Forces canadiennes

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Pour les articles homonymes, voir FC et CF.
Canadian Forces
Forces canadiennes
Image:Canadian Forces emblem.png
Commandement
Commandant en chef Élisabeth II, Reine du Canada
Représenté par Gouverneur général Michaëlle Jean
Chef d'état-major de la défense Rick Hillier
Main d'œuvre militaire
Disponible
(hommes âge 16-49)
8,216,510 (2005 est.)[1]
Disponible
(femmes âge 16-49)
8,034,939 (2005 est.)[2]"/>
Aptes au service militaire
(hommes âge 16-49)
6,740,490 (2005 est.)[3]"/>
Aptes au service militaire
(hommes âge 16-49)
6,580,868 (2005 est.)[4]"/>
Force régulière (2005) approx. 62,000[5]
Réserve militaire (incluant les Rangers) (2005) approx. 25,000[5]
Dépenses militaire
Dollar
(07/08)
16,9 milliard $CAN[6]
Pourcentage du PIB
(03/04)
1,1% (128th in 2003)
Capacité militaire

Commandement maritime
Sous-marins 4
Destroyers 3
Frégates 12
Vaisseaux de défense cotière 12
Bateaux ravitailleurs 2

Commandement terrestre
Char d'assauts 66 Leopard C2, 100 Leopard 2 bientôt en service
Véhicules de combat d'infanterie 650+
Transporteurs de troupe blindés 1,000+

Commandement aérien
Chasseurs 98[7]
Avion de patrouille maritime 21
Avion de transport 83
Hélicoptères 142
Avion d'entraînement 64
Drone 19

Le terme Forces canadiennes ou FC (anglais : Canadian Forces ou CF), se rapporte aux branches combinées des forces militaires du Canada : le Commandement de la Force terrestre (l'armée de terre ou la force terrestre), le Commandement maritime (la marine) et le Commandement aérien (la force aérienne). Les Forces canadiennes font partie du ministère de la défense nationale dont les bureaux (quartier général) sont situés à Ottawa, la capitale canadienne. Les Forces canadiennes se divisent en deux groupes de gens bien distincts, les militaires du rang et les officiers. Au niveau structurel, les Forces Canadiennes se divisent en cinq branches : la force régulière, la force de réserve, la réserve supplémentaire, le Cadre des Instructeurs de Cadets et les rangers canadiens.

Sommaire

[modifier] Généralités

Effectifs

Force régulière : environ 62 300 membres

Force de réserve : environ 21 500 membres

Employés civils : environ 20 000 (chauffeurs, chercheurs scientifiques, ingénieurs, concierges, etc.)

Rangers canadiens : environ 3 500 « milice autochtone » (population nordique) Utilisé comme milice et expert de terrain dans les 3 territoires canadiens (Territoires du Nord-Ouest, Yukon, Nunavut)

Ministère de la Défense du Canada : Environ 20 000 fonctionnaires

Budget fédérale à la sécurité du Canada en 2006-2007 (incluant la GRC)

24,9 milliards de dollars

Rang dans le monde

Armée canadienne : 56e en importance (nombre) mondial (Forces régulières)

9e budget militaire en importance dans le monde en 2007

Économie canadienne : parmi les 8 premières économies du monde

Population canadienne : 34e rang mondial

Territoire : 2e rang mondial.

Ayant souffert d'un sous-financement chronique, particulièrement dans les années 1990, les FC se trouvaient, en 2004, à la limite de leur capacité. Les causes de ce sous-financement sont nombreuses ; parmi celles-ci, citons notamment la crise de la dette qui mine les finances publiques canadiennes à partir de la fin des années 1980 (et qui explique en bonne partie le manque d'intérêt de la part de la population canadienne et du gouvernement libéral de Jean Chrétien envers la défense nationale), la proximité géographique des États-Unis qui rend presque superflue l'idée d'entretenir une grande armée pour défendre le territoire, l'attitude pacifiste du peuple canadien et finalement l'anticipation des dividendes de la paix, qui a immédiatement suivi la guerre froide.

Ce sous-financement est d'autant plus paradoxal que le gouvernement canadien engage régulièrement les FC dans des missions de l'ONU. C'est d'ailleurs au Canada qu'on doit le concept de casques bleus, qui avait été proposé par le futur premier ministre Lester B. Pearson, alors ministre des Affaires étrangères, comme solution originale pour résoudre la crise du canal de Suez.

