Colonne du Congrès

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50°51′0″N 4°21′48″E / 50.85, 4.36333

La Colonne du Congrès
La Colonne du Congrès

La Colonne du Congrès et de la Constitution (en néerlandais: Congreskolom) à Bruxelles est une colonne commémorative, édifiée à l'initiative de Charles Rogier entre 1850 et 1859 d’après les plans de l’architecte Joseph Poelaert.

Inspirée de la Colonne Trajane, elle commémore le Congrès national de 1830 qui rédigea la Constitution belge.

Le monument, d’une hauteur totale de 47 mètres, contient un escalier intérieur hélicoïdal de 193 marches. Elle est surmontée d’une statue de 4 mètres 70 de haut, représentant le premier roi des Belges, Léopold Ier, œuvre du sculpteur Jean Geefs.

Sur le socle, sont gravés les grandes dates de l'indépendance, les noms des membres du Congrès et ceux des membres du Gouvernement provisoire constitué après la Révolution belge, ainsi que les grands principes de la Constitution. Quatre hautes figures féminines, oeuvres de différents sculpteurs, symbolisent les Libertés fondamentales garanties par la Constitution, la Liberté des cultes (Eugène Simonis), la Liberté d’association (Charles Fraikin), la Liberté de l’enseignement et la Liberté de la Presse, (toutes deux de Jean Geefs). Deux lions monumentaux, oeuvres de Eugène Simonis sont placés à l'avant du monument.

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Sommaire

[modifier] Le soldat inconnu

Tombe du soldat inconnu
Tombe du soldat inconnu

Le soldat inconnu a été inhumé au pied de la colonne entre les deux lions, le 11 novembre 1922.

Suivant l’exemple des pays voisins, la Belgique décide en 1922 de rendre hommage aux victimes des combats de la Première Guerre mondiale au travers d’un soldat anonyme. Celui-ci sera choisi au hasard par un aveugle de guerre parmi cinq cercueils contenant les corps de soldats belges non identifiés tombés sur cinq des principaux champs de batailles de Belgique. Il est inhumé sous une dalle gravée, auprès d’une flamme éternelle.

Plus tard, la portée symbolique du monument et de la cérémonie d’hommage annuelle seront étendues aux victimes d’autres conflits et aux militaires en mission de maintien de la paix. Après la Deuxième Guerre mondiale, une deuxième dalle est posée sous la première. Une troisième est installée en 1998 portant l’inscription « Aux Belges tombés au service de la paix depuis 1945 ». Le dernier vétéran belge de 1918 est décédé en 2004

[modifier] Restauration du monument

Fortement dégradée par le temps, la Colonne du Congrès à fait l'objet entre 1997 et 2002 d'importants travaux de rénovation divisés en différentes phases[1].

[modifier] Anecdote

La Liberté de la presse abattue
La Liberté de la presse abattue

Lors de l'importante tempête du 18 janvier 2007, qui a touché une grande partie de l'Europe, l'imposante (mais creuse) représentation de la Liberté de la presse a été jetée en bas de son socle. La statue de bronze, d'une hauteur de trois mètre cinquante et d'un poids estimé à une tonne et demie avait resisté durant 150 ans. Abimée par sa chute elle devra être restaurée.

[modifier] Accès

Métro de Bruxelles
Descendre aux stations de métro : Botanique ou Parc.

[modifier] Notes

  1. La restauration du monument
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