David Martinon

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David Martinon
David Martinon au théâtre de Neuilly-sur-Seine en janvier 2008 pour le lancement de sa campagne municipale.
David Martinon au théâtre de Neuilly-sur-Seine en janvier 2008 pour le lancement de sa campagne municipale.
Naissance 13 mai 1971
à Leyde, Pays-Bas Pays-Bas
Nationalité France France
Profession diplomate (fonctionnaire au Ministère des Affaires étrangères et européennes)
Formation Sciences Po Paris
École nationale d'administration
Remarques UMP, famille libérale

David Martinon, né le 13 mai 1971 à Leyde (Pays-Bas), est une personnalité politique française. Il a été le porte-parole de la présidence de la République française du 16 mai 2007 au 17 mars 2008. Il prendra prochainement les fonctions de consul général de France à Los Angeles (Californie).

Sommaire

[modifier] Études

[modifier] Carrière

Il débute comme chargé de communication aux « États généraux de l’opposition » en 1990, puis conseiller en communication politique et marketing électoral à la société Acte Public Communication de 1991 à 1994. François Léotard, ministre de la Défense, l'engage ensuite comme chargé de mission pour la communication en 1995.

À sa sortie de l'ÉNA, il intègre le ministère des Affaires étrangères et devient de 1998 à 2001 adjoint au porte-parole du Quai d'Orsay, alors dirigé par le socialiste Hubert Védrine. Puis il devient rédacteur à la Direction de la coopération européenne (Sous-direction des affaires communautaires internes) du même ministère.

En mai 2002, Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, en fait son conseiller diplomatique. Il est notamment chargé, en 2002, de négocier la fermeture du centre de réfugiés de Sangatte[1]. Il occupe une fonction identique (conseiller technique pour les affaires internationales et européennes) quand Nicolas Sarkozy rejoint Bercy, puis retrouve son poste de conseiller diplomatique quand ce dernier réintègre la place Beauvau. Il cumule alors cette fonction avec celle de directeur des relations internationales de l’UMP.

Il a été le chef de cabinet de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy.

À la suite de l'élection de ce dernier à la présidence de la République, il est nommé porte-parole de l'Élysée le 16 mai 2007.

Très tôt engagé dans la famille libérale, il décrit son parcours comme une lente rupture avec l’utopie madeliniste. Il déclare en effet « Pendant des années, j’ai biberonné du Madelin. À droite, c’était le seul qui moulinait vraiment. Il faisait de très bons papiers, sur Tocqueville ou Hayek ... Mais j’ai compris qu’il n’aurait jamais le pouvoir, et Sarkozy m’a guéri de mon libéralisme théocratique ![2] ». Il est réputé proche de Cécilia Ciganer-Albéniz.

Le 30 septembre 2007, il reçoit le soutien de Nicolas Sarkozy pour être le candidat de l'UMP à la mairie de Neuilly-sur-Seine, ancien fief du président de la République, lors des élections municipales françaises de 2008[3]. Mais la nomination d'une personnalité, réputée peu intéressée par une commune qu'il découvre, est fortement contestée dans les rangs de la droite neuilléenne[4]. Après la création le 10 février 2008, d'une liste par certains de ses colistiers, dont le fils cadet du président de la République, Jean Sarkozy, David Martinon se retire de la course électorale le lendemain et propose également sa démission au poste de porte-parole de l'Élysée. Nicolas Sarkozy a refusé cette démission[5].

Des articles de presse parus le 15 mars 2008 mentionnent que les fonctions de David Martinon ont « symboliquement pris fin » le vendredi 14 mars. Martinon se serait vu notifier son limogeage par le président Nicolas Sarkozy lors d'un déplacement à Bruxelles. Cette décision qui prendrait officiellement effet lundi 17 mars, ferait partie des modifications de l'équipe présidentielle décidées par Nicolas Sarkozy en prévision de l'après-municipales 2008[6].

Remis à disposition de son administration d'origine (le Quai d'Orsay), David Martinon a été nommé le 17 avril 2008 consul général de France à Los Angeles (Californie), poste qu'il devrait rejoindre dans les prochains mois[7].

[modifier] Notes et références

  1. Le Figaro Magazine, 14 octobre 2007
  2. Direct Soir, 3 octobre 2007.
  3. Xavier Ternisien, « David Martinon, un parachuté à Neuilly », Le Monde, 28 décembre 2007.
  4. « Neuilly "scandalisée" par le parachutage de David Martinon », Libération, 1er octobre 2007.
  5. Frédéric Dumoulin, « Municipales à Neuilly-sur-Seine : David Martinon se retire de la course électorale », AFP, 11 février.
  6. « David Martinon aurait été limogé », Le Figaro, 15 mars 2008.
  7. « David Martinon nommé consul à Los Angeles », Le Figaro, 17 avril 2008.

[modifier] Liens