Dubaï

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25° 15′ 57″ N 55° 17′ 29″ E / 25.2658, 55.2915

دبي (ar)
Dubayy (ar)
Drapeau de Dubaï (blanc et rouge)
Drapeau
Carte de localisation de Dubaï
Administration
Statut politique émirat des Émirats arabes unis
Capitale Dubaï (ville)
Gouvernement
- émirs

Mohammad ben Rached Al-Maktoum
Géographie
Superficie 3 885 km²
Démographie
Population  (2006) 1 186 867 hab.
Densité 305 hab./km²
Langues arabe
Économie
Monnaie Dirham des Émirats arabes unis (AED)
Autres
Fuseau horaire UTC +4
Domaine internet .ae
Indicatif téléphonique +971

Dubaï[1] ou Doubaï, en arabe دبي, Dubayy, est à la fois une ville et un émirat des Émirats arabes unis. Elle est considérée comme la ville la plus riche au monde. Fondés au XVIIIe siècle, l'émirat et la ville prennent de l'importance en participant à la création des États de la Trêve (Trucial States en anglais) en 1853 puis des Émirats arabes unis actuels en 1971. L'émir de Dubaï conserve ainsi de manière officieuse le poste de vice-président des Émirats arabes unis.

Avec 3 885 km2, c'est le deuxième émirat en terme de superficie après Abou Dabi. Ouvert sur le golfe Persique et situé entre les émirats de Sharjah (au nord et à l'est) et d'Abou Dabi (au sud), la majeure partie du territoire est occupée par le désert du Rub al-Khali. La petite enclave de Hatta est sise dans les montagnes sur la frontière avec le sultanat d'Oman.

Bien que n'étant ni la capitale des Émirats arabes unis ni l'émirat le plus grand ou le plus peuplé, Dubaï est le plus connu des sept émirats qui composent la fédération. Cette renommée est en partie due à la médiatisation des gigantesques projets touristiques en construction (Palm Islands, The World, Dubaï Waterfront, Dubaï Marina, etc.) et à l'architecture particulière et démesurée, donnant lieu, entre autres, à l'hôtel le plus haut du monde (l'hôtel Burj-Al-Arab), à plusieurs gratte-ciel en plein désert et, en principe pour la fin de l'année 2008, à l'immeuble le plus haut du monde, soit le Burj Dubaï. Ces projets, revendiqués par le gouvernement, sont présentés comme étant un moyen de devenir d'ici quelques années la première région mondiale du tourisme de luxe et de devenir l'un des pôles mondiaux du tourisme familial, d'affaires, commercial, etc.

Sommaire

[modifier] Histoire

Icône de détail Article détaillé : Histoire des Émirats arabes unis.

La première mention de la ville de Dubaï remonte à 1799. La tribu bédouine des Bani Yas avec à leur tête Al Abu Falasa fuit alors les Wahhabites du Nejd qui étendaient leur territoire. Une communauté de pêcheurs, notamment de perles, s'installe alors à l'emplacement actuel du port de Dubaï. Connus sous le nom de « Côte des Pirates », Dubaï et les émirats voisins signent un traité de paix (le General Maritime Treaty) le 8 janvier 1820 avec le Royaume-Uni. Alors dépendante d'Abou Dabi, la ville et l'émirat de Dubaï sont fondés en 1833 lorsque la dynastie Al-Maktoum se sépare des Bani Yas et s'empare « sans résistance » du site de la ville de Dubaï. Une rivalité s'instaure alors entre les émirats de Dubaï et d'Abou Dabi. Une tentative de prise de Dubaï par les pirates Qawasim avorta.

En 1835, Dubaï et les autres États de la Côte des Pirates signèrent une trêve maritime avec le Royaume-Uni et une « Trêve maritime perpétuelle » en 1853, ce qui fit rebaptiser la région « États de la Trêve » (Trucial States en anglais). En 1892, Dubaï se place sous la protection (officieusement un protectorat) du Royaume-Uni par un accord d'exclusivité ce qui chasse l'influence ottomane de la région. Le protectorat est un temps rattaché au Raj britannique avant d'en être séparé.

