Badminton

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Peter Gade, l’un des grands joueurs de badminton
Peter Gade, l’un des grands joueurs de badminton
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Le badminton est un sport de raquette qui oppose soit deux joueurs (simples) soit deux paires (doubles), placés dans deux demi-terrains séparés par un filet. Les joueurs marquent des points en frappant un volant à l'aide d'une raquette pour le faire tomber dans le demi-terrain adversaire. L'échange se termine dès que le volant touche le sol.

Le volant est un projectile aux propriétés aérodynamiques uniques qui lui donnent une trajectoire très différente des balles utilisées dans la plupart des sports de raquette. En particulier, les plumes créent une traînée bien plus importante, causant une décélération plus rapide. Le vent ayant beaucoup trop d'influence sur cette trajectoire, le badminton est toujours pratiqué en intérieur.

Le badminton est un sport olympique et comporte cinq épreuves : simple hommes, simple dames, double hommes, double dames et double mixte. À haut-niveau, il nécessite une excellente condition physique ainsi que de très bonne qualités techniques et tactiques. Dans les faits, le badminton est l'un des sports le plus exigeant physiquement il se situe tout juste après la boxe et les autres sports de combats. Il est aussi le sport le plus difficile pour les chevilles et le dos, puisque son joueur se trouve régulièrement dans des positions où le dos est distorsionné. C'est également dans cette discipline que le projectile voyage le plus rapidement entre chaque adversaire.

Sommaire

[modifier] Historique

Un ancêtre du badminton : jeu de battledore and shuttlecock en Angleterre en 1804
Un ancêtre du badminton : jeu de battledore and shuttlecock en Angleterre en 1804

Pratiqué par les Chinois il y a quelque 2000 ans, on retrouve des images de jeu du volant au XVIIe siècle dans les peintures d'artistes célèbres de l'époque. L’un des ancêtres du badminton est le battledore and shuttlecock pratiqué en Angleterre dès le Moyen Âge, l’objet du jeu étant de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette ou palette[1]).

Quant au badminton actuel, on raconte qu’un jour de 1873, des officiers anglais revenus des Indes se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), en viennent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mettent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décident d’utiliser un bouchon de Champagne, auquel ils attachent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décident de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il est né : Badminton. Quatre ans plus tard, ils publient les premières règles du jeu et s’en attribuent la paternité, bien qu’ils n’aient en fait rien inventé.

Il n’y a pas si longtemps, ce sport passait uniquement pour un sport de plage. Depuis 1934, date de la création de la fédération internationale de badminton (BWF), plus de 150 pays se sont affiliés à cette fédération, sur les 5 continents. Ce qui chiffre à plus de 100 millions le nombre de pratiquants sur la planète. Le comité olympique a donc décidé d’inscrire cette discipline aux jeux Olympiques de Barcelone en 1992, à la suite d’une démonstration à Séoul, quatre années auparavant.

Le simple et double messieurs, le simple et double dames ainsi que le double mixte sont les 5 épreuves présentées aux JO.

Actuellement, les meilleurs joueurs mondiaux sont originaires de Chine, d’Indonésie, de Corée, ou de Malaisie. En Europe, seulement deux pays rivalisent avec les asiatiques : le Danemark et l’Angleterre.

[modifier] Évolution en France

Fin 1940, comme ce fut le cas pour le rugby à XIII, le tennis de table, le jeu de paume et la FSGT, le Badminton est interdit et en 1941 la Fédération est dissoute par le régime de Vichy (cf. sa Révolution nationale) et est rattachée à la Fédération de tennis[2]. En avril 1942, le régime de Vichy détruisit aussi deux autres fédérations amateurs multi-sports et scolaires : UFOLEP et USEP.

Depuis 1977, l’augmentation du nombre de joueurs français est de 7 à 18 % par an. En 10 ans, le nombre de licenciés en France a été multiplié par 6. Il y avait 600 clubs pour plus de 79 000 licenciés en 2001 ; la barre des 100 000 licenciés a été franchie début 2005 avec 1460 clubs.

