Coupe de France de football

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Coupe de France
Image:Logo coupe france.png
Création 1917
Organisateur(s) Fédération française de football
Niveau Coupe nationale
Lieu France France
Participants 6734 (2007-2008)
Statut des participants professionnels, semi-pros
et amateurs
Tenant du titre Olympique lyonnais
Pour la compétition en cours, voir :
Coupe de France de football 2007-2008
Consultez la documentation de ce modèle

La Coupe de France de football est une épreuve ouverte aux clubs amateurs ou professionnels, soit plus de 6000 des 20 000 clubs français. Cette configuration permet chaque année d'enregistrer de nombreuses « surprises » signées par des clubs amateurs. Cette compétition est organisée par la Fédération française de football (FFF). En 2007-2008, 6734 clubs y participent. Chaque année, le vainqueur de la Coupe de France est directement qualifié pour la Coupe UEFA la saison suivante.

Sommaire

[modifier] Histoire

La Coupe de France est créée le 15 janvier 1917 par le « Comité français interfédéral » (CFI), ancêtre de la FFF. C'est le secrétaire général Henri Delaunay qui donne l'impulsion décisive à cette création. À l'image de l'Union sacrée, alors de mise durant la Première Guerre mondiale, cette compétition est ouverte à tous. Cette ouverture fait une partie du charme de l'épreuve qui rassemble 48 clubs à sa première édition, plus de 100 en 1919, plus de 1 000 en 1948, plus de 6 000 aujourd'hui. De fait, les exigences pour participer à l'épreuve sont minimalistes : être licencié à la fédération, payer les droits d'inscriptions de l'épreuve, et disposer d'un terrain homologué. C'est ce dernier point qui pose problème aux deux tiers des clubs français, d'où le nombre d'inscrits de 6 000 et non de 20 000 clubs. Les « grands » clubs tentèrent, dès les années 1920, de limiter l'accès à l'épreuve à une élite élargie sur le modèle anglais, mais la fédération resta inflexible. L'inflation du nombre d'inscrits obligea l'organisation à mettre en places des tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale. Un premier tour préliminaire est ajouté lors de l'édition 1919-20, puis un deuxième en 1920-21. En 2008, il y a 8 tours préliminaires avant les trente-deuxièmes de finale, et même un tour préliminaire supplémentaire dans certaines ligues (Paris notamment) qui se dispute généralement un mois avant la finale de l'édition précédente.

Les rencontres opposant les professionnels et les amateurs produisent régulièrement des surprises mettant alors en lumière un petit club, surnommé « Petit Poucet » ou « Cendrillon » de la Coupe de France. Lorsque cette situation se présente, on parle souvent de la « magie de la coupe » pour qualifier le fait que des équipes de divisions inférieures parviennent sur un match à mettre en difficulté des équipes théoriquement supérieures.

Ainsi, le 4 février 1957, le club algérien du SCU El Biar élimine le Stade de Reims, finaliste de la précédente Coupe des clubs champions européens. D'autres formations amateurs ont éliminé des équipes professionnelles, parmi lesquelles Villenave (1957), US Quevilly des années 1920 aux années 1960, ainsi que l'AS Évry (en DHR, vainqueur du SC Toulon club de D1 1-0 en 1986) et l'US Sanary dans les années 1980. Plus récemment, signalons le parcours du Nîmes Olympique en 1996 et celui de Calais en 2000, qui sont parvenus jusqu'en finale, face à l'AJ Auxerre et au FC Nantes (défaite de Nîmes et Calais, 2 buts à 1 dans les deux cas). En 2007, le club de CFA du FC Montceau Bourgogne atteint les demi-finales en 2007, perdant contre le FC Sochaux Montbéliard (futur vainqueur) 2-0 après prolongation. Lors de l'édition 2007-2008, l'équipe de CFA 2 de l'USJA Carquefou parvient jusqu'en quart de finale, après avoir éliminé une équipe de Ligue 2 en 32e de finale (le FC Gueugnon), puis deux équipes de Ligue 1 en 16e et 8e de finale (l'AS Nancy Lorraine et l'Olympique de Marseille), avant de s'incliner en quart de finale (1-0) face au Paris Saint-Germain. Seul Le Havre AC a gagné la Coupe en étant pensionnaire d'une division inférieure.

