Jules Berlioz d’Auriac

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Jean Marie Victor Jules Berlioz d'Auriac, né le 9 juillet 1820 à Grenoble, mort à Paris à une date inconnue, est un écrivain français.

Cousin du compositeur Hector Berlioz (son père, Victor Abraham Berlioz, est le frère de Louis Berlioz, père d'Hector), il exerce d'abord les fonctions de commissaire de police à Paris avant de commencer à écrire dans les années 1850, collaborant notamment au journal l'Arc-en-Ciel. Il ajoute alors à son nom celui de sa mère, Laure Marie Anglès d'Auriac. Il publie entre 1852 et 1879 une vingtaine de livres, dont La Guerre Noire, un roman historique qui a pour toile de fond la révolution haïtienne.

Son nom est ensuite associé à celui de Gustave Aimard, avec qui il co-signe une douzaine de romans en 1878 et 1879. Étrangement, une partie de ces livres ont déjà été publiés sous son propre nom chez un autre éditeur quelques années auparavant.

Inspirés par les récits américains consacrés à la conquête de l'Ouest, les romans de Berlioz d'Auriac mettent souvent en scène des colons aux prises avec les populations amérindiennes, ce qui laisse supposer à des critiques comme Simon Jeune[1] que ces récits seraient des adaptations ou des traductions de textes américains, notamment des « romans à trois sous » ou dime novels très populaires à la fin du XIXe siècle aux États-Unis.

C'est à peu près tout ce que l'on sait sur cet auteur, dont on ignore jusqu'à la date de décès.

[modifier] Notes et références

  1. Simon Jeune, Les types américains dans le roman et le théâtre français (1861-1917), éditions Didier, 1963

[modifier] Œuvres

  • Souvenirs de voyages. Les Alpes et la Grande Chartreuse, 1858
  • La Guerre Noire. Souvenirs de Saint-Domingue. Paris, Putois-Cretté, Bibliothèque Saint-Germain, 1862.
  • Ce qu'il en coûte pour vivre, Brunet, 1863
  • Le Mangeur de poudre, Brunet, 1866
  • La caravane des sombreros, Brunet, 1867
  • Œil-de-feu, Brunet, 1867
  • Cœur-de-panthère, Brunet, 1867
  • Les forestiers du Michigan, Brunet, 1879

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