Gamaliel Smethurst

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Gamaliel Smethurst
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Naissance 16 avril 1738
à Marblehead, Massachusetts
Décès 1826 (à 88 ans)
à Londres
Nationalité britannique
Profession marchand, écrivain, politicien
Pour les articles homonymes, voir Smethurst.

Gamaliel Smethurst (Marblehead, 1738 - Londres, 1826) est un marchand, politicien et écrivain britannique. Intéressé par la science dès son plus jeune âge, il écrit plusieurs livres et articles sur le sujet. En 1761, il est abandonné à Nipisiguit en Acadie par le capitaine de son bateau et doit se rendre par ses propres moyens au fort Beauséjour, voyage de six semaines au cours duquel il tient un journal. Il y note plusieurs observations précieuses sur les coutumes des Micmacs et décrit la Déportation des Acadiens, un des rares témoignages sur cet épisode du milieu du XVIIIe siècle. Il tente ensuite d'établir un poste de pêche à l'Île-du-Prince-Édouard et se fait élire à la Chambre d'Assemblée de la Nouvelle-Écosse.

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Origines

 
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Richard Skinner
 
Alice Woods
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Joseph Smethurst
 
 
 
 
 
 
Tabitha Skinner
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Gamaliel Smethurst

Gamaliel Smethurst naît le 16 avril 1738 à Marblehead, au Massachusetts, du mariage de Tabitha Skinner et Joseph Smethurst, célébré le 5 novembre 1724 dans la même ville[1],[2].

Son père, Joseph Smethurst, est né de parents inconnus, probablement à Manchester, entre 1695 et 1699. Il était capitaine et a probablement émigré à Marblehead en 1720[2],[3],[4].

Sa mère, Tabitha Skinner, est née en mai 1700 à Marblehead, de Richard Skinner et Alice Woods[2], mariés le 30 novembre 1682. Alice Woods est née vers 1668 et Richard Skinner vers 1663[5].

Gamaliel Smethurst a plusieurs frères et sœurs: Benjamin, Ann, Tabitha, Joseph, Floyd, Lloyd et Elizabeth. Ils sont nés respectivement le 13 septembre 1725, en 1727, le 24 août 1729, le 16 avril 1732, en 1734, le 14 juillet 1740 et le 11 septembre 1743[2],[6].

[modifier] Poste de pêche et mésaventures

L'Acadie en 1754.
L'Acadie en 1754.
Le Nouveau-Brunswick de nos jours.
Le Nouveau-Brunswick de nos jours.
Smethurst s'est réfugié à cet endroit, aujourd'hui le centre-ville de Bathurst.
Smethurst s'est réfugié à cet endroit, aujourd'hui le centre-ville de Bathurst.
Smethurst et ses guides accostèrent probablement où se trouve aujourd'hui le port de Caraquet (un peu plus à droite que la photo)
Smethurst et ses guides accostèrent probablement où se trouve aujourd'hui le port de Caraquet (un peu plus à droite que la photo)
Smethurst et ses guides voyagèrent à bord d'un canoë de ce genre.
Smethurst et ses guides voyagèrent à bord d'un canoë de ce genre.

Gamaliel Smethurst vit un certain temps au Royaume-Uni. Il est à Manchester en 1748 et 1749. Il traverse ensuite l'Atlantique dans le but de faire du commerce en Nouvelle-France. Arrivé à Marblehead, il grée un brick. Après avoir obtenu une licence du gouverneur Murray lui permettant de faire le commerce avec les Acadiens et les Micmacs et de fonder un poste de traite, il se rend en octobre 1761 dans la baie des Chaleurs. En pleine guerre de Sept Ans et durant la Déportation des Acadiens, la région n'était pas encore complètement contrôlée par les Anglais, même après la bataille de la Ristigouche. Il y avait aussi une lutte entre la Nouvelle-Écosse et le Québec pour le contrôle du commerce et également une guerre de course de la part de certains Acadiens de la région envers les Anglais. C'est dans ce contexte que Smethurst fonde un poste de pêche à la morue à Nipisiguit, aujourd'hui Bathurst, où il a quelques employés[7].