Ces résultats « agacent » les clubs professionnels, d'autant que les règlements sur les lieux des matchs évoluent. À l'origine, les matchs de Coupe de France se jouaient sur terrain neutre avec match à rejouer en cas d'égalité. C'est la règle jusqu'en 1968, et l'introduction des matchs en aller-retour sur le modèle de la Coupe d'Europe. Les trente-deuxièmes de finale se jouent toujours sur terrain neutre, mais à partir des seizièmes de finales, on joue en aller-retour, formule moins propice aux surprises. Paradoxalement, trois clubs amateurs parviennent à se hisser en quarts de finale lors de l'édition 1968-1969, une première depuis l'instauration du professionnalisme en 1932. Une nouvelle réforme a lieu en 1989 avec l'abandon de la formule en aller-retour, ce qui permet d'alléger le calendrier. On joue alors les matchs sur le terrain du club tiré au sort le premier lors du tirage. Afin de protéger les clubs hiérarchiquement plus faibles, on joue systématiquement sur le terrain d'un club se situant à deux niveaux ou plus en dessous de son adversaire. On assiste alors logiquement à une multiplication des surprises. En réaction, la Ligue se dote d'une coupe : la Coupe de la Ligue, réservée aux seuls clubs professionnels. Ces derniers participent toujours à la Coupe de France, beaucoup moins dotée que sa concurrente mais beaucoup plus prestigieuse.

Jusqu'en 1967, en cas d'égalité il n'y avait ni prolongations ni tirs aux buts, les matchs étaient rejoués voire tirés au sort après trois matchs nuls. Cette règle du tirage au sort après trois matchs nuls avait été instaurée en 1964 suite au marathon qui opposa Agde et les Pierrots de Strasbourg : quatre matchs pour départager ces deux formations. Le 10 mai 1967, après trois matchs nuls en demi-finales, Lyon et Angoulême ont départagés à la pièce pour accéder en finale. Lyon remporte le pile ou face. Avec l'instauration de la formule en aller-retour, un match d'appui est instauré pour départager deux formations à égalité. Dès les seizièmes de finale de l'édition 1968-69, le cas se présente avec les oppositions Evreux-Bollène et Saint-Germain-La Ciotat. Les séries de tirs au but sont introduites en 1970. En trente-deuxièmes de finale de l'édition 1970-71, le Red Star et le RC Strasbourg se qualifient aux tirs au but à l'issue du match à rejouer. La règle du match à rejouer en cas d'égalité reste en application jusqu'en 1975 mais ne concerne plus que les trente-deuxièmes de finale, car les autres tours se jouent en aller-retour.

Traditionnellement, les finales de la Coupe de France se disputent à Paris ou dans sa banlieue (Colombes). Depuis 1918, sept enceintes parisiennes ont accueilli au moins une finale : Stade de la rue Olivier-de-Serres, Parc des Princes (dans ses trois configurations), Stade Bergeyre, Stade Pershing, Stade Olympique Yves-du-Manoir de Colombes, Stade de Paris de Saint-Ouen et Stade de France de Saint-Denis. Là aussi, le principe du match à rejouer en cas d'égalité resta longtemps la règle. La première finale disputée sans possibilité de match à rejoué fut celle de 1982 en raison de la tenue de la Coupe du monde quelques jours plus tard. Cette finale ne délivra pas de vainqueur après 120 minutes de jeu, et une série de tirs au but désigna le vainqueur. À titre exceptionnel, les demi-finales de l'édition 1982 avaient même été jouées sur un seul match et sur terrain neutre afin d'alléger le calendrier. Dès la saison suivante, la coupe retrouva sa formule normale avec possibilité matchs aller-retour en demi-finales et possibilité de match à rejouer en finale, mais la décision s'y fit en 90 minutes. La possibilité de finale à rejouer est définitivement abandonnée en 1986 et les éditions 1988, 1997, 2001 et 2007 s'achèvent par des séries de tirs au but.

