Ecolo

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Ecolo
Co-Présidents Jean-Michel Javaux
Isabelle Durant
Fondation 1980
Siège Espace Kegeljan
Av. de Marlagne 52
5000 Namur
Au niveau fédéral
Chambre 8 députés
Chef de groupe Jean-Marc Nollet
Sénat 5 sénateurs (2 élus directs, 2 de la Communauté française et 1 coopté)
Chef de groupe José Daras
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Dans les entités fédérées
Parl. wallon 3 députés
Parl. Comm. française 5 députés
Parl. bruxellois 7 députés
Ministre bruxelloise Evelyne Huytebroeck
Président du Parlement francophone bruxellois Christos Doulkeridis
Parl. Comm. germanophone 3 députés
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Au parlement européen
Représentants 1 député
Affiliation européenne Parti Vert européen
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Idéologie(s) Écologie politique
Couleur Vert
Site officiel www.ecolo.be
voir aussi

Constitution belge
Politique de la Belgique
Monarques de Belgique
Gouvernement fédéral belge
Premiers ministres belges
Partis politiques belges
Élections belges

Ecolo (Écologistes Confédérés pour l'Organisation de Luttes Originales[1]) est un parti francophone belge se réclamant de l'écologie politique, et suivant certains des principes de la politique écologique. Créé en 1980, Il fut l'un des premiers partis verts au monde à entrer dans un parlement national[2].

Sommaire

[modifier] Fondements

[modifier] Organisation

[modifier] Historique

Ancien logo d'Ecolo
Ancien logo d'Ecolo









[modifier] La victoire de 1999

Ils furent les vainqueurs surprise des élections du 13 juin 1999, augmentant sensiblement leur score dans la majorité des cantons électoraux (passant généralement de 5-10 % à 15-20 %). Ce bond a été attribué à la crise émotionnelle ayant suivi l'affaire Dutroux et la crise de la dioxine.

Forts de leur score, ils furent invités par les socialistes et libéraux (qui avaient un accord pour aller ensemble au pouvoir) à participer au gouvernement de la législature 1999-2003. Dans cette coalition inédite (baptisée coalition arc-en-ciel), Ecolo hérita d'un poste de vice-Première ministre et ministre de la Mobilité et des Transports (rempli par Isabelle Durant) et d'un poste de secrétaire d'État à l'Énergie et au Développement durable (rempli par Olivier Deleuze) au niveau fédéral. À la Région wallonne, Thierry Detienne devint ministre des Affaires sociales et de la Santé et José Daras vice-président du Gouvernement wallon, ministre des Transports, de la Mobilité et de l'Énergie. À la Communauté française, Jean-Marc Nollet devint ministre de l'Enfance, chargé de l'enseignement fondamental et Nicole Maréchal ministre de l'Aide à la jeunesse et de la Santé. À la Communauté germanophone, Hans Niessen devint ministre de la Jeunesse et de la Famille, du Patrimoine et des Affaires sociales.

Lors des élections communales et provinciales d'octobre 2000, Ecolo réitéra ses bons scores et entra dans de nombreuses coalitions communales, tantôt "petit olivier" (PS-Ecolo-CDH) tantôt non (PRL-FDF-Ecolo par exemple).

La participation au pouvoir fédéral d'Ecolo fut parfois assez houleuse et les conflits avec les autres partenaires de la coalition furent nombreux.

Lors d'un congrès fin 2002, Ecolo vote en faveur de la suppression des pouvoirs politiques du Roi à court terme (lors de la législature 2003-2007) et l'instauration d'une république à long terme. Le sénateur républicain Josy Dubié critique dans la presse les principes monarchiques et le coût des dotations de la famille royale. Vu les très nombreuses critiques, Ecolo fait ensuite marche arrière en annonçant que ce n'était pas un dossier prioritaire.

Ecolo tint pourtant sa place au gouvernement fédéral jusqu'au 5 mai 2003 où, dans le dossier du survol nocturne de Bruxelles, Isabelle Durant refusa la signature d'un accord et fut dessaisie de ses fonctions par le Premier ministre, Guy Verhofstadt, qui les attribua à une autre ministre, Laurette Onkelinx. Suite à cet événement, Isabelle Durant et Olivier Deleuze démissionnèrent de leurs postes et depuis Ecolo siège dans l'opposition au Parlement fédéral.

