Centrale des syndicats démocratiques

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La Centrale des syndicats démocratiques est une centrale syndicale québécoise formée le 8 juin 1972 à la suite d'un schisme de la droite syndicale avec le reste de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN). Lors de sa formation la CSD a drainé 30 000 membres de la CSN.

Sommaire

[modifier] Historique

La centrale fut originellement formée par trois membres de l'exécutif dissidents de la CSN, soit Paul-Émile Dalpé, Jacques Dion et Amédée Daigle communément appellé les trois "D" par le milieu syndical québécois. La formation de la CSD fut l'expression d'un malaise et du désaccord de certains membres de la CSN avec le durcissement des positions et l'adoption de syndicalisme de combat par la centrale. Sa formation coincide avec la formation du premier front commun des centrales syndicales québécoise contre le gouvernement du Québec et avec les derniers moment de la révolution tranquille

[modifier] Aujourd'hui

La CSD préconise encore aujourd'hui une certaine collaboration et une concertation avec le patronat et l'État et se refuse à l'action politique si l'întérêt de ses membres n'est pas en jeu. Elle prône la neutralité politique, ce qui l'a tenue à l'écart des débats politiques québécois, dont les débats référendaires, et qui la distingue de la CSN, la CSQ et la FTQ.

La CSD regroupe majoritairement des travailleurs et travailleuses du secteur privé, et surtout du secteur manufacturier et elle est la plus petite des quatre centrales syndicales québécoise avec environ 4% et 61 000 membres [1] des effectifs syndicaux de la province. Elle est maintenant présidé par François Vaudreuil.

La CSD est affiliée à la Confédération mondiale du travail (CMT), et est membre de la Confédération syndicale internationale (CSI).

[modifier] Sources

CSN, CSQ;Histoire du mouvement ouvrier au Québec, 150 ans de lutte,, Montréal, 2001 ROUILLARD, Jacques; Le syndicalisme québécois, deux siècles d'histoire, Montréal, 2004

[modifier] Lien externe

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