Brunoy

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Brunoy
Carte de localisation de Brunoy
Pays France France
Région Île de France Île-de-France
Département Essonne Essonne
Arrondissement Évry
Canton Brunoy
(chef-lieu)
Code Insee 91114
Code postal 91800
Maire
Mandat en cours
Laurent Béteille (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val d'Yerres
Latitude
Longitude
48° 41′ 56″ Nord
         2° 30′ 15″ Est
/ 48.69888888888889, 2.504166666666667
Altitude 37 m (mini) – 94 m (maxi)
Superficie 6,62 km²
Population sans
doubles comptes
25 400 hab.
(2005
(est Insee))
Densité 3 837 hab./km²

Brunoy est une commune française, située dans le département de l'Essonne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Brunoyens.

Sommaire

[modifier] Géographie

Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 70 % 464,03
Espace urbain non construit 14 % 89,70
Espace rural 17 % 110,08
Source : IAURIF[1]

La ville de Brunoy est située au sud-est de Paris, à environ 22 km de la capitale, et à 17 km d'Évry, sa préfecture. Porte de la Brie française, elle est traversée par la rivière l'Yerres, affluent de la Seine, dont la vallée forme à cet endroit des méandres marqués, et bordée dans sa partie sud par la forêt de Sénart.

[modifier] Hydrographie

Le barrage des Vannes rouges sur l'Yerres
Le barrage des Vannes rouges sur l'Yerres

Le territoire communal est traversé par l'Yerres et bordé au nord-ouest par le Réveillon. L'Yerres est un affluent de la Seine d'une longueur de près de 100 km. Il prend sa source en Seine-et-Marne à Courbon (commune de la Celle-sur-Morin), et se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-marne). Le Réveillon est un affluent de l'Yerres d'une longueur de 24 km. Il prend sa source dans la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers dans la Seine-et-Marne et se termine dans la commune voisine d'Yerres. La gestion de l'Yerres et du Réveillon est confiée à un syndicat intercommunal, le SIARV[2].

L'Yerres est une rivière dont le débit est très irrégulier. L'importante crue de 1978 a entraîné la construction de huit ouvrages régulateurs le long de son cours dont deux situés à Brunoy : le barrage des vannes rouges et le barrage de Brunoy[3].

L'eau potable provient des usines de Vigneux-sur-Seine (40%) et Morsang-sur-Seine (20%) qui traitent l'eau de la Seine et l'eau souterraine captée en Seine-et-Marne (30%) et dans le Val d'Yerres (10%). Elle est calcaire (dureté de 23,9 °F en moyenne) et peu florée[4].

[modifier] Géologie et relief

La géologie de la ville est celle de la Brie, constitutif du bassin parisien et caractérisée par sa nature sédimentaire.

Le sous-sol comprend des formations de calcaire, d’argile, de limon et de meulière. L’érosion et l’hydrographie ont façonné le relief de la commune : un plateau creusé par deux vallées. L'altitude varie entre 37 mètres et 94 mètres.

[modifier] Communes limitrophes

Yerres Villecresnes Mandres-les-Roses
Yerres N Épinay-sous-Sénart
O    Brunoy    E
S
Montgeron
(forêt de Sénart)
Soisy-sur-Seine
(forêt de Sénart)
Épinay-sous-Sénart
(forêt de Sénart)
Enclave: {{{enclave}}}

[modifier] Climat

Brunoy comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés. La température moyenne annuelle est de 10,8 °C, le mois le plus froid est le mois de janvier avec 3,4 °C; le mois le plus chaud est le mois de juillet avec 18,8 °C en moyenne.

Températures moyennes
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année
Températures maximales moyennes (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Températures minimales moyennes (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Températures moyennes (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Source : Climatologie - station de Brétigny-sur-Orge[5]

Les précipitations sont assez uniformément réparties, variant de 43 à 56 mm en moyenne chaque mois de l'année[6].

L'ensoleillement est de 1690 heures par an en moyenne. Le mois le moins ensoleillé est le mois de décembre avec seulement 48 heures, le mois le plus ensoleillé est le mois d'août avec 229 heures[7].

[modifier] Transports

La gare de Brunoy
La gare de Brunoy

La gare de Brunoy est desservie par le RER D (Transilien) de la SNCF (Paris Gare de Lyon/Melun). Plusieurs lignes urbaines de bus de la STRAV desservent la ville, dont la majorité converge à la gare routière, face à la gare SNCF. Le TransEssonne, ligne inter-urbaine, permet de joindre Évry.

L'aéroport d'Orly est situé à 10 km au nord-ouest de la ville.