Le président de la République remet traditionnellement le trophée au capitaine vainqueur. C'est Gaston Doumergue qui inaugure cette tradition le 8 mai 1927, que tous les présidents s'attacheront à suivre.

Créé pendant la Grande Guerre, le trophée porte le nom d'un des nombreux footballeurs tombés au champ d'honneur : Charles Simon. La coupe en jeu est conservée une année par le club vainqueur, puis elle revient à la Fédération pour une petite restauration, avant d'être remise en jeu. La Coupe fut volée une fois au début des années 1980, mais elle fut rapidement retrouvée.

Trois joueurs ont gagné cinq Coupes de France : Marceau Sommerlynck (1946, 1947, 1948, 1953 et 1955), Dominique Bathenay (1974, 1975, 1977, 1982 et 1983) et Alain Roche (1986, 1987, 1993, 1995 et 1998).

La Coupe de France assure aujourd'hui à son vainqueur une qualification directe pour l'édition suivante de la Coupe UEFA. Toutefois, la règle pourrait changer et les vainqueurs des coupes nationales pourraient intégrer la Ligue des Champions.

Traditionnellement la finale de la Coupe Gambardella, qui est l'équivalent de la Coupe de France pour les 18 ans, se joue en lever de rideau de la finale de celle-ci.

Le remplacement d'un joueur est autorisé depuis l'édition 1967-1968.

Le président actuel de la Commission de la Coupe de France est Jean Djorkaeff, ancien capitaine de l'équipe de France et père de Youri.

[modifier] Déroulement de la compétition

La compétition est répartie en treize tours plus une finale, où, chaque division entre une à une[1]. Les clubs évoluant en District ou dans un ligue régionale entrent lors du premier ou deuxième tour. Les équipes de CFA2 entrent en compétition au troisième tour ; celles de CFA au quatrième ; celles de National au cinquième ; celles de Ligue 2 au septième ; et la Ligue 1 au neuvième, soit les trente-deuxièmes de finale.

Les inversions de match comparée au tirage au sort ont lieu dès le 7e tour seulement s'il y a deux niveaux d'écarts entre les deux clubs, ce qui permet à la plus petite équipe de recevoir les équipes évoluant dans de meilleurs divisions.

Les matchs se jouent en un aller simple à élimination directe où une équipe est éliminée lorsqu'elle perd un match. En cas d'égalité a l'issue du temps réglementaire (deux fois quarante-cinq minutes), le match se poursuit avec une prolongation de deux fois quinze minutes. Si l'égalité persiste, une séance de tirs au but a lieu.

[modifier] Palmarès

[modifier] Tableau d'honneur

Les clubs les plus souvent victorieux :
Club Nombre de titres Dernier titre Nombre de finales perdues Dernière défaite en finale
1 Olympique de Marseille 10 1989 8 2007
2 Paris SG 7 2006 3 2008
3 AS Saint-Étienne 6 1977 3 1982
4 Lille OSC 5 1955 3 1949
- AS Monaco 5 1991 3 1989
- RC Paris 5 1949 3 1990
7 Red Star 5 1942 1 1946
8 Olympique lyonnais 4 2008 3 1976
9 AJ Auxerre 4 2005 1 1979
10 Girondins de Bordeaux 3 1987 6 1969
11 FC Nantes 3 2000 5 1993
12 RC Strasbourg 3 2001 3 1995
13 OGC Nice 3 1997 1 1978
14 FC Sète 2 1934 4 1942
15 FC Sochaux 2 2007 3 1988
- CS Sedan-Ardennes 2 1961 3 2005
17 Montpellier HSC 2 1990 2 1994
- Stade rennais 2 1971 2 1935
19 FC Metz 2 1988 1 1938
- Stade de Reims 2 1958 1 1977
21 CASG Paris 2 1925 0 -

