Dieudonné

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Cet article concerne l'humoriste français. Pour les autres significations, voir Dieudonné (homonymie).
Dieudonné

Naissance 11 février 1966
Fontenay-aux-Roses
(France France)
Fonction(s) humoriste et acteur, politiquement engagé

Dieudonné M'bala M'bala, plus connu sous son nom de scène Dieudonné, est un humoriste et acteur français né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

Son engagement politique, aussi bien sur des thèmes nationaux qu'internationaux, mené de front avec sa carrière d'artiste, se traduit par un humour souvent militant et provocateur. Ainsi ses opinions tranchées lui ont-elles valu de nombreuses critiques, des controverses médiatiques et des poursuites judiciaires.

Sommaire

[modifier] Éléments biographiques

Né en 1966 d'une mère bretonne sociologue à la retraite et peintre (Josiane Grué) et d'un père camerounais expert-comptable, Dieudonné grandit en banlieue parisienne (Antony, Bagneux et Verrières-le-Buisson[1]).

En 1999, il achète la ferme de la Moufle à Vert-en-Drouais (canton de Dreux) pour la transformer en plate-forme culturelle, projet suscitant une polémique locale[2].

[modifier] Dieudonné humoriste

Après avoir vécu de petits boulots, il démarre dans le spectacle d'abord seul par l'écriture, puis avec Élie Semoun au sein du duo Élie et Dieudonné.

Le tandem traite des thèmes du racisme et de l'exclusion, cristallisant les hostilités communautaires dans plusieurs de leurs sketchs et notamment dans celui, caractéristique, où Dieudonné jouant le rôle de Bokassa, un noir, est opposé à Élie incarnant Cohen, un juif.

En 1993, il crée la société Bonnie production, la maison Merlin éditions en 1995 et les Ateliers de la Ganasphère en 1996.

En 1995, il sort un single, J'm'en cure le zen[3].

Dieudonné poursuit sa carrière d'humoriste, notamment dans son théâtre La main d'or à Paris qu'il a acquis à la fin des années 1990. Il fait également de ce café-théâtre un lieu de présentation du travail de jeunes artistes.

En 1997, Élie et Dieudonné se séparent pour des raisons qui apparaissent être autant professionnelles que personnelles[4].

En 2000, il chante en duo avec Gad Elmaleh dans la chanson J'ai la haine[5].

Les spectacles et interventions de Dieudonné sont souvent en rapport avec l'actualité et des problèmes de société.

C'est le cas pour son spectacle Mes excuses qu'il joue dans le contexte de la polémique autour de certaines de ses interventions médiatiques[6]. C'est aussi le cas pour son spectacle 1905 en rapport avec le débat sur la laïcité et le voile.

En mars 2006, Dieudonné débute un spectacle intitulé Dépôt de bilan.

2007 voit Dieudonné présenter un nouveau spectacle, Best-of : le meilleur de Dieudo ; comme à son habitude, l'humoriste se produit au thêatre de la Main d'or, mais aussi au Québec : festival Juste pour rire, impérial de Québec, national de Montréal, Grand Rire de Gatineau.

[modifier] Spectacles avec Élie Semoun

[modifier] Spectacles en solo

[modifier] Dieudonné et le cinéma

[modifier] Carrière cinématographique et l'affaire du film sur le Code noir

Dieudonné débute en 1996 une carrière cinématographique avec le film Didier d'Alain Chabat et joue dans de nombreuses comédies entre 1996 et 2004.

En 2000, Dieudonné souhaite se lancer dans l'écriture et la réalisation d'un film sur le Code noir et demande alors un « financement à l'écriture » au Centre national de la cinématographie, financement qui lui sera finalement refusé[7] au motif que la forme documentaire serait plus appropriée au traitement de ce sujet[8] ; ce refus, que Dieudonné jugera inéquitable au vu de la couverture accordée à la Shoah[9], sera déterminant dans son engagement futur contre ce qu'il nommera le « lobby sioniste ».

[modifier] Filmographie

[modifier] Engagements politiques

Dieudonné est d'abord engagé dans les luttes antiracistes, dénonçant les discriminations raciales et se battant pour une plus grande visibilité de la population noire dans la société française. Il s'engage plus sérieusement dans la politique lors des législatives de 1997 en s'opposant à Dreux au Front national et à sa candidate Marie-France Stirbois.

