Utilisateur:Astrée

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Astrée quittant les bergers, par Salvatore Rosa (milieu du XVII^e siècle)

Contrairement à ce que mon pseudo pourrait faire croire, j'ai de la barbe au menton et des poils sur les jambes.

L'origine de mon pseudo, Astrée, est une longue histoire, et si un jour je m'ennuie, je vous la raconterai.

Je fais partie de ces gens bizarres qui ont de la pitié pour ceux qui arrivent parfois à s'ennuyer

[modifier] Oui, mais encore ?

Bon, alors je résumerai dans le désordre en précisant que :

je suis né un jour de l'an 1956, soit au précédent millénaire
comme disait Michel Audiard, « J'ai divisé la société en deux catégories : mes amis ou mes cons à moi, et les cons des autres que je ne supporte pas »
je traîne mes guêtres depuis bientôt 30 ans dans le milieu de l'énergie (si tant est que l'énergie puisse possèder un milieu), et plus souvent qu'à son heure aux deux bouts des ENR qui, comme un bout de bois, possèderont toujours deux bouts même si on essaie de les réduire à moins que rien
je suis un cartésien atavique, mais je me soigne:
- « la théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne marche
- la pratique c'est quand tout marche, mais qu'on ne sait pas pourquoi
- Moi, j'ai réussi à réunir la théorie et la pratique: rien ne marche, et je ne sais [en général] pas pourquoi!!! » Albert Einstein

[modifier] J'adore

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie

Et, sans dire un seul mot te remettre à bâtir
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir.
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,
et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre.
Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter les sôts,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un mot.
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître
Penser, sans n'être qu'un penseur.
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant.
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front.
Si tu peux conserver ton courage et ta tête,
Quand tous les autres la perdront.
Alors, les rois, les dieux, la chance et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,
Tu seras un homme, mon fils.