Jacques Bonsergent

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Jacques Bonsergent (né en 1912 à Malestroit, mort le 23 décembre 1940) est un résistant français de la Seconde Guerre mondiale.

On lui attribue un des premiers faits de résistance dans Paris et a été le premier civil parisien fusillé pendant l'occupation allemande. Il fut en effet mêlé à une bousculade au cours de laquelle un soldat allemand fut frappé. Condamné à mort, il fut exécuté au fort de Vincennes[1].

La place Jacques-Bonsergent et la station Jacques Bonsergent du métro parisien (ligne 5), proches de son domicile (il résidait 3, boulevard de Magenta) portent son nom pour lui rendre hommage.

mais Jacques Bonsergent était aussi un de ceux qui a le mieux illustré la Fraternité, valeur chère aux Gadz'arts. en effet sortant de l'école des Arts et métiers d'angers (promo 1930) il fût mélé INVOLONTAIREMENT à une bousculade avec des soldats allemands , et arrêté par erreur, il se refusa à dénoncer ses compagnons, endossant seul la responsabilité de l'acte qu'il n'a pas commis.

C'est afin de frapper l'opinion publique française qu'un tribunal militaire allemand décide de le condamner à mort pour faire exemple. Faisant face au peloton d'éxecution et avant de tomber sous la salve allemande il remettra à l'aumônier allemand, l'ayant accompagné durant sa dernière nuit, son insigne de Gadz'arts.

N'ayant jamais cessé de penser à la communauté gadzarique, une de ses dernières volontés est inscrite dans une lettre adressée la veille de sa mort à son camarade de promotion Roger Abadie.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

Jacques Bonsergent, premier fusillé de France

[modifier] Notes, sources et références

  1. Collectif, sous la direction de Marcel Le Clère, Paris de la Préhistoire à nos jours, p. 627.