Le 29 novembre 1761, Smethurst quitte le village en bateau avec une cargaison de morue et de fourrures. Alors qu'ils ont de la difficulté à quitter le havre de Bathurst, le capitaine Roderick MacKenzie effectue un raid sur le village. Il capture 150 personnes, la plupart des habitants, et leurs embarcations[8]. Le lendemain, Smethurst accoste[9] pour trouver un bateau plus petit afin de décharger l'autre. Son capitaine l'abandonne, ayant peur des Micmacs, ennemis des Anglais. L'équipage sera capturé un peu plus tard par MacKenzie[7].

Il survit en mangeant quelques bruants des neiges et en logeant dans une hutte abandonnée durant deux jours. Des Micmacs rôdent dans les environs mais il parvient à se cacher. Le 1er novembre, Joseph Dugas l'accueille chez lui. Il tente de faire un arrangement avec son fils ou avec le capitaine Andrews, pour qu'ils le transportent à Caraquet, sans succès. Le 3 novembre, un skiff arrive de Port-Daniel. Smethurst conclut un marché avec trois membres de l'équipage pour qu'ils le transportent à Caraquet[10]. Ils partent le lendemain midi[7].

Contournant les Caps, ils atteignent Caraquet au matin du 5 novembre. Ils sont accueillis par Gabriel Giraud dit Saint-Jean. Giraud tente de faire du commerce avec Smethurst. Celui-ci lui vend neuf chemises et de la dentelle pour presque rien. Ils concluent qu'en échange de 140 livres, Giraud lui donnerait un canoë et les services des Micmacs de Pokemouche. Le lendemain, Smethurst et ses guides atteignent Chipagan, aujourd'hui Bas-Caraquet[11]. MacKenzie était déjà passé par là et seulement 6 familles avaient été laissées sur place. Ils arrivent à Pokemouche le 8 novembre[12]. Le chef Étienne Echbock convoque alors un conseil. Il soupçonne les Anglais d'être des traîtres et accuse Smethurst d'avoir comploté la déportation de Nipisiguit. Celui-ci parvient à les convaincre du contraire. Ils partent le lendemain et passent la nuit près du Grand Lac, au site de Val-Comeau. À cause d'une tempête, ils doivent rester sur place et commencent à manquer de vivres. Le samedi 14 novembre, un groupe de six Micmacs les rencontrent. Ils accusent Smethurst d'espionner pour le compte des britanniques, mais celui-ci s'en tire sans problème. Le 17 novembre, ils décident de marcher vers un camp Micmac à six milles de là, qu'ils atteignent après quatre heures. Les habitants ont quitté le village, mais ils trouvent enfin de la nourriture. L'expédition quitte cet endroit seulement le 18 novembre à midi et arrive à Néguac vers six heures du soir, les hommes étant détrempés et ankylosés[7].

À cet endroit vivent environ 135 Acadiens. Ceux-ci étaient un an plus tôt au fleuve Miramichi et ont échappé au raid de Roderick MacKenzie en se cachant dans la forêt. Ils sont dirigés par une cinquantaine de guerriers Micmacs et leur chef, Louis François, vivant non loin de là, à Burnt Church. Smethurst est accueilli dans une modeste hutte. Le lendemain, un certain Brossard dit Beausoleil, Alexandre ou Joseph, l'accueille chez eux et lui offre de la nourriture. Brossard lui achète quelques objets et lui parle aussi d'un bateau britannique se trouvant à trois lieues de là. Le 20 novembre, Broussard donne un grand canoë à Smethurst, pour qu'il puisse atteindre le navire. Les habitants du village partent ensuite chasser le morse à Miscou. Une tempête s'abat pendant quelques jours sur la région. Smethurst demanda refuge à Louis-Amand Bugeaud et Nicolas Gauthier, deux Acadiens récemment déménagés de l'Île St-Jean. Le 21 novembre, Amand et Gamaliel vont inspecter les équipements de pêche sur le littoral. En face de l'Île du Portage, ils trouvent des débris du Hulton, un navire commandé par le capitaine Benjamin Hallowell, avec à bord une cargaison à destination de Québec. Ce navire avait fait naufrage durant la tempête. Ils approchent de l'île en skiff, mais rebroussent chemin à la vue des Micmacs. Ils tentent à nouveau le 24 novembre, sans succès. Le lendemain, Amand, Nicholas et Gamaliel se rendent à l'île sur une petite goélette. Alors qu'ils approchent de l'île, les guerriers Micmacs se lancent encore une fois à leur poursuite et les capturent. Ils sont escortés jusqu'au village de Burnt Church, où les attendent Louis François et le chef des Micmacs de l'île Saint-Jean, Baptiste La Moreaux. Les deux chefs leurs disent qu'ils déchargeraient le bateau naufragé et qu'ils donneraient les services de quatre hommes pour que Smethurst puisse se rendre au fort Beauséjour avec James Pratchell, le seul survivant du naufrage. Les Acadiens se rendent à l'île en après-midi, à bord de leur goélette. Ils peuvent récupérer une quinzaine de barils de farine et retournent au village à neuf heures du soir. Le 26 novembre, ils classent les objets récupérés et trouvent le journal de bord du capitaine et 12 mois de journaux londoniens, qu'ils mettent immédiatement à sécher, en plus de prendre soin de James Pratchell. Le lendemain, les Amérindiens disent à Smethurst qu'ils vont probablement partir le lendemain. Les Acadiens restent dans leur cabane par peur des Amérindiens, maintenant intoxiqués par du brandy trouvé dans l'épave. Au matin du 28 novembre, une autre tempête se déclare et les Amérindiens décident de ne pas partir. Smethurst est convoqué par le chef François à un conseil. Tous, sauf le chef, sont saoûls. Ils lui annoncent qu'ils le détiendront jusqu'à ce que la mer gèle. Smethurst les supplie alors de lui permettre de partir le plus vite possible pour qu'un médecin puisse soigner Pratchell, et cela sans le guide Amérindien, à cause de son ivresse et du fait qu'il ne parle pas l'anglais. Les Amérindiens acceptent après un long débat. Smethurst quitte finalement Burnt Church le 30 novembre, en compagnie de Nicholas Gauthier et Joseph Richard. Étant trop faible pour voyager, James Pratchell décide de rester sur place jusqu'à ce que le prochain Acadien soit autorisé à quitter le village[7].