Contrairement à leurs voisins, les dirigeants de Dubaï encouragèrent le commerce et de nombreux marchands étrangers, venant principalement d'Inde, s'installèrent dans la ville, qui resta principalement connue pour ses exportations de perles jusque dans les années 1930.

Après la dévaluation de la roupie du Golfe en 1966, Dubaï se joint au Qatar pour établir une nouvelle unité monétaire, le riyal de Qatar et Dubaï. Du pétrole est découvert dans le golfe Persique à 120 kilomètres de la côte, suite à quoi l'émirat attribue des concessions pétrolières.

Avec cinq autres émirats, Dubaï accède à l'indépendance avec la création des Émirats arabes unis le 2 décembre 1971. Ils seront rejoints l'année suivante par l'émirat de Ras el Khaïmah et en 1973 la fédération adopte le dirham des Émirats arabes unis comme monnaie commune. Officieusement, le poste de vice-président est réservé à l'émir de Dubaï qui est élu au sein du Conseil suprême composé des sept émirs de la fédération.

Depuis quelques années et avec la prise de conscience de la part du gouvernement de l'extrême dépendance de l'économie des émirats vis-à-vis des énergies fossiles, Dubaï reconvertit son économie vers les nouvelles technologies et le commerce mais surtout vers le tourisme, principalement de luxe, à coup de grands travaux et de projets démesurés. En 2006, le pétrole représentait moins de 10% du PIB : il comptait pour 30% en 2003 et 45% à la fin des années 1980.

[modifier] Géographie

Icône de détail Article détaillé : Géographie des Émirats arabes unis.
Carte de l'émirat de Dubaï
Carte de l'émirat de Dubaï
La Sheikh Zayed Road
La Sheikh Zayed Road

L'émirat de Dubaï est, avec 3 885 km2 et 1 186 867 habitants, le second émirat des Émirats arabes unis en termes de superficie et de population.

Son territoire se situe principalement sur la côte du golfe Persique, entre les émirats d'Abou Dabi (au Sud) et de Charjah (au nord et à l'est). L'émirat possède aussi l'enclave de Hatta dans les montagnes à l'Est du pays et qui a une frontière avec Oman et les émirats de Ras el Khaïmah et d'Ajman. En majorité occupé par le désert du Rub al-Khali, Dubaï possède peu d'atouts hormis des gisements de pétrole et de gaz naturel.

La ville de Dubaï est le premier port et la première ville des Émirats arabes unis. Elle fut créée dans une boucle du bras de mer qui s'insinue dans le désert et qui constitue un port naturel (Khor Dubaï). Le centre-ville, qui garde un caractère arabe, est constitué de petits immeubles et de ruelles étroites. Les nouveaux quartiers s'étalent quant à eux dans le désert et le long de la côte au nord et au sud, constituant avec les villes de Jebel Ali, Jumeirah, Bur Dubaï, Deira, Dubai, Charjah et Ajman une agglomération de 2 033 787 habitants en 2006. Ces nouveaux quartiers, créés de toute pièce, sont constitués d'immeubles, de résidences et de maisons individuelles. Ils s'organisent au sud de part et d'autre de la Sheikh Zayed Road, la plus grande artère des Émirats arabes unis et futur centre urbain de l'agglomération. Bordée de gratte-ciels (573 dans l'émirat), elle permet de relier les zones résidentielles au complexes touristiques construits ou en construction qui se trouvent au Sud de la ville : The Palm, The World, Dubaï Waterfront, Ski Dubaï, Marina Dubaï, Dubaï Mall, l'hôtel Burj-Al-Arab, la Burj Dubaï, Dubaïland,...

Le port de Jebel Ali (ou Mina Jabal Ali) se situe dan le Sud de l'émirat. Avec la proximité de l'agglomération de Dubaï et la construction de The Palm, Jebel Ali, de Dubaï Waterfront et de Marina Dubaï, sa physionomie est en train d'être totalement bouleversée.

[modifier] Politique

Icône de détail Article détaillé : Politique des Émirats arabes unis.

