Brian De Palma

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Brian De Palma
Brian De Palma à Venise en 2007
Brian De Palma à Venise en 2007
Nom Brian Russell DePalma
Naissance 11 septembre 1940 (1940-09-11) (67 ans)
États-Unis Newark, New Jersey (États-Unis)
Nationalité Américaine
Profession(s) Réalisateur
Films notables Blow out

Scarface
Les Incorruptibles
Mission : Impossible
Conjoint(e) Nancy Allen (1979-1983)

Darnell Gregorio-De Palma (1995-1997)
Fiche IMDb

Brian De Palma est un cinéaste italo-américain né le 11 septembre 1940 à Newark, New Jersey, États-Unis.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il est considéré par beaucoup comme le digne héritier d'Alfred Hitchcock tant pour la qualité de ses œuvres, le suspense et sa maestria. On doit aussi noter une certaine ressemblance avec le style de Dario Argento, cinéaste italien qui popularisa le giallo, par ses plans séquences complexes intimement liés a la musique.

Brian De Palma a su donner un nouveau souffle aux films de genre, particulièrement dans les domaines du suspense et du fantastique. Il n'hésite pas à afficher clairement ses influences, reprenant des thèmes voire des scènes de ses cinéastes préférés (Hitchcock principalement) en allant même jusqu'à les reproduire dans ses films : l'un des exemples les plus marquants est cette scène des Incorruptibles (The Untouchables 1987) où l'on trouve une allusion à la scène des escaliers d'Odessa du Cuirassé Potemkine (Sergueï Eisenstein). Le cinéma de De Palma allie outrance et virtuosité, revendiquant un lyrisme exacerbé, dont les dernières œuvres demeurent toutefois inégales. Parmi ses plus grands films, citons Phantom of the Paradise (1974), variation sur le thème de Faust mêlant avec virtuosité comédie musicale, drame psychologique et fantastique. Carrie (1976), adaptation du livre de Stephen King, est un modèle du genre horrifique et pousse à son paroxysme l'utilisation du split screen, procédé filmique consistant à une séparation de l'écran pour proposer deux angles de vue différents dans un même espace. Pulsions (1980) rend hommage à Sueurs froides et à Psychose d'Hitchcock, on retrouve aussi dans sa filmographie le grand film Scarface, avec le grand Al Pacino. Avec une particulière attention portée à la scène du meurtre de l'héroïne, sommet d'inventivité technique au service d'un voyeurisme morbide que l'on retrouvera dans le génial Body Double (1984), transposition de Fenêtre sur cour dans le milieu décadent et corrompu du cinéma de genre hollywoodien des années 1980. Ses dernières œuvres, souvent plus formelles et policées que les premières, demeurent néanmoins intéressantes ne serait-ce que pour la virtuosité de certaines séquences, à l'image de l'ouverture vertigineuse de Snake Eyes (1998) (un plan séquence de 17 minutes - en réalité constitué de 3 coupes invisibles), ou de la scène du meurtre de l'agent glace dans Le Dahlia Noir (2006), film tranquille et nostalgique d'un maître à la retraite.

Avant d'être le compagnon de la chanteuse Elli Medeiros, il fut marié à l'actrice Nancy Allen qui joue dans plusieurs de ses films.

[modifier] Un style unique

Dans la plupart des films de Brian De Palma, on retrouve une réalisation unique, un style bien personnel, des plans de caméra qui lui sont particuliers apparaissent systématiquement comme la caméra longeant un immeuble de haut en bas ou de bas en haut, un personnage mourant obligé de ramper (Sisters, Les Incorruptibles...) un gros plan sur le personnage et en arrière fond un signe, un décor ou un objet particulier pour mettre en valeur la scène, des musiques en fond qui collent toujours parfaitement à la scène, des plans de personnage uniques (John Travolta tenant dans ses bras Nancy Allen morte sous un feu d'artifice avec ce même air de piano que dans Blow Out, Tony Montana tenant en main son arme hystérique avant de mourir dans Scarface...). De fait le cinéma de Brian de Palma est un cinéma du questionnement. Le cinéaste questionne à la fois le cinéma de ses illustres ancêtres en se demandant comment "ça" marche et pourquoi "ça" marche. Par exemple dans l'esprit de CaIn on voit une poussette descendre par l'ascenceur et un bébé -en même temps- tomber dans le vide. C'est une allusion-clin d'oeil au Cuirassé Potemkine et à la scène magnifique des Incorruptibles. Au delà de l'humour (cultivé et élitiste à peine tempéré par la cible "grand public" de son cinéma Brian DePalma questionne aussi son propre cinéma qu'il retravaille à l'occasion : Son dernier film Redacted est un remake de Casualties of war (Outrages). C'est de style qu'il s'agit et bien entendu de la volonté "totalitaire" de mettre un terme au cinéma, ce mensonge permanent "le cinéma ment 24 fois par seconde" (BdP)

[modifier] Filmographie

[modifier] Courts métrages

  • 1960 : Icarus
  • 1961 : 660124 : the story of an IBM card
  • 1962 : Wotan's wake
  • 1964 : Jennifer
  • 1965 : Bridge that gap
  • 1966 : The Responsive eye
  • 1966 : Show me a strong town and I'll show you a strong bank

[modifier] Longs métrages

[modifier] À venir

  • 2008 : The Untouchables : Capone Rising
  •  ? : Toyer

[modifier] Bibliographie

Brian de Palma, entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Calmann-Lévy, 2001.

[modifier] Récompense

[modifier] Liens externes