Argens (cours d'eau)
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| Argens | |
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| Longueur | 116 km |
|---|---|
| Débit moyen | 17,8 m3.s-1 mesurés à Roquebrune-sur-Argens |
| Surface du bassin | 2 600 km2 |
| Régime | pluvial méditerranéen |
| Se jette dans | Mer Méditerranée |
| Bassin collecteur | Argens |
| Pays |  France |
| Cours d’eau - Hydrologie | |
L’Argens (Argenç en occitan provençal selon la norme classique ou Argèns selon la norme mistralienne) est un fleuve côtier français, dont le cours est entièrement situé dans le département du Var.
Sommaire |
[modifier] Étymologie
Le nom d’Argens fait simplement référence à la couleur « blanche comme l’argent » de la rivière[1].
[modifier] Trajet
Ce fleuve traverse Seillons-Source-d'Argens où il prend sa source, Châteauvert, Correns, Montfort-sur-Argens, Carcès, Le Thoronet, Lorgues,Taradeau, Vidauban, Les Arcs-sur-Argens, Le Muy, Roquebrune-sur-Argens, Puget-sur-Argens, Fréjus, puis se jette dans la mer Méditerranée, près de Fréjus. Sa longueur totale est de 116 kilomètres.
[modifier] Affluents
[modifier] Hydrologie
L'Argens est un cours d'eau peu abondant, mais suffisamment fourni toute l'année (cependant il s'était retrouvé en partie asséché en septembre 2007[2]). Son débit a été observé sur une période de 37 ans (1970-2007), à Roquebrune-sur-Argens, tout près de son embouchure dans la mer [3]. Le bassin versant du fleuve y est de 2 530 km², c'est à dire sa presque totalité.
Le débit moyen interannuel ou module du fleuve à Roquebrune-sur-Argens est de 17,9 m³ par seconde.
L'Argens présente des fluctuations saisonnières modérées. On y distingue deux périodes divisant l'année. Les hautes eaux se déroulent de l'automne au printemps et portent le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 16 et 33 m³ par seconde, d'octobre à mai inclus, avec un maximum fort net en janvier (32,8 m³) et février (29,0 m³). Dès fin mai s'amorce une décrue rapide qui mène aux basses eaux d'été, se déroulant de juin à septembre inclus, avec un minimum au mois d'août (moyenne mensuelle de 6,08 m³ par seconde), ce qui est encore très confortable en Provence. Au total, les oscillations saisonnières sont relativement peu importantes. Cependant les fluctuations de débit peuvent être beaucoup plus prononcées sur de plus courtes périodes et varient d'après les années.
Le VCN3 peut chuter jusque 2,4 m³, en cas de période quinquennale sèche, ce qui n'est toujours pas sévère. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
Cependant les crues peuvent être très importantes pour un fleuve côtier au débit modéré. L'Argens suit en cela le modèle classique méditerranéen. Les QIX 2 ou débit calculé de crue biennale et QIX 5 (débit calculé de crue quinquennale) valent respectivement 290 et 470 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 590 m³ par seconde et le QIX 20 de 700 m³. Quant au QIX 50 ou valeur calculée du débit de crue cinquantennale, il se monte à 850 m³ (voir note [4] ). Cela signifie que, par exemple, tous les deux ans, l'on doit s'attendre à une crue de l'ordre de 290 mètres cubes, et tous les vingt ans une crue de 700 mètres cubes doit statistiquement survenir.
Le débit instantané maximal enregistré a été de 748 m³ par seconde le 7 janvier 1994, tandis que le débit journalier maximal était de 700 m³ par seconde le 18 janvier 1978. En comparant la première de ces valeurs (débit instantané maximal) avec l'échelle des QIX du fleuve, il apparaît que cette crue était légèrement plus importante que vicennale, sans doute d'ordre d'une trentaine d'années, et donc moyennement rare.
Au total, l'Argens est un cours d'eau assez peu abondant, si du moins on le compare à ses voisins orientaux tels le Var, l'Estéron ou la Siagne. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 222 millimètres annuellement, ce qui est plutôt médiocre, valant nettement moins que la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, et très inférieur à celle du Var (553 millimètres). Le débit spécifique du fleuve (ou Qsp) n'atteint dès lors qu'un modeste 7,0 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles de Wikipédia
[modifier] Liens externes
- RDBRMC - Serveur de données hydrométriques en temps réel du bassin Rhône Méditerranée
- Site du SANDRE
[modifier] Sources
[modifier] Notes et références
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 5027, p 10597
- ↑ Source : France 2, journal de Télématin, 2007-10-02 mardi.
- ↑ Banque Hydro - Station Y5312010 - L'Argens à Roquebrune-sur-Argens (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
- ↑ Le QIX 20 ou débit calculé pour une crue vicennale, est la valeur du débit calculé pour une crue n'ayant statistiquement lieu que tous les 20 ans.
On calcule aussi le QIX 50, c'est à dire la valeur du débit calculé pour une crue cinquantennale, n'ayant statistiquement lieu que tous les 50 ans.
Enfin le QIX 2 et le QIX 5 sont les débits calculés pour une crue biennale et quinquennale, c'est à dire une crue qui doit se produire en moyenne tous les deux ou cinq ans. Ils permettent d'apprécier les risques à plus court terme.