La commune est traversée par la RN6 (Paris/Melun) et reliée à la Francilienne (Évry/Marne-la-Vallée) ainsi qu'à l'A5 (Sénart/Troyes). Elle est cependant en partie enclavée à cause de la coupure naturelle que représente la forêt de Sénart.

[modifier] Quartiers

Le tissu urbain est continu, on distingue cependant trois grandes parties divisées elles-mêmes en quartiers : le centre-ville, les quartiers nords au nord de la ligne de chemin de fer (Les Vallées, Le Sauvageon, Les Mardelles) et les quartiers sud au sud de l'Yerres (Soulins, Les Bosserons, La Pyramide, La Garenne, Les Ombrages).

[modifier] Toponymie

Le nom de Brunoy a été écrit : Brennadum (première forme latine), Brannadum, Braunadum, Brennacum, Burneyum, Broni (en 1130), Bronai (1150), Bronayum (1228), Bruneyum (1270), Brunayum (1273), Brenay (1397), Bruney (1411), Brunay (1447) et enfin Brunoy depuis 1680.

L'origine de ce nom est obscure ; la théorie la plus répandue est que Brunoy (Brennadum) signifie la maison du Brenn (le chef en gaulois)[8].

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

La Pierre Fritte (Menhir)
La Pierre Fritte (Menhir)

La ville s'est peuplée essentiellement sur deux lieux : la sablière, en forêt de Sénart, et dans les boucles de l'Yerres. Ainsi, lors d'une période de fouilles, on a trouvé de nombreux outils en pierre à la sablière, dont certains sont exposés au musée Robert Dubois-Corneau, signe que l'endroit a été habité en continu depuis le paléolithique. Les nombreux monuments mégalithiques à Brunoy (7 au total), témoignent de la vie active à cette époque. On peut voir ainsi la Pierre Fritte près du pont Perronet.

[modifier] Antiquité

Une villa romaine, dont on a trouvé des vestiges, se tenait à l'emplacement de la rue du Rôle. L'actuelle RN6 était une voie romaine qui reliait Lutèce à Agedincum (Sens).

[modifier] Moyen Âge

A partir du Ve siècle, les Francs s'installent dans la région. Childebert reçoit le royaume de Paris à la mort de son père Clovis en 511. Dans son testament de 638, Dagobert Ier distribue le domaine royal de Brunoy : l'Église de Saint-Denis hérite des terres situées à Brunoy même. C'est dans ce testament que le nom de Brunoy apparaît pour la première fois : Brennadum en latin. Les terres furent partagées en plusieurs fiefs ; celui de la Tournelle appartenait au Roi. Dans ce fief il y avait un château, situé près de la sablière en forêt de Sénart. C'était un château fortifié, où Philippe VI de Valois édicta en 1346 la Charte des Eaux et Forêts (ou Ordonnance de Brunoy) . Seul un donjon subsista jusqu'à une époque récente : la Tour de Ganne, qui s'écroula en 1836. Un autre fief appartenait aux Brunayo, et ce jusqu'au XIIIe siècle. C'est cette famille qui construisit le château près de l'Yerres, derrière le moulin, et qui donna à la ville son blason : d'or à la croix de Gueules cantonné de quatre lions de même.
Les domaines furent éclatés, puis à nouveau rassemblés, en particulier grâce à la famille des Lannoy. La cité était à cette époque entourée de murailles défensives, tout comme le château des Brunayo.

[modifier] XVIIIe siècle

Brunoy, Pont Perronet sur l'Yerres
Brunoy, Pont Perronet sur l'Yerres
Brunoy et sa région vers 1780 (carte de Cassini)
Brunoy et sa région vers 1780 (carte de Cassini)

En 1722, le fief de Brunoy est vendu au Gardien du trésor royal, Jean Paris de Monmartel. Ce domaine est érigé en marquisat en 1757. C'est à cette époque que l'on transforme le château féodal qui borde l'Yerres : une aile y est ajoutée, les appartements sont richement décorés. Mais J.P. de Monmartel n'en reste pas là. Son importante fortune lui permet de créer les grandes eaux de Brunoy, sur la pente qui va du plateau de la forêt de Sénart vers l'Yerres. Les eaux viennent à la fois de la forêt elle-même et de l'Yerres grâce à un système de pompes. Le parc comporte plusieurs bassins, des massifs de fleurs, des statues, un long canal et une cascade, animée grâce à la machine de Laurent. Les visiteurs sont nombreux : Louis XV, la marquise de Pompadour séjournent à Brunoy. J.P. de Monmartel commence également la décoration intérieure de l'Église Saint-Médard.