L'émir actuel est Mohammad ben Rached Al-Maktoum depuis le 4 janvier 2006 suite à la mort de son frère Maktoum ben Rached Al-Maktoum. Membre du Conseil Suprême, il est également le premier ministre des Émirats arabes unis.

Comme dans les autres émirats, c'est la charia qui est en vigueur à Dubaï. Le droit civil et pénal, ainsi que les coutumes sont donc régis par la tradition musulmane.

L'émirat de Dubaï est divisé en neuf secteurs (cinq urbains, trois ruraux et Jebel Ali) eux-mêmes divisés en 132 « communautés » de tailles variables et délimitées par les artères principales.

[modifier] Liste des émirs de Dubaï

[modifier] Démographie

La ville de Dubaï vue d'avion
La ville de Dubaï vue d'avion

La ville de Dubaï connaît une importante expansion démographique depuis quelques années : la population était de 265 702 habitants en 1980, 669 181 en 1995, un million en 2004, 1 182 439 en 2006 et il est prévu qu'elle atteigne 1,4 million en 2011, ce qui fait de Dubaï la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis.

Mais la grande majorité de la population (65 % de la population totale en 2002, 700 000 travailleurs émigrés en 2007[2]) n'est pas dubaïote ni même émirati mais est formée de travailleurs immigrés : la politique de grands travaux nécessitant une forte main-d'œuvre, le gouvernement fait appel à des étrangers venant principalement des autres pays arabes, du sous-continent Indien et d'Asie du Sud-Est. De nombreux hommes d'affaires occidentaux viennent temporairement dans l'émirat pour y travailler dans les filiales de leurs multinationales. Ils sont environ cent mille.

La quasi impossibilité pour un étranger d'obtenir la nationalité émiratie et de s'installer définitivement dans le pays créé une forte fracture sociale entre les émiratis et certains travailleurs immigrés venant des pays en voie de développement : une minorité se partage ainsi les richesses et a un niveau de vie qui dépasse celui de nombreux pays riches alors que la majorité travaille dans de rudes conditions, vit très modestement et est sous-payée (bien que le salaire soit largement supérieur à ce qu'ils toucheraient dans leur pays d'origine). Les accidents mortels sont fréquents sur les chantiers de construction où le personnel travaille sans réelles mesures de sécurité et en plein soleil.

La langue officielle est l'arabe. Mais à cause de la forte proportion d'étrangers l'anglais, l'hindî, le malayalam, le persan, l'ourdou et le tagalog sont utilisés pour les affaires et par les étrangers entre eux.

La religion la plus représentée est l'islam, en majorité sunnite. Il existe des communautés chrétiennes, hindoues et sikhs. Dubaï est le seul émirat qui possède un temple hindou et un temple sikh. Depuis 2001, des églises catholiques, orthodoxes et des temples protestants peuvent être construits à Jebel Ali grâce à l'attribution de parcelles par le gouvernement. Même si aucun des rites autre que musulman n'est subventionné par le gouvernement, la liberté de culte est assurée et il est permis aux différentes congrégations religieuses de percevoir des dons, des soutiens financiers venant de l'étranger, de faire des publications dans la presse, ...

[modifier] Économie

Icône de détail Article détaillé : Économie des Émirats arabes unis.
Les Emirates Towers
Les Emirates Towers

Jusque dans les années 1950, l'économie de Dubaï était basée sur le commerce et notamment l'exportation des perles. Avec la découverte et l'exploitation du pétrole et du gaz naturel au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Dubaï bénéficie de la rente de l'or noir et abandonne quasiment tout autre activité.

Avec la récente baisse des exportations de pétrole et de gaz naturel et l'épuisement des réserves prévu d'ici quelques décennies, Dubaï se lance dans une diversification de son économie en faveur des nouvelles technologies, du commerce et du tourisme de luxe, commercial, d'affaire, etc. Ainsi, l'émirat prévoit de devenir le premier centre mondial du tourisme de luxe et un des premiers pays touristiques du monde d'ici quelques années. Déjà, l'exportation du pétrole ne représente plus que 5% du PIB de l'émirat, le reste étant assuré par les rentrées fiscales des entreprises grâce à la Jebel Ali Free Zone et, de plus en plus, le tourisme.

Ce virage est accompagné d'une politique de grands travaux afin de créer les infrastructures d'accueil (aéroports, marinas, hôtels, palaces, etc), de transport (autoroutes, métro, etc) et de loisir (parcs d'attractions à thème et aquatiques, centre commerciaux, etc) pour les futurs visiteurs. On estime[réf. nécessaire] que 15 à 25% des grues du monde se trouvent à Dubaï.

Depuis 2002, les étrangers peuvent accéder à la propriété des bâtiments (et non de la terre) pour des baux de 99 ans. Cette loi permet aux non-émiratis fortunés d'acheter des résidences ou des appartements dans les nombreux projets immobiliers.

[modifier] Développement des infrastructures de transport

Aérogare du Dubaï International Airport
Aérogare du Dubaï International Airport
Abra (bateau-taxi) et le Khor Dubaï devant la vieille ville
Abra (bateau-taxi) et le Khor Dubaï devant la vieille ville

Dubaï s'est doté d'infrastructures de transport à la mesure de son développement économique et démographique.

L'Aéroport international de Dubaï sert de plate-forme de correspondance à la compagnie aérienne Emirates. Il aura une capacité d'accueil de 70 millions de passagers en 2007. À terme, jusqu'à vingt-six Airbus A380 pourront être reliés en même temps au terminal. L'atterrissage d'un Airbus A340 est facturé 1 274 euros contre 9 048 euros à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le kérosène coûte 10% moins cher qu'ailleurs. Un second aéroport international, le Dubaï World Central International Airport, est en construction au sud de Jebel Ali.

Les infrastructures portuaires de Dubaï se sont largement développées ces dernières années. Dubaï occupait, en 2004, la dixième place des ports à conteneurs, derrière ceux de Los Angeles et d'Hambourg. La ville compte différents ports, le port de Jebel Ali, le port Rashid et le Creek Port. Les deux premiers sont de grands ports qui accueillent des navires de gros tonnage et le dernier qui est plus traditionnel, abrite les bateaux de transports en bois, les dhows, et est consacré au commerce avec l'Iran et les autres pays du golfe Persique.

Le réseau routier est constitué de larges avenues et autoroutes dont la Sheikh Zayed Road est l'exemple le plus connu. Ce réseau créé un maillage reliant les différentes zones résidentielles, de travail et touristiques de l'agglomération de Dubaï. Il arrive à saturation de même que le réseau de bus constitué de 59 lignes et emprunté par 200 000 passagers chaque semaine. Afin de permettre la traversée du Khor Dubaï, le tunnel routier sous-marin de Shindanaga a été construit en bord de mer. Dubaï a aussi la réputation d'être la ville des pays riches qui compte le plus d'accidents et de morts sur les routes. On estime qu'il y a un accident toute les trois minutes à Dubaï, ce qui contribue à l'engorgement du réseau routier. Pour financer les infrastructures routières, un télépéage, le salik, a été mis en place au 1er juillet 2007.

Pour pallier la saturation routière, deux lignes de métro sont actuellement en construction et devraient ouvrir partiellement en 2009 et en totalité en 2012. La ligne verte en forme de « U » autour du Khor Dubaï reliera Deira et Bur Dubaï au centre ville tandis que la ligne rouge reliera Jebel Ali au Dubaï International Airport. Ces deux lignes mesureront 70 kilomètres et compteront 43 stations (33 souterraines et dix en surface). Récemment, la construction d'une autre ligne de 47 kilomètres (bleue) a été annoncée. Elle devrait relier le nouvel aéroport en construction (le Dubaï World Central International Airport) à Jebel Ali. Pour compléter le réseau de métro, il est envisagé de construire sept monorails afin de le connecter à différents sites comme Dubaïland, Jumeirah Palm,...

Les taxis sont très nombreux à Dubaï et on en trouve de partout. Ils constituent le moyen de transport non personnel le plus utilisé par les émiratis.

Le transport maritime est représenté à Dubaï par des bateaux-navettes en bois (les abras) qui traversent le Khor Dubaï en dix minutes et permettent de relier facilement Deira à Bur Dubaï.

La sixième traversée du Khor Dubaï, un pont de 12 voies de circulation[3] (2x6 voies), de 1,7km de longueur, 205m de hauteur et d'une largeur de 64m est en cours de construction (en mars 2008). Ce pont, le plus grand du monde, désenclavera la région d’Al Jaddaf. Le travaux dureront quatre ans pour un montant est estimé à 817 millions de dollars (556 millions d’euros).

[modifier] Reconversion économique de Dubaï

L'hôtel Jumairah Beach
L'hôtel Jumairah Beach

Afin de mener à bien la politique de reconversion de l'économie de Dubaï vers les nouvelles technologies, le commerce et le tourisme (ou les deux dans le cadre du festival de shopping de Dubaï). Son gouvernement s'efforce d'attirer capitaux et entreprises tout en maintenant une politique de grands travaux, à l'origine de nombreux complexes urbains, hôteliers ou balnéaires. Le gigantisme et le caractère novateur de ces réalisations tournent les regards du monde entier vers l'émirat et forcent sa renommée.

Les constructeurs sont le plus souvent Nakheel ou Emaar, groupes bien implantés dans l'émirat et aux visées maintenant internationales. D'autres projets importants tels que le Business Bay ou celui qui prévoit de recouvrir une montagne d'un dôme puis de l'enneiger afin de créer une petite station de ski sont en préparation. Nombre de ces projets avortent mais ils sont toujours source d'une publicité dont se nourrit la cité-Etat. Des quartiers spécialisés dans certains domaines ont été mis en place :

  • « Media City » et « Internet City » sont des zones libres où se sont installées de grandes sociétés des médias (MBC, CNN, Reuters et AP) et d'informatique (EMC Corporation, Oracle, Microsoft et IBM) ;
  • « Dubiotech », spécialisé dans les recherches biologiques ;
  • « Humanitarian City » qui accueille dans un centre différentes organisations non gouvernementales ainsi que l'UNOPS, un organisme des Nations unies.

Ils permettront à Dubaï d'acquérir une certaine reconnaissance internationale et de devenir un lieu de décision important.

La ville accueille depuis plusieurs années différents évènements dont le célèbre Dubai Shopping Festival (ou DSF), le salon technologique Gitex ou encore le Dubai Air Show lesquels ont un impact très favorable sur la consommation ainsi que les investissements.

Les entrepreneurs ne respectent pas les droits des ouvriers étrangers (Pakistanais, Indiens, Chinois, etc) employés pour construire ces complexes pour riches. Ils sont exploités parfois même renvoyés dans leur pays sans aucun salaire versé. D'après la réglementation locale, les ouvriers ne peuvent travailler sous une température supérieure a 50°C mais la température est prise à l'ombre donc il arrive que la température dépasse les 55°C sans que le travail ne s'arrête. En moyenne, il y a un suicide tous les quatre jours chez les ouvriers[4].

Burj-Al-Arab
Icône de détail Article détaillé : Hôtel Burj-Al-Arab.
Le Burj-Al-Arab
Le Burj-Al-Arab

Situé sur une île artificielle à 280 mètres de la plage et culminant à 321 mètres, l'Hôtel Burj-Al-Arab est le plus haut hôtel du monde. Reconnaissable à sa forme imitant une voile de voilier, il a été achevé en 1999 et ne comporte aucune chambre, que des suites dont la nuitée varie entre 1 000 et 28 000 US$.

The Palm
Icône de détail Article détaillé : Palm Islands.
Dubai vu par le satellite SPOT
Dubai vu par le satellite SPOT
Au centre, la Jumeirah Palm en construction, à gauche Jebel Ali et à droite la ville de Dubaï autour du Khor Dubaï (vue satellite).
Au centre, la Jumeirah Palm en construction, à gauche Jebel Ali et à droite la ville de Dubaï autour du Khor Dubaï (vue satellite).

The Palm, ou Palm Islands, est sans conteste le projet le plus grand et le plus médiatisé lancé par l'émirat. Il s'agit de la construction de trois ensembles balnéaires, résidentiels et touristiques de luxe sur des terres et des îles en forme de palmier entièrement gagnés sur la mer. Les trois palmiers porteront le nom de Jumeirah, Jebel Ali et Deira.