Les positions politiques de Dieudonné évoluent progressivement. Celui-ci clame dès 2000 son anticommunautarisme et se dit contre « les frontières qui séparent les hommes ». Il se revendique OGRES (Ouverture géographique, religieuse, ethnique, sociale) avec ses amis de la liste Les Utopistes - l’utopie comme « point de départ de tous projets et réalisations » - aux élections régionales ; il réunira 4,77 % des voix.

En 2005, il se prononce pour le « non[10] » au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe.

Le 23 décembre 2005, il déclare être candidat à l'élection présidentielle de 2007[11].

Au niveau national, il entend dénoncer l'injustice et le « néolibéralisme[12] ». Il fustige les deux grands partis français (UMP et PS) qu'il associe sous le sigle UMPS[13]. Il se dit par ailleurs très attaché aux valeurs de la République[14].

Le 11 novembre 2006, Dieudonné se rend, dans le cadre de sa campagne présidentielle, à la Fête des Bleu-blanc-rouge du FN au Bourget et y rencontre Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch. Cette visite déclenche une polémique dans les médias[15],[16]. Dieudonné s'exprimera à plusieurs reprises sur cette visite, déclarant s'inscrire dans une démarche de dédiabolisation et être sensible à « la main tendue [par Jean-Marie Le Pen] aux Français d'origine étrangère et plus particulièrement aux Français d'origine africaine[17],[18],[19],[20],[21] ». Des commentateurs de la presse nationale y voient un rapprochement d'intérêt avec l'extrême droite en évoquant l'entourage frontiste de Dieudonné[22],[23]. Ce rapprochement se traduit au cours de la campagne présidentielle de 2007 par un voyage commun avec Jany Le Pen au Cameroun « en terre pygmée » pour défendre la cause des Pygmées Baka, victimes selon Dieudonné d'un génocide[24].

Au niveau international, il prend des positions « antisionistes[25] ». Il soutient le Hezbollah lors de la Guerre du Liban de 2006. Du 27 au 30 août 2006, il fait partie – avec Alain Soral, Thierry Meyssan, Ahmed Moualek (président de l'association La banlieue s'exprime), Marc Robert et Frédéric Chatillon[26] (un ancien responsable du Groupe union défense dans les années 1990) – de la délégation qui se rend au Liban puis en Syrie. Cette délégation rencontra notamment le président libanais Émile Lahoud, le général Aoun[27], opposant libanais, et, lors d'un passage à Damas, Hugo Chávez[28], président du Venezuela.

Il soutient le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et la chaîne Al-Manar lors de son interdiction[29]. Il félicite le Hamas lors de son élection[30]. Dans le même temps, il publie sur son site des critiques virulentes à l'encontre de la politique d'Israël, critiques parfois signées d'auteurs connus tels Noam Chomsky, Maria Poumier, Israël Shamir et Serge Thion (sous le pseudonyme de Serge Nioth). Son discours est aussi critique envers l'impérialisme américain, et fustige la politique internationale conduite par Georges Bush tout en soutenant certains de ses plus forts opposants comme Hugo Chávez.

Étant loin de l'obtention des parrainages nécessaires pour accéder au premier tour de l'élection, il annonce renoncer à sa candidature le 11 octobre 2006[31]. Malgré les suspicions de rapprochement avec le Front national, il appelle à voter José Bové au premier tour et Ségolène Royal au deuxième[32]. José Bové a pour sa part annoncé qu'il refusait le soutien de Dieudonné[33].

Son entourage se compose à la fois de personnalités d'extrême gauche, comme Ginette Skandrani, et de proches de l'extrême droite comme l'écrivain Alain Soral[34] ou Frédéric Chatillon.

[modifier] Participations aux scrutins électoraux

[modifier] Des propos controversés et médiatisés

Ce que Dieudonné présente comme sa lutte contre le communautarisme[42] l'a amené à tenir des propos publics qui ont été à l'origine de débats juridico-médiatiques et d'accusations réciproques de racisme, particulièrement entre 2002 et 2006, où ses déclarations au sujet du « communautarisme juif » et les réactions des associations communautaires ou de lutte contre le racisme ont provoqué des controverses largement médiatisées, ponctuées de procès intentés par ou contre lui.

