Utilisateur:Khardan/Test B

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Une porte désigne à la fois l'ouverture (ou baie) pratiquée dans un mur pour donner passage, et l'ouvrage mobile, nommé vantail, qui sert à clore cette ouverture, quelle que soit la matière employée pour le construire. Les anciens avaient plusieurs termes pour désigner ce que nous nommons du seul mot de porte. Ils donnaient le nom de porta à la porte de ville, de janua à la porte extérieure d'un édifice; la porte intérieure se nommait ostium; le terme de valvæ s'appliquait à la porte ou aux volets se repliant sur eux-mêmes, celui de fores aux battants de porte, celui de scapi à ses montants, celui d'impagines aux traverses, et celui de tympana aux panneaux encadrés par les scapi et les impagines; les pieds-droits ou jambages se nommaient postes; le linteau, limen superum, supercilium, jugumentum; enfin le seuil, limen.

Le but d'une porte Le premier genre de porte dont nous nous occuperons tout d'abord se compose de jambages ou pieds-droits, d'une partie courbe (cintre, arc de cercle, ogive, etc.), ou d'une partie droite (linteau ou plate-bande), lesquelles parties courbes ou droites, formant la partie supérieure de la porte, sont supportées par les jambages ou pieds-droits. Ceux-ci portait un tableau, un ébrasement, et une feuillure destinée à recevoir et arrêter le vantail ou les vantaux de la porte mobile, suivant que celle-ci en possède un ou plusieurs; enfïn, d'un seuil, ou marche, placé à la partie inférieure du sol.

Sommaire

[modifier] Types de porte

La forme des portes a été de tout temps extrêmement variable, chaque peuple et chaque époque ayant créé des types très divers, suivant le goût, la fantaisie et le génie propres à chaque nation, enfin suivant les divers services qu'on désirait obtenir de ce genre de construction. Pour apporter un certain ordre dans la longue énumération des diverses sortes de portes que nous allons faire, il nous parait indispensable d'établir les divisions et subdivisions suivantes

[modifier] Portes de villes et de fortifications

C'est sans contredit dans les portes de ville et dans celles de fortifications que l'homme a employé tontes les ressources de l'art de bâtir, afin de créer des œuvres d'une solidité à toute épreuve. Les nombreux spécimens de portes de ce genre encore debout, et dont l'origine remonte à une haute antiquité, sont là pour témoigner du fait que nous venons d'avancer. Parmi les constructions pélasgiques, nous mentionnerons les portes de l'ancienne ville de Pleuron en Étolie, dont le mur d'enceinte était fortifié an moyen de tours rectangulaires. De cette cité, qui était bâtie sur un rocher escarpé à quatre milles environ de la cité moderne de Missolonghi, il nous reste encore des ruines de cette mémo civilisation à Alée en Arcadie, à Signia (fig. 3), à Samicum (fig. 4), à Céfalu (fig. 5) ; une curieuse porte en encorbellement se voit encore à Phigalie (fig. 6); deux autres portes non moins curieuses sont celle d'Alatrium (fig. 7) et celle en forme d'ogive à Thoricos (fig. 8). — Notre figure 9 donne la fameuse porte des Lions, à My-cènes, qui formait la principale entrée de cette célébre acropole. On y voit des lions, dénommés en style de blason lions rampants, lesquels sont adossés à une colonnette. Ces animaux sont tellement ruinés qu'ils ont fourni matière à de nombreuses discussions, les uns y voyant des panthères, les autres des léopards.

[modifier] Portes des édifices en général

[modifier] Portes monumentales

[modifier] Portes mobiles ou de clôture

[modifier] Portes en bois ou de menuiserie

[modifier] Porte en fer et grilles

[modifier] Portes en bronze pleines et ajourées

[modifier] Dénominations diverses

Soit qu'on considère les portes comme ouvrages de maçonnerie, de construction, ou comme ouvrages mobiles, on donne à chacune d'elles des dénominations diverses; on nomme :

Une porte d'angle est celle qui se trouve dans l'angle d'une construction : ces portes peuvent être placées dans un pan coupé, dans un angle saillant, dans un angle rentrant, dans une arrière-voussure sous une trompe, etc.

Une porte arasée est une porte en menuiserie dont l'assemblage n'a point de saillie et qui par conséquent présente des parements unis.

Une porte d'assemblage est une porte en menuiserie dont les vantaux sont formés de bâtis renfermant des cadres et des panneaux à un ou deux parements.

Une porte bâtarde est une porte secondaire, une porte de petite dimension, qui souvent présente de mauvaises proportiong, et qui est toujours trop étroite pour laisser passer des voitures.

Une porte battante ou porte à vantaux

Une porte biaise est une porte dont les tableaux ne sont pas d'équerre avec le mur.

Une porte bombée est celle dont la fermeture est en portion de cercle, aussi la nomme t-on encore porte en arc de cercle.

Une porte brisée est une porte en menuiserie, dont une partie peut se rabattre sur l'autre, ou dont le vantail se brise à l'angle formé par le tableau et le mur, ce qui permet de rabattre l'autre portion du vantail sur le mur.