Sur le plan scolaire, dans le cadre de l’UNSS, le Badminton avec 110 000 compétiteurs est au 2e rang des sports individuels les plus pratiqués.

Le badminton en simple fut la 2e activité sportive la plus pratiquée au baccalauréat 2004.

Selon la Fédération française de badminton, il y a 114 725 licenciés en 2006 contre 51 671 en 1996, les effectifs ont ainsi doublé en dix ans [3].

Les Championnats de France ont lieu tous les ans dans différentes catégories : séniors, vétérans, juniors, universitaires, UNSS, etc.

[modifier] Règles du badminton

[modifier] Gagner un match

Auparavant, les matchs se jouaient en deux manches (ou sets) gagnantes de 15 points, et de 11 points dans le cas du simple dame (SD). Un joueur ne pouvait marquer un point que sur son service. En cas d’égalité à 14 (10 pour le SD), le joueur qui était rejoint au score pouvait alors choisir de prolonger la manche jusqu’à 17 (13 pour les dames) ou de finir en un point (15 pour les hommes et 11 pour les femmes).

Depuis l’assemblée générale de l’International Badminton Federation en mai 2006, les règles ont changé radicalement en ce qui concerne le comptage des points. Dorénavant le match est joué en deux sets gagnants de 21 points, aussi bien pour les hommes que les dames. Il en est de même pour toutes les catégories d’âge et dans les différents tableaux de jeux (DH, DD et DMx). Chaque échange remporté par un joueur est comptabilisé par un point à son actif. Lorsque les deux joueurs sont à un score de 20-20, le jeu continue jusqu’à ce qu’un des deux adversaires ait deux points d’écart. À 29-29, le premier à 30 est déclaré vainqueur de la manche.

[modifier] Les arrêts entre les sets

Un arrêt de 120 secondes est autorisé entre chaque set. À ce moment les joueurs peuvent recevoir des conseils (2 entraîneurs au maximum peuvent pénétrer sur le terrain, ils doivent le quitter 20s avant la reprise du jeu). Un arrêt d’une minute au cours de chaque set lorsqu’un joueur (ou une paire en double) arrive à 11 points doit être respecté si un joueur le demande. Le joueur peut recevoir des conseils à tout moment entre les échanges (tant que le volant n’est pas en jeu et à condition de ne pas ralentir le match), de la part de son coach, et de lui seul, assis derrière lui au bord du terrain. A noter que le joueur ne peut plus, avec les nouvelles règles, demander un temps-mort de sa propre initiative.

[modifier] Marquer un point

Chaque échange remporté est comptabilisé par un point en plus dans le score du joueur qui le remporte même si celui-ci ne possédait pas le service. Le joueur reprend le service après avoir marqué le point.

[modifier] Les fautes

Au service, le serveur n’a le droit qu’à un seul essai, et doit toujours servir en diagonale.

Il y a faute s’il manque le volant ou s’il ne respecte pas un des points du règlement suivant :

  • le volant doit être frappé sous la taille par le serveur (la taille correspond à une ligne imaginaire à la hauteur de la 2e côte flottante) ;
  • lors de l’impact, la tige de la raquette doit être inclinée vers le bas ;
  • le serveur doit être dans la zone de service sans marcher sur les lignes ;
  • le mouvement de la raquette doit être continu et aller vers l’avant.
  • le serveur doit OBLIGATOIREMENT garder ses deux pieds au sol durant la durée de l'exécution du geste du service

En jeu, il y a faute si :

  • le volant tombe en dehors des limites, un volant tombant sur la ligne (même extérieure) est bon ;
  • le volant passe à travers ou sous le filet ;
  • le volant touche le plafond de la salle de sport ; plus généralement, si le volant touche un objet IMMOBILE
  • la raquette ou le joueur touche le filet ;
  • le volant est frappé dans le camp adverse ;
  • le volant est frappé deux fois par le même joueur ou la même équipe ;
  • le joueur distrait volontairement l’adversaire (cri, geste, injure, etc.).

