Christian Blanc

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Christian Blanc
Parlementaire français
Naissance 17 mai 1942
Décès
Mandat Député
Début du mandat décembre 2002
Fin du mandat 18 mars 2008
Circonscription troisième circonscription des Yvelines
Groupe parlementaire Nouveau Centre, Président de la fédération des Yvelines du Nouveau Centre
Ve république

Christian Blanc (17 mai 1942 à Talence, Gironde) est un homme politique français. Il est depuis le 18 mars 2008, secrétaire d'État chargé du développement de la Région Capitale, poste nouvellement créé.

Proche de Michel Rocard dans les années 1970, il est élu député de la troisième circonscription des Yvelines en décembre 2002. Il siège en tant qu'apparenté UDF puis, suite à sa réélection en 2007, dans le groupe du Nouveau Centre. Il est vice-président du Nouveau Centre au sein de son organisation provisoire[1]. C'est l'un des rares députés issu du monde de l'entreprise, il a ainsi dirigé la RATP, Air France ou Merrill Lynch France.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il naît en Gironde et effectue ses études à Bordeaux au Lycée Montesquieu puis intègre l'Institut d'études politiques de Bordeaux. À la fin de sa scolarité il est président de la MNEF entre 1964 et 1965. Il devient entre autres animateur de la base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines au début années 1970. Il rejoint alors entre 1974 et 1978 l'équipe de rénovation de la vie politique autour du socialiste Michel Rocard.

[modifier] Haut fonctionnaire

De 1981 à 1983 il est directeur de cabinet d'Edgard Pisani, commissaire européen, puis commissaire de la République des Hautes-Pyrénées en 1983-1984 et secrétaire général de la Nouvelle-Calédonie en 1983-1985.

Il est nommé préfet de Seine-et-Marne en 1985. En 1988, il retourne en Nouvelle-Calédonie en tant que chef de la "Mission du Dialogue" envoyée par le gouvernement français dans le but de trouver une solution politique au violent conflit que connait l'ile. Il négocie les Accords de Matignon, qui seront adoptés par referendum en novembre 1988 et qui sont toujours en vigueur.

[modifier] Dirigeant d'entreprises

Il prend ensuite la présidence de l'entreprise publique RATP. Il y reste trois ans et démissionne quand, en 1992, le gouvernement refuse de le soutenir pour instaurer le service minimum dans l'entreprise. C'est pendant sa présidence qu'est décidée la création de la ligne Meteor.

Il devient PDG d'Air France en 1993 alors que la société traverse une grave crise. Il évite la faillitte de l'entreprise et contribue à son redressement[2]. Il fait notamment adopter un plan de sauvetage par un referendum interne à l'entreprise. Il démissionne en 1997 suite à un désaccord stratégique avec le ministre des transports, Jean-Claude Gayssot, sur le rythme de sa modernisation. Il s'investit alors dans Action contre la Faim dont il est administrateur entre 1999 et 2001, période pendant laquelle il préside deux start-ups. Il est président de la banque d'affaires Merrill Lynch France entre 2000 et 2002.

[modifier] Homme politique

En juin 2002, il se présente lors des élections législatives dans la troisième circonscription de Paris sous l'étiquette "Énergies démocrates" et essuie un échec. 6 mois plus tard il se présente à une élection législative partielle dans la troisième circonscription des Yvelines. Élu au premier tour, il rejoint le groupe UDF à l'Assemblée Nationale en tant qu'apparenté.

En 2003 il se voit confier par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, une mission sur le développement économique. 6 mois plus tard, il remet un rapport intitulé "Pour un écosystème de la croissance" dans lequel il recommande entre autre la création de pôles de compétitivité. Cette recommandation sera suivie d'effets puisque le gouvernement lance un appel à projets visant à créer de tels pôles en octobre 2004. En revanche, les réformes de l'organisation de l'Université et de la Recherche publique qu'il préconise dans ce même rapport ne seront pas mises en oeuvre.

En 2006, il appelle à la démission de Jacques Chirac pour accélérer les réformes et en finir avec l'immobilisme[3]. La même année il lance avec Alain Lambert (UMP) et Jean-Marie Bockel (PS) un « comité d’action pour la modernisation de la France », en faveur d'une modernisation « globale et cohérente » de l'économie et de la société française[4], en insistant sur le péril de la dette et la nécessité de la croissance[5]. Il participe à la Commission Pébereau qui rappelle que la dette publique française s'élève à 2.000 milliards €[6].

En 2007, il soutient Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle[7] et rejoint le Nouveau Centre au moment des élections législatives. Il est réélu au premier tour avec le soutien de l'UMP.

Entre 2002 et 2007, il est président du mouvement politique Energies Démocrates et fondateur d'Energies2007. Il est aujourd'hui l'un des vice-présidents du Nouveau Centre. En 2001, il a également fondé l'association citoyenne « L'Ami Public ».

En 2008, il se présente aux élections municipales au Chesnay contre le maire sortant Philippe Brillault. Il réunit environ un tiers des suffrages exprimés, échouant face au maire sortant qui est reconduit dans ses fonctions. Nommé Secrétaire d'Etat chargé du «développement de la région capitale» le 18 mars 2008, il cède son siège de député à sa suppléante Colette Le Moal.

[modifier] Mandats électifs et fonctions ministérielles

[modifier] Publications

[modifier] Notes et références

  1. (fr)Le Nouveau Centre veut incarner la tradition UDF au centre, Yahoo! News
  2. (fr)Histoires de marques, Jean Watin-Augouard, Editions d'organisation, ISBN 2708126571, page 28
  3. (fr)Partez M. le président, Le Monde, 14 janvier 2006
  4. (fr)Les nouveaux mousquetaires, Energies Democrates
  5. (fr)Rencontre avec Christian Blanc, député président du mouvement Energies 2007, Bondy Blog, 18 décembre 2006
  6. [pdf]Rapport de la commission Pébereau
  7. (fr)Christian Blanc: Je choisis Sarkozy, Le Figaro, 25 janvier 2007

[modifier] Liens externes

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