[modifier] Finales

Résultat des finales :
Date Vainqueur Finaliste Score Lieu Spectateurs Clubs engagés
5 mai 1918 Olympique de Pantin FC Lyon 3-0 Stade de la Légion-Saint-Michel 2 000 48
6 avril 1919 CASG Paris Olympique de Paris 3-2 ap Parc des Princes 10 000 60
9 mai 1920 CA Paris Le Havre AC 2-1 Stade Bergeyre 7 000 114
24 avril 1921 Red Star Olympique de Paris 2-1 Stade Pershing 18 000 202
7 mai 1922 Red Star Stade rennais 2-0 Stade Pershing 25 000 249
6 mai 1923 Red Star FC Sète 4-2 Stade Pershing 20 000 304
13 avril 1924 Olympique de Marseille FC Sète 3-2 ap Stade Pershing 29 000 325
10 mai 1925 CASG Paris FC Rouen 1-1 ap,
rejoué 3-2
Colombes 18 000,
18 000
326
9 mai 1926 Olympique de Marseille AS Valentigney 4-1 Colombes 26 000 336
6 mai 1927 Olympique de Marseille US Quevilly 3-0 Colombes 23 800 346
6 mai 1928 Red Star CA Paris 3-1 Colombes 30 000 336
5 mai 1929 SO Montpellier FC Sète 2-0 Colombes 25 000 380
27 avril 1930 FC Sète RC France 3-1ap Colombes 35 000 408
3 mai 1931 Club français SO Montpellier 3-0 Colombes 30 000 423
24 avril 1932 AS Cannes RC Roubaix 1-0 Colombes 36 143 438
7 mai 1933 Excelsior AC Roubaix RC Roubaix 3-1 Colombes 33 000 472
6 mai 1934 FC Sète Olympique de Marseille 2-1 Colombes 40 600 540
5 mai 1935 Olympique de Marseille Stade rennais 3-0 Colombes 40 008 567
3 mai 1936 RC Paris FCO Charleville 1-0 Colombes 39 725 636
9 mai 1937 FC Sochaux RC Strasbourg 2-1 Colombes 39 538 658
8 mai 1938 Olympique de Marseille FC Metz 2-1 ap Parc des Princes 33 044 679
14 mai 1939 RC Paris Olympique Lillois 3-1 Colombes 52 431 727
5 mai 1940 RC Paris Olympique de Marseille 2-1 Parc des Princes 25 969 778
25 mai 1941 Girondins de Bordeaux SC Fives 2-0 Saint-Ouen 15 230 236
17 mai 1942 Red Star FC Sète 2-0 Colombes 40 000 469
22 mai 1943 Olympique de Marseille Girondins de Bordeaux 2-2 ap,
rejoué 4-0
Colombes 32 500,
32 212
664
7 mai 1944 É.F. Nancy-Lorraine É.F. Reims-Champagne 4-0 Parc des Princes 31 995 772
6 mai 1945 RC Paris Lille OSC 3-0 Colombes 49 983 510
26 mai 1946 Lille OSC Red Star 4-2 Colombes 59 692 811
11 mai 1947 Lille OSC RC Strasbourg 2-0 Colombes 59 852 922
10 mai 1948 Lille OSC RC Lens 3-2 Colombes 60 739 933
8 mai 1949 RC Paris Lille OSC 5-2 Colombes 61 473 981
14 mai 1950 Stade de Reims RC Paris 2-0 Colombes 61 722 977
6 mai 1951 RC Strasbourg USVA Valenciennes 3-0 Colombes 61 492 1 010
4 mai 1952 OGC Nice Girondins de Bordeaux 5-3 Colombes 61 485 1 024
31 mai 1953 Lille OSC FC Nancy 2-1 Colombes 58 993 1 035
23 mai 1954 OGC Nice Olympique de Marseille 2-1 Colombes 56 803 1 072
29 mai 1955 Lille OSC Girondins de Bordeaux 5-2 Colombes 49 411 1 165
27 mai 1956 UA Sedan-Torcy AS Troyes-Savinienne 3-1 Colombes 47 258 1 203
26 mai 1957 Toulouse FC SCO Angers 6-3 Colombes 43 125 1 149
18 mai 1958 Stade de Reims Nîmes Olympique 3-1 Colombes 56 523 1 163
18 mai 1959 Le Havre AC FC Sochaux 2-2 ap,
rejoué 3-0
Colombes 50 778,
36 655
1 159
15 mai 1960 AS Monaco AS Saint-Étienne 4-2 ap Colombes 38 298 1 187
7 mai 1961 UA Sedan-Torcy Nîmes Olympique 3-1 Colombes 39 070 1 193
13 mai 1962 AS Saint-Étienne FC Nancy 1-0 Colombes 30 654 1 226
23 mai 1963 AS Monaco Olympique lyonnais 0-0 ap,
rejoué 2-0
Colombes,
Parc des Princes
32 923,
24 910
1 209
10 mai 1964 Olympique lyonnais Girondins de Bordeaux 2-0 Colombes 32 777 1 203