Bien que très peu nombreux et d'un maigre budget comparativement à d'autres nations, les FC ont su montrer leur efficacité. Plusieurs des pays de l'OTAN vont s'entraîner avec les FC au Canada à cause de ses vastes camps d'entraînement qui permettent de vraies situation de combat, et ce, tant pour l'armée de terre que l'aviation. Même la NASA vient utiliser les ressources et l'expertise au Canada en faisant vivre des stages de survie hivernale aux astronautes afin de repousser leurs limites.

Le Canada dispose d'une armée comparable (en terme d'équipement) à la Suisse ou à l'Australie. Ils disposent de moyen de projection supérieur à l'Italie et à l'Espagne mais reste inférieur à la France du a l'absence de porte-avions. Les FC utilisent principalement du matériel étranger provenant de plusieurs pays de l'OTAN et (d'Europe et États-Unis) en majorité fabriqué sous licence au Canada.

La structure des FC est très similaire à celle des forces britanniques. Les officiers, que ce soit ceux de l'armée de terre, de la marine ou de la force aérienne, sont formés tout d'abord à l'École de Leadership et de Recrues des Forces Canadiennes, puis en partie par le Collège militaire royal du Canada en Ontario. Par la suite, ils sont dispersés à travers le pays pour y compléter leur spécialité. Et, pour ce qui est du militaire du rang, il sera formé à l'École de Leadership et des recrues des Forces canadiennes à la garnison Saint-Jean-sur-Richelieu au Québec, puis comme dans le cas des officiers, les membres du rang poursuivent par la suite leur formation (par exemple dans l'infanterie, le génie, l'artillerie, la mécanique etc.) dans l'une ou l'autre des écoles militaires réparties à travers le pays. Le Canada ne fait pas vraiment de distinction entre soldats et sous-officiers. Tout soldat commence au grade de soldat pour finir, s'il possède les qualités requises, au grade d'adjudant-chef (plus haut grade pour un non officier)

Les Forces canadiennes sont surtout reconnues pour leur contribution aux missions de l'ONU, pour le professionnalisme de son infanterie et pour ses unités de recherche et sauvetage.


[modifier] Historique

Les FC ont pris part aux conflits suivants :

Certaines batailles importantes dans lesquelles les forces canadiennes ont participé sont :

Elles ont également pris part à toutes les missions des casques bleus (ONU) sans exception. À ce titre, elle a joué un rôle important en à Haïti, au Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, en Israël (Golan) et en Croatie.

[modifier] Première Guerre mondiale

En 1914, l'armée régulière ne compte que 3 000 militaires mais peut compter sur 60 000 miliciens.

Durant la Première Guerre mondiale, 619 636 hommes serviront dans le Corps Expéditionnaire Canadien, et 424 589 hommes se rendront outre-mer. En juillet 1918, le CEC atteint sa force maximale, avec 388 038 militaires de tous grades.

Entre 1914 et 1920, les pertes, toutes causes confondues, seront de 59 544 militaires de tous grades (sauf les Canadiens qui périrent dans le Royal Flying Corps, le Royal Naval Air Service, la Royal Air Force et autres forces alliées).

[modifier] L'Entre-Deux-Guerre

Le Canada démobilise rapidement et voit son budget de la défense réduit au minimum; il atteignit son point le plus bas en 1933-1934 avec 13 millions de dollars canadiens seulement. La marine n’avait plus que 2 destroyers en état de service, l’armée de l’air ne comptait que 23 appareils, dont aucun n’était en état de combattre, et l’armée de terre ne possédait aucune pièce d’artillerie moderne ni suffisamment de munitions pour s’entraîner [8].

[modifier] Grades

Structure des grades des Forces canadiennes.

Note : ces grades sont ceux de la marine, mais ceux de l'armée de terre et de la force aérienne sont identiques à l'exception des couleurs (uniforme): Terre (vert), Air (bleu), Marine (noir).