[modifier] La défaite de 2003

Les élections fédérales du 18 mai 2003 virent le score d'Ecolo chuter sous la barre des 10 %, obtenant quatre députés fédéraux et un sénateur élu direct (auquel vint s'ajouter un sénateur coopté).

La chute fut stabilisée lors des élections régionales et européennes du 13 juin 2004, lors desquelles Ecolo n'obtint toutefois qu'un seul député européen (Pierre Jonckheer) contre trois en 1999. À la Région wallonne, il n'obtint que trois députés alors qu'il en obtenait sept au parlement de la région de Bruxelles-Capitale. À cette occasion, Ecolo fit son entrée dans la nouvelle majorité politique de la région de Bruxelles-Capitale réunissant, autour du ministre-président Charles Picqué, le Parti socialiste, le CDH, Ecolo, le VLD, le CD&V, le sp.a et Groen!. Evelyne Huytebroeck devint ministre régionale bruxelloise de l'Environnement tandis que Christos Doulkeridis prit la présidence de l'assemblée parlementaire de la COCOF.

[modifier] Le quart de siècle d'Ecolo

Le 20 mars 2005, Ecolo fête ses 25 ans. L'assemblée générale fait apparaître un parti plus uni et plus indépendant par rapport aux autres formations politiques. Avec une nette distanciation vis-à-vis du Parti socialiste, qui fête son 120e anniversaire la même année.

Le parti s'est positionné en faveur du Traité constitutionnel européen, ratifié en mai 2005 par la Chambre belge des représentants, plusieurs de ses députés (Céline Delforge, Zoé Genot, Bernard Wesphael) se positionnant toutefois contre le traité.

[modifier] La crise de Schaerbeek et ses conséquences

Au lendemain des élections communales du 8 octobre 2006, Ecolo, par la voix d'Isabelle Durant a refusé de concrétiser un accord pré-electoral avec le CDH et le PS visant à offrir l'écharpe maïorale à la Ministre de la Justice Laurette Onkelinx. L'accord, né en 2003, visait à substituer à la majorité MR-Ecolo en place une majorité "Olivier" regroupant socialistes, démocrates et écologistes. Il était conditionné à l'obtention d'une majorité stable. Isabelle Durant a jugé qu'une majorité d'un demi-siège (24 conseillers communaux sur 47) n'était pas viable dans une commune où 12 changements d'affiliation de conseillers avaient été dénombrés entre 2000 et 2006. Le fait qu'un des nouveaux élus PS était en même temps le dirigeant local de l'organisation turque d'extrême droite des Loups gris a également été invoqué pour justifier cette décision.

Bien que des membres du parti Ecolo - dont Henri Simons, passé au PS quelques mois plus tard et candidat sur la liste de ce parti au Sénat en 2007 - se soient publiquement élevés contre la prise de position non concertée d'Isabelle Durant (pourtant chef de parti), les instances officielles du parti ont décidé de ne pas la sanctionner.

[modifier] Les élections législatives de 2007

Les élections législatives du 10 juin 2007 ont permis à Ecolo de remporter un succès important et de doubler sa représentation au Parlement. Le slogan du parti était : "Une terre plus verte, Un monde plus juste MAINTENANT !". Ecolo remporte 8 sièges à la Chambre des représentants (contre 4 en 2003) et 2 sièges de sénateurs élus directement (contre 1 seul en 2003). Le parti écologiste flamand Groen! remporte quant à lui 4 sièges à la Chambre et 1 au Sénat alors qu'il n'avait plus de représentation fédérale depuis les élections de 2003. Les verts ont décidé de former un groupe commun de 12 députés à la Chambre renouant ainsi avec une tradition entamée en 1981.

[modifier] Personnalités liées à Ecolo

[modifier] Notes et sources

  1. À l'époque où Ecolo s'est pour la première fois présenté aux élections, les listes en Belgique devaient adopter un sigle correspondant à une abréviation. Ecolo a donc dû trouver une dénomination correspondant au sigle Ecolo ; d'autre sigles électoraux, VERTS par exemple, figurent dans une liste des sigles déposés par Ecolo
  2. Le tout premier parti vert européen à entrer dans un parlement national fut le parti vert suisse.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

Partis politiques belges

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