Gamaliel Smethurst a fait la seule observation répertoriée d'un morse au Nouveau-Brunswick
Gamaliel Smethurst a fait la seule observation répertoriée d'un morse au Nouveau-Brunswick
Le fort Beauséjour, que Smethurst atteint après six semaines de voyage.
Le fort Beauséjour, que Smethurst atteint après six semaines de voyage.

Le 9 décembre, ils arrivent dans le havre de Shédiac. Ses guides tuent un morse. Après une autre marche difficile, ils atteignent les ruines du fort Gaspareaux et la baie Verte après le coucher du soleil, le 12 décembre. À cet endroit se trouvent les bateaux que MacKenzie avait confisqués à la baie des Chaleurs. Ils passent la nuit dans un fortin que les Anglais sont en train de construire. Le lendemain, ils prennent la route vers le fort Beauséjour, qu'ils atteignent au coucher du soleil. À cet endroit se trouve le régiment des Rangers de MacKenzie, mais leur commandant est déjà parti à Halifax. Il y a aussi le régiment des Highlanders et leur commandant, Benoni Danks. La mer étant gelée, Smethurst doit rester sur place avant que l'hiver soit avancé. Il se rend ensuite à Halifax en raquettes. De là, il peut enfin prendre le bateau vers Marblehead. Il y retrouve son brick. Le capitaine invente qu'il a dû rebrousser chemin à cause du fort vent[7].

[modifier] Autres mésaventures

En juin 1762, Smethurst se dirige vers Québec à bord de sa goélette, le Rambler, avec pour capitaine Ashley Bowen. Ils sont attaqués par un groupe de Français et d'Amérindiens. Un navire anglais passe par hasard par là et les sauve de justesse[13].

En 1763, Smethurst ouvre un nouveau poste de pêche au Havre Saint-Pierre, une communauté de l'Île-du-Prince-Édouard comprenant quelques familles acadiennes de retour d'exil[14].

Il retourne en Nouvelle-Écosse peu de temps après. Le 22 novembre 1763, il obtient une terre dans le canton de Cumberland, à Baie-Verte[7].

Le 5 décembre 1763, alors qu'il se rend du fort Amherst à son établissement de Baie-Verte, un ouragan le dirige vers Pictou. Lui et ses six hommes d'équipage s'en sortent sains et saufs. Deux campent pour l'hiver à cet endroit tandis que Smethurst et les autres partent à pied vers la Baie-Verte, qu'ils atteignent le 6 janvier[7].