[modifier] Grade militaire du rang

Grades des militaires du rang

Dans les forces terrestres, les grades de soldat à caporal-chef peuvent changer d'appellation selon le type d'unité et le corps de métier. Dans le corps blindé, il n'y a qu'une seule différence, le soldat est appelé « cavalier ». Dans le génie, c'est le même cas, seul le nom de soldat est changé pour « sapeur ». Finalement, dans l'artillerie les grades de soldat, caporal et caporal-chef sont appelés « artilleur », « bombardier » et « bombardier-chef ».

Image Armée de terre-Aviation Marine
Soldat, recrue Matelot de troisième classe
Soldat Matelot de deuxième classe
Caporal Matelot de première classe
Caporal-chef Matelot-chef
Sergent Maître de deuxième classe
Adjudant Maître de première classe
Adjudant-maître Premier maître de deuxième classe
Adjudant-chef Premier maître de première classe
Fonctions et nominations
Tambour-major Tambour-major
Cornemuseur-major Cornemuseur-major
Adjudant-chef de la base Premier maître de première classe de la base
Adjudant-chef de formation Premier maître de première classe de formation
Adjudant-chef de commandement Premier maître de première classe de commandement
Adjudant-chef des Forces Canadiennes

[modifier] Grade officiers

Grades des officiers

Image Armée de terre-Aviation Marine
Officiers subordonnées
Image:Band sub elof.gif Élève-officier Aspirant de marine
Officiers subalternes
Image:Band jun 2lt.gif Sous-lieutenant Enseigne de vaisseau de deuxième classe
Image:Band jun lt.gif Lieutenant Enseigne de vaisseau de première classe
Image:Band jun capt.gif Capitaine Lieutenant de vaisseau
Officiers supérieurs
Image:Band sen maj.gif Major Capitaine de corvette
Image:Band sen lcol.gif Lieutenant-colonel Capitaine de frégate
Image:Band sen col.gif Colonel Capitaine de vaisseau
Image:Band all.gif Officiers généraux et amiraux
Brigadier-général Commodore
Major-général Contre-amiral
Lieutenant-général Vice-amiral
Général Amiral

[modifier] Anciens grades

Avant l'unification des trois services des Forces canadiennes, chaque branche avait ses propres insignes de grade. Pour plus de détails, voir la page détaillée

[modifier] Commandements des Forces Canadiennes

Au Canada, la situation de Commandant en chef des forces canadiennes est plutôt complexe. L'article 15 de la Loi constitutionnelle de 1867 dispose « [qu']à la Reine continuera d'être et est par la présente attribué le commandement en chef des milices de terre et de mer et de toutes les forces militaires et navales en Canada. »

La Loi sur la Milice de 1904 statue que : « le commandant en chef de la Milice continuerait d'être sous l'autorité du Roi et d'être administré par Sa Majesté ou par son représentant, le gouverneur général. »[9] Depuis cette époque, le Gouverneur général a été autorisé par le Souverain à porter le titre de « Gouverneur général et commandant en chef au et sur le Canada. » Avec la création de la Marine royale canadienne et de l'Aviation royale du Canada, respectivement en 1910 et 1919, le Gouverneur général devint également le Commandant en chef de ces forces. La Lettre patente de 1947 du Roi George VI permet au Gouverneur général d'exercer la plupart des tâches du Chef de l'État au Canada et le nouveau cahier des charges fait référence à la charge de Gouverneur général et de commandant en chef en et sur le Canada. De par la pratique parlementaire, le Premier ministre du Canada a de facto le commandement et le contrôle des forces armées canadiennes ; cependant toute déclaration de guerre doit être signée par le Gouverneur général ou le Monarque canadien.

Depuis 2005, le Commandant en chef du Canada est Son Excellence La très honorable Michaëlle Jean.

[modifier] Commandement de la Force terrestre (LCF)