En 2000, l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne (Agrif) porte plainte contre Dieudonné pour diffamation raciale (envers la « communauté blanche ») et religieuse (envers les catholiques). Dieudonné est relaxé en appel le 14 mars 2002[43].

Plus tard, dans le cadre de sa candidature à l'élection présidentielle de 2002, Dieudonné déclare lors d'un entretien au magazine Lyon Capitale – dans son numéro n°360 du 23 au 29 janvier 2002[44] – et en réponse à la question du journaliste « Que pensez-vous de la montée de l'antisémitisme parmi certains jeunes beurs ? » :

« Le racisme a été inventé par Abraham. Le "peuple élu", c'est le début du racisme. Les musulmans aujourd'hui renvoient la réponse du berger à la bergère. Juifs et musulmans pour moi, ça n'existe pas. Donc antisémite n'existe pas, parce que juif n'existe pas. Ce sont deux notions aussi stupides l'une que l'autre. Personne n'est juif ou alors tout le monde. Je ne comprends rien à cette histoire. Pour moi, les juifs, c'est une secte, une escroquerie. C'est une des plus graves parce que c'est la première. Certains musulmans prennent la même voie en ranimant des concepts comme la guerre sainte... ».

Ces propos ont été ressentis comme « injure publique raciale et provocation à la discrimination raciale » par le Consistoire central – Union des communautés juives de France et la Licra. Un procès s'en est ensuivi et n'a pas fait l'objet d'une décision de justice définitive[45],[46].

Le 5 février 2004, des membres du consistoire israélite, de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France) et d'autres associations juives perturbent le spectacle de Dieudonné « Le divorce de Patrick » en réaction aux discours de l'humoriste ressentis comme antisémites[47]. Suite à cette manifestation, durant laquelle un spectateur est blessé par le jet d'un flacon contenant un produit chimique[48], Dieudonné tiendra les propos suivants dans le Journal du dimanche du 8 février 2004:

« "Sale nègre, les juifs auront ta peau", voilà le genre de slogans que j'ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd'hui l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon. Ceux qui m'attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des Noirs et l'esclavage. »

Pour ces propos, l'acteur a été condamné le 10 mars 2006 en première instance à 5 000 € d'amende et 1 € de dommages-intérêts par la 17e chambre correctionnelle de Paris[49]. Le 14 novembre 2007, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris[50] confirme cette condamnation.

Son humour jugé provocateur a contribué à alimenter et relancer la polémique lors d'un sketch interprété en direct le 1er décembre 2003 lors de l’émission de Marc-Olivier Fogiel On ne peut pas plaire à tout le monde. Au cours de cette émission consacrée à l'humoriste Jamel Debbouze, Dieudonné déclare « J'encourage les jeunes gens qui nous regardent aujourd'hui dans les cités, pour vous dire, convertissez-vous comme moi, essayez de vous ressaisir, rejoignez l'axe du bien, l'axe américano-sioniste ! », tend le bras droit à la fin du sketch et crie « Israël ! ».,[51]. Parmi ses propos ayant également suscité de nombreuses réactions, on peut relever ceux relatifs à un « lobby juif » cités par Le Monde en janvier 2004[52],[53] et ceux tenus lors d'une conférence de presse à Alger le 16 février 2005, où il avait qualifié l'ampleur du traitement médiatique de la mémoire de la Shoah de « pornographie mémorielle », reprenant à son compte une expression incorrectement attribuée à Idith Zertal par son traducteur français, Marc Saint Upery[54],[55],[56].

Il a en tout fait l'objet de sept poursuites judiciaires, dont une relative à ce sketch. Dans quatre de ces procédures, il a été relaxé[57],[58],[59], et trois procédures sont toujours en cours[60],[61], dont celle relative aux propos tenus à Alger et qui a abouti à une condamnation en première instance[62].

