Hu Jintao

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Hu Jintao est un nom chinois ; le nom de famille, Hu, précède donc le prénom.
Hu Jintao
胡锦涛
8e président de la
République populaire de Chine
Hu Jintao en 2004.

Actuellement en fonction
Mandat

15 mars 2003 - {{{fin mandat1}}}

Depuis le 15 mars 2003

Élu(e) le 15 mars 2003
Réélu(e) le 15 mars 2008
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur {{{successeur1}}}

{{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}}

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Réélu(e) le {{{réélection2}}}
Prédécesseur {{{prédécesseur2}}}
Successeur {{{successeur2}}}
Titre complet {{{titres}}}
Parti politique Parti communiste chinois
Premier(s) ministre(s) Wen Jiabao
Président(s) du
Conseil
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Président(s) du gouvernement {{{président du gouvernement}}}
Chef(s) de Cabinet {{{chef de cabinet}}}
Ministre(s) d’État {{{ministre d'état}}}
Ministre(s)-président(s) {{{ministre-président}}}
Chancelier(s) {{{chancelier}}}

Autres fonctions
Secrétaire général du Parti communiste chinois
Mandat
15 novembre 2002 - aujourd'hui
Président {{{président1}}}
Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}}
Monarque {{{monarque1}}}
Gouverneur général {{{gouverneur1}}}
Premier ministre {{{premier ministre1}}}
Prédécesseur Jiang Zemin
Successeur

Président de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois
Mandat
19 septembre 2004 - aujourd'hui
Président {{{président2}}}
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Gouverneur général {{{gouverneur2}}}
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Prédécesseur Jiang Zemin
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Mandat
-
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 21 décembre 1942
Jiangyan, Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Décès {{{décès}}}
{{{lieu décès}}}
Nationalité Chinoise
Conjoint Liu Yongqing
Enfants
Diplômé de Université Qinghua
Profession Homme politique
Occupations {{{occupation}}}
Résidence(s)
Religion {{{religion}}}
Signature {{{signature}}}

Présidents de la République populaire de Chine

Hu Jintao [en chinois 胡锦涛] (né le 21 décembre 1942 à Jixi, Anhui, à environ 300 km à l’ouest de Shanghai) est un homme politique chinois, secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC) depuis 2002 et président de la République populaire de Chine depuis le 15 mars 2003, réélu le 15 mars 2008 pour un mandat de 5 ans.

Désigné par Deng Xiaoping comme successeur de Jiang Zemin, Hu Jintao est principalement connu en Occident pour la répression sanglante des émeutes de 1989, alors qu'il était administrateur de la région autonome du Tibet.

En mai 2008, le Time le classe sixième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde.[1]

Sommaire

[modifier] Biographie

Né dans une famille de commerçants du centre de l'Anhui, Hu Jintao effectue ses études dans le département d’hydro-électricité à l’université Qinghua de Pékin. Il adhère au parti communiste en 1964 et alterne ensuite des séjours dans la capitale et dans les régions pauvres de l’Ouest. Instructeur politique à son université entre 1965 et 1968 — en pleine Révolution culturelle — il fait un premier séjour au Gansu en 1968 et un deuxième en 1974.

Hu y est très apprécié de Song Ping, secrétaire du Comité provincial et « conservateur » influent à Pékin, qui devient son protecteur et l'envoie en stage à l’École centrale du parti vers 1980-81. Lors du XIIe Congrès du parti (septembre 1982), Hu Jintao devient — avant l’âge de 40 ans — membre suppléant du Comité central et premier Secrétaire national de la Ligue des Jeunesses communistes.