À noter que si le geste se termine dans le terrain adverse alors que la frappe du volant a bien été portée dans son propre terrain et que l’adversaire n’a pas été gêné par ce mouvement, alors il n’y a pas faute.

[modifier] Les limites du terrain

  • En simple, les joueurs s’affrontent sur le terrain réduit des deux couloirs latéraux. Au service, le volant doit, de plus, retomber dans le grand carré de service diagonalement opposé au serveur ou derrière la ligne de service court.
  • En double, les équipes s’affrontent sur la totalité du terrain. Au service, le volant doit, de plus, retomber dans le petit carré de service diagonalement opposé au serveur ou entre les lignes de service court et de service long.

[modifier] Le placement des joueurs

[modifier] En simple

  • Le serveur se place dans sa zone de droite si son score est pair (0 étant compté comme tel).
  • Il se placera dans la zone de gauche si son score est impair.
  • L’adversaire se place dans la zone diagonalement opposée.

[modifier] En double

  • Contrairement aux anciennes règles, il n’y a plus qu’une seule main. Cela signifie que lorsqu’une équipe prend le service, il n’y a qu’un joueur qui sert. Si l’échange est perdu, il n'y a pas de second service mais le service revient à l’adversaire.
  • Le service se fait en fonction du score : si le score est nul ou pair, c’est le joueur se trouvant dans la zone de droite qui sert et si le score est impair, c’est celui qui se trouve dans la zone de gauche qui sert.
  • Les joueurs ne changent de côté de service (droite-gauche) que lorsqu’ils marquent un point sur leur service et c’est le même joueur qui sert à nouveau. Quand on marque un point en reprenant le service à l’adversaire, tout le monde conserve sa position sur le terrain. Ce système permet aux partenaires de servir alternativement à chaque changement de main.

[modifier] Arrêt de jeu (let)

Il y a let :

  • quand le volant reste suspendu sur le filet après l’avoir franchi, sauf au service (qui est alors faute) ;
  • quand le service est exécuté avant que le receveur ne soit prêt ;
  • quand le volant se désintègre en jeu ;
  • quand le volant ne peut être jugé ;
  • quand le serveur et le receveur commettent tous les deux une faute ;
  • quand un cas imprévisible se produit.

[modifier] Tirage au sort

Un tirage au sort - le toss - a lieu au début du match. Il consiste à poser le volant sur le filet (en compétition une pièce de monnaie est utilisée) et à le laisser tomber au sol. L’orientation du bouchon désigne le vainqueur du tirage qui peut alors choisir entre :

  • servir ou recevoir
  • choisir son demi-terrain

Dans le cas où il choisit le service, le perdant peut alors choisir le demi-terrain de son choix.

On peut également tirer au sort en frappant le volant vers le plafond. En retombant, l'orientation du bouchon détermine qui pourra choisir entre les deux possibilités mentionnées ci-haut.

La dernière façon de tirer au sort est de pointer son manche de raquette vers l'adversaire. On fait tourner la raquette sur elle-même et, comme a pile ou face, si le symbole au bout du manche est à l'endroit, la personne qui avait choisi à l'endroit au début peut choisir entre les même possibilités qu'avec les deux autres méthodes.

[modifier] Changement de demi-terrain

Les joueurs changent de demi-terrain à la fin de chaque manche et dans le cas d’une troisième manche, dès que le score est de 11 points pour l'un des deux joueurs. Le joueur qui a remporté le set conserve le service pour débuter la manche suivante.

[modifier] Le matériel

[modifier] Les raquettes

Les raquettes sont légères et mesurent environ 65 cm de long, la tête (tamis) mesure environ 20 cm de large. Il existe plusieurs formes de têtes (ovales ou isométriques) et plusieurs flexibilités. Le poids d’une raquette va de 80g pour les plus légères (70g pour l'une des plus légère, la Karakal SL 70 cadre seule sans cordage) à plus de 100 g pour les raquettes métalliques avec une moyenne qui se situe entre 85 et 95 g.