Militaires canadiens en Somalie, 1992
Militaires canadiens en Somalie, 1992
  • Force régulière : 29 500
  • Réserve : 15 500
  • Civils : 4500
  • 114 char Leopard C2 (doivent retiré du service d'ici quelques années et remplacé par des Leopard 2)
    • 100 Léopard 2A4/6M (achetés aux forces armées néerlandaises).
      • 20 Léopard A6M loués avec option d'achat à l'armée Allemande pour la mission en Afghanistan
  • 203 véhicules de reconnaissance blindés Coyote
  • 651 transports de troupe (véhicule blindé léger) VBL III
  • 199 transports de troupes blindés Bison
  • 232 véhicules blindés polyvalents (VBP) Grizzly
  • 341 véhicules blindés chenillés M113 A3 (9 variantes)
  • 200 pièces d'artillerie (105mm et 155mm)
  • 34 systèmes d’armes antiaériennes et antichars (Adats)
  • 20 canons bitube de défense antiaérienne Oerlikon 35 mm
  • 10 unités de contrôle de tir Skyguard II
  • 24 VBP de défense antiaérienne très rapprochée
  • 800 Véhicules utilitaire léger a roues G270 CDI (LUVW) dit le (G WAGEN)
  • 9 438 véhicules de soutien divers (camion, jeep, etc.)

L'armée de terre a également acheté du USMC, plusieurs obusiers léger tractés de 155 mm M777.

Enfin, avec son récent ajout au budget militaire, le gouvernement Conservateur de 2006 a permis l'acquisition de 2300 nouveaux camions logistiques de tailles moyennes et de composants connexes dont la valeur s’élève à 1,2 milliard de dollars; 16 hélicoptères de transport moyen à lourd, un projet estimé à 4,7 milliards de dollars; quatre avions de transport stratégique C-17 et de 17 avions de transport tactique, au coût total estimé de 8,3 milliards de dollars et enfin, trois bateaux de ravitaillement au coût de 2,1 milliards de dollars.

En 2007, suite aux opérations dans la guerre d'Afghanistan, 20 Léopard 2A6M ont été loué à l'Allemagne pour être immédiatement utilisé sur le terrain et l'achat de 100 autres modèles 2A4/6M a été confirmé. Annulant ainsi l'achat de 66 canons mobile (stryker mobile gun)

[modifier] Liste des unités de la Force terrestre

Voir l'article détaillé : Liste des unités de la force terrestre canadienne

[modifier] Commandement maritime (MARCOM)

Force régulière : 9500

Réserve : 4000

Civils : 3700

L'aéronautique navale appartient au commandement aérien mais est placée sous le commandement maritime. Elle est constituée de 28 hélicoptères CH-124 Sea King (prochainement remplacées par 28 Sikorsky CH-148 Cyclone), 18 avions de patrouille maritime CP-140 Aurora et 3 CP-140A Arcturus.

La Marine a très mauvaise presse au Canada à cause de plusieurs déboires avec son équipement. Les 4 nouveaux sous-marins achetés de seconde main au Royaume-Uni pour une somme astronomique, ont eu plusieurs accidents en mer et sont présentement tous en cale sèche pour entretien et mise à niveau. Au moins 1 sous-marin devrait être pleinement opération en 2012.[réf. nécessaire]

Les ravitailleurs ont plus que dépassé leur durée de vie utile et avaient même déjà été retirés du service puis remis en services[réf. nécessaire]. Les 3 destroyers ont subies un acharnement technologique pour qu'il puisse rester en service [réf. nécessaire]. Les NDC Kingstons ne conviennent pas à leur rôle et la marines envisage déjà leur remplacement car leur coque n'est pas fait pour aller en haute mer[réf. nécessaire]. Sur 12 NDC, le Canada ne possède que 4 système de déminage pour les équiper[réf. nécessaire]. Les hélicoptères embarqués sea-king, sont beaucoup trop vieux, tombent trop souvent en panne et leur coût d'entretien est devenu élevé[réf. nécessaire]. Bien que la plus part des point mentionnés sont présentement en voie de correction, ils ne seront pas réglés avant plusieurs années ( au moins 2015 à 2020 )[réf. nécessaire].

La bonne nouvelle vient du fait que le Canada va bientôt s'équiper de nouveaux navires de guerre amphibies américain de type San-antonio et envisage très sérieusement et très rapidement la fabrication de 4 navires de combat pour l'arctique (brise-glace géant de guerre)[réf. nécessaire].