Une porte charretière une porte dont l'ouverture est assez grande pour permettre le passage des voitures et des charrettes.

Une porte cochère est une porte assez grande et assez élevée pour permettre le passage des voitures avec les cochers sur leurs sièges.

Une porte à claire voie est une porte formée de barreaux, soit dans toute sa hauteur, soit seulement dans sa partie supérieure.

Une porte sur châssis

Une porte sur le coin est celle qui est posée dans un pan coupé sous l'encoignure d'un bâtiment. Souvent ces portes sont surmontées d'une trompe

Une porte collée et emboîtée est une porte faite d'ais debout collés et chevillés, et qui portent haut et bas des traverses emboîtées.

Une porte de clôture porte ménagée dans un mur de clôture.

Une porte coupée celle qui ouvre en deux parties sur la hauteur. Souvent la partie supérieure est vitrée. On utilise ce genre de porte pour les devantures de boutiques, pour la fermeture des loges de concierge, etc. ; on nomme aussi porte coupée celle qui ne doit pas être apparente, qui est prise, par exemple, dans un lambris et dont les panneaux se trouvent souvent coupés sur leur hauteur et leur largeur.

Une porte coupe-feu

Une porte crénelée est une porte couronnée de merlons et de créneaux, comme les portes d'enceintes fortifiées.

Une porte croisée est celle qui sert à la fois de porte et de croisée, c'est-à-dire qui n'a que ses panneaux du bas en bois, et dont la partie supérieure est vitrée.

Une porte d'eau

Une porte défensive

Une porte avec décharge est celle qui est composée d'un bâti de grosses membrures dont les unes sont horizontales ou verticales et les autres inclinées en décharge : elles sont toutes assemblées par entaille de leur demi-épaisseur et chevillées.

Une porte de dégagement est une petite porte donnant issue sur un couloir.

Une porte double se compose de deux portes battant en sens inverse, placées de chaque côté de l'épaisseur d'une baie.

Une porte ébrasée une porte dont les tableaux sont à pans coupés en dehors.

Une porte en enfilade une porte en alignement avec d'autres.

Une porte de fer, de bronze... les portes faites à l'aide de ces métaux.

Une porte feinte ou fausse porte une porte qui n'est qu'un placage, qui ne sert pas de baie, mais seulement à faire pendant à une porte vraie.

Une porte flottée est une porte d'assemblage dont les traverses ou les battants paraissent plus larges sur un panneau que sur l'autre : ainsi une porte peut être flottée dans son bâti, dans ses cadres et dans ses panneaux.

Une porte à glace est une porte dont les cadres ou les panneaux sont unis et non moulurés : on désigne sous le même terme une porte qui fait pendant à une autre porte ou à une croisée, et qu'elle soit faite par derrière en parquet ou à cadre.

Une porte grillée celle dont le panneau supérieur est remplacé par une grillé ou par un grillage en fil de fer ou de laiton.

Une porte en niche celle dont le plan est circulaire et dont l'élévation est circulaire.

Une porte à placard porte d'assemblage qui est unie ou décorée de cadres et de moulures avec ou sans chambranle au pourtour.

Une porte pleine la porte unie sans compartiments de cadres et de panneaux et sans parties ajourées : ces portes sont faites en planches assemblées et rainées, et terminées par des traverses emboîtées qu'on nomme emboîtures.

Une porte perdue porte en arasement du nu d'un mur ou d'une cloison : ces portes sont souvent cachées sous tenture, c'est-à-dire sous le papier peint qui tend la pièce.

Une porte persienne celle dont les panneaux supérieurs sont remplacés par des lames de persienne, tandis que les panneaux inférieurs peuvent être pleins.

Une porte rampante celle dont le couronnement (plate-bande ou cintre) est rampant, comme dans un mur d'échiffre, par exemple.

Une porte roulante

Une porte rustique celle dont le couronnement et les jambages ou pieds-droits sont décorés de bossages : on nomme aussi porte rustique celle pli est faite en bois non travaillé, c'est-à-dire avec des branches portant leur écorce ou avec des bois en grume;

Une porte secrète petite porte cachée qui sert comme de dégagement dans un grand appartement.

Une porte surbaissée celle dont la fermeture est en arc surbaissé ou elliptique; les portes en anse de paniers sont des portes surbaissées.

Une porte en tour creuse celle qui est pratiquée dans un mur circulaire concave: la porte peut. être pratiquée en tour creuse et dans un mur en talus.

Une porte en tour ronde celle qui est le contraire de la porte en tour creuse, c'est-à-dire qui est pratiquée dans un mur circulaire convexe.

Une porte traversée elle qui ne possède pas d'emboîtures, et qui est faite d'ais debout, croisés horizontalement par d'autres ais. retenus par des clous disposés en compartiments losangés.

Une porte vitrée est partiellement ou entièrement partagée par des petits bois qui servent à retenir des carreaux de de vitre ou des glace.

[modifier] Composition

[modifier] Construction

[modifier] Histoire

[modifier] Porte grecque

[modifier] Porte romaine

[modifier] Porte au Moyen-âge

[modifier] Porte renaissance

[modifier] Portes remarquables

[modifier] Voir aussi