[modifier] Les volants

Il existe trois types de volants :

Volant de badminton en plumes d’oie fabriqué à la main
Volant de badminton en plumes d’oie fabriqué à la main
  • Le volant avec tête et jupe en plastique est utilisé par les enfants, les scolaires débutants (pas utilisé au sein d’un club) ou sur la plage : très léger et résistant, l’inconvénient majeur est qu’il vole très loin.
  • Le volant avec tête en liège et jupe en plastique, c’est le modèle utilisé pour les joueurs non classés : très résistant, idéal pour le loisir ou le scolaire mais ayant une trajectoire courbe, appelée « trajectoire parabolique ».
  • Le volant avec tête en liège et jupe en plume : utilisé en compétition, plus fragile, mais ayant une trajectoire idéale. Cette trajectoire est habituellement appelée « trajectoire parachute », le volant montant en ligne droite puis descendant presque à la verticale, n’ayant plus de vitesse horizontale. Les plumes utilisées sont des plumes d’oie.

Le prix de ces volants est fonction de leur qualité. Un volant plastique a une durée de vie nettement plus longue qu’un volant en plume. La durée de vie du volant dépend de la puissance des joueurs : certains sets de très haut niveau utilisent jusqu’à une dizaine de volants plume. Depuis l’épizootie de grippe aviaire, le prix des volants avec jupe en plumes d’oie a considérablement augmenté. Pour des volants de qualité, les coûts de production en Chine ont augmenté de 20 à 25% depuis 2004.

Le volant est composé de 16 plumes d'oie d'aile gauche.

[modifier] Le terrain

Terrain de Badminton
Terrain de Badminton

Le terrain de badminton fait au total 13,40 mètres (6,70 m de part et d'autre du filet) de long et 6,10 mètres de large. Ce terrain est divisé en couloirs et en zones de service. Les couloirs latéraux, valables pour les matchs de double ont 48 cm de large. Les couloirs de fond, non valables au service en double, ont 78 cm de large. 2 mètres séparent le filet, au centre du terrain de la première ligne de service.

Les zones de service ont donc : En simple : 2,67 m de large pour 4,70 m de long. En double : 3,15 m de large pour 3,93 m de long.

[modifier] Les coups principaux

Les principaux coups
Les principaux coups
Icône de détail Article détaillé : Techniques de Badminton.

[modifier] Compétitions majeures

Les tournois majeurs sanctionnés par la BWF[4] (Badminton World Federation) sont :

  • Les Jeux Olympiques
  • Les BWF events : Thomas Cup[5], Uber Cup[6], Sudirman Cup[7] et les championnats du monde individuels
  • les championnats continentaux
  • Les Super Series : 12 opens prestigieux et une finale (Super Series Final) en fin d'année[8]
  • Les Grand Prix Gold : principalement les Open anciennement 3 ou 4 étoiles

Bien que non sanctionnés par la BWF, deux autres évènements prestigieux viennent s'ajouter à la liste ci-dessus:

L'Open de France fait désormais parti en tant que Super Series, des tournois les plus importants, notamment en cette année de qualification pour les jeux olympiques. Voici, par ordre chronologique, les 12 opens comptant pour les super series:

  1. Malaisie
  2. Corée
  3. Angleterre (All-England)
  4. Suisse
  5. Singapour
  6. Indonésie
  7. Chine (1)
  8. Japon
  9. Danemark
  10. France
  11. Chine (2)
  12. Hong-Kong

Ainsi que la Finale en décembre.

[modifier] Les classements

[modifier] En France

Le classement national est composé des séries Elite, A, B, C et D.

Chaque série est composée de 4 classements : par exemple B1, B2, B3, B4 (le meilleur étant B1).

Petite exception, les classements de la série « Elite » sont Top5, Top10, Top20, Top50 (en fonction de leur rang national).

Les joueurs classés « Elite » sont les meilleurs et les joueurs NC (Non Classés) sont ceux qui débutent ou qui ne disputent pas de compétition.