Chaque palmier est composé d'un tronc central qui accueille des infrastructures de transport, des commerces, des services, des attractions touristiques et de loisir et des immeubles résidentiels. À partir de ce tronc partent un certain nombre de palmes qui abritent soit des résidences de luxe, soit des attractions touristiques et de loisir. Chaque ensemble est ceinturé par une digue de protection qui arrête la houle et assure la pérennité de ces construction réalisée en grande majorité de sable prélevé sur le fond de la mer.


Le projet, bien avancé, verra l'ouverture du premier palmier, Jumeirah Palm, en 2007. Jebel Ali Palm suivra quant à lui un peu plus tard et Deira Palm en dernier, la construction ayant pris du retard en raison de problèmes techniques et de modifications de conception.

The World
Icône de détail Article détaillé : The World (archipel).

L'archipel The World est un autre projet de construction d'îles dont la disposition les unes par rapport aux autres imitera un planisphère avec chaque continent, le tout ceinturé par une digue de protection.

La construction a commencé et une première île témoin avec maison, jardin luxuriant et ponton d'accostage a été fabriquée. En tout, ce seront entre 250 et 300 îles qui seront allouées à des résidences de luxe, des commerces et des loisirs.

Dubaï Waterfront
Icône de détail Article détaillé : Dubaï Waterfront.

Le Dubaï Waterfront est un projet à cheval sur la mer et la terre. Il s'agit de créer un immense quartier résidentiel et hôtelier sous la forme d'une gigantesque marina comportant des commerces et des loisirs au pied de Jebel Ali Palm et au début de l'Arabian Canal, un bras de mer de dix kilomètres de long creusé dans le désert.

Le projet prévoit le creusement de canaux sur la côte et la création d'îles contournant Jebel Ali Palm en formant une baie. En son sein se trouvera le Dubaï Mall, le plus grand centre commercial du monde.

Dubaï Marina
Icône de détail Article détaillé : Dubaï Marina.
Marina de Dubai de nuit
Marina de Dubai de nuit

La Dubaï Marina est le projet de création d'un bras de mer de dix kilomètres de long dans le désert entouré d'immeubles résidentiels et d'hôtels. Le projet a été développée par Emaar Properties et comprendra à son achèvement plus de 200 immeubles. D'une surface de 4.9 millions de m², elle sera la plus grande marina au monde.

Ski Dubaï
Icône de détail Article détaillé : Ski Dubaï.

Ski Dubaï est une piste de ski indoor d'environ 400 mètres de longueur attenante à un immense centre commercial, le Mall of the Emirates, et à un hôtel.

Dubaïland
Icône de détail Article détaillé : Dubaïland.

Le Dubaïland est le projet de création d'un ensemble de parcs à thème à proximité de l'Arabian Canal. Il accueillera le Mall of Emirates, un immense centre commercial. Son ouverture est prévue pour 2006.

Tour de Dubaï
Icône de détail Article détaillé : Tour de Dubaï.
Tour de Dubaï - Mars 2008
Tour de Dubaï - Mars 2008

La Tour de Dubaï (Burj Dubaï en arabe) est le projet de construction de la tour la plus haute du monde avec 808 mètres de hauteur (211 étages). La construction ayant commencée en 2004, la fin de l'édification est prévue pour 2009.

The Tower / Al Burj

Al Burj (ex-Tall Tower) est le projet de construction d'une tour d'une hauteur dépassant le Kilomètre. Situé entre Dubai Marina et Ibn Batuta, les travaux de préparation des sols commenceraient en janvier 2008. Projet plusieurs fois déplacé, il était prévu initialement sur Palm Jumeirah puis sur le Waterfrond. Ce dernier site fut rejeté car la tour se trouverai alors dans l'axe des pistes du futur aéroport de Jebel Ali[5],[6].