La mise en avant par les médias de ses propos et de sa personne a entraîné quelques conséquences pour Dieudonné et ses proches[63], ainsi que ses spectateurs, qui ont été pris à partie et ont parfois fait l'objet d'agressions physiques[64],[65]. Certaines personnes ont aussi tenté d’empêcher l'humoriste de se produire en spectacle[64],[66]. Ainsi le 16 février 2004, une ordonnance prise par le collège des bourgmestres et échevins de la commune de Woluwe-Saint-Pierre interdit une représentation du spectacle de Dieudonné « Le divorce de Patrick ». Cette interdiction sera suspendue le 25 février 2004 par le Conseil d'État belge auprès duquel Dieudonné a déposé un recours[67]. Le 20 février 2004, ce même spectacle qui devait se dérouler à l'Olympia sera annulé « après plusieurs menaces de correspondants anonymes », selon la société Bonnie Productions[68].

Ses relations épisodiques avec le Front national[69] et avec Kémi Séba[70],[71] ont elles aussi été relayées et mises en avant par certains médias[72],[73],[74].

Certains journalistes et commentateurs, à l'instar d'Olivier Mukuna, reprochent à une partie de la presse française d'avoir monté une campagne de « diabolisation » à l'encontre de Dieudonné, campagne qu'il qualifie de « lynchage médiatique[75] ». Il présente par ailleurs Dieudonné comme « antisioniste », mais en aucun cas comme « antisémite ». D'autres, en revanche, comme Anne-Sophie Mercier, ne tirent pas les mêmes conclusions du traitement médiatique de Dieudonné et l'accusent de « diffuser l'antisémitisme[76],[77] ».