Un joueur a un classement propre à chaque discipline (simple hommes/dames, double hommes/dames et double mixte) et ses classements sont souvent exprimés ainsi : S/D/Mx. Par exemple : C1/C4/D1.

Le classement dépend d’un nombre de points comptabilisés en fonction des victoires ou des défaites. Le calcul est assez complexe [9] et le classement du joueur est réévalué en septembre et en février sur la base des matchs joués lors des 12 derniers mois.

[modifier] En Belgique

En Belgique, on distingue quatre classements : A, B, C et D ; le classement A regroupant les joueurs du niveau le plus élevé.

Les classements B et C se subdivisent en B2, B1, C2 et C1.

En tournoi, seuls les joueurs classés de A à C1 ont l’obligation de jouer avec des volants en plumes. Les volants plastiques sont utilisés par les joueurs classés C2 et D.

[modifier] Au Luxembourg

Au Luxembourg on retrouve aussi les quatre classements A, B, C et D. Chacun de ces classements est subdivisé en 2 classes qui sont nommées comme suit: A00 (joueurs les plus forts) A05 B10 B15 C20 C25 D30 D35 (classement initial pour un nouveau joueur). Le classement individuel de chaque joueur est revu après chaque match de championnat national. On fait des points positifs pour chaque match gagné contre un joueur de même ou d'un classement supérieur et des points négatifs pour des match perdu contre un classement inférieur ou égal. On monte dans la catégorie supérieure à +12 points et on descend de classement à -6.

[modifier] Au Québec

Le classement est divisé en 4 catégories : Élite, A, B et C. Il n’y a pas de sous-catégorie comme il existe en France. Selon certain critères, des joueurs peuvent être promus à la fin de chaque saison. Cependant, il n’existe aucune démotion sauf si le joueur en fait la demande et que cette demande est acceptée par la fédération.

[modifier] En Suisse

Le classement national comprend les catégories A, B, C, D et NC (non classé). Les catégories A à D sont subdivisées en degrés 1, 2 et 3 (par ex. B1, C3). Un joueur a un classement propre à chaque discipline (simple, double et mixte), mais le classement entre la meilleure et la moins bonne discipline ne doit pas excéder 2 degrés, afin que le match soit pris en compte pour le classement. La catégorie A est la plus élevée, suivie de la catégorie B, et ainsi de suite. Tous les matches officiels disputés lors des 12 derniers mois avant la date d’évaluation sont pris en compte.

Le classement est établi sur la base de points, selon le classement de l’adversaire, ou du classement moyen de la paire adverse. Une défaite n’a pas de points négatifs pour conséquence. Par contre, le match compte pour l’addition des matches disputés (jamais inférieur à 10), à l’exception des défaites contre un joueur ou une paire classée deux degrés plus haut ou plus. Le total des points d’un joueur est, par discipline, la somme des points des matches gagnés divisée par le total des matches pris en compte. Cependant, les victoires qui abaissent le total des points ne sont pas prises en compte.

[modifier] Les grands joueurs

Parmi les stars actuelles les plus connues, on peut citer l'indonésien Taufik Hidayat, le danois Peter Gade ou le chinois Lin Dan chez les hommes, ainsi que les chinoises Xie Xingfang et Zhang Ning, ou la sino-française Pi Hongyan.

Des joueurs comme Heryanto Arbi ou Peter Rasmussen ont également marqué les années 1990.

[modifier] Références

  1. (fr) Définitions lexicographiques et étymologiques de Palette du CNRTL.
  2. Interdit et dissout par le régime de Vichy
  3. La Fédération
  4. anciennement IBF (Internationale Badminton Federation)
  5. championnats du monde par équipes masculines
  6. championnats du monde par équipes féminines
  7. championnats du monde par équipes mixtes
  8. seuls les huit premiers de chaque discipline d'après le classement des super series y participent
  9. Règlement officiel du classement des joueurs

[modifier] Voir aussi

commons:Accueil

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[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes