est pris pour l'année suivante : les deux mêmes équipes se retrouvent en finale, et encore une fois les Celtics sont trop forts. En 1964 la franchise est éliminée avant les finales, mais ce n'est que partie remise puisque les Lakers vont atteindre les finales NBA les deux saisons suivantes. Néanmoins, ils seront, à chaque fois, incapables de battre les Boston Celtics.

En dehors des parquets Bob Short vend l'équipe à Jack Kent Cooke pour 5 millions de dollars en 1965. Malgré sa défaite en finale de divisions en 1967, la franchise continue à jouer les premiers rôles dans la ligue. De plus l'arrivée de Wilt Chamberlain en 1968 est vue comme un signe d'espoir. En effet, certains voient en lui l'arme pour enfin réussir battre les Celtics de Bill Russell. De 1968 à 1970, les Lakers atteignent les finales et l'histoire ne change pas : défaites face à Boston en 1968 et 1969 et face aux New York Knicks en 1970. La saison 1971 est une année de transition. Le bilan est difficile, 7 finales perdues en 9 ans, il faut enfin vaincre cette malédiction en finales depuis l'arrivée de la franchise dans la côté ouest.

La saison 1972 est celle du renouveau, et restera gravée dans les mémoires des fans des Lakers. L'équipe emmenée par Bill Sharman, qui sera nommé entraîneur de l'année à l'issue de la saison, aligne une série de 33 victoires consécutives. Un record NBA qui tient toujours à l'heure actuelle et qui sera sûrement très difficile à battre. Et cerise sur le gâteau, les Lakers empochent enfin leur premier titre depuis le déménagement de la franchise à Los Angeles.

[modifier] Le "Show Time" (1980-1991)

Pourtant et en dépit du recrutement du pivot légendaire Kareem Abdul-Jabbar, les Lakers devront attendre 1980 et l'arrivée de Magic Johnson pour remporter un nouveau titre. Lors des finales NBA 1980, ils dominent les 76ers de Philadelphie en 6 manches, en grande partie grâce à leur prodigieux rookie Magic Johnson. Lors de ce match, ce dernier jouera à tout les postes et terminera la partie avec 42 points, 15 rebonds et 7 passes décisives ! Cette prestation est encore vu aujourd'hui comme la plus grande performance individuelle en finale NBA.

Cette victoire marque le début de la période du "Show Time", surnom donné à l'équipe des Lakers pendant les années 80 en raison de son jeu à la fois spectaculaire et efficace, fait de contre-attaques endiablées dirigé par le génial Magic Johnson qui y est associé avec les très bons Kareem Abdul-Jabbar, Jamaal Wilkes, Bob Mc Adoo, James Worthy et Byron Scott. Sous la direction de Pat Riley, les Lakers vont dominer les années 80 en remportant cinq finales sur huit (1980, 1982, 1985, 1987 et 1988).

Durant cette domination, les Lakers seront en grande rivalité avec les Celtics de Boston de Larry Bird, jouant notamment contre eux 3 finales (1984, 1985 & 1987). Les 1984 NBA Finals resteront comme un des sommets de toute l'histoire des sports collectifs aux États-Unis, tant le style, les valeurs et les qualités des équipes sont opposées. D'un côté l'ouest, le soleil, la Californie, le strass, le showtime, une équipe composée de joueurs athlétiques et talentueux au sein d'une ville à majorité protestante. De l'autre, la côte est, le trèfle, le catholicisme, une équipe qui s'appuie sur un collectif léché et rigoureux, à l'image de la grisaille associée à cette région. Une couverture médiatique sans précédent pour un duel de légende qui ne décevra personne, la finale ne se dénouant qu'au septième match avec la victoire de Boston.

[modifier] Les années de vaches maigres (1991-1999)

Les années 90 furent en revanche une période creuse pour les Lakers. Elles avaient pourtant bien commencées avec une nouvelle apparition en finale en 1991 face aux Bulls de Chicago, mais après avoir remporté le premier match à Chicago, les Lakers perdent les 4 suivants et transmettent le flambeau à Michael Jordan et ses coéquipiers, qui domineront les années 90. Les années qui suivent marqueront la fin d'une époque. Magic Johnson, contaminé par le virus du Sida, annonce sa retraite et Pat Riley quitte le navire californien. Jusqu'en 1996, les Lakers sont en phase de reconstruction et ne parviennent pas à assembler des équipes capables de rivaliser avec les meilleurs pour le titre.

L'été 1996 marque le début de la renaissance des Pourpre et Or. L'ancienne légende du club Jerry West, devenu Manager Général de l'équipe, conclue 2 transactions qui vont relancer la mythique franchise et redonner espoir aux fans. Tout d'abord il arrache le pivot surpuissant Shaquille O'Neal aux Magic d'Orlando sur le marché des transferts. Puis il réalise un coup de génie lors de la Draft, en expédiant son pivot titulaire de l'époque Vlade Divac aux Charlotte Hornets en échange d'un jeune joueur arrivant directement de son lycée, Kobe Bryant.

Dôtés d'une équipe ultra-talentueuse mais qui manque parfois d'équilibre, les Lakers tâtonnent entre 1996 et 1999, et pêchent souvent par manque d'expérience lors des playoffs. Ils subissent ainsi de sévères échecs à ce niveau qui auront tendance à miner le moral des troupes.

[modifier] La dynastie "Bling Bling" (1999-2004)

En 1999, Jerry West trouve le chaînon manquant en nommant Phil Jackson entraîneur de l'équipe. Celui-ci, qui a décroché 6 titres de champion avec les Bulls de Chicago dans les années 90, permet aux Lakers de franchir un cap. Avec un Shaquille O'Neal au sommet de son art, un Kobe Bryant qui explose au grand jour, et une bande de joueurs de complément tous aussi utiles les uns que les autres (Robert Horry, Derek Fisher, Koffi Bomgo, Glen Rice,...), les Lakers écrasent la saison régulière lors de laquelle ils décrochent 67 victoires. Les playoffs se révèleront plus compliqués que prévu, avec notamment une lutte épique en finale de Conférence Ouest face aux Trail Blazers de Portland: ils sont en effet contraints de disputer une 7ème match devant leur public alors qu'ils menaient 3-1 dans la série. Menés de 15 points à quelques minutes de la fin, les Lakers enflamment le Staples Center en signant un retour inimaginable et valident ainsi leur ticket pour la finale. Les Pacers de l'Indiana y seront écartés non sans mal en 6 manches. Les Lakers retrouvent enfin le sommet de la NBA après 12 ans de disette.

La saison suivante sera totalement différente. Une saison régulière chaotique fait naître des doutes sur la capacité des Lakers à conserver leur titre. Mais lors des playoffs, l'équipe se transforment soudainement en rouleau compresseur et laminent tout ses adversaires un par un. Au final les Lakers ne perdront qu'un seul match (!!) lors de ces playoffs 2000-2001 : le 1er match de la finale face aux Sixers de Philadelphie, emmenés par Allen Iverson. Shaq and co se ressaisissent vite et remportent les quatre prochains matchs, ce qui leur permet de remporter un deuxième titre consécutif.

En 2001/02, les Lakers remportent un troisième titre de suite et réalise (non sans mal) le "Three-Peat" (le fait de remporter trois titres de rang). Le principal obstacle sur leur parcours triomphal cette année là sera la finale de Conférence face à leur voisin californien, les Kings de Sacramento de Chris Webber. Les Lakers sortent par miracle indemnes de cette série en allant chercher la 7ème manche à Sacramento. Le grand moment de cette série restera le shoot à la dernière seconde de Robert Horry qui donne la victoire aux Lakers lors de la 4ème manche, dans un Staples Center en fusion. La finale face aux Nets du New Jersey et leur meneur vedette Jason Kidd sera un jeu d'enfant pour les Lakers, qui s'impose 4-0.

En 2002/03 les Lakers, quelque peu vieillissants, manquent le "Four Ever" et s'inclinent en demi-finales de Conférence face aux Spurs de San Antonio de Tim Duncan et du français Tony Parker. Les tensions dans l'équipe se renforce.

Vexés par cet échec, les dirigeants californiens souhaitent retrouver les sommets au plus vite et frappent un grand coup lors de l'intersaison en recrutant deux Hall of Famers en fin de carrière: Karl Malone et Gary Payton. Avec la présence de Kobe Bryant et Shaquille O'Neal, les Lakers possèdent alors une "Dream Team" qui fait trembler tous ses adversaires à l'entame de la Saison. Néanmoins, de nombreuses blessures et un manque de cohésion évident empêche la machine Pourpre et Or de tourner à plein régime, ce qui leur vaut de perdre leur statut de favori au cours de la saison. Pourtant, ils retrouvent un effectif au complet à l'entame des playoffs et se voient offrir l'occasion de prendre leur revanche sur les Spurs en demi-finales de Conférence. Ils perdent les 2ères manches à San Antonio mais remportent les 2 suivantes à domicile. Lors du 5ème match, Tim Duncan pense donner la victoire aux Spurs sur un shoot miraculeux. Cependant, avec 0.4 de secondes restant, Derek Fisher, sur un panier venu d'ailleurs, assomme les Spurs au buzzer. Ces dernier ne s'en remettront pas et perdront la série 4-2. les Lakers écartent ensuite les Timberwolves de Kevin Garnett en finale de conférence sur le score de 4-1. Opposé en final aux Pistons de Detroit, les Lakers sont grandissimes favoris face à une équipe quasiment vierge d'expérience à ce niveau. Cependant, tout ne va pas comme prevu :les Lakers tombent de haut en perdant le 1er match devant leur public. Ils arrachent le 2ème par miracle grâce à un shoot au buzzer de Kobe Bryant pour envoyer le match en prolongation. Cependant, l'équipe sombrera définitivement sur le parquet des Pistons. Le vieux sorcier Larry Brown, coach de Detroit, a bâti un collectif parfaitement huilé et basé sur une défense de fer, en opposition totale avec la pléiade de stars des Lakers. Les conflits internes ressortent au plus mauvais moment et la blessure de Karl Malone n'arrangeant pas les choses. Les Lakers étouffés par les Pistons chutent 3 fois d'affilée à Detroit et s'inclinent 4-1.

[modifier] L'ère "post-Shaq" (2004-2008)

Cette défaite marque la fin d'une dynastie chez les Angelinos. La lune de miel entre Kobe Bryant et Shaq O'Neal touche définitivement à sa fin. En effet les deux stars ne pouvant plus cohabiter, le Manager Général Mitch Kupchak envoie O'Neal chez les Miami Heat en échange de Lamar Odom, Caron Butler et Brian Grant. Malone et Payton emboîtent le pas du Shaq, et Phil Jackson quitte également le banc des Lakers, qui prennent le pari de reconstruire autour de Kobe Bryant.

Pour mener à bien cette reconstruction, les Lakers choisissent le coach légendaire Rudy Tomjanovich, 2 fois champion avec les Rockets de Houston au milieu des années 90, afin de succéder à Phil Jackson et de les guider pendant la Saison. Mais "Rudy T", victimes d'ennuis de santé, démissionne en cours de saison. La Saison se transforme alors en cauchemar. Après un début de saison honnête, les blessures n'épargnent pas les Pourpre et Or qui dégringolent au classement et ratent les playoffs pour la 1ère fois depuis 1994. Certains considèrent que les Lakers et Kobe Bryant ne sont plus rien sans Shaquille O'Neal!

Déboussolé, le président Jerry Buss parvient à convaincre Phil Jackson de reprendre les rennes de l'équipe à l'entame de la Saison 2005/06. Avec une équipe rajeunie et plus compacte, les Lakers remportent 45 matches et retrouvent les playoffs, emmenés par un Kobe Bryant stratosphérique, qui marque 35,5 points par match avec une pointe à 81 face aux Raptors de Toronto. Au 1er tour des playoffs les Lakers passent tout près de faire tomber l'un des grands favoris, les Suns de Phoenix. Après avoir mené 3-1 dans la série suite notamment à une fin de match incroyable lors du game 4, durant lequel Kobe Bryant donne la victoire à son équipe à la dernière seconde de la prolongation. Cependant, les Lakers se voient rejoindre à 3-3 en s'inclinant à domicile lors de la 6ème rencontre, durant laquelle Tim Thomas arrache la prolongation sur un 3 points à la dernière seconde. Les Angelinos ne s'en remettront pas et seront largement dominés lors de la 7e manche à Phoenix.

Ils débutent ainsi la saison suivante plein d'espoir et entretiennent cet espoir en réalisant un très bon début de saison. Mais au grand désarroi d'un Kobe Bryant pourtant égal à lui-même (avec une série de 4 matches consécutifs à 50 points ou plus), les Lakers se désintègrent au fur et à mesure de la saison et doivent se contenter de 42 victoires. Ils se qualifient in extremis pour les playoffs où ils retrouvent les Suns au 1er tour, mais cette fois-ci ils ne font pas le poids et doivent rendre les armes en 5 manches. Le trou béant qu'a laissé Shaq est toujours là. Irrité par cette saison décevante, Kobe Bryant demande à être transféré pendant l'été, avant de se rétracter. À l'entame de la nouvelle saison, l'incertitude règne encore quand à l'avenir de Kobe au sein de la formation californienne. Les dirigeants veulent encore croire que cette équipe peut retrouver les sommets, et misent sur l'éclosion du prometteur pivot Andrew Bynum et le retour au bercail d'un membre clé de la dynastie des Lakers, Derek Fisher, pour apaiser les velléités de départ de Kobe et relancer la franchise.