26 mai 1965 Stade rennais UA Sedan-Torcy 2-2 ap,
rejoué 3-1
Parc des Princes 36 789,
26 792
1 183
22 mai 1966 RC Strasbourg FC Nantes 1-0 Parc des Princes 36 285 1 190
21 mai 1967 Olympique lyonnais FC Sochaux 3-1 Parc des Princes 32 523 1 378
12 mai 1968 AS Saint-Étienne Girondins de Bordeaux 2-1 Colombes 33 959 1 378
18 mai 1969 Olympique de Marseille Girondins de Bordeaux 2-0 Colombes 39 460 1 377
31 mai 1970 AS Saint-Étienne FC Nantes 5-0 Colombes 32 894 1 375
20 juin 1971 Stade rennais Olympique lyonnais 1-0 Colombes 46 801 1 383
4 juin 1972 Olympique de Marseille SC Bastia 2-1 Parc des Princes 44 069 1 496
17 juin 1973 Olympique lyonnais FC Nantes 2-1 Parc des Princes 45 734 1 596
8 juin 1974 AS Saint-Étienne AS Monaco 2-1 Parc des Princes 45 813 1 720
14 juin 1975 AS Saint-Étienne RC Lens 2-0 Parc des Princes 44 725 1 940
12 juin 1976 Olympique de Marseille Olympique lyonnais 2-0 Parc des Princes 45 661 1 977
18 juin 1977 AS Saint-Étienne Stade de Reims 2-1 Parc des Princes 45 454 2 084
13 mai 1978 AS Nancy-Lorraine OGC Nice 1-0 Parc des Princes 45 998 2 544
16 juin 1979 FC Nantes AJ Auxerre 4-1 ap Parc des Princes 46 070 2 473
7 juin 1980 AS Monaco US Orléans 3-1 Parc des Princes 46 136 2 473
13 juin 1981 SC Bastia AS Saint-Étienne 2-1 Parc des Princes 46 155 2 924
15 mai 1982 Paris SG AS Saint-Étienne 2-2 ap, 6 tab à 5 Parc des Princes 46 160 3 179
11 juin 1983 Paris SG FC Nantes 3-2 Parc des Princes 46 203 3 280
11 mai 1984 FC Metz AS Monaco 2-0 ap Parc des Princes 45 384 3 705
8 juin 1985 AS Monaco Paris SG 1-0 Parc des Princes 45 711 3 983
30 avril 1986 Girondins de Bordeaux Olympique de Marseille 2-1 ap Parc des Princes 45 429 4 117
10 juin 1987 Girondins de Bordeaux Olympique de Marseille 2-0 Parc des Princes 45 145 4 964
11 juin 1988 FC Metz FC Sochaux 1-1 ap, 5 tab à 4 Parc des Princes 44 531 5 293
10 juin 1989 Olympique de Marseille AS Monaco 4-3 Parc des Princes 44 448 5 293
2 juin 1990 Montpellier HSC RC Paris 2-1 ap Parc des Princes 45 976 5 972
8 juin 1991 AS Monaco Olympique de Marseille 1-0 Parc des Princes 44 123 6 065
1992 L'édition fut annulée en raison du drame de Furiani 6 343
12 juin 1993 Paris SG FC Nantes 3-0 Parc des Princes 48 789 6 523
14 mai 1994 AJ Auxerre Montpellier HSC 3-0 Parc des Princes 45 189 6 261
13 mai 1995 Paris SG RC Strasbourg 1-0 Parc des Princes 46 698 5 975
4 mai 1996 AJ Auxerre Nîmes Olympique 2-1 Parc des Princes 44 921 5 847
10 mai 1997 OGC Nice EA Guingamp 1-1 ap, 4 tab à 3 Parc des Princes 44 131 5 986
2 mai 1998 Paris SG RC Lens 2-1 Stade de France 78 265 6 106
15 mai 1999 FC Nantes CS Sedan-Ardennes 1-0 Stade de France 78 586 5 957
7 mai 2000 FC Nantes Calais RUFC 2-1 Stade de France 78 717 6 096
26 mai 2001 RC Strasbourg Amiens SC 0-0 ap, 5 tab à 4 Stade de France 78 641 6 375
11 mai 2002 FC Lorient SC Bastia 1-0 Stade de France 66 215 5 848
31 mai 2003 AJ Auxerre Paris SG 2-1 Stade de France 78 316 5 850
29 mai 2004 Paris SG LB Châteauroux 1-0 Stade de France 78 357 6 057
4 juin 2005 AJ Auxerre CS Sedan-Ardennes 2-1 Stade de France 78 721 6 263
29 avril 2006 Paris SG Olympique de Marseille 2-1 Stade de France 79 797 6 394
12 mai 2007 FC Sochaux Olympique de Marseille 2-2 ap, 5 tab à 4 Stade de France 79 850 6 577
24 mai 2008 Olympique lyonnais Paris SG 1-0 ap Stade de France 79 204 6 734