[modifier] Élection

Il est élu avec Benoni Danks pour représenter le comté de Cumberland à la Chambre d'Assemblée de la Nouvelle-Écosse lors des élections générales de 1765. Son mandat dure jusqu'en 1770. Il obtient différents postes officiels tels que Comptroller of Customs (contrôleur des douanes) et Deputy Surveyor of the Woods (assistant-géomètre de la forêt). Un de ses principaux accomplissements est de combattre la coupe illégale de pin blanc d'Amérique dans les Trois-Rivières[7].

À l'été 1765, des Amérindiens se sont réunis en grand nombre pour se rendre à Baie-Verte, afin de rejoindre une prétendue flotte française. Smethurst se porte volontaire pour parlementer avec eux et rassurer la population anglaise, geste pour lequel il reçoit ensuite des remerciements du gouverneur Wilmot[7].

Au début des années 1770, Smethurst retourne à Londres, où il décède en 1826, à l'âge de 88 ans. Il n'est jamais retourné en Amérique[15].

Gamaliel Smethurst n'a pas de descendants connus en Amérique du Nord[15].

[modifier] Publications

[modifier] Récit de voyage

Presque tout ce qu'on connait de la vie de Gamaliel Smethurst provient d'un livre qu'il publia à son compte en 1774, A Narrative of an Extraordinary Escape out of the Hands of the Indians, in the Gulph of St. Lawrence; Interspersed with a Description of the Coast, ... also, a Providential Escape After a Shipwreck, ... Likewise, a Plan for Reconciling the Differences Between Great Britain and Her Colonies. Ce livre comprend deux parties. La première est un journal commençant le 29 octobre 1761 et se terminant le 13 décembre 1761, autrement dit son voyage entre Nipisguit et le fort Beauséjour. La deuxième partie est aussi un journal, tenu à la suite de l'ouragan de 1763, commençant le 7 septembre 1763. Cette partie est suivie d'une description de la géographie de l'Île-du-Prince-Édouard, de ses efforts contre la déforestation et d'une proposition au gouvernement britannique pour éviter d'offenser davantage les habitants des Treize Colonies. Il décrit ensuite l'arrivée massive des amérindiens à Baie-Verte et finalement reprend une conversation qu'il a eu avec un apologiste français à ce sujet. Ce livre est extrêmement rare. Une réédition, avec des annotations de l'historien William Francis Ganong, fut faite en 1905 pour le compte de la Société historique du Nouveau-Brunswick. Une réédition a été faite en 1977[7],[16].

Ce livre comporte plusieurs observations intéressantes. Smethurst y décrit de façon parfaite la côte est du Nouveau-Brunswick à l'époque encore peu habitée. Il a fait la seule observation répertoriée d'un morse au Nouveau-Brunswick, d'autant plus intéressante qu'ils ne s'aventuraient jamais aussi loin au sud que Shédiac. Il y décrit aussi différents aspects de la vie des Micmacs, de leur problème d'alcoolisme à leur façon d'apprêter le poisson en passant par leur habileté au chant. Il y fait bien entendu la description du raid de Roderick MacKenzie et parle de certains évènements inconnus, comme la construction d'un fortin à Baie-Verte ou la querelle entre le Québec et la Nouvelle-Écosse pour le commerce dans la région[7].

Philosophical Transactions.
Philosophical Transactions.

[modifier] Autres publications

On en connait peu sur ses autres publications. Le Gentleman's Magazine de 1748 contient deux lettres signées Ga. Smethurst, donnant une courte description d'un mécanisme d'addition. La machine est décrite plus en profondeur dans Philosophical Transactions de 1749, sous le titre An account of a new invented arithmetical instrument called a Shawn-Pan, or Chinese Accompt-Table; by Gamaliel Smethurst. En 1749, à l'âge précoce de 11 ans, il publia à Manchester un livre portant sur l'astronomie[17].

De retour à Londres, il publia en 1771 An explanation and use of the constellarium; or, apparent astronomy. Whereby any person, unacquainted with astronomy, may find the principal stars ... also the planets places for the years 1771, 1772, 1773 and 1774.[7].

[modifier] Éducation et personnalité

D'après ses textes, Smethurst était relativement instruit et il étudia probablement à l'université mais ne figure pas parmi la liste des inscrits à Oxford ou Cambridge. Il connaissait au moins deux langues, l'anglais et le français. Il avait évidemment un intérêt pour les sciences, mais était plus un amateur qu'un scientifique. Il disait lui-même à propos des abaques qu'elles « pourraient être un bon moyen d'intéresser les jeunes gens aux nombres ». Dans ses textes, il fait des observations précises mais ses déductions ne sont pas toujours exactes[7].