Apprécié par Zhao Ziyang, le nouveau chef réformiste du parti, Il est nommé secrétaire du PCC au Tibet — qui connaît des troubles depuis 18 mois — en décembre 1988. Il y conduira une répression brutale, ce qui lui a valu le surnom de « boucher de Lhassa ». Il est responsable de la répression politique sévère du début de l'année 1989 au Tibet. Selon la BBC, il pourrait avoir été impliqué en 1989 dans la mort inattendue du 10e Panchen Lama, le deuxième plus haut dirigeant religieux du Tibet.[2] Quelque mois plus tard, selon Tang Daxian, un journaliste chinois dissident, la police chinoise à Lhassa a reçu des ordres de Pékin du Général Li Lianxiu pour provoquer un incident. Etonnamment, les démonstrations pacifiques se sont soldées par la mort de 450 Tibétains en 1989.[3]

À l’automne de 1992, Deng Xiaoping s’intéresse à lui de près et décide de le propulser vers le sommet. Désigné par Deng comme le « noyau de la quatrième génération de dirigeants », Hu Jintao est nommé membre du Comité permanent du Bureau politique du PCC et du Secrétariat du Comité central, nominations sanctionnées par le XIVe Congrès du parti en octobre 1992.

Dans sa marche vers le sommet, Hu Jintao a été nommé en outre président de l’École centrale du Parti (en octobre 1993), vice-président de la République (mars 1998) et premier vice-président de la Commission militaire centrale (en 1999).

Il est élu président de la République populaire de Chine le 15 mars 2003 et est réélu pour 5 ans le 15 mars 2008[4] par l'Assemblée nationale populaire.

[modifier] Son programme politique

République populaire de Chine

Armoiries de la Chine
Cet article fait partie de la série sur la
politique de la Chine,
sous-série sur la politique.

 voir • disc. • mod. 

Portail politique - Portail national

Le programme de Hu Jintao est d'obtenir une « société harmonieuse » pour la quelle il a développé avec son équipe le concept de développement scientifique. En effet, les inégalités sociales se creusent toujours entre les classes et entre les régions entrainant une multiplication des manifestations sociales. Afin de préserver la paix sociale, il a fait supprimer tout impôt pesant sur les paysans, déjà dans la misère. Il semble également vouloir faire rentrer le système hospitalier dans le giron public. Cependant, le gouvernement central a beaucoup de mal à faire appliquer ces décisions aux gouvernements de provinces, dirigés par des gouverneurs puissants et de plus en plus autonomes.

[modifier] Hu Jintao et la liberté de la presse

Depuis décembre 2005, trois des journaux les plus libres ont connu des purges au sein de leur direction tandis qu’une dizaine de journalistes et cyberdissidents ont été arrêtés par la police politique. Le Président, également chef du Parti communiste et de l’armée, a personnellement exigé l’arrestation de Zhao Yan, collaborateur du New York Times, et Ching Cheong, journaliste d’investigation hongkongais. L'Association « Reporters sans frontières » signale qu'en 2004 Hu Jintao avait déclaré publiquement son admiration pour le modèle cubain de contrôle de la presse : propagande, Internet filtré et journalistes étrangers surveillés.

[modifier] L'épidémie de pneumonie atypique de 2002

Une des premières crises rencontrées durant son mandat fut l'épidémie de pneumonie atypique qui apparu en Chine en 2002 et se transforma en épidémie mondiale. La Chine accusant de lourdes critiques internationales lui reprochant de couver l'épidémie et de ne pas réagir avec les mesures appropriées, il décida de renvoyer de nombreux hommes politiques dont le maire de Pékin, Meng Xuenong et le ministre de la santé. Le licenciement de Meng Xuenong fut parfois perçu comme un façon de diminuer l'influence au sein du parti de son prédécesseur, Jiang Zemin, auquel Meng était lié. Hu Jintao s'attela à rendre la Chine plus transparente aux yeux des organisations mondiales de la santé.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. (en) "Hu Jintao", Time, mai 2008
  2. BBC NEWS | Asia-Pacific | Profile: Hu Jintao
  3. Chinese Said to Kill 450 Tibetans in 1989
  4. "Hu Jintao réélu président de la Chine pour cinq ans", AFP
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