[modifier] Statistiques

  • Plus grand nombre de victoires en finale : Olympique de Marseille (10)
  • Plus grand nombre de participations à une finale : Olympique de Marseille (18)
  • Plus grand nombre de victoires pour un joueur : Dominique Bathenay, Alain Roche, Marceau Sommerlinck (5)
  • Plus grand nombre de victoires pour un entraîneur (depuis 1946) : André Cheuva et Guy Roux (4)
  • Victoire la plus large en finale : 5-0 (AS Saint-Étienne - FC Nantes en 1970)
  • Plus grand nombre de buts marqués en finale : 9 (Toulouse FC - SCO Angers, 6-3 en 1957)
  • But le plus rapide en finale : 29 secondes par Roger Vandooren pour Lille lors de la finale Lille - Strasbourg (2-0) en 1947.
  • Meilleur buteur sur une finale : 3 buts pour Éric Pécout (Nantes, 1979) et Jean-Pierre Papin (Marseille, 1989)
  • Record d'affluence lors d'une finale : 2007 (79 850 spectateurs pour Olympique de Marseille - FC Sochaux)
  • Nombre de clubs de D2 ayant disputé une finale : 10
  • Nombre de clubs de D2 ayant remporté la Coupe de France : 1 (Le Havre AC, 1959)
  • Vainqueur relégué en D2 la même saison : Saint-Étienne (1962), Nice (1997), Strasbourg (2001), FC Lorient (2002).

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

  • coll., Coupe de France, la folle épopée, Paris, L'Équipe, 2007
  • Jean-Michel Cazal, Pierre Cazal et Michel Oreggia, La Coupe de France de football, Paris, FFF, 1993 +livret 1992-1995, publié en 1995
  • Hubert Beaudet, L'aventure fantastique de la Coupe de France de football, Paris, Carrère, 1989
  • JP Oudot, La Coupe de France, Genève, Famot, 1979
  • coll., La Coupe, 50 ans, Paris, L'Équipe, 1967
  • coll., Cinquantenaire de la Coupe de France de football (1917-1967), Paris, Amphora, 1967
  • coll., Le livre d'or de la Coupe de France de football (1917-1936), Saint-Brieuc, Louis Aubert, 1936

[modifier] Sources