Malgré un calendrier 2007-2008 difficile, une alchimie au plus mal et une ambiance morose, les Lakers réussissent leur début de saison en affichant un bilan de 7 victoires pour 5 défaites alors que tout les analystes pensaient que leur bilan serait négatif après dix matchs. Dans ces sept victoires, LA a battu les Suns chez eux (119-98), les Jazz, les Pistons et les Rockets qui sont toutes des franchises qui prétendent au titre.

[modifier] L'ère "Bryant-Gasol"

Alors qu'ils semblaient déjà avoir retrouvé une alchimie grâce à un Kobe Bryant altruiste, un état de forme exceptionnel de la part des joueurs du banc (Jordan Farmar, Andrew Bynum, Vladimir Radmanovic) et à l'émergence de Lamar Odom, les Lakers se positionnent maintenant comme un sérieux concurrent au titre après avoir échangé le 1er février 2008 Kwame Brown et deux premiers tours de draft contre Pau Gasol en provenance de Memphis. L'alchimie entre Kobe Bryant et Pau Gasol semble avoir prit directement et les victoires s'enchainent : 10 victoires de rangs, 18 victoires sur 23 matchs disputés.[1][2]

Cette série exceptionnelle leur permet d'atteindre les sommets de la conférence ouest, malgré de nombreux blessés (Pau Gasol, Andrew Bynum, Trevor Ariza et Chris Mihm), en fin de saison régulière. Malgré les difficultés, les Lakers réussissent à terminer en tête de la très relevée Conférence Ouest. Leur bilan (57-25) est le meilleur depuis 4 ans. Ils disposent facilement des Denver Nuggets au premier tour des playoffs(4-0), puis difficilement des Utah Jazz (4-2), et enfin des champions en titre les Spurs 4 à 1, ce qui leur permet de se qualifier pour les Finals. Les finales NBA 2008 sont gagnées toutefois par l'excellente equipe des Boston Celtics qui l'emporte par 4 victoires à 2 [3].

[modifier] Noms successifs

  • 1946-1947 : Gems de Detroit (NBL)
  • 1947-1960 : Lakers de Minneapolis (NBL puis NBA)
  • Depuis 1960 : Lakers de Los Angeles (NBA)

[modifier] Arenas successives

[modifier] Palmarès

[modifier] Effectif actuel

Lakers de Los Angeles
Effectif actuel
Entraîneur : Phil Jackson
F 3 États-Unis Trevor Ariza UCLA
G 24 États-Unis Kobe Bryant (C) Lower Merion HS, PA
C 17 États-Unis Andrew Bynum St. Joseph HS, NJ
G 5 États-Unis Jordan Farmar UCLA
G 2 États-Unis Derek Fisher Little Rock
F 16 Espagne Pau Gasol Espagne
C 28 Belgique DJ Mbenga Belgique
G 11 États-Unis Coby Karl (R) Boise State
C 31 États-Unis Chris Mihm Texas
C 14 États-Unis Ira Newble Miami, OH
F 7 États-Unis Lamar Odom Rhode Island
F 10 Vladimir Radmanović Serbie
F 21 Ronny Turiaf Gonzaga
G 18 Slovénie Sasha Vujačić Slovénie

[modifier] Maillots retirés

[modifier] Fans célèbres des Lakers

Étant basé à Los Angeles, les Lakers possèdent dans leur rang de nombreux fans célèbres. Le plus assidu parmi eux est sans conteste Jack Nicholson qui assiste à tout les matchs de L.A depuis plus de trente ans ! Il y a aussi Lou Adler, Denzel Washington, Halle Berry, Leonardo Dicaprio, Dustin Hoffman, Richard Dreyfuss, Pete Sampras, Andy Garcia, Penny Marshall, Ice Cube, Sylvester Stallone, Dyan Cannon, Tobey Maguire, Edward Norton, Salma Hayek, The Game, Snoop Dogg, Justin Timberlake, Ashton Kutcher, Demi Moore, Ray Lewis,Tyra Banks, et les Red Hot Chili Peppers.

[modifier] Liens externes


National Basketball Association (NBA)
Conférence Est
Atlantique Centrale Sud-Est
Boston Celtics Chicago Bulls Atlanta Hawks
New Jersey Nets Cleveland Cavaliers Charlotte Bobcats
New York Knicks Detroit Pistons Miami Heat
Philadelphia 76ers Indiana Pacers Orlando Magic
Toronto Raptors Milwaukee Bucks Washington Wizards
Conférence Ouest
Nord-Ouest Pacifique Sud-Ouest
Denver Nuggets Golden State Warriors Dallas Mavericks
Minnesota Timberwolves Los Angeles Clippers Houston Rockets
Portland Trail Blazers Los Angeles Lakers Memphis Grizzlies
Seattle Supersonics Phoenix Suns New Orleans Hornets
Utah Jazz Sacramento Kings San Antonio Spurs