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Denis Vaugeois (7 septembre 1935 à Saint-Tite - ) est un éditeur, un historien et un homme politique québécois. Il est surtout connu pour avoir été président de Boréal Express et député péquiste de Trois-Rivières de 1976 à 1985.
Natif de Saint-Tite, il étudie au séminaire Saint-Joseph, à l'école normale Jacques-Cartier, à l'Université de Montréal et à l'Université Laval, où il obtient son doctorat en histoire.
D'abord fonctionnaire pour le gouvernement québécois, il travaille pour le ministère de l'éducation du Québec et le ministère des Affaires intergouvernentales. À partir de 1962, il joue un rôle actif dans l'édition avec Boréal Express. Avec Jacques Lacoursière et Jean Provencher, il est d'ailleurs l'un des trois auteurs de Canada - Québec, synthèse historique, un ouvrage qui a initié des centaines de milliers d'élèves du secondaire à leur histoire nationale. Il préside ensuite l'association des éditeurs canadien pendant les années 1970.
Après son élection comme membre du Parti québécois en 1976, il devient ministre des affaires culturelles et ministre des communications dans le gouvernement de René Lévesque et représente la circonscription de Trois-Rivières. Ayant été sa réélu en 1981, il est à la tête de la commission des institutions. Vaugeois quitte la politique en 1985.
Denis Vaugeois poursuit sa carrière dans l'édition et collabore avec Jean Provencher et Jacques Lacoursière pour écrire l'histoire du Québec. Il a notamment dirigé les éditions du Septentrion et le centre éducatif et culturel.
Lorsque Montréal est nommée capitale mondiale du livre en 2005, il sert à titre de président du conseil d'administration qui planifie les événements.
[modifier] Ouvrages publiés
- Introduction à une méthodologie de l'histoire, 1959
- L'Union des deux Canadas, nouvelle conquête?, 1962
- Les Juifs et la Nouvelle-France, 1968
- Histoire 1534-1968, 1968
- Canada-Québec, synthèse historique, 1969, réédité en 2000 (ISBN 2-89448-186-1)
- Québec 1792, les acteurs, les institutions et les frontières, 1992
- L'indien généreux, 1992
- La fin des alliances franco-indiennes. Enquête sur un sauf-conduit de 1760 devenu traité en 1990, 1995
- America (ed. Septentrion)
- « Ce qui paraissait être le mystère de Québec a pris des allures d’un feu de brousse. En quelques heures, il est devenu, le 26 mars, le mystère du Québec. Il s’est arrêté aux portes de Montréal. Pourquoi ? Personne n’ose donner l’heure juste. Montréal est au bout de ses ressources. Elle a l’indice de pauvreté le plus élevé au Canada pour une ville de sa taille ; elle paie ses fonctionnaires plus de 25 % au-dessus de ce que touchent, pour des fonctions équivalentes, les autres employés des divers secteurs publics au Canada. Et il semble bien qu’il y a en outre passablement trop de fonctionnaires. Que dire de ce mystère de Montréal ?»[1]
[modifier] Notes et références
[modifier] Articles connexes
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