[modifier] Voir aussi

[modifier] Publications

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et références

  1. « Biographie de Dieudonné Mbala Mbala », LesOgres.org, 25 avril 2006.
  2. Journal de 13 h, France 2, 15 mars 1999.
  3. Dieudonné est Kent Master King - J'm'en cure le zen, Bide et musique.
  4. « La séparation », aubonsketch.com
  5. Dieudonné et Gad Elmaleh - J'ai la haine, Bide et musique.
  6. Cf. infra.
  7. « Film sur le "Code Noir" : Dieudonné s'exprime », grioo.com, 17 septembre 2004.
  8. Cf. Anne-Sophie Mercier, La vérité sur Dieudonné, Plon, 2005, (ISBN 2259203191). Le site du CNC précise par ailleurs que « l'aide à l'écriture est destinée à des projets en cours d'écriture présentés sous la forme d'un synopsis ou d'un traitement » et qu'« elle peut être sollicitée par un auteur ou un auteur/réalisateur qui a écrit ou réalisé au moins un long métrage porté à l'écran. »
  9. « Dieudonné s'exprime sur l'émission de Marc-Olivier Fogiel », grioo.com, 13 janvier 2004.
  10. Si vous aimez rire, « 1905 » c’est du délire !: interview de Dieudonné par Silvia Cattori, tiré du site politiquedevie.net
  11. « Dieudonné candidat à la présidentielle de 2007 », LCI, 23 décembre 2007.
  12. « Dieudonné candidat contre le "néo-libéralisme" », LCI, 25 janvier 2006.
  13. « CPE : L’arnaque, Petits meurtres entre amis, Tout ça pour ça... », communiqué de presse de Dieudonné, 1er avril 2006.
  14. « Dieudonné le flamboyant : La vérité finira par se savoir », interview par Silvia Cattori, PARTITIONs, 4 décembre 2004.
  15. « Dieudonné rencontre Jean Marie Le Pen à la fête Bleu-Blanc-Rouge », Le Monde, 14 novembre 2006.
  16. « Dieudonné à la fête du FN : une visite pas si mystérieuse », Libération, 20 novembre 2006.
  17. « Dieudonné se fait l'avocat de Le Pen », Libération, 14 novembre 2006.
  18. Interview par Michel Field, LCI, 13 novembre 2006.
  19. Interview sur Radio courtoisie au micro de laquelle il s'excusera des propos qu'il a pu tenir contre Jean-Marie Le Pen dans les années 1990.
  20. « Dieudonné - Sa rencontre avec Le Pen », interview à La Banlieue s'exprime, 13 novembre 2006.
  21. Émission Ce soir (ou jamais !), 30 novembre 2006.
  22. « Dieudonné se fait l'avocat de Le Pen », Libération, 14 novembre 2006.
  23. « La navrante dérive d'un pseudo-humoriste », L'Humanité, 15 novembre 2006.
  24. « Dieudonné invite les Pygmées et le génocide dans la campagne présidentielle », communiqué de presse de Dieudonné, 15 mars 2007.
  25. « Je suis politiquement antisioniste », LCI, 19 février 2005.
  26. « Dieudonné par Le Pen repris », REFLEXes.
  27. « Délégation Liban : Les images des premières rencontres, premier constat : Ruines sous-estimées », site de campagne de Dieudonné, 29 août 2006.
  28. « Dieudonné Mbala Mbala rencontre le président Hugo Chavez à Damas », Réseau Voltaire, 30 août 2006.
  29. « Dieudonné et Bouras manifestent pour Al-Manar », Le Nouvel observateur, 8 décembre 2004.
  30. « Victoire du Hamas », communiqué de presse de Dieudonné Mbala Mbala, 29 janvier 2006.
  31. « Dieudonné jette l’éponge politique », revue de presse sur son retrait, site de campagne de Dieudonné, 11 octobre 2006.
  32. « Interview de Dieudonné : Le Pen, Bové, Royal et Charléty... (exclusif pour tous les sites OGRES et les autres non marchands) », LesOgres.info, 3 mai 2007.
  33. « José Bové refuse le soutien de Dieudonné », grioo.com, 17 janvier 2007.
  34. « L'interview intégrale accordée à une journaliste de VSD », site d'Alain Soral, 10 mars 2005.
  35. « Biographie de Dieudonné Mbala Mbala », 24 avril 2006.
  36. Ibid.
  37. « Dieudonné. Pas de quoi rire », Le Nouvel observateur, n°1920, semaine du 23 août 2001.
  38. Site de Dieudonné
  39. « Dieudonné sur une pente très glissante », communiqué Euro-Palestine/CAPJPO, 29 octobre 2004.
  40. « Déclaration de candidature à l’élection Présidentielle », site de campagne de Dieudonné, 23 décembre 2005.
  41. « Dieudonné jette l’éponge politique », revue de presse sur son retrait, site de campagne de Dieudonné, 11 octobre 2006.
  42. « Dieudonné candidat "anticommunautariste" », Le Nouvel observateur, 29 décembre 2005.
  43. Le pourvoi en cassation de l'Agrif est rejeté le 25 mars 2003 ; cf. Décision de la Cour de cassation reprenant les propos incriminés (tenus dans France Soir) ainsi que les motifs de relaxe prononcés par la Cour d'appel.
  44. « Entretien : Dieudonné, humoriste et candidat aux présidentielles », Lyon Capitale, 23 janvier 2002.
  45. Décision de la Cour de cassation réunie en assemblée plénière cassant la 3ème relaxe de Dieudonné
  46. « Dieudonné a-t-il été condamné pour injure raciale ? », Journal d'un avocat, 21 février 2007.