Pour ce qui est de ses idées politiques, il considérait que le gouvernement britannique devait cesser de collecter l'impôt dans les Treize Colonies et à la place imposer une taxe sur les exportations. Il considérait aussi que l'Acte de Québec allait mener à une guerre religieuse. Il avait apparemment des préjugés contre les catholiques. Il n'était pas pour autant raciste. Il avait une opinion mitigée des Micmacs. Il dit lui-même se tenir « sur ses gardes » en leur présence mais ne critique pas ceux de Pokemouche. Il est par contre plus dur envers ceux de Burnt Church, qui l'ont gardé prisonnier, les décrivant comme des « sauvages » qui « freineront la colonisation du pays ». Il était contre la déportation des Acadiens[7].

[modifier] Postérité

Gamaliel Smethurst apparaît dans le roman Le Feu du mauvais temps, de Claude Le Bouthillier.

Le début de son voyage, entre Nipisiguit et Caraquet, est également repris, de façon romancée, dans le livre Caraquet, village au soleil, de J. Antonin Friolet.

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • (fr) J. Antonin Friolet, Caraquet, village au soleil, Fredericton: Chez l'auteur, 1978.
  • (fr) Claude Le Bouthillier, Le Feu du mauvais temps, Montréal: XYZ éditeur, 2004, ISBN 2849640220.
  • (en) Gamaliel Smethurst, A narrative of an extraordinary escape, New York: Garland Publishing, 1977.
  • (en) William Francis Ganong, Historical-geographical documents relating to New Brunswick, Saint-Jean: New Brunswick Historical Society, Volume 2, 1905. Édition reprenant l'intégrale du premier journal de Smethurst, une partie du deuxième et un résumé du reste du livre, avec des annotations de l'historien et des cartes. [ Lire en ligne. ]
  • (en) William F. Ganong, The history of Caraquet and Pokemouche, Saint-Jean: New Brunswick Museum, 1948. Pour Gamaliel Smethurst, voir pages 16 à 20. [ Lire en ligne. ]

[modifier] Articles connexes

[modifier] Notes et références

  1. Christopher Sampson Handley, An Annotated Bibliography of Diaries Printed in English, 2002, p. 370, ISBN 1904150004
  2. abcd (en) Steve Condarcure's New England Genealogy, Tabitha Skinner Page consultée le 23 mars 2008.
  3. (en) Smethurst Family Genealogy Forum Page consultée le 22 mars 2008.
  4. (en) Paul M. Noyes, Captain Joseph Smethurst Page consultée le 23 mars 2008.
  5. (en) Steve Condarcure's New England Genealogy, Alice Woods Page consultée le 23 mars 2008.
  6. Essex Institute Historical Collections, Salem, Massachusetts: Essex Institute Press, p.8.
  7. abcdefghijklmno William F. Ganong, Historical-geographical documents relating to New Brunswick, Saint-Jean: New Brunswick Historical Society, Volume 2, 1905.
  8. Smethurst mentionne que les Acadiens venaient pourtant de se rendre.
  9. Il se trouvait au site actuel du centre-ville de Bathurst, le village de Nipisiguit se trouvant au nord, à l'embouchure de la rivière Tétagouche.
  10. Ces trois hommes seraient des membres de l'équipage du Capitaine Saint-Simon, corsaires rescapés de la bataille de la Ristigouche. L'un d'eux serait François Gionet, cofondateur de Caraquet.
  11. D'après les indices donnés dans le texte, Bas-Caraquet est l'endroit le plus susceptible d'être le site de ce village, et non Shippagan.
  12. D'après les indices donnés dans le texte, ce village serait situé à l'île Walsh's ou à la réserve de Pokemouche 13 et non au village actuel de Pokemouche.
  13. Samuel Roads, The History and Traditions of Marblehead, Boston, 1880, p.68.
  14. The Island Magazine, numéro 53, Prince Edward Island Museum and Heritage Foundation, pritemps/été 2003.
  15. ab Howard Trueman, The Chignecto Ithsmus and its First Settlers, 1902.
  16. (en) Lucia Knowles, « Indian Captivity Narratives Published in the 20th Century » Page consultée le 23 mars 2008.
  17. Robert Watt, Bibliotheca Britannica; Or, A General Index to British and Foreign Literature, 1824, p. 861.
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Benoni Danks
1765-1770
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