Bawadi

Annoncé le 1er mai 2006 par le gouvernement, ce projet prévoit d'amener le nombre de lits d'hôtel dans l'émirat à 29 000, doublant ainsi la capacité hôtelière actuelle. Pour cela, une enveloppe de 27 milliards de US$ est allouée à ce projet dont le plus grand complexe sera l'Asia avec 6 500 chambres soit le plus grand hôtel du monde.

L’univers

En janvier 2008, la société Nakheel a annoncé la naissance prochaine d’un projet appelé «l’univers». Il s’agit d’un archipel artificiel reproduisant les formes du soleil, de la lune et des planètes du système solaire. Ce projet, dont ni le coût, ni la date de fin des travaux n’ont été communiqués, arrive alors que «Le monde» est en cours d’achèvement. Il s’agit de la création de 300 îles artificielles au large des côtes. Ces îles dont les formes représentent les pays du monde et qui abriteront résidences secondaires et hôtels luxueux couvrent 5,5 millions de m²[7].

Tour de 1.200 m

Annoncé le 6 avril 2008, la société Nakheel pourrait bientôt construire une tour d’environ 1.200 m de haut. Elle deviendrait ainsi la plus haute tour du monde. La tour fait partie d’un projet de 61 milliards de dollars, qui fait aussi partie de Dubai World [8].

[modifier] Timbres et histoire postale

Afin d'assurer un service postal dans leur protectorat des Trucial States, le Royaume-Uni y créa un bureau postal des Indes britanniques le 19 août 1909. Il utilisait les timbres indiens avec la surcharge Dubai Persian Gulf (Golfe Persique Dubaï) jusqu'à ce que l'Inde obtînt son indépendance en 1947. Des timbres du Pakistan les remplacèrent alors jusqu'au 31 mars 1948, date où ce pays obtint également son indépendance.

Le gouvernement britannique mit alors en place une administration postale en Arabie occidentale et utilisa des timbres britanniques surchargés jusqu'au 7 janvier 1961. À cette date, l'autonomie postale fut peu à peu récupérée par les émirats. Des timbres propres aux émirats furent émis avec comme légende Trucial States qui, nonobstant le nom, ne furent vendus que dans le bureau de poste de Dubaï. Cette série fut la seule avec une telle légende. Les sept valeurs en naye paise (la division de la roupie) représentaient sept palmiers en référence aux sept émirats tandis que les quatre valeurs en roupies représentaient un boutre.

Après cette première série, l'autonomie postale permis à chaque émirat d'émettre ses propres timbres. Dubaï la récupéra le 14 juin 1963 et émis ses premiers timbres le lendemain avec pour thème des scènes de la vie marine, des vues de Dubaï et le portrait du sheikh Rached ben Saïd Al-Maktoum. L'émirat se rendit vite compte que les philatélistes du monde entier étaient prêts à acheter les timbres de Dubaï. La cadence de production augmenta alors considérablement ce qui qualifia ces émissions d'abusives. En effet, la fabrication des timbres était réalisée auprès d'imprimeurs étrangers qui les imprimaient déjà oblitérés. Les quantités de timbres étaient telles qu'elles n'étaient pas adaptées à l'usage de la population locale qui ne les voyaient en général jamais car étant vendus directement à l'étranger. L'UPU ne reconnut qu'une partie de ces émissions de timbres et les catalogues de cotation n'en recensent qu'une partie. Avec la création d'une poste fédérale au moment de la création des Émirats arabes unis à la fin de l'année 1972, Dubaï avait émis plus de 400 timbres dont peu avaient été utilisés pour la correspondance.

[modifier] Culture

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dubai ».
  1. (fr) Site officiel du ministère français des Affaires étrangères
  2. Abdel Bari Atwan, « Émirats arabes unis. L'intifada des travailleurs indiens  », cité dans Courrier international du 02/11/2007, [lire en ligne]
  3. Batiactu- info, emploi, moteur de recherche BTP & immobilier
  4. (fr) Reportage de l'émission télévisée Envoyé spécial
  5. Al Burj: Al Burj location
  6. World record Al Burj looking for new home - Construction & Industry - ArabianBusiness.com
  7. Bati actu
  8. Une société de Dubaï envisage la construction d’une tour de 1.200 m (en anglais)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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