[modifier] Flotte

En 2005, sa flotte comprend environ 110 000 tonnes de navires de combat répartis comme suit :

De Classe Type Nombre entré en service Détails
Halifax Frégates 12 1992-96 Navire de guerre multi-rôle (patrouille)
Iroquois Destroyers 3 1972-73 Défense anti-aérienne et navire de commandement
Kingston Navires de défense côtière 12 1996-99 Surveillance côtière, recherche et sauvetage, application de la loi, protection des zônes de pêche et guerre des mines.
Protecteur Pétroliers-ravitailleurs 2 1969-70 Réapprovisionnement en mer et support médical.
Victoria Sous-marins 4 2000-04 Patrouille à long rayon d'action (SSK) diésel-électrique
Orca Navires auxiliaires 5 en service, 2 en construction, 1 commandé 2006-08 Entraînement et patrouille. (Non armée)

Les noms de ces bâtiments sont précédés du sigle NCSM (Navire canadien de Sa Majesté) ou en anglais HMCS (Her Majesty's Canadian Ship).

[modifier] Commandement aérien (AIRCOM)

CF-18 en Floride en 1994
CF-18 en Floride en 1994
  • Force régulière : 14 500
  • Réserve : 2 600
  • Civils : 2 500
Constructeur Modèle Rôle Numbre Dates Détails
McDonnell-Douglas CF-18A/B Hornet avion de combat multirôles 98 1982-88 Modernisation en cours
Lockheed Corporation CP-140 Aurora 18 1980 Modernisation en cours
Lockheed Corporation CP-140A Arcturus 3 1991
Sikorsky Aircraft Corporation CH-124 Sea King hélicoptères maritime 27 1963-69 Seront remplacés par le Sikorsky CH-148 Cyclone
Agusta Westland Aircraft CH-149 Cormorant hélicoptères maritime/Recherche et de sauvetage 14 2001-2003 remplace CH-113 Labrador
Bell Helicopter Textron CH-146 Griffon 85 1995-97
Lockheed Corporation CC-130 Hercules 30 1960-1997 5 (C-130H (T)) ont la capacité d'effectuer des ravitaillements air-air / 17 C-130J ont été commandé
Boeing CC-177 Globemaster 4 2007-2008 Capacité de chargement nettement supérieure de 160 000 lbs, autonomie de 5 500 milles nautiques en plus de pouvoir transporter jusqu'à 90 passagers, coût 250M pièce
Airbus CC-150 Polaris 5 1992-93 2 ont la capacité d'effectuer des ravitaillements air-air
De Havilland Canada CC-115 Buffalo 6 1967
Canadair CC-144 Challenger 6 1982-85, 2002
De Havilland Canada CC-138 Twin Otter 4 1970
Canadair CT-114 Tutor 25 1962-66
Raytheon CT-156 Harvard II 26 [10] 2000
BAE Systems CT-155 Hawk 20 [11] 2000 leased from BAE Systems replaced CT-114's
De Havilland Canada CT-142 Dash-8 4 1987, 1989-90
Sagem Sperwer Tactical UAV system Drone 19 [12] 2003-6


L'avion principal de combat des FC est le CF-18 Hornet. Le Canada en possède 115, dont 98 sont opérationnels. En 2011, le gouvernement envisagerait de remplacer les CF-18 par des F-35.

À noter qu'au Canada, tout appareil aérien appartient à l'aviation. À ce titre, l'aviation tactique des forces terrestres et le support aérien embarqué au sein de la flotte maritime sont fournis par le commandement aérien.

L'OTAN a critiqué le Canada pour la non mise a niveau de sa force de frappe aérienne[réf. nécessaire]. Ceci a obligé le Canada a investir substantiellement pour la modernisation de ses CF-18[réf. nécessaire]. En effet, le Canada ne possède qu'un seul modèle d'avion de combat ne possède aucun hélicoptère de combat, a de la difficulté à envoyer ses CF-18 en mission a cause du manque de support logistique pour leur entretien, et finalement le Canada ne possède pas assez d'armement (inventaire trop bas) pour armer ses avions[réf. nécessaire]. Tout cela explique l'absence des CF-18 en Afghanistan.

[modifier] Liste des unités opérationnelles de la Force aérienne

Icône de détail Article détaillé : Force aérienne du Canada.

[modifier] Mouvement des cadets du Canada

Le MCC est la plus grande initiative jeunesse parrainée par le gouvernement du Canada par le biais du Ministère de la Défense Nationale. Regroupant plus de 50 000 jeunes d'un océan à l'autre, les cadets sont supervisés par près de 5 000 officiers du Cadre Instructeur Cadet (CIC). Le Mouvement des cadets du Canada propose des activités enrichissantes à tous les jeunes canadiens âgés entre 12 et 19 ans et ne constitue pas un mouvement paramilitaire. Le jeune intéressé par le Mouvement peut s'inscrire dans l'une des 3 branches existantes, soit les cadets de l'Aviation, les cadets de la Marine et les cadets de l'Armée. Pour les régions nordiques, le gouvernement fédéral propose des activités jeunesses via les Juniors Rangers.

Bien que la structure du Mouvement soit intégrée dans celle du Ministère de la Défense Nationale, le MCC n'a aucune visée d'enrôlement ou de recrutement par le truchement des de cette organisation. Il est important de mentionner que l'origine du Mouvement des cadets du Canada est tout autre ; les cadets de l'Aviation ont été créés en 1941 afin de permettre de former de jeunes pilotes pour ensuite procéder à leur enrôlement dès leur 16e anniversaire de naissance et les envoyer plus rapidement dans la force active. Le Mouvement s'est toutefois modernisé et a évolué en fonction des mœurs et des valeurs canadiennes, sans toutefois renier son passé.

Aujourd'hui, le but des Cadets est de former de meilleurs citoyens, promouvoir la bonne forme physique et entretenir un intérêt dans la branche où le jeune évolue (Aviation, Marine, Armée). Des camps d'été en leadership, instruction, survie, éducation physique, musique, de pilotage, de voile et bien d'autres sont offerts gratuitement.

[modifier] Bases des Forces Canadiennes

[modifier] Marine

[modifier] Armée

  • CFB Edmonton, Alberta
  • CFB Gagetown, Nouveau-Brunswick
  • CFB Kingston, Ontario
  • CFB Montreal, Québec
  • CFB Petawawa, Ontario
  • CFB Shilo, Manitoba
  • CFB Suffield, Alberta
  • CFB Valcartier, Québec
  • CFB Wainwright, Alberta
  • CFB Québec, Québec
  • LFCATC Meaford, Ontario
  • LFAATC Aldershot, Nouvelle-Écosse
  • CFB Saint-Malo, Québec

[modifier] Armée de l'air

  • CFB Bagotville (3 Wing), Québec
  • CFB Comox (19 Wing), Colombie-Britannique
  • CFB Cold Lake (4 Wing), Alberta
  • CFB Gander (9 Wing), Terre-Neuve-et-Labrador
  • CFB Goose Bay (5 Wing), Terre-Neuve-et-Labrador
  • CFB Greenwood (14 Wing), Nouvelle-Écosse
  • CFB Moose Jaw (15 Wing), Saskatchewan
  • CFB North Bay (22 Wing), Ontario
  • Patricia Bay, Colombie-Britannique
  • CFB Shearwater (12 Wing), Nouvelle-Écosse
  • CFB Trenton (8 Wing), Ontario
  • CFB Winnipeg (17 Wing), Manitoba

[modifier] Toutes les branches

  • NDHQ Ottawa, Ontario
  • CFS Alert, Nunavut
  • CFS Leitrim, Ontario
  • CFSOC Det. Masset, Masset, Colombie-Britannique
  • CFSOC Det. Gander, Gander, Terre-Neuve-et-Labrador
  • CFB Borden, Ontario
  • CFNA HQ Whitehorse, Yukon
  • CFNA HQ Yellowknife, Territoires du Nord-Ouest
  • CRPTC Connaught Range, Ontario
  • LFAATC Aldershot , Nouvelle-Écosse
  • CFB Valcartier, Québec

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. CIA - The World Factbook - Canada
  2. CIA - The World Factbook - Canada
  3. CIA - The World Factbook - Canada
  4. CIA - The World Factbook - Canada
  5. ab About DND/CF Who We Are - Canadian Forces
  6. - Expeditures
  7. Air Command - CF-18 Hornet Technical Specifications
  8. James Eayrs, In Defence of Canada, Vol. II: Appeasement and Rearmament, University of Toronto Press, Toronto, 1965, p. 134.
  9. Source: Site officiel Gouverneur général du Canada version du 13 février 2007.
  10. NFTC, 2008. Consulté le 2008-02-20
  11. NFTC, 2008. Consulté le 2008-02-20
  12. SPERWER Tactical UAV System

[1]

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Forces armées canadiennes.

[modifier] Portails