Fort Duquesne

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Fort Duquesne était un fort français situé près de la rivière Monongahela qui subit plusieurs assauts des Britanniques.

La forteresse est située a l'endroit d'un ancien fort britannique qui fut pris en 1753 avant la Guerre de Sept Ans. Les officiers français décidèrent de le détruire mais jugeant sa position éminemment stratégique, ils en érigèrent un nouveau. En 1755, le général Edward Braddock mena une expédition de 1850 hommes pour prendre tous les forts se trouvant sur la frontière de l'Ohio. Parti sous l'ordre du gouverneur de la Virginie, l'expédition Braddock compte parmi ses rangs Horatio Gates, Thomas Gage et George Washington, alors jeune officier de 23 ans. Il arrive au printemps 1755 près de la Monongahela et aperçoit Fort Duquesne. Il franchit avec l'avant garde le fleuve, ne se doutant pas que l'armée française et la milice canadienne jumelée aux alliés amérindiens les attendaient[1]. Les flèches des Indiens et les tirs précis des Français eurent raison de l'armée britannique qui, désordonnée, laissa Braddock seul devant. Celui-ci voyant la déroute de ses troupes fit demi-tour et il fut même blessé.

Le fort sera quand même repris ultérieurement par les Britanniques à la fin de la guerre qui le détruiront à leur tour et construiront Fort Pitt en l'honneur de William Pitt, le Premier ministre de George III. L'endroit est connu maintenant sous le nom de The Point et se trouve à Pittsburgh (Pennsylvanie, États-Unis).

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[modifier] Notes

  1. Au total l'expédition comptait 72 soldats français, 146 colons canadiens et 637 Amérindiens ; lire Angie Debo, Histoire des Indiens des États-Unis, Paris, Albin Michel, 1994, p. 87

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