Geert van Istendael

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Geert van Istendael, né à Uccle le 29 mars 1947, est un écrivain belge d'expression néerlandaise. Prosateur, poète, essayiste et traducteur, il fut également autrefois journaliste et présentateur de nouvelles.

Sommaire

[modifier] Biographie

Van Istendael a grandi dans un environnement cultivé et tourné vers l'international. Ainsi, son père, August van Istendael, qui a publié trois recueils de poésies, fut le conseiller personnel du chancelier fédéral (ouest-) allemand Konrad Adenauer et du cardinal Frings. Van Istendael a passé une partie de sa jeunesse dans la ville néerlandaise d'Utrecht, dans le quartier d'Oog in Al, et a depuis un grand (mais pas toujours exempt d'esprit critique) amour pour les Pays-Bas et les Néerlandais. Il est le frère de Frans van Istendael, professeur de droit fiscal et doyen, jusqu'en 2005, de la faculté de droit de la Katholieke Universiteit Leuven.

Van Istendael a été étudiant en sociologie et en philosophie à la Katholieke Universiteit Leuven. De 1978 à 1993, il a été correspondant et présentateur de nouvelles pour le journal de la BRT/BRTN. Il a surtout fait des reportages sur la politique belge, l'architecture et l'urbanisme à Bruxelles et sur l'Allemagne, en particulier sur l'ancienne RDA.

Depuis 1993, il est écrivain indépendant. En tant qu'essayiste, chroniqueur, polémiste, poète et écrivain en prose, il est fasciné par le système politique belge et en particulier par Bruxelles, la ville où il est né et où il habite. Il écrit sciemment une poésie très accessible, avec une préférence thématique pour la vie quotidienne contemporaine et avec un engagement clairement humanitaire. Sa poésie rompt avec une société qui se perd elle-même dans la « modernisation désastreuse » d'un monde industrialisé et technologique où l'homme et le genre humain risquent d'être opprimés.

Dans le grand public, il a surtout connu la notoriété avec des livres tels que Het Belgisch labyrint of De schoonheid van de wanstaltigheid (1989) et Alle uitbarstingen (2001). En 2005, il a publié Mijn Nederland en reponse à la demande d'expliquer les Pays-Bas aux Néerlandais qui ont perdu le sens de leur pays.

Van Istendael est apprécié en tant que traducteur d'auteurs allemands : Goethe, Heine, Brecht, Fried, Kahlau.

Dans plusieurs débats, il a indiqué croire aux Heel-Nederland, un Benelux dans lequel les langues et les cultures allemandes, françaises et néerlandaises se rencontrent et s'enrichissent. Van Istendael habite à Etterbeek, une des dix-neuf communes de la Région de Bruxelles-Capitale.

En 2007, sa fille, Judith Vanistendael, a publié la bande-dessinée De maagd en de neger, basée sur un court récit de son père.

[modifier] Distinctions

En 1995, Geert van Istendael a reçu le Geuzenprijs.

[modifier] Œuvres

  • 1983 : De iguanodons van Bernissart (poèsies)
  • 1987 : Plattegronden (Amsterdam, poèsies)
  • 1989 : Het Belgisch labyrint, of De schoonheid der wanstaltigheid (essai) (Le Labyrinthe belge, Éditions Le Castor Astral, 2004 (ISBN 2-85920-576-4))
  • 1991 : Verhalen van het heggeland (contes)
  • 1992 : Arm Brussel (Amsterdam, essai)
  • 1994 : Bekentenissen van een reactionair (essai)
  • 1995 : Vlaamse sprookjes
  • 1996 : Het geduld van de dingen (poèsies)
  • 1997 : Altrapsodie (roman)
  • 1997 : Anders is niet beter (essai)
  • 1999 : Nieuwe uitbarstingen (essai)
  • 2001 : Alle uitbarstingen (chroniques)
  • 2003 : De zwarte steen (roman)
  • 2005 : Mijn Nederland (essai)
  • 2006 : Alfabet van de globalisering (essai)

[modifier] Bibliographie

  • Benno Barnard, « La poésie de Geert Van Istendael » dans Septentrion, XVIII-2, 1989

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

  • (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Geert van Istendael ».