  47. Article du NouvelObs relatant cette histoire
  48. Cette agression sera condamnée par l'UEJF
  49. Compte-rendu d'audience sur le site de l'agence de presse Guysen
  50. « Dieudonné condamné en appel à 5 000 € d'amende », Le Nouvel observateur, 15 novembre 2007.
  51. Retranscription intégrale du sketch joué en direct par Dieudonné
  52. « Dieudonné saisit la justice dans son différend avec Marc-Olivier Fogiel », Le Monde, 8 janvier 2004.
  53. « "Lobby juif". Dieudonné relaxé en appel, le parquet en cassation », Le Nouvel observateur, 10 décembre 2004.
  54. Vidéo de la conférence de presse
  55. « La polémique autour de Dieudonné prend de l’ampleur », RFI, 21 février 2005.
  56. « L'humoriste Dieudonné, à nouveau accusé d'antisémitisme, tente de se justifier », Le Monde, 19 février 2005.
  57. Décision de la Cour de cassation reprenant les propos (tenus dans France Soir) ainsi que les motifs de relaxe prononcés par la Cour d'appel
  58. Décision de la Cour de cassation rejetant le pourvoi des parties civiles et reprenant les motifs de la décision de la Cour d'appel
  59. « Relaxe définitive de Dieudonné pour Population juive Le Monde : THE Source ! », LesOgres.org, 28 septembre 2005.
  60. Décision de la Cour de cassation réunie en assemblée plénière cassant la 3e relaxe de Dieudonné
  61. « Dieudonné renonce à faire appel de sa condamnation pour diffamation envers Arthur », dépêche AFP, 19 septembre 2007. Il avait par ailleurs déclaré en 2003 que le producteur et animateur Arthur, de son vrai nom Jacques Essebag, « finance de manière très active l’armée israélienne [...] qui n'hésite pas à tuer des enfants palestiniens », propos qui lui ont valu une condamnation le 13 juin 2006 par le tribunal correctionnel de Paris à 3 000 euros d'amende au titre des frais de justice et 1 500 euros de dommages et intérêts, condamnation confirmée le 19 septembre 2007 après désistement de Dieudonné devant la 11e chambre de la cour d'appel de Paris.
  62. Condamné à 7 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris pour « diffamation publique à caractère racial », voir « Dieudonné condamné pour des propos antisémites », LCI, 11 septembre 2007.
  63. « Interview : Olivier Mukuna auteur de Égalité Zéro, enquête sur le procès médiatique de Dieudonné », lemague.net. Olivier Mukuna défend dans son ouvrage l'idée selon laquelle Dieudonné a été victime d'une campagne médiatique agressive et disproportionnée qui a conduit certains à agresser physiquement Dieudonné et ses proches.
  64. ab « Le spectacle de Dieudonné perturbé par un incident chimique », Le Nouvel observateur, 6 février 2004.
  65. « Dieudonné "agressé" en pleine rue », Le Nouvel observateur, 26 avril 2006.
  66. Soir 3, France 3, 19 février 2004.
  67. Texte de l'ordonnance (au format pdf) sur le site du Conseil d'État belge
  68. « Dieudonné interdit de spectacle à l’Olympia » sur le site ZÉtudiants.net
  69. Cf. supra.
  70. « Kemi Seba, leader de la Tribu Ka : "le système occidentalo-sémite s'est évertué depuis des siècles et des siècles à nous brimer" », L'Observatoire du communautarisme, 18 avril 2006 ; voir aussi la réponse de Marc Robert, « coordinateur » de la campagne présidentielle de Dieudonné, sur LesOgres.org, 21 avril 2006.
  71. « Dieudonné et Kémi Séba en conférence de presse après l’accusation d’un Envoyé Spécial de France 2 : Front Commun anti-diabolisation anticoloniatiste (sic) de l’intérieur », LesOgres.info, 1er juin 2007.
  72. « L’ARCHE ATTACK l’imaginaire et paradoxale alliance Noire-Arabe : Coffad, Kémite, Tribu Ka, ProPal, Dieudonné », LesOgres.org, 16 octobre 2005, reprenant et commentant Jean-Yves Camus, « Dieudonné a de drôles de fréquentations - Extrémistes, racistes et antisémites aux marges de la communauté noire française », L'Arche. Le mensuel du judaïsme français, n° 566, juin 2005.
  73. « Les délires antisémites de la Tribu Ka », Le Figaro, 31 mai 2006.
  74. « Le gouvernement dissout la Tribu Ka », Libération, 27 juillet 2006.
  75. « Mukuna/Cattori : Dieudonné : "Une capacité de résistance exceptionnelle" - Cible : Le Monde, Libération, Le Parisien, France 2 », LesOgres.org, 2 mars 2006. Voir aussi à ce sujet des extraits de l'ouvrage Égalité Zéro. Enquête sur le procès médiatique de Dieudonné, livre écrit par Olivier Mukuna au sujet du traitement médiatique de Dieudonné par les médias français.
  76. « L’auteur de La vérité sur Dieudonné, interviewée par L. Chickly (Primo-Europe) », debriefing.org, 23 décembre 2005.
  77. Voir aussi le débat sur la chaîne de télévision LCI entre Olivier Mukuna et Anne-Sophie Mercier au sujet de Dieudonné.