Cimetière d'Ixelles

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50°48′55″N 4°23′33″E / 50.81528, 4.3925

Cimetière d'Ixelles
Rond-point principal
Rond-point principal
Pays Belgique Belgique
Région Bruxelles-Capitale
Ville Ixelles
Religion(s)
Superficie 5 hectares
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Nombre de personnes {{{personnes}}}
Mise en service 1877
Date d'abandon
Coordonnées <span class="geo-dms" title="Cartes, vues aériennes et autres données pour Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu">Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu° Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu′ Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu″ Erreur d'expression : l'opérateur >= n'est pas reconnu
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Personnalités enterrées


Le Cimetière de la commune d'Ixelles, situé dans les quartiers du sud de Bruxelles, est l'un des plus importants cimetières de Belgique par le patrimoine funéraire qu'il contient et le nombre de personnalités artistiques, scientifiques, politiques ou militaires qui y sont inhumées..

On parle également du Cimetière d'Ixelles pour désigner le quartier qui l'entoure et qui compte de nombreux cafés et restaurants estudiantins. Il est en effet situé entre les deux principaux campus de l'Université Libre de Bruxelles (le Solbosch et La Plaine).

Sommaire

[modifier] Les origines

Sculpture de Eugène de Bremaecker  Le fil de la vie
Sculpture de Eugène de Bremaecker
Le fil de la vie

Le premier cimetière médiéval du hameau d’Ixelles entourait la chapelle Sainte-Croix (XIIIe siècle) bâtie au bord d’un étang qui occupait une partie de l’emplacement de l’actuelle place Flagey. Les travaux d’excavation d’un bassin d’orage ont permis en 2002 d’en étudier une partie des vestiges.

En 1832, une grande épidémie de choléra contraint les autorités à créer un nouveau cimetière qu’ils installent le long du chemin menant au village de Watermael, non loin de l’Abbaye de la Cambre. Malgré plusieurs extensions, le terrain devient rapidement trop exigu. Le village d’Ixelles s’est vu englobé dans l’accroissement de l’agglomération bruxelloise et sa population augmente rapidement, au cours du XIXe siècle, elle passe de moins de mille individus à plus de cinquante mille.

Le cimetière actuel est créé en 1877 dans un quartier non encore bâti à la chaussée de Boendael.

[modifier] Description

Reposoir des Martyrs
Reposoir des Martyrs

Le terrain vaste d’environ cinq hectares est entouré d’un mur de briques d’une longueur de 800 mètres. L’entrée placée à l’angle mène à un premier rond-point entouré de sépultures de notables, à partir duquel rayonnent les allées plantées de cyprès.

Plus loin, un second rond-point est entouré de monuments funéraires de militaires haut gradés ou fils de bonnes familles, tombés lors de la première Guerre mondiale, contrastant avec l’austérité du Reposoir des Martyrs, gardé par quatre statues guerrières, qui abrite les tombes des soldats moins fortunés.

Les nouveaux quartiers d’Ixelles, des environs de l’avenue Louise, des étangs d’Ixelles ou du Solbosch attirent une population bourgeoise prospère qui quitte le centre ville. Pour l’érection de leurs monuments funéraires, ils font appel aux architectes et sculpteurs les plus réputés de l’époque. Parmi eux, Victor Horta ou Constantin Meunier, qui plus tard seront à leur tour inhumés à Ixelles.

[modifier] Anecdote

À l’automne 1891, un fait-divers tragique qui a pour cadre le cimetière d'Ixelles, fait forte impression sur l'opinion publique. Le général et ancien ministre de la guerre français, Georges Boulanger, qui après avoir été près de prendre le pouvoir dans son pays se trouve alors en exil à Bruxelles, se rend au pied de la tombe de sa maîtresse, Marguerite de Bonnemains, emportée quelques semaines plus tôt par la maladie.

Le suicide du Général Boulanger
Le suicide du Général Boulanger

Sur sa tombe, il a fait graver :

Marguerite
19 Décembre 1855 – 16 Juillet 1891
A bientôt

Il sort un revolver de sa poche et se tire une balle dans la tempe.

Ce suicide fait grand bruit en Belgique et en France, les jours suivants, les gazettes relatent le drame en accentuant son côté romantique. Certaines, dont L'Illustration et Le Petit Journal publient en première page des représentations de la scène.

Il sera enterré dans la même tombe, sur la pierre sont rajoutés les mots :

Georges
29 Avril 1837 – 30 Septembre 1891
Ai-je bien pu vivre 2 mois ½ sans toi !

[modifier] Quelques personnalités enterrées ici

Verso de la tombe de Marcel Broodthaers
Verso de la tombe de Marcel Broodthaers

[modifier] Voir aussi

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