Son fils Armand, le fameux marquis de Brunoy, prend la relève à sa mort. C'est un extravagant, très porté sur les festivités religieuses et qui va même, à la mort de son père, orner la ville de noir : domestiques, château, arbres, fontaines, chevaux, tout y passe. Son étrange comportement (il travaillait avec ses ouvriers) et la dilapidation de sa fortune l'amèneront à sa chute : le domaine est vendu au Comte de Provence, frère du Roi Louis XVI (Monsieur), futur Louis XVIII. Monsieur réside au petit château, qu'il transforme en une belle demeure (actuelle école rabbinique), selon son goût.

En 1780, une crue emporte le pont. Il est reconstruit par un architecte de renom, Jean-Rodolphe Perronet.
Monsieur et le Roi aiment chasser en forêt de Sénart, et Soufflot est chargé d'y construire un obélisque, notre Pyramide actuelle.
Après la Révolution, le grand château est rasé, et le domaine démantelé. Brunoy attire alors des personnages célèbres, tel l'acteur François-Joseph Talma (venu à Brunoy comme dentiste). Fidèle de Bonaparte, puis de Louis XVIII, ce fut le grand tragédien de son époque. Sociétaire de la Comédie-Française, il eut plusieurs propriétés à Brunoy comme la Malgouverne, la Gouvernerie, ou la maison des Nourrices. Le Général Dupont-Chaumont fut lui propriétaire d'un grand parc aux Bosserons qui comprenait un château, détruit lors du morcellement du parc au début du XXe siècle.

[modifier] XIXe siècle

De nombreux bourgeois choisissent Brunoy pour leur résidence secondaire. C'est l'époque des châteaux et des belles demeures. On peut citer le domaine de Soulins (acquit par Charles Christofle, orfèvre de génie, spécialiste du procédé de galvanoplastie), le château des Ombrages, le château du Réveillon (occupé aujourd'hui par le CMCL), le château Ruel, les bâtisses de l'actuel Muséum national d'histoire naturelle. Corot séjourna à Brunoy et y peint plusieurs tableaux.
Le chemin de fer arriva à Brunoy en 1849 ; sa venue imposa la construction d'importants ouvrages d'art, comme le viaduc de Brunoy, long de 375 m et haut de 32 m.
La mairie actuelle fut construite en 1898.

[modifier] XXe siècle

Brunoy devient un lieu de promenade privilégié à la Belle époque. Il y a des guinguettes au bord de l'Yerres, mais la forêt de Sénart attire aussi avec des bals-musette comme le Chat Noir ou le Moulin de la Galette, près de la Pyramide. Un de ces établissements fut fort célèbre : Chez Gervaise ("la ferme du cycle"), où l'on pouvait essayer toute sorte de vélos plus extravagants les uns que les autres ! (aujourd'hui siège de la STRAV) Le début de ce siècle est aussi une période de lotissements. Beaucoup de grandes propriétés furent ainsi morcelées : le parc des Bosserons en 1904, le parc de la Pyramide en 1912, par exemple. Brunoy se transforme en ville résidentielle, et les pavillons fleurissent. La population explose : 2 745 habitants en 1906, 8 149 en 1936, 22 727 en 1975.

L'électricité arrive en 1907.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, on construit de grands ensembles immobiliers comme le Grand Parc ou le Parc de Talma. Les Hautes Mardelles, cité HLM de six mille habitants, sont construites en 1968. Le weekend du 14 juillet 1992, de violents affrontements opposent policiers et jeunes de ce quartier[9].

[modifier] XXIe siècle

Brunoy reste une ville essentiellement résidentielle. On se réapproprie l'Yerres en aménageant ses berges. La forêt de Sénart, autrefois chasse royale, est l'une des forêts les plus fréquentées de la région.
Le musée contant l'histoire de Brunoy et de sa région, installé dans la demeure d'un historien, Robert Dubois-Corneau, devient musée de France. Brunoy se rapproche des communes voisines à travers la communauté d'agglomération du Val d'Yerres.

[modifier] Démographie

[modifier] Évolution démographique

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
978 912 877 915 961 1 000 1 115 1 200 1 205
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 191 1 500 1 709 1 777 2 037 2 037 2 228 2 180 2 381
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 642 2 745 3 339 4 237 6 001 7 519 8 149 10 072 10 920
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
14 848 16 031 22 727 23 899 24 468 23 617 25 400 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
Source : Cassini[10] et INSEE[11]

[modifier] Tableau démographique au XXe siècle

[modifier] Pyramide des âges

[modifier] Administration et politique

[modifier] Maires de Brunoy

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1947 1977 Pierre Prost
1977 en cours Laurent Béteille UMP Sénateur, avocat

[modifier] Résultats politiques

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Élections référendaires :

[modifier] Enseignement

Dix-huit établissements scolaires publics dispensent l'enseignement à Brunoy : neuf écoles maternelles, six écoles primaires, deux collèges (Albert Camus et Louis Pasteur) et un lycée polyvalent (François-Joseph Talma) préparant le baccalauréat général, quelques spécialités du baccalauréat technologique tertiaire et une filière du BTS[17].

La ville compte par ailleurs deux établissements privés, un établissement catholique, l'Institut Saint-Pierre (de la maternelle au lycée) et une école privée de pédagogie Montessori (maternelle et primaire) ainsi que deux établissements pour personnes handicapées.

La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles sont gérées par l’inspection académique de l'Essonne. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Brunoy[18].

[modifier] Santé

[modifier] Services Publics

Équipements administratifs : hôtel de ville, poste, commissariat, gendarmerie. caisse primaire d'assurance maladie, maison de l'emploi et de l'entreprise, maison pour tous, PMI, 2 haltes-garderies, 2 crèches, relais assistantes maternelles.

[modifier] Jumelages

La ville de Brunoy est jumelée avec plusieurs communes :

Elle parraine également le village de Corbi (Roumanie Roumanie) et, au-delà de l'Europe, a signé un pacte d'amitié avec la ville de Mendoza (Argentine Argentine).

[modifier] Vie quotidienne à Brunoy

[modifier] Culture

théâtre (Théâtre de la Vallée de L'Yerres), bibliothèque, conservatoire municipal, musée, centre municipal de culture et de loisirs (CMCL), salle des fêtes. À noter la présence d'un site du Muséum national d'histoire naturelle. Ancienne demeure du collectionneur (1876-1951), le Musée Robert Dubois-Corneau, plusieurs fois rénové, présente, sur deux étages d'exposition, toute l'histoire de la ville et de ses environs depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Quatre expositions temporaires par an. Musée de France.

[modifier] Sport

1 centre nautique, 13 courts de tennis dont 3 couverts, 2 stades, 3 gymnases, skate parc, terrain de boules lyonnaises et aire de pétanque.

[modifier] Lieux de cultes

[modifier] Médias

[modifier] Économie

[modifier] Culture et Patrimoine

[modifier] Patrimoine environnemental

  • Vallée de l'Yerres : elle est classée sur le territoire de Brunoy par décret du 23 décembre 2006 en loi 1930 dite paysage[19].
  • Forêt de Sénart : elle est classée en forêt de protection par décret du 15 décembre 1995[20].

[modifier] Patrimoine architectural

Église St-Médard, à Brunoy
Église St-Médard, à Brunoy
  • Église Saint-Médard : située au cœur de Brunoy, l'Église Saint-Médard a été reconstruite au XVIe siècle, sur l'emplacement d'une chapelle mérovingienne (les récents travaux ont découvert une tombe de cette époque). Elle possède de riches boiseries de style baroque datant du XVIIIe siècle en lambris sculptés, peints et dorés. Chevet à cinq pans et chœur XIIIe siècle. Deux peintures de Jean Restout (1732-1797) : St Joseph et l'Enfant, la Vierge et l'Enfant. Vitraux XIXe siècle d'Hirsch, élève de Delacroix. Classée monument historique (1981).
  • La Pyramide : (en fait, un obélisque) elle marque l'entrée de Brunoy sur la RN6 et la porte de la forêt de Sénart. Construite en 1779 par Soufflot, c'était le rendez-vous de chasse du roi Louis XVI. Elle était entourée de deux sculptures de Maurice Prost (XXe siècle), jusqu'en 2003, date de leur déplacement dans les jardins du musée Robert Dubois-Corneau; classée monument historique (1934).
  • La Pierre Fritte : la vallée de l'Yerres est riche en monuments mégalithiques, et l'on compte pas moins de trois ensembles à Brunoy. On peut ainsi admirer près du pont Perronet La Pierre Fritte (c'est-à-dire « la pierre fichée en terre »); monument historique.
  • Le Pont Perronet : reconstruit en 1780 (à la place d'un pont en bois emporté par une crue) par un architecte de renom, Jean-Rodolphe Perronet, constructeur, entre autres, du pont de la Concorde à Paris, il enjambe l'Yerres et permet de relier les deux rives de la ville. Son parapet est décoré d'une superbe grecque. Point de vue intéressant sur la vieille ville et sur l'Église Saint-Médard; classé monument historique (1991).
  • Le Pont de Soulins : plus vieux pont de Brunoy (1745), le pont de Soulins constitue, avec la gloriette et les petites îles sur l'Yerres, un cadre pittoresque; Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques (1987).

[modifier] Personnalités

François-Joseph Talma
François-Joseph Talma

[21]

  • Louis Gaspard Basile Agnel (1761-1840), natif d'Embrun, adjudant général, député des Hautes-Alpes au Corps Législatif en 1802, maire de Brunoy de 1831 à 1840, officier de la Légion d'honneur, chevalier de Saint Louis. Il habitait "La maison blanche" rue du Réveillon.
  • Georges Bataille (1897-1962), écrivain et philosophe français
  • Joseph Jean-Baptiste Bentabole (1752-??),Directeur du Service des fourrages de l'armèe d'Allemagne, Maire de Brunoy de Méssidore An VIII à 1806, souvant confondu avec son frère Pierre louis Bentabole (1756/1798)qui était Président de l'Assemblée Nationale "Convention Nationale" du 06/01/1795 au 20/01/1795.
  • Jean Bruce (1921-1963), écrivain français, père d'OSS 117. Il habitait rue Tronchard.
  • Francis Carco (1885-1959), écrivain, habita longtemps rue des Vallées.
  • Charles Christofle (1805-1863), orfèvre. Il acquit le domaine de Soulins, démoli en 1967.
  • Bernard Clavel, écrivain français
  • Le comte de Provence, Monsieur, futur Louis XVIII (1755-1824)
  • Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875), peintre français
  • Marie Curie (1867-1934), physicienne française
  • Henri Devarenne (1906-1977),Résistant, Chef FFI de la région de Brunoy, Président du Comité de Libération de Brunoy, Maire de Brunoy a la libération de septembre 1944 à mai 1945 Officier de la Légion d'Honneur Croix de Guerre 39/45, Médaille de la Résistance.
  • Pierre-Louis Davous (1749-1819), comte d'Empire, membre du Sénat conservateur, pair de France, agent puis président de l'Administration centrale de la municipalité du canton de Brunoy, de floréal an V à nivose an VIII.
  • Jean Doinel (1911-2002),Résistant, déporté politique à Buchenwald, Maire de Brunoy de 1945 à 1947 Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 39/45, Médaille de la Résistance
  • General Comte d'Empire Pierre Antoine Dupont-Chaumont (1759-1838), officier supérieur dans l'armée révolutionnaire, puis avec Napoléon 1er. Il acquiert en 1799 l'ancienne faisanderie des Bosserons.
  • Félix Galipaux (1860-1931), acteur et auteur, habita rue des Vallées.
  • Valéry Inkijinoff (1895-1973, acteur français, d'origine russe, décédé à Brunoy
  • Armand Louis Joseph Paris de Monmartel (1748-1781), conseiller d'État, premier maître d'hôtel du Roi, marquis de Brunoy
  • Jean Paris de Monmartel (1690-1766), marquis de Brunoy, garde du Trésor Royal, banquier de la Cour
  • Général José de San Martín (1778-1850), général argentin
  • Henri Sellier (1849-1899), ténor français , interprétations Sigurd, Salammbo, La juive, les huguenots etc.... il habite à Brunoy "la villa Rhamades"
  • Michel Serrault (1928-2007), acteur français. Il est né dans la commune mais n'y a jamais séjourné.
  • Jacques-Germain Soufflot (1713-1780), architecte français
  • François-Joseph Talma (1763-1826), acteur français
  • Armand Louis Joseph Lelarge (1764- ?? ), natif de Brunoy, Controleur du grenier a sel de Brie Comte Robert, bourgeois, maire de Brunoy, juge de Paix,habite à Brunoy la maison dite "Maison des nourrices"
  • Léo Valentin (1919-1956), l'homme-oiseau, résidait dans le quartier des Bosserons.
  • Louis Jacques Venteclef (1753-1823), natif de Brunoy, cuisinier du marquis de Monmartel, épicier, marguillier puis syndic de la paroisse, premier maire de Brunoy en 1789, conseiller général du district de Corbeil, administrateur du département de Seine-et-Oise.

[modifier] Héraldique

Blason de Brunoy

D'or à la croix de gueules cantonnée de quatre lionceaux du même.

[modifier] Pour approfondir

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

commons:Accueil

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Brunoy.

  • (fr)Site officiel
  • (fr)Brunoy sur le site de l'Institut géographique national.
  • (fr)Brunoy sur le site de l'Insee.
  • (fr)Vue satellite générale sur Wikimapia

[modifier] Bibliographie

